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SANTÉ : Cérémonie de remise de matériels didactiques par lONG IntraHealth International au profit de quatre écoles privé...
03/03/2024

SANTÉ : Cérémonie de remise de matériels didactiques par lONG IntraHealth International au profit de quatre écoles privées de formation en santé au Niger.

Dosso 22 Février 2024 : En présence des autorités administratives et coutumières, du Maire de la Commune de Dosso, des responsables régionaux du Secteur de la Santé, du Secrétaire général du Ministère des Enseignements Supérieurs et de la Recherche, des responsables régionaux des forces de Défense et de Sécurité, le Gouverneur de la Région de Dosso, le Général de Brigade Iro Oumarou a présidé la cérémonie de réception d’un lot important des matériels didactiques destinés à quatre (4) écoles de santé au Niger reparties dans les régions de Dosso, Niamey, Maradi et Agadez. Il s’agit d’un appui de l’ONG TAKEDA à travers IntraHealth International dans le cadre de son projet Classroom to Care (C2C). Il a pour but d’améliorer la qualité des travaux dirigés en santé ainsi que des stages cliniques.

D’une valeur de 110 Millions de FCFA pour chacune des écoles bénéficiaires, le don est essentiellement composé de matériels de soins gynécologiques et de contraception. Le projet couvre le Niger, le Mali et le Sénégal. Il ambitionne de relever le niveau du système de formation des écoles des sciences de la santé déjà confrontées dans ces pays au problème lié aux programmes et approches d’apprentissage obsolètes, à une faible capacité d’enseignement avec des matériels didactiques vétustes. En réponse à ces défis, le projet Classroom to Care (C2C) financé par TAKEDA, IntraHealth International vise à renfoncer les capacités de formation initiale des écoles de santé mettant un accent particulier sur la formation des sages-femmes et infirmiers d’où l’importance de l’amélioration des soins de santé maternelle et infantile en milieu rural.

Au nom des écoles nigériennes bénéficiaires du Niger, Dr Abdourahamane Ousseini, Directeur de l'Ecole de Formation des Agents de Santé (EFAS) de Dosso a exprimé sa reconnaissance en rassurant le généreux donateur que le matériel réceptionné sera utilisé à bon escient. Il a profité de l’occasion pour souligner la place imposante de son établissement (EFAS Dosso) en matière de formation initiale en soins de santé dans la région. Dans le même sens, le Président de l’Association Nigérienne des Ecoles et Instituts Privés de Santé M. Mohamed AKOMINI a salué le partenaire pour l’intérêt accordé au renforcement des capacités des écoles et instituts privés de santé au Niger.

Pour le Pr Moussa H. Talibi, Secrétaire général du Ministère des Enseignements Supérieurs, ce don exceptionnel contribuera assurément à améliorer le niveau des apprenants ainsi et que des encadreurs des bénéficiaires. Il a félicité les responsables des écoles et instituts bénéficiaires tout en remerciant IntraHealth International pour cet appui énorme visant à améliorer la qualité des soins aux populations.

Prenant la parole dans la série des interventions ayant marqué cette cérémonie, Dr Jeanne, Directrice du Projet Classroom To Care (C2C) venue de Bamako au Mali pour la circonstance, a déclaré que cet appui didactique vise à contribuer à la mise en œuvre des plans de renforcement des écoles pilotes du projet et de façon générale au renforcement du système de formation en sciences de la Santé. Selon ses explications, le Projet travaille avec 12 écoles privées du Mali, du Niger et du Sénégal. Il a pour objectif d’augmenter le nombre d'infirmières qualifiées et formées afin de les communautés rurales dans ces pays Pour rappel, quelques semaines auparavant, l'équipe de Projet C2C a effectué une visite de travail au Mali, au Niger et Sénégal où des formations ainsi que des échanges ont eu lieu notamment sur l'approche par compétence. Il s’agit pour le Projet C2C de faciliter l'implémentation du curriculum harmonisé de l'OOAS dans les écoles de formation en sciences de la santé.

