Odjêbiyi Adékambi officiel

Odjêbiyi Adékambi officiel Comédien-Conteur-Metteur en scène /
PORTEUR De PAROLES Depuis 2016, il dirige la Compagnie Théâtre Au Compteur.

Comédien-conteur et metteur en scène Béninois, il fait ses premières armes au sein de l’Ensemble Artistique et Culturel des Etudiants du Bénin (EACE). Il y rencontre Didier Sèdoha Nassagandé, Giovanni Houansou, auprès de qui il acquiert les rudiments de la pratique théâtrale (Actorat et Conte). Il renforce sa formation à travers divers atelier en jeu d'acteur et mise en scène à l’Institut Françai

s de Cotonou et au sein de l'association Katoulati. Il est révélé grâce a sa mise en scène du spectacle "7 milliards de voisins" de Sèdjro Houansou sur les Embuscades de la scène à Cotonou. Son parcours est fait de rencontre et de collaboration avec les professionnels du Bénin et d'ailleurs: René Loyon, Rogo Koffi Fianghor, Alassane Sidibé, Adama Adépoju Dit Taxi Conteur, Kokou Yèmadjè, Carole Lokossou ...

En 2016, à la faveur de sa participation à la Biennale des Arts du Récits d’Abidjan, Carlos obtient la deu¬xième place du trio de tête ce qui lui vaudra une participation aux Rencontres Internationales des Arts de la Parole et du Langage (RIAPL) en république du Congo en 2017. Avec ses histoires collectées et inventées, Carlos participe au Bénin et dans le monde à de nombreuses rencontres autour du conte. Il y crée et joue plusieurs spectacles de théâtre et de conte.

Également Chargé de projets et programmes à SUDCREA Association, il ne se dérobe pas au management des projets culturels. Mais sa passion pour la scène est omniprésente. 2020 le verra malgré la crise sanitaire dans ses registres favoris, au théâtre avec la pièce « Il pleut des humains sur nos pavés » de Sèdjro Giovanni Houansou et au conte avec « Rêve mon pays » écrit et conté par lui-même.

Intense.J'aime ce moment, je crois qu'il contient une vérité essentielle à l'exaltation de mon âme. C'est comme être sur...
30/09/2024

Intense.
J'aime ce moment, je crois qu'il contient une vérité essentielle à l'exaltation de mon âme. C'est comme être sur un fil, comme le funambule. Entre la mort et la vie, pousse quelque chose de parfaitement pure.

Tenace


Crédit photo Kolawolé Mikhael Atcho

Chèr.e.s ami.e.s , nous vous transmettons la sagesse et le salut des ancêtres.Il y a quelques lunes, nous avons entrepri...
29/04/2024

Chèr.e.s ami.e.s , nous vous transmettons la sagesse et le salut des ancêtres.
Il y a quelques lunes, nous avons entrepris l’aventure exaltante de la marche contée « Itan Onan ».
Pour nous, il s’agissait d’une véritable aventure de partage, et de rencontre de l’autre, dans ses couleurs les plus variées. Nous avons ainsi marché de la ville de Calavi dans le sud jusqu’à Parakou dans le nord du Bénin. Nous avons marché avec juste le désir de dire des contes aux gens que nos pas nous ont offert le privilège de rencontrer, aux sourires que nos bagages dans le dos ont éveillés chez les autres et aussi aux visages frappés de stupeur cherchant à comprendre pourquoi une personne peut décider de faire près 400km à pieds juste pour dire des contes. Certains nous ont demandé combien coûtent nos contes ? Nous leur avons répondu : juste une oreille pour écouter. Et quelques fois, nos contes ont déclenché chez eux, des envies de dire les fables et récits qui ont été plantés dans le ventre de la terre de chez eux. Ah c’était gaie, c’était beau ; c’était humain …
Nous avons marché juste pour le plaisir de marcher et de conter. Ah ! c’était gaie ; c’était beau ; c’était humain …
L’humanisme n’a pas de limite, car l’humanité est multiple.
Nous avons adoré marcher avec nos contes dans le dos.
Cette année, nous allons recommencer notre marche. Nous avons choisi d’avoir le même itinéraire. Mais cette fois, nous lançons un appel à toutes les personnes (physiques ou morales) que cette publication rencontrerait et qui sur le tronçon Cotonou, Parakou, connaitraient des orphelinats, des centres de protections ou d’aides aux mineurs ou aux jeunes filles et femmes maltraitées, marginalisées, de nous signaler ces lieux si elles sont dans les villes du parcours. Nos contes marcheront vers eux.
Cette année la marche sera axée sur le thème : VALORISATION DE LA VIE ; soutien aux marginalisés de tous genres ; le genre féminin en particulier.

