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C'est le tour de la ville de Massaguet au secours
03/09/2024

C'est le tour de la ville de Massaguet au secours

La ville de moussoro est inondée aussi que protège la population.
01/09/2024

La ville de moussoro est inondée aussi que protège la population.

Un de nos abonnés à souhaiter qu'on post ça. Les Allamaye Boys and Girls.  100 jours de galère, de pluie, d'inondations,...
01/09/2024

Un de nos abonnés à souhaiter qu'on post ça.

Les Allamaye Boys and Girls.
100 jours de galère, de pluie, d'inondations, de désespoir,
100 jours de moustiques,
100 jours de rototo, de potopoto,
100 jours de vivre sous une digue qui risque de céder à tout moment,
100 jours de joie et de peines,
100 jours de flambée de prix,
100 jours où ke sac de riz de lai s'est négocié à 82000 CFA,
100 jours de famine où le sac de maïs de pala s'est négocié à 42000 CFA,
100 jours durant lesquels les activistes qui ont vécu la galère en Europe ont voulu coûte que coûte rattraper le temps perdu,
100 jours pendant lesquels nous avons cru que les Sao football étaient la meilleure équipe du monde,
100 jours pendant lesquels le soleil a continué à se lever toujours à l'est et se coucher à l'ouest.

Un policier de Toronto accusé au criminel arrêté à l’aéroport de Montréal. Un policier torontois accusé de vol et de fra...
01/09/2024

Un policier de Toronto accusé au criminel arrêté à l’aéroport de Montréal. Un policier torontois accusé de vol et de fraude a été arrêté samedi à l’aéroport international Montréal-Trudeau, alors qu’il s’apprêtait à quitter le pays.

Boris Borissov est accusé de n’avoir pas respecté ses conditions de remise en liberté, selon la police de Toronto. C’est la deuxième fois qu’une telle accusation est portée contre lui.

En avril, il avait été arrêté et accusé d’avoir volé la carte de débit d’une personne disparue lors d'une enquête en 2022.

Il a été accusé notamment de vol, de fraude, de possession de biens obtenus criminellement et d’abus de confiance.

Selon l'enquête, la carte aurait notamment servi à acheter des véhicules. Un policier torontois accusé de vol et de fraude a été arrêté samedi à l’aéroport international Montréal-Trudeau, alors qu’il s’apprêtait à quitter le pays.

Boris Borissov est accusé de n’avoir pas respecté ses conditions de remise en liberté, selon la police de Toronto. C’est la deuxième fois qu’une telle accusation est portée contre lui.

En avril, il avait été arrêté et accusé d’avoir volé la carte de débit d’une personne disparue lors d'une enquête en 2022.

Il a été accusé notamment de vol, de fraude, de possession de biens obtenus criminellement et d’abus de confiance.

Selon l'enquête, la carte aurait notamment servi à acheter des véhicules.

Un cerveau
01/09/2024

Un cerveau

Amnistie
Retour d'Achekh Ibni Oumar

Portrait d’un artisan de la politique tchadienne
Il se nomme Acheikh Ibn-Oumar, connu très tôt du public tchadien dans les années 70, en tant que dirigeant du mouvement étudiant africain en France dans un premier temps, puis dans la direction du mouvement révolutionnaire historique tchadien le FROLINAT (Front de libération nationale du Tchad), sous le Docteur Abba Siddick, puis sous Goukouni Weddeye.

En 1979, après dislocation du FROLINAT en plusieurs tendances, il rompt avec la tendance centrale du FROLINAT, restée fidèle à Goukouni les FAP (Forces Armées Populaires), et rejoint la fraction d'Acyl Ahmat Akhbach, c'est-à-dire le CDR (Conseil Démocratique Révolutionnaire). Après la mort de celui-ci fin 1982, il prend la direction du CDR : Conseil démocratique révolutionnaire (CDR). Il fait partie du GUNT (dirigé par Goukouni Weddeye) qui va combattre Hissène Habré dans les années 1980.

Le CDR est à l'époque la principale force du GUNT. Le mouvement était considéré depuis comme le groupe le plus pro-libyen, jusqu'à son ralliement, en 1989, au gouvernement anti-libyen de Hissène Habré, au sein duquel Acheikh Ibn-Oumar se vit confier le ministre des Affaires étrangères.