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15/02/2024

OPINION CITOYENNE : Quelle communication pour le CNSP dans le contexte actuel ?

Les événements se sont succédé: le retrait des pays membres de l'AES de la CEDEAO, le mea culpa de Patrice Talon, l'interview exclusive accordée á la RTN par le Président du CNSP et le tazartché de Maky Sall sont, entre autres, les faits qui ont dominés l'actualité.

Au-dela de l'émotion ou de la passion avec lesquelles beaucoup d'entre nous ont analysé ces événements, essayons ensemble de décortiquer ces repéres de la rampe de l'actualité du jour.

S'agissant de l'organisation communautaire, disons le haut et fort que la CEDEAO a cessé d'être au service des peuples. Elle est devenue un redoutable instrument politique au service exclusif de l'impérialisme occidental.

Entre son objectif d'intégration économique imprimé dés sa création par ses péres fondateurs, tous officiers de l'armée, il faut l'avouer, "les démocratiquement élus" ont profané l'acte de souveraineté de l'organisation communautaire.

Or, une organisation sans souveraineté se prive de son indépendance et de sa liberté. Elle devient également une menace pour l'existence des peuples des pays membres.

L'intervention militaire avortée contre le Niger et son peuple décidée par la CEDEAO, pardon la France, est non seulement un acte impardonnable, donc lourde de conséquences pour la crédibilité de l'organisation commune.

En profanant ses propres textes, en adoptant une politique de deux poids/ deux mesures et en optant pour une posture d'employée de négrier des temps modernes, elle ne peut que mourir de sa belle mort.

De ses cendres jaillira l'Afrique des libertés. Le mea culpa du Président du Bénin, le coup d'état constitutionnel de Maky Sall et le silence coupable de ses péres, sans oublier les communiqués ambigus de la CEDEAO et du gouvernement français, prouvent á suffisance la justesse des pays membres de l'AES de quitter le navire qui est entrain de sombrer tragiquement.

La CEDEAO est malheureusement un vêtement refait à la taille du négrier qui le porte. Il ne peut donc aller à aucun membre de la communauté en dehors de ses employés.

En ce qui concerne l'interview exclusive du Président du CNSP, je retiens deux ou trois choses qui méritent d'être décortiquées.
Dans la forme, il faut saluer l'initiative de communiquer réguliérement.

Cependant la régularité de la communication gouvernementale ne saura être assurée par le premier magistrat.

Entendons-nous bien! Je n'insinue pas que le Président du CNSP ne doit pas communiquer. Au demeurant, il est fortement souhaitable qu'il laisse les canaux appropriés s'en occuper. Il doit être l'ultime recours en matiére de communication.Il est difficile de faire les pompiers aprés l'intervention d'un Chef d' l'Etat. Raison pour laquelle, sur le plan du fond, toute sortie médiatique doit être scrutée rigoureusement á la loupe, afin de répondre aux exigences de la communication publique qui s'articule autour de trois principaux objectifs qui sont:

1. Faire connaître aux citoyens les politiques publiques conduites par le pouvoir politique.

2. Modifier les comportements collectifs des citoyens.

3. Valoriser les services et les missions de l’État.

La noblesse de ces objectifs traduite par la parole de l'Etat doit être portée par une grande diversité d’acteurs compétents et entourés d'une équipe pluridisciplinaire prompte á anticiper et á réagir du tic au tac. La communication publique ou gouvernementale ne s'improvise pas. Elle obéït á des standards qui constituent la trame de la stratégie communicationnelle.

La transparence á travers l'instauration de la confiance entre gouvernants et gouvernés ne pourra se faire que par le biais de la recherche de la vérité.Cette vérité est souvent ailleurs. Elle est là où l'on ne la soupçonne pas.

J'aime bien le discours d'Emile Zola sur la vérité :"Quand on enferme la vérité sous terre, elle s'y amasse, elle y prend la force de l' explosion. Le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle".

Cependant, ses rares sorties médiatiques doivent être un grand événement et qui doivent répondre aux préoccupations du moment du peuple souverain. L'interview n'est pas l'unique action de relations publiques.