Voici nos contacts
Tel : 00229 40 54 23 39 / 96 84 39 82
Mail : [email protected]

Je formule le vœu, que le Bénin change, que nos esprits s’affutent et deviennent tranchants. Je formule le vœu pieu que ...
06/01/2024

Je formule le vœu, que le Bénin change, que nos esprits s’affutent et deviennent tranchants. Je formule le vœu pieu que des Béninois comme Jerôme Tossavi, Giovanni Houansou ; Expédit Ologou, Habib Dakpogan … soient les béninois les plus suivis sur les réseaux sociaux, qu’ils battent les records de nombre d’abonnés, que …
Je formule le vœu …

Enfin.
Je peux poser quelques lignes. Ça faisait longtemps que je n’ai pas écris quelque chose. J’avais tellement de choses à dire à la fois, que mes doigts ne savaient plus quelle musique jouée sur le clavier de mon ordinateur.

Nous sommes à l’orée d’une année toute belle. Et j’étais partagé entre le désir d’écrire une lettre ouverte au ministre de la culture de mon pays, une autre au chef de l’État, une autre à mes collègues artistes, et le désir de faire le bilan de l’année 2023, qui a glissé par ici laissant son lot de séquelles et son lot de bienfaits, et le désir de vous parler de mes projections pour l’horizon 2035, et le désir de parler de comment la vendeuse de beignet de mon quartier a passé un réveillon en or, ou comment, cette même nuit, un mari imprudent s’est retrouvé dans les mailles de la police pour avoir battu sa femme, et pourtant il n’avait pas bu ce réveillon ci. Il était sobre comme un tissu blanc. Quel diable de moustique l’a bien piqué ? J’avais également envie d’écrire beaucoup d’autres choses. Il y en avait beaucoup. Donc je n’ai rien écrit. Mes doigts n’ont pas su par où commencer.

Mais ce matin, le temps d’une pause bouillie yovodoko (beignet de farine de blé) sur le carrefour club des rois, j’ai lu un post de mon ami Giovanni Houansou, et j’ai eu envie de juste dire merci au père qui aiguise l’esprit de sa fille en lui laissant ouverte les portes de sa bibliothèque plutôt que celles de sons smartphone, quoique...
Je crois qu’il y a un esprit tranchant qui se révèlera bientôt au Béninois à travers cette magnifique petite adolescente de 12 ans dont je suis aussi fière que son père. J’aimerais que mon garçon de 07 ans puisse s’ouvrir vers les livres, mais pour l’instant il préfère, le petit, les chiffres et les dessins animés. Je lui dirai un jour, les chiffres ne sont que des lettres mis en inertie. Un peu comme on dit que chanter c’est prier deux fois. Lire c’est faire sortir les chiffres de leur inertie et leur appliquer du coup, un élan pour les propulser dans le cosmos des grandes réalisations.

Bon passons, l’idée qui fait avoir à mon esprit la chair de poule, c’est que ce merveilleux témoignage de mon ami Giovanni, ne rencontrera pas beaucoup de lecteur. Et donc une question me tarabuste.

Les béninois, ne savent-ils plus lire et penser ?

J’ai risqué dernièrement mon temps sur certaines pages de célébrité. J’ai suivi « les directs ». J’étais ahuri par le nombre de personnes qui dansent quand elles toussent, mais en même temps choqué par la vacuité du propos qu’elles diffusaient au cours de leur « direct ».
J’aimerais tant que ce témoignage de Giovanni soit lu 100000 fois. Que sa page fasse 5 millions d’abonnés, qu’il fasse des « directs » au cours desquels 5000, personnes se bousculent pour apprendre à construire une pensée, et à panser le développement de notre pays, parce que tout n’est pas que divertissement, et que même le travailleur le plus modeste a besoin en dehors de son travail, même s’il est rude, et fatiguant de faire travailler son esprit, d’y forger des pensées, d’avoir le courage de les exprimer, que cela fasse des débats d’idées.

Il y a des Béninois qu’il faut suivre sur les réseaux avec la même ferveur que nous mettons pour voir les réels, les shorts, les vidéos tiktok.
Il faut que les béninois sortent désormais pour aller voir des expositions d’art plastiques, aller suivre des concerts de vraie musique (pas de bruit) ; avec de vrais musiciens, de vrais chanteurs, de vraies paroles de chanson pensées et sensées, qu’ils aillent voir du théâtre. Faire toutes ces choses autant ou moins qu’ils recherchent de la distraction.
On ne va pas au théâtre que pour rire. On y va aussi pour réfléchir, afin de faire fléchir l’ignorance. Je vous assure l’ignorance gagne du terrain.