En 1984, des tensions apparaissent avec Weddeye et les Libyens et Acheikh se retrouve prisonnier dans des grottes du Tibesti pendant plus d'un an. Après une réconciliation il est désigné au sein du GUNT ministre d'état à la coordination, Acheikh ratifie les accords de Cotonou (30 août 1985) portant création du Conseil suprême de la révolution (CSR) présidé par Goukouni Weddeye.

L'opposition réunifiée a lancé une offensive militaire qui s'est soldée par un échec en février 1986. Des affrontements ont lieu en août et octobre 1986 au sein du GUNT entre le CDR d'Acheikh et les FAP de Weddeye d'où le CDR sort vainqueur.

Le GUNT amoindri, est désormais présidé par Acheikh Ibn-Oumar, sous la dénomination de néo-GUNT, après l'éviction en novembre 1986 de Goukouni Weddeye (otage en Libye du 30 octobre 1986 à février 1987).

Acheikh Ibn-Oumar marque à nouveau ses distances avec Tripoli et s'installe à Ouagadougou en avril 1987, et la Libye impose à nouveau Goukouni Weddeye, revenu en grâce, à la tête du GUNT en avril 1988.

Acheikh commence des négociations avec Habré, la majorité de ses hommes (2 000 hommes) résistent à la tentative de désarmement par les autorités du Soudan en août 1988. Après les accords de Bagdad scellant la paix entre Acheikh et Habré courant novembre, il rejoint N'Djamena le 20 novembre 1988. 880 de ses hommes sont intégrés dans les Forces armées nationales tchadiennes (FANT) en janvier 1989 et il est nommé le 3 mars 1989 Ministre des Relations extérieures, jusqu'à la chute de Habré, en décembre 1990.
Période Post-démocratie

Ministre des affaires étrangères d'Hissène Habré en 1989-1990, il devient conseiller spécial du président Idriss Déby Intno (1990-1991), après que celui-ci a renversé Habré. Il est ensuite ambassadeur du Tchad aux États-Unis, et haut-représentant auprès des Nations unies (1992-1993). Il rompt ensuite avec Idriss Déby Itno et quitte le pays, fin 1994.

Acheikh Ibn-Oumar tisse des liens avec le MDD (Mouvement pour la Démocratie et le Développement de Moussa Médela), puis le MDJT (Mouvement pour la Démocratie et la Justice et le Tchad) et le CNR (Conseil National de la Résistance de Hissène Koty et Bichara Idriss Haggar).

En novembre 1995, le CDR s'associe au sein de l'ANR (Alliance Nationale de la Résistance) avec le FNT (Front National Tchadien) du Dr Harris Bachar, le FNTR de Ahmat Yacoub, l'ANT/D (Armée Nationale Tchadienne en Dissidence) du général Mahamat Garfa et les FARF (Forces Armées pour la République Fédérale de Laokein Bardé) En 1999, le CDR s'associe avec le MDJT et le MDD au sein du CPAL et sont ensuite rejoint par le FNT et le MUR. Les mouvements du CPAL s'associent au FDP et au FPRN au sein de l'UFC en avril 2004. Acheikh Ibn Oumar est coordinateur national de l'Union des Forces de Changement (UFC).

Le mouvement intègre l'UFDD. Acheikh devient numéro 2 et porte-parole de l'UFDD commandé par le général Mahamat Nouri. Au printemps 2007, dénonçant son écartement progressif, Acheikh et le CDR quitte l'UFDD pour former avec d'autres factions l'UFDD-Fondamentale.

De mai 2009 à août 2010, Acheikh Ibn-Oumar est Représentant de l'Union des Forces de la Résistance (UFR) pour l'Europe, et en même temps conseiller spécial du Président de l'UFR, monsieur Timane Erdimi. L'UFR, formée en janvier 2009, regroupe l'ensemble des mouvements armés basés dans la région Est du Tchad (l'UFCD du colonel Adouma Hassaballah, l'UFFD-fondamentale de Abdalwahid Aboud Mackaye, le RFC de Timane Erdimi, le FPRN de Adoum Yacoub Kougou, le CDR de Albadour Acyl Ahmat, l'UFDD du général Mahamat Nouri, le CNT du capitaine Ismaïl moussa et l'UCD de Abdrahmane Koulamallah).