Salou Gobi

15/02/2024

ÉDUCATION : Mise au point sur un sujet sensible en milieu scolaire nigérien

Depuis quelques jours, des publications sur les réseaux sociaux font volontairement des amalgames rapprochant le Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales à des ONGs dont une qui projette de lancer une application sur la santé de la reproduction.

Le Ministère tient à informer l’opinion que non seulement il n’a aucun lien avec l’ONG en question mais aussi l’extrait du programme scolaire qui a été publié à dessein, est tiré du programme rénové de 2019.

Il importe surtout de retenir que le manuel de sciences enseigné actuellement dans nos écoles niveau CM1 comporte 53 leçons et aucune ne porte sur la sexualité. Celui du CM2 contient 34 leçons et seule la leçon N°20 traite du SIDA, ses manifestations et ses voies de transmission.

Dans tous les cas, conformément aux instructions du Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Ministère envisage de réviser en profondeur les programmes et les contenus enseignés afin de les adapter aux défis et réalités socio-culturels et économiques de notre pays.

Le Ministère rassure l’opinion nationale de son attachement ferme au respect et à la promotion de nos valeurs socio-culturelles et religieuses. Il œuvre inlassablement à accomplir sa mission et à combattre toute forme de dépravation des mœurs dans nos établissements scolaires.

Elhadji Idi Abdou

SÉNÉGAL : ANALYSE....Pr Serigne Diop, Pr Abdel El Kader Boye, Pr Babacar Guèye, Pr Alioune Badara Fall et Pr  alioune Sa...
13/02/2024

SÉNÉGAL : ANALYSE....

Pr Serigne Diop, Pr Abdel El Kader Boye, Pr Babacar Guèye, Pr Alioune Badara Fall et Pr alioune Salk s'adressent aux 7 sages du Conseil constitutionnel

LA JUSTICIABILITÉ INCONTESTABLE DE LA LOI CONSTITUTIONNELLE N° 04/2024 DEVANT LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL

Il appartient exclusivement au Conseil Constitutionnel de décider de l’opportunité du report de l’élection présidentielle. Plus que jamais, il doit restaurer l’autorité attachée à ses décisions pour sauver la démocratie sénégalaise

L'Assemblée nationale du Sénégal en sa séance du 5 février 2024 a adopté, dans une atmosphère très conflictuelle, la loi constitutionnelle n° 04/2024 portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution. Ce vote fait suite à l’abrogation par le Président de la République du décret n° 2023- 2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral. Ces deux actes remettent en cause les fondements de notre République et la longue tradition démocratique sénégalaise. Ils violent de surcroît la Charte fondamentale qui dénie au président de la République et à l’Assemblée nationale toute prérogative pour interrompre le processus électoral déjà enclenché. Seul le Conseil constitutionnel, dans des circonstances d’ailleurs limitativement précisées par les articles 29 et 34 de la Constitution, détient ce pouvoir.

La loi constitutionnelle sus-évoquée, en raison de l’effet d’allongement incident de la durée du dernier mandat du Président sortant par l’artifice d’un report du scrutin électoral, encourt assurément la censure dans la mesure où elle viole les dispositions intangibles de la Charte fondamentale qui restent hors de portée de toute modification. Elle prend donc ses distances avec la nature des réformes constitutionnelles traditionnellement promues par le pouvoir constituant originaire ou dérivé. À d’autres époques, d’autres mœurs !

Lorsque la nomenclature des clauses d’éternité s’élargit comme il a été donné d’en constater la teneur à la suite de la réforme constitutionnelle de 2016, elle restreint fatalement le domaine classique d’invocabilité de la jurisprudence sur l’injusticiabilité des lois constitutionnelles devant le Conseil constitutionnel brandie comme une antienne par les censeurs autoproclamés de la doctrine constitutionnelle. Actant comme susmentionné la prorogation illicite du terme du mandat en cours du Président sortant avec la reprogrammation de la prochaine élection présidentielle au 15 décembre 2024, la loi constitutionnelle viole la clause d’intangibilité en rapport avec la durée du mandat.