Je formule ainsi le vœu que cette année, les rendez-vous littéraires drainent autant de monde que le dernier concert weloveeya. Je formule le vœu que les concours de mathématiques soient médiatisés, que des gens suivent nos talents mathématiciens aussi bien qu’ils suivent les élections miss. Je formule le vœu que les salles de théâtre se remplissent autant que les vidéos drôles font des vues sur les réseaux sociaux. Je formule le vœu que des Béninois agitateurs de pensées comme Giovanni Houansou, Habib Dakpogan, Daté Barnabé Atavito, Florent Couao Zotti, Romulad Hazoumè, Alougbine Dine, Dominique Zinkpè, Eliane Aisso, Expédit Ologou, Fabroni Bill Yoclounon, Jerome Tossavi, Djamile Mama Gao ; Amangbégnon, Carole Lokossou, Didier Nassegandé …(aidez-moi à les citer en commentaire si vous en connaissez d’autres) voit leur nombre d’abonnés exploser à 1 millions, et pourquoi pas plus.

Pour ma part, cette année, au-delà de mes prévisions d’ordre matérielles, je fais le vœu de nourrir mon esprit en reprenant mes activités de lectures. Je me lance le challenge de lire au moins 50 livres cette année, de vous en faire ici le résumé et le compte rendu, de voir plus d’expositions, de suivre le maximum de spectacle de danses et de théâtre que je peux.
Et si vous aimez ce que je fais, ou ma façon de penser, faites cela avec moi. Relevons ensemble le défi de positionner à nouveau le Bénin dont la pensée fait agiter la matière sur orbite.
Très belle année à toutes et à tous.
Je vous aime. Je m’aime. Je nous aime


... Il y a ce matin, dans mon être, une profonde déception. Une déception de la vie. Il faut dire que parfois, je suis t...
05/06/2022

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Il y a ce matin, dans mon être, une profonde déception. Une déception de la vie. Il faut dire que parfois, je suis trop naïf de croire que j’aurais toujours la force de tout surmonter. Donc je venais de me ramasser face à un problème existentiel et je cuvais ma douleur comme du bon vin d’époque, chez mon coiffeur. J'ai décidé de changer de tête. Je me suis dit ; ca peut m'aider à changer d’état et d’être aussi pourquoi pas.
Il y a du monde. Il doit bien être content mon ami le coiffeur. Beaucoup de tête a tondre rime avec un bon profit. Un bon dimanche quoi !

Mes pensées m’enveloppent. Je ne sens pas grand-chose tout autour.. Tout a la même couleur, la même saveur le même goût. Les seules choses qui ce matin m’ont procuré, un petit soulagement sont la musique et la conduite. Sentir le vent contre mon visage, sentir mon manteau au vent dans mon dos avec panache. Je me suis senti un peu super héros.

Je suis donc tranquille dans mon enveloppe de chagrin. Une voiture de couleur blanche, assez déglinguée s’engage dans la ruelle. La musique à fond, les vitres ouvertes, mais lentement comme un escargot. Nous sommes inondés d’une mauvaise musique à la mode. Je me suis dit : voici un pauvre qui joue au riche. La Voiture s’avance, se rapproche de l’atelier du coiffeur avec une lenteur exaspérante. Sur le pare-brise en haut a droite, il y a collé un bout de papier avec la mention en lettre capitale « A vendre ».

L’état de la voiture contraste farouchement avec la publicité qui lui est faite. Et le chauffeur à l’intérieur ; fier comme un pilote à l’intérieur du cockpit du dernier Boeing sorti d’usine. Il était pédant et outrageusement arrogant.
Il a réussi à m’extirper de ma bulle un cour instant et je crois avoir vu toutes les têtes sortir de leur smartphone. Il avait obtenu et capturé notre attention.

Devant l’atelier, Il y a un passant, il est à pied. Il n’a pas pu s’empêcher de rire. Le rire est parti tout seul, comme un pet, incontrôlé, sauvage. Une déflagration qui n’a pas manqué de nous transporter, tous dans un rire gaie et franc.
C’est alors que la voiture s’est arrêtée. Au bout milieu de la ruelle. La portière s’est ouverte. Le chauffeur descend , une machette à la main. C’est arrivé si vite. Avant qu’on ne puisse le remarquer la main gauche du passant gigotait déjà au sol. Et la voiture est reparti avec la même lenteur, comme ci de rien n’était…

...J’adore les histoires, les belles historiettes. Surtout quand elles sont simples et profondes en même temps.  Cette p...
23/05/2022