Après le démantèlement des forces de l'UFR basées au Soudan, à la suite de l'accord entre les présidents Omar Elbéchir et Idriss Déby Itno, Acheikh Ibn-Oumar se replie en France, où il est officiellement reconnu comme réfugié politique et contribue à la formation, en mars 2011, d'un nouveau regroupement de l'opposition extérieure, sous l'égide du CNCD (Conseil National pour la Démocratie et le Changement). Il occupe au sein du CNCD, la fonction de coordinateur-adjoint, de mars 2011 à mai 2014.

Le 09 janvier à Paris, Acheikh Ibn-Oumar participe à la création d'une coalition d'opposants africains dénommée IPDD (Initiative Panafricaine pour la Défense de la Démocratie), au sein de laquelle, il est membre du Comité de suivi.

Il décide en fin de prendre la main tendue par le Président de la République Chef de l'État dansl'intérêt général de la Nation.

Vive la paix pour que vie notre peuple...

Un tremblement de terre de magnitude 4,6 a secoué le Québec tôt dimanche matin, réveillant de nombreux résidants. Le séi...
01/09/2024

Un tremblement de terre de magnitude 4,6 a secoué le Québec tôt dimanche matin, réveillant de nombreux résidants.

Le séisme a eu lieu à 5 h 43, à 26 km au nord-ouest de Drummondville, selon Ressources naturelles Canada. L’évènement, survenu à 18 km de profondeur, a été « légèrement ressenti » à Drummondville, à Trois-Rivières et à Montréal, selon l’agence fédérale.Aucun incident n’a été rapporté en lien avec le séisme, selon une porte-parole de la Sécurité publique. « Vu la magnitude assez faible du tremblement de terre, on ne s’attend pas à voir beaucoup de dommages », a précisé une porte-parole du Ministère.

Le séisme a tout de même été « stressant » pour Clément Spénard et sa famille, qui campaient avec leurs amis à Odanak, dans le Centre-du-Québec. « Les quatorze campeurs du groupe se sont fait réveiller par la secousse, certains pensaient que c’était un train, raconte-t-il. C’est la première fois que je sentais une secousse aussi forte. » Sylvie Lemay, résidante de Trois-Rivières, raconte avoir entendu « un bruit comme quand la gratte à neige passe l’hiver » peu après son réveil. L’évènement « surprenant » a provoqué un grondement et une secousse qui a duré quelques secondes, selon elle.

L’épicentre se trouvait à Pierreville, dans la région du Centre-du-Québec. Des séismes d’une telle magnitude sont relativement fréquents au Québec, rappelle Rudy Hamel, vice-président du conseil d’administration de l’Association de sécurité civile du Québec (ASCQ). « Il faut sensibiliser les gens aux bons comportements à prendre lors de tremblements de terre : se baisser, s’abriter et s’agripper », souligne-t-il.

Kaka en direction de la chine
01/09/2024

Kaka en direction de la chine

Hôpital de Gozator , secourir cette population d'abord marginalisée par la pauvreté et la cherté de la vie. Que Dieu pro...
01/09/2024

Hôpital de Gozator , secourir cette population d'abord marginalisée par la pauvreté et la cherté de la vie.

Que Dieu protège le pays

GAMA : une famille perd ses 2 enfants avec leur mère dans un effondrement de maison.                  ----------------Un...
01/09/2024

GAMA : une famille perd ses 2 enfants avec leur mère dans un effondrement de maison.
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Une pluie torrentielle s'est abattue ce samedi 31 août 2024 à GAMA dans le département de Dababa, causant la mort de deux (2) enfants avec leur mère et d'importants dégâts matériels, notamment plusieurs maisons ont été endommagés.

Condoléances aux famille

SOS au gouvernement et particulièrement au ministère de l'action sociale de secourir la ville de fada. La population est...
01/09/2024

SOS au gouvernement et particulièrement au ministère de l'action sociale de secourir la ville de fada. La population est carrément dans l'eau.

Que Dieu protège le pays

01/09/2024

SOS au président de la 5ème république Mahamat Kaka , ta population est marginalisée au secours au secours. Vous avez ce se comportement de milices qui poussent ces jeunes de rejoindre le soudan.il faut que ça cesse ces désordres dictatoriale.

Que Dieu protège le pays

Khoullamallah à vendu déjà le Tchad, chacun débrouillera.
01/09/2024

Khoullamallah à vendu déjà le Tchad, chacun débrouillera.