Or, le même Conseil constitutionnel avait fini de convaincre les plus sceptiques qu’il ne se déroberait pas de sa mission de contrôle de la constitutionnalité des lois fussent-elles constitutionnelles si les circonstances de la cause l’exigeaient. Le considérant 3 de la décision n° 3/C/2005 du 18 janvier 2006 rendue par le Conseil constitutionnel règle clairement et définitivement la question de la justiciabilité de certaines catégories de lois constitutionnelles :

«Considérant que le pouvoir constituant est souverain ; que sous réserve, d’une part, des limitations qui résultent des articles 39, 40 et 52 du texte constitutionnel touchant aux périodes au cours desquelles une révision de la Constitution ne peut être engagée ou poursuivie et, d’autre part, du respect des prescriptions de l’alinéa 7 de l’article 103 en vertu desquelles la forme républicaine de l’État ne peut faire l’objet d’une révision, il peut abroger, modifier ou compléter des dispositions de valeur constitutionnelle dans la forme qu’il estime appropriée et introduire explicitement ou implicitement dans le texte de la Constitution des dispositions nouvelles qui, dans le cas qu’elles visent, dérogent à des règles ou principes de valeur constitutionnelle, que cette dérogation soit transitoire ou définitive ». Ce rappel ne pouvait être plus explicite en ce sens que la seconde réserve développée par le Conseil constitutionnel concerne précisément la situation actuelle du report de l’élection qui a pour effet de prolonger la durée du mandat du président et qui, par conséquent, touche à une matière non révisable prévue à l’alinéa 7 de l’article 103.

Au-delà de l’entorse portée à l’intangibilité de la durée du mandat, la nouvelle rédaction de l’article 31 de la Constitution postulée par la loi constitutionnelle remet en cause le caractère impersonnel et général attaché à une norme constitutionnelle. Une disposition constitutionnelle doit être neutre et permanente. Là encore, les initiateurs de la réforme constitutionnelle semblent avoir manqué de clairvoyance dans la mesure où le Conseil constitutionnel, dans sa décision 1/C/2016 du 12 février 2016, avait fait montre d’une certaine maîtrise de la légistique formelle pour éviter aux normes constitutionnelles quelques improvisions lors de leur rédaction : « Considérant(20) en outre qu’il est inséré dans ledit article 27, un alinéa 2 qui, pour régler une question de droit transitoire, prévoit que la nouvelle disposition sur la durée du mandat du Président de la République s’applique au mandat en cours ; Considérant (21) que la règle énoncée à l’alinéa 2, destinée à fixer une situation dont les effets sont limités dans le temps et par essence temporaire, va cesser, une fois son objet atteint, de faire partie de l’ordonnancement juridique ; Considérant (22) qu’en tant que telle, elle est incompatible avec le caractère permanent attaché à l’article 27 que le pouvoir constituant entend rendre intangible en le rangeant dans la catégorie des dispositions non susceptibles de révision ; Considérant (23) que cet alinéa au caractère personnel très marqué est inconciliable avec le caractère général des règles par lesquelles la Constitution organise les Institutions de la République et protège les droits fondamentaux ainsi que les libertés individuelles des citoyens ; Considérant (24), en effet, que les règles constitutionnelles adoptées dans les formes requises s’imposent à tous et, particulièrement, aux pouvoirs publics, lesquels ne peuvent en paralyser l’application par des dispositions qui, en raison de leur caractère individuel, méconnaissent, par cela seul, la Constitution (…) ».

La justiciabilité de la loi n° 04/2024 portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution devant le Conseil constitutionnel ne souffre ainsi d’aucune contestation.

Il ne fait dès lors aucun doute que l’espoir d’une sortie de crise repose sur le Conseil constitutionnel dont les prérogatives ont été usurpées par les pouvoirs politiques. En réalité, il appartient exclusivement au Conseil constitutionnel de décider de l’opportunité du report de l’élection présidentielle en vertu des articles 29 et 34 de la Constitution.