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J’adore les histoires, les belles historiettes. Surtout quand elles sont simples et profondes en même temps. Cette puissante magie qui s’en dégage. Elles t’emportent. La fulgurance est impressionnante. Tu te mets sur ses ailes. Et avant même de sentir le décollage, c’est déjà l’arrivée. C’est court, bref, incisif. Elle tranche une part succulente dans ta chair, ton âme. C’est tout. A la fois délicieux et dérangeant. Un temps, tu espères une suite. Puis tu te convaincs que la suite serait nuisible. Et tu préfères cette fin fugace et outrageusement ensorcelante, comme une jouvencelle coquine aguicheuse, mais insaisissable pour de bon.
En voici une. De celle que je préfère.

C’est le matin. Le matin agrémenté par une douce fraicheur de pluie après de long mois de sécheresse. Il et elle se sont retrouvés la veille. Une union volée et bénit par la première pluie. Cette pluie témoin de leurs ébats. Il se sont volés, violés. Ils ont trempé le drap de tous les fluides de leurs corps, de leurs âmes.

Mais le matin est là et il faut partir. Rejoindre sa routine. Les deux corps se réclamaient toujours. Un dernier. Un petit dernier pour la route. C’est intense, incandescent.

- Tu m’as brisé la hanche
- Où sont les débris ?
- Là, regarde. (Rire)
- (très sérieux) J’ai de la colle forte on va coller ça.

Elle sort sa main de sous les draps, un mouvement lent et doux. L’index et le majeur pointés, l’auriculaire et l’annulaire pliés vers le creux de la main, le pouce arcbouté. Un flingue. Tout doucement sur son front et pichhh. Il s’écroule. Elle rit.

- Maintenant on va faire la belle au bois dormant.

Elle s’approche de lui, les lèvres sensuelles et détendues, humides et sauvages. Lui se relève pour prendre son ba**er. Elle lui donne une tape, comme on réprimande un petit garçon qui fait de petits caprices.

- Le mort ne bouge pas.

Il se recouche. Closes, les paupières. Les lèvres viennent à lui …

In

Eh les gars ! Eh les gars ! est-ce que je vous ai raconté quelque chose. Est-ce que je vous ai dit les choses qui se pas...
09/04/2022

Eh les gars !
Eh les gars ! est-ce que je vous ai raconté quelque chose. Est-ce que je vous ai dit les choses qui se passent dans le pays ?

Ils se passent des choses dans nos rues.
Un après midi, j’errais tranquille sur la route des pêches. Les pneus de ma moto glissaient tranquilles sur le bitume, le vent soufflait et me caressait le visage. C’était le pied, le bonheur. A une intersection juste devant moi, une TOYOTA RAV 4 bifurque normalement sur la route. Elle quitte la piste cyclable pour la grande route. Derrière elle ; des coups de klaxons irrités retentissent. Un véhicule en excès de vitesse.
La conductrice de la RAV 4 reste imperturbable, comme si de rien était, elle poursuit sa route.
Mais derrière elle, il y a accélération et accentuation des coups de klaxons. Le véhicule derrière, une grosse HUMMEUR de couleur chocolat tente un rapprochement. Le moteur de la puissante HUMMEUR gronde. Vitres fumées. Le véhicule a de la gu**le. Mais il est un peu vieux. Ça se remarque aux pneus qui dansent. La carrosserie grinçait trop. Mais le moteur est énergique. La HUMMEUR colle la RAV 4. Les deux véhicules freinent. Les pneus crissent sur le bitume. La HUMMEUR tente un accostage. La RAV 4 s’arrête finalement. La HUMMEUR aussi. Sa gu**le de félin en avant sur la RAV 4, le pneu retourné légèrement sur la gauche, pour lui barrer la voie. La RAV 4 est prise au piège. Elle ne peut plus avancer.
La vitre de la HUMMEUR descend. Un Rasta man sort sa tête par la vitre
- eh ptite dame, t’as quoi à la place du permis
La jeune dame proteste dans sa RAV 4. Elle ne baisse pas la vitre.
- un vagin ou quoi ?
Puis le mec à la crinière abondante sort un gros pét**d et tire un coup. Le bout du pét**d rougit violemment ; puis s’en suit une grosse volute de fumée. La vitre teintée remonte. Le conducteur de la HUMMEUR Klaxonne encore une fois en furie. Et on entend un bruit sourd qui s’étale sur une bonne longueur.
C’est aller très vite. Un camion gros porteur fait valser la HUMMEUR.