Plus que jamais, le Conseil constitutionnel doit restaurer l’autorité attachée à ses décisions par l’article 92 de la Constitution et être au rendez-vous de l’histoire pour sauver la démocratie sénégalaise, préserver la stabilité et la paix.

- Abdel-El Kader Boye, Professeur titulaire de classe exceptionnelle, Ancien Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, Ancien Recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar.

- Serigne Diop, Professeur titulaire de classe exceptionnelle, Agrégé de droit public et de science politique, Ancien ministre de la justice, Ancien Médiateur de la République, Ancien Chef de Département de Droit public de l’UCAD.

- Babacar Gueye, Professeur titulaire de classe exceptionnelle, Agrégé de droit public et de science politique, Ancien Chef de Département de Droit public de l’UCAD.

- Alioune Sall, Professeur titulaire de classe exceptionnelle, Agrégé de droit public et de science politique, Membre de la Commission du Droit International de l’ONU, Ancien juge de la CJCEDEAO, Ancien Chef de Département de Droit public de l’UCAD.

- Alioune Badara Fall, Professeur Agrégé de droit, Université Bordeaux 4

LA CEDEAO EXHORTE LE BURKINA, LE MALI ET LE NIGER A PRIVILEGIER LE DIALOGUE ET LA RECONCILIATION, FACE AUX INCERTITUDES ...
13/02/2024

LA CEDEAO EXHORTE LE BURKINA, LE MALI ET LE NIGER A PRIVILEGIER LE DIALOGUE ET LA RECONCILIATION, FACE AUX INCERTITUDES LIEES A LEUR RETRAIT DE LA COMMUNAUTE

L’organe régional a adopté cette position à l’issue d’une session extraordinaire de son Conseil de Médiation et de Sécurité (CMS) qui s’est tenue le 8 février 2024 à Abuja, au Nigeria, tout en soulignant l’impérieuse nécessité de mettre l’accent sur la diplomatie et l’esprit d’unité, face aux défis qui se posent à l’échelle régionale.

A l’issue des travaux, le Ministre des Affaires étrangères du Nigeria et Président en exercice du Comité de médiation et de sécurité, l’Ambassadeur Yusuf Tuggar, a déclaré que la décision prise par le Burkina, le Niger et le Mali de se retirer de l’organisation constitue un défi supplémentaire, mais que les autres membres, animés par l’esprit de coopération, sont déterminés à relever ce défi, en défendant les valeurs de la Communauté.

Il a poursuivi en ces termes “Nous devons mettre à profit la dynamique créée au cours de la présente session et poursuivre nos efforts en vue d’encourager les pays membres concernés à accepter le dialogue, dans un esprit de compréhension et de réconciliation”.

L’Ambassadeur Tuggar a souligné l’impact préjudiciable que ce retrait du Burkina, du Mali et du Niger pourrait avoir pour leur citoyens.

Il a déclaré dans ce cadre que "Le choix fait ces trois pays de sortir de la CEDEAO aura pour effet non seulement de créer de grandes difficultés pour leurs populations, mais également de saper les efforts d’intégration régionale.".

Il a également réaffirmé l’engagement de la CEDEAO à promouvoir le dialogue, la diplomatie et la réconciliation, qui constituent les fondements de son approche en matière de résolution des conflits au sein de la communauté.

En ce qui concerne les implications de ces décisions sur le processus d’intégration plus large, l’Ambassadeur Tuggar a estimé qu’il s’agit d’un léger recul, plutôt que d’une perturbation complète de l’intégration africaine. Il a évoqué les déplacements importants des populations au sein de la région et les liens qui les unissent, soulignant le niveau élevé des réalisations accomplies, en dépit des difficultés actuelles.

Outre les questions relatives à l’intégration régionale et la diplomatie, le Conseil s’est également penché sur le problème urgent du terrorisme. Une décision importante prise à cet égard est celle concernant l’appel à l’activation de la Force en attente de la CEDEAO, pour lutter contre la menace existentielle du terrorisme qui plane sur la communauté, y compris sur le Burkina, le Mali et le Niger. En dépit des sanctions imposées à leur encontre, la CEDEAO a continué de soutenir ces pays dans leurs efforts de lutte contre le terrorisme.

Pour sa part, le Président de la Commission, S.E. Dr Omar Alieu Touray, a affirmé que la CEDEAO demeure déterminée à œuvrer en faveur de la réalisation des aspirations de ses citoyens relatives à une gouvernance responsable et démocratique.

"Nous sommes passés d’une CEDEAO des Etats à une CEDEAO des Peuples, où les exigences de gouvernance démocratique et de transparence ont une importance primordiale," a-t-il déclaré, avant de souligner que l’organisation entend tout mettre en œuvre en vue de promouvoir ces idéaux dans chacun de ses pays membres.

Avant la clôture de la session, la CEDEAO a réitéré son engagement en faveur de la bonne gouvernance, du renforcement des institutions, ainsi que du bien-être de ses citoyens. La Communauté est unie dans ses efforts pour le dialogue, la réconciliation et la lutte contre le terrorisme – toutes choses qui incarnent l’esprit de coopération et d’unité définissant la CEDEAO.

13/02/2024

ENTRETIEN : Le Chef de l'État sur la chaîne de Télévision nationale RTN.... Dimanche 11 Février 2024.

N.B : En français

13/02/2024

ENTRETIEN : Le Chef de l'État sur la chaîne de Télévision nationale RTN.... Dimanche 11 Février 2024.

N.B : En Zarma

SOCIÉTÉ : Formation des femmes entrepreneures sur l’inclusion financière et l’accès aux services financiers numériques à...
07/09/2023

SOCIÉTÉ : Formation des femmes entrepreneures sur l’inclusion financière et l’accès aux services financiers numériques à Ouallam (Tillabéri)

Lundi 04 Septembre 2023 : Le Maire de la Commune Urbaine de Ouallam, Abdoul Karim Moussa a présidé la cérémonie de lancement d’une série de formations des femmes entrepreneures venues de différentes localités de son entité. La formation qui durera trois (3) jours dans la cité légendaire du Zarmaganda est organisée par l’ONG Mougani Lab connue dans l’accompagnement des projets de développement au Niger à travers le numérique. Elle est aussi spécialisée dans l’alphabétisation numérique et l’inclusion financière numérique.

Cette activité s’inscrit dans le cadre du programme que le Financial Services Volunteer Corps (FSVC) met en œuvre à travers son projet Sahel Human Voice in Governance Activity (SHIGA) dans sa composante Femmes, Paix et Sécurité (FPS). L’approche de FSVC SHIGA, rappelle-t-on, pour la mise en œuvre des activités FPS est basée sur le leadership local et la durabilité qui dans son objectif 4 se concentre sur l’autonomisation économique et sociale des femmes en Zones de Conflits dans les régions de Diffa et Tillabéry.

Procédant à l’ouverture de la formation de cette première vague des femmes entrepreneures, le Maire Abdoul Karim Moussa leur a prodigué des conseils : « Votre mobilisation nous honore... il faut être au diapason des avancées des nouvelles technologies. Cette formation innovante requiert beaucoup d'assiduité et de proactivité de votre part ».
« Je suis sincèrement impressionné par votre mobilisation. Sachez que la formation est simple et pratique....les temps changent, il faut évoluer en profitant des opportunités comme celle d'aujourd'hui qui permet de vous familiariser avec les services financiers numériques, l'utilisation de vos téléphones et smartphones » a-t-il ajouté.

Pour sa part, la représentante des bénéficiaires au titre de la Commune Urbaine de Ouallam, Mme Zara Oumarou a formulé le vœu de voir la formation perdurer afin que le maximum de femmes entrepreneures en profite.
« A la fin de cette formation, j’espérer pouvoir bien maitriser comment utiliser mon téléphone pour accéder aux services financiers numériques, envoyer ou recevoir de l’argent, payer des factures, faire des achats à distance » a affirmé Roumanatou Boubacar, jeune entrepreneure.