Une femme assise sur une balançoire attire mon attention. Elle glissait dans le vent. Un va et vient lent. Son regard ét...
17/03/2022

Une femme assise sur une balançoire attire mon attention. Elle glissait dans le vent. Un va et vient lent. Son regard était perdu dans la grandeur du ciel bleu. Un jeune homme la rejoint. Il venait de mettre fin a une pensée active et passive à la fois. La jeune femme eu a son égard un sourire contenu. Il lui tient l'épaule par derrière et appuya le glissement de la balançoire.

Quelque chose avait ouvert un gouffre en moi. Un énorme précipice. Mes pensées étaient fragiles et légères comme les langues d'une flammes, sans venin. Je me sentais vide, et creux. Et j’entendais l’écho du vide danser dans mes tripes.

J'avais envie de noyer cette sensation étrange, dans le silence du vide. Le vide contre le vide. Je me suis réfugié dans les bras du vent marin, et avec lui, dans le regard impénétrable de l'horizon qui meurt à vauvert. Cette femme, un court instant avait réussit a me sortir de ma bulle.

26/10/2021

… Il y avait un beau monde au bord d’une route.
Voyant venir au bord de cette route, une belle et ravissante jeune femme ; quelqu’un s’est mis à penser. QU’EST-CE QU’ELLE EST BELLE, si je sors avec une pareille femme et bien… ;

Quelqu’un d’autre s’est mis à penser aussitôt ; cette femme belle comme le murmure d’un ruisseau, ne peut pas être une femme libre d’engagement.
Quelqu’un d’autre ; s’est mis à penser voyant tout ce beau monde regardé la seule jeune femme, que tout ce beau monde pense surement différentes choses à propos de cette belle femme ;
Et il y a quelqu’un qui s’est mis à penser ; cette belle femme c’est sûr qu’elle se fait entretenir par un homme ;
Quelqu’un d’autre s’est mis à penser ; moi je ne peux pas sortir avec une femme aussi belle. Pour diverses raisons.
Quelqu’un d’autre pense comme lui : « Elle est surement une fille de riche et pour l’entretenir … » « C’est une intellectuelle et les femmes intellectuelles, il faut s’en méfier ». Diverses raisons.
Et automatiquement dans ce beau monde, il a quelqu’un qui s’est mis à penser que cette femme n’est pas une femme ordinaire que c’est une femme possédée par l’esprit d’un serpent ou mamiwata etc...

Mais tous pensent que ce se serait bien de sortir avec une belle femme comme elle.

Dans ce beau monde, il y avait quelqu’un, un jeune homme, qui pianotait quelque chose sur son smartphone. Il lève sa tête, aperçoit la jeune femme qui s’apprête à traverser la route. Il ne pense rien, il se dirige vers elle. Les deux discutent un temps. Par moment pouffent de rire. Puis le jeune homme prend le numéro de la belle jeune femme.

Quelqu’un dans ce beau monde à penser ; c’est sûr que ces deux la se connaissent.
Quelqu’un d’autre a pensé, quelle femme facile ! donner son numéro aussi facilement.

Tous ont pensé diverses choses bonnes ou mauvaises à propos de cette rencontre entre cet homme et cette belle jeune femme.
Quelqu’un d’autre s’est mis à penser, c’est peut-être un mariage qui se profile à l’horizon. Il se retourne, interpelle la belle jeune femme, mais trop t**d.

La belle jeune femme et le jeune homme sont devant le prêtre. Elle, tout de blanc vêtu et lui, sapé comme jamais.

Petit ne pense plus, agis.

Odjêbï Adékambi ZINSOU

In EnracinéEs …

23/10/2021
...Il y avait une abeille qui voulait manger de la viande de bœuf.La voici donc notre chère abeille qui s’envole vers un...
23/10/2021

...
Il y avait une abeille qui voulait manger de la viande de bœuf.
La voici donc notre chère abeille qui s’envole vers un troupeau de bœuf occupé à paitre dans le fourré.
Elle s’attaque à un bœuf, mais le bœuf à trop de poils sur le corps. Son dard ne peut pas s’y frayer un chemin. Elle laisse ce bœuf. Elle survole un peu le troupeau. BZZZ BZZZ BZZZ
Ses gros yeux globuleux aperçoivent l’anus d’une vache. Nu comme un crane tondu. Elle s’élance, dard en avant et tac. Elle y enfonce son dard.
Il y eut un mouvement de la queue de la vache, puis un deuxième mouvement, puis un petit bruit.
Notre abeille se retrouve aplatit contre l’anus de la vache, crane et intestins dehors.

Petit rêve grand, mais attention. Il y a des rêves qui peuvent t’écraser.

In EnracinéEs …

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229

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