Dans son intervention, le Directeur exécutif de l’ONG Mougani Lab M. Wahid Rabiou a souligné que les formations qui débutent aujourd’hui se dérouleront dans leur bus à Ouallam, Tamou, Abala et Sanam pour la région de Tillabéri et N’guinguimi, Chetimari, Foulatari et Mainé Soroa pour celle de Diffa. « Elles porteront sur l’utilisation des téléphones et des smartphones pour accéder aux services financiers déjà disponibles dans le secteur GSM du Niger (ZamaniMoney, AirtelMoney, Flooz). » a-t-il précisé.

M. Wahid Rabiou a fait savoir que les modules de formations sont élaborés de façon à prendre en compte les particularités géographiques des zones d’interventions du Projet et les spécificités communautaires des groupes cibles bénéficiaires. A cet effet, l’ONG Mougani Lab met au profit des participantes des centres mobiles de formations à travers des containers et des bus aménagés en salle de cours pour faciliter de façon pratique la formation et l’accès à la connaissance sur le numérique. En outre, ces formations sont dispensées dans les langues des communautés locales bénéficiaires afin de parer aux barrières linguistiques.

Ibrahim Mohamed / NIAMEY SOIR

Coup d’Etat du 26 Juillet 2023 au Niger :Prémices d’une crise au sein du PNDS Suite à la prise du pouvoir par l’armée ni...
06/09/2023

Coup d’Etat du 26 Juillet 2023 au Niger :

Prémices d’une crise au sein du PNDS

Suite à la prise du pouvoir par l’armée nigérienne le 26 juillet dernier, les partis politiques dans leur ensemble sont muets, puisque leurs activités sont suspendues par le CNSP jusqu’à nouvel ordre. Ce coup applaudi par le peuple nigérien n’est pas encore gobé par une partie du PNDS Tarayya qui en appelle même à une intervention militaire au Niger pour rétablir le président déchu dans son fauteuil. Des leaders du parti tiennent mordicus à cette intervention même si c’est généralement de l’extérieur qu’ils agissent en connivence avec la France dont l’Ambassadeur et les soldats sont sommés d’ailleurs de quitter le sol Nigérien.

Dans cette aventure hasardeuse d’intervention militaire, l’ancien président Issoufou Mahamadou, même s’il continue de travailler pour l’improbable restauration du Président Mohamed Bazoum par des négociations, s’oppose fermement et catégoriquement. Selon une source digne de foi, cette attitude responsable digne d’un patriote sincère de s’opposer à une intervention milliaire contre son pays, a valu à l’homme de Dandadji d’être accusé de soutenir la junte militaire au pouvoir voire le coup d’Etat du 26 Juillet.

D’autres lui attribueraient même la paternité du putsch. Mais pour qui connait l’ancien président Issoufou Mahamadou, il n’est pas un va-t’en guerre au point de vouloir mettre du feu à son pays. Souvenez -vous quand le président Issoufou était médiateur de la CEDEAO pour le Burkina en Octobre 2022, il a adopté la même ligne de conduite en rappelant que la CEDEAO restera aux côtés du peuple burkinabé en s’opposant à une éventuelle intervention militaire au Burkina Faso.

Cependant, la prise de position d’un des membres fondateurs du PNDS-TARRAYA, M. Karidjo Mahamadou, les multiples consultations infructueuses du présidium du parti, laissent croire à des sérieuses divergences qui pourront conduire à une probable division du parti rose, le principal parti aux commandes du pouvoir d’Etat du 7 avril 2011 au 26 Juillet 2023.

Il est temps pour ceux qui rêvent encore de reconnaitre que ce coup d’Etat est consommé. A l’image des leaders des autres partis politiques, ceux du PNDS ont l’obligation morale de se ranger au côté du peuple nigérien qui s’oppose corps et âme à une agression contre le Niger. Le plus important pour le moment, c’est l’union des citoyens pour des réflexions à même de développer le Niger et de l’inscrire au rang des pays émergents du monde.

DAVID. A

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