Membres du néant gouvernement de Allamaye,
01/09/2024

Membres du néant gouvernement de Allamaye,

Présidence de la République Par ordonnance N°007/PR/2024 du 30 août 2024, les dispositions de l’article 51 de la loi N°0...
01/09/2024

Présidence de la République

Par ordonnance N°007/PR/2024 du 30 août 2024, les dispositions de l’article 51 de la loi N°005/CNT/2024 du 22 février 2024 portant Code électoral sont modifiées comme suit :

Au lieu de

Article 51 (ancien) : il est fait usage de bulletin unique de vote pour l’élection présidentielle et de deux bulletins de vote pour le référendum.

L'ordre de présentation des candidats sur le bulletin de vote est déterminé par tirage au sort.

Pour les élections législatives, sénatoriales et locales, des bulletins de vote sont présentés au nom de chaque parti, regroupement de partis ou candidat indépendant à ces élections.

Dans chaque bureau de vote, le président fait disposer les bulletins de vote en nombre au moins égal à celui des électeurs inscrits.

Lire

Article 51 (nouveau) : il est fait usage de bulletin unique de vote pour les élections présidentielles, législatives, locales et de deux bulletins pour le référendum.

L'ordre de présentation des candidats sur le bulletin de vote est déterminé par tirage au sort.

Pour les élections législatives, sénatoriales et locales, le parti ou le regroupement de partis politiques présentant des candidats est représenté sur le bulletin unique par son emblème et/ou selon le cas, par le nom de ses candidats.

Dans chaque bureau de vote, le président fait disposer les bulletins de vote en nombre au moins égal à celui des électeurs inscrits.

(le reste sans changement)

  : Une maison s’est effondrée dans la soirée de ce samedi 31 août 2024, au quartier Gozator dans le 10ème arrondissemen...
01/09/2024

: Une maison s’est effondrée dans la soirée de ce samedi 31 août 2024, au quartier Gozator dans le 10ème arrondissement de N’Djaména. Une famille, dont une fillette de 11 ans, a été touchée elle est dans un état critique, ils ont été évacués d’urgence à l’hôpital.


N'Djamena Actu

ALERTE, UN GRAND DANGER AU CAMEROUN: NICOLAS SARKOZY!L'un des plus grands déstabilisateurs du continent africain et des ...
01/09/2024

ALERTE, UN GRAND DANGER AU CAMEROUN: NICOLAS SARKOZY!

L'un des plus grands déstabilisateurs du continent africain et des assassins de Mouammar El Kadhafi tout comme du saccage de la Libye en 2011, par ailleurs multirécidiviste repris de justice dans plusieurs affaires de corruption en France , Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa, frappe aux portes du Cameroun où le dictateur quarantenaire Biya lui fait de larges sourires scabreux. Le Cameroun doit sortir de l'emprise du despotisme et de la mafia Françafrique.

Le premier président de la 5ème République Française objet d'une procédure de destitution est connu.
31/08/2024

Le premier président de la 5ème République Française objet d'une procédure de destitution est connu.

Le GCAP interpelle  la  Présidente de la Commission de l'Union européenne à  travers une lettre ouverte Le GCAP demande ...
31/08/2024

Le GCAP interpelle la Présidente de la Commission de l'Union européenne à travers une lettre ouverte

Le GCAP demande dans cette lettre à l'UE de ne pas être complice du transfert dynastique du pouvoir, de ne pas être complice de l'imposition du mahamat au peuple tchadien, de ne pas aider et encourager mahamat à torturer, tuer et réduire en esclavage le peuple tchadien et demande à l'UE de ne pas accorder d'aides financières tout en sachant pertinemment que la prochaine élection législative est une dictature organisée déguisée en élection

Le GCAP interpelle la présidente de la Commission de l'Union Européenne Ursula
RÉPUBLIQUE DU TCHAD Unité – Travail - Progrès
======= ≈≈≈≈≈≈≈≈
OPPOSITION POLITIQUE
=======
Groupe de Concertation des Acteurs Politiques
========
GCAP N’Djamena, le 30 août 2024

Lettre ouverte à l’attention de la Commission de l’Union européenne
relative à l’organisation des élections législatives et locales au Tchad
Rue de la Loi, 1701040 Bruxelles

Objet. – Menaces sur la démocratie et l’équilibre des pouvoirs au Tchad, appel à la responsabilité des partenaires.

Madame la Présidente de la Commission,
Depuis plus de trois décennies, les Tchadiens aspirent à voir élire les gens qu'ils ont réellement choisis, tant à la tête de l’Etat qu’à l’Assemblée nationale. Et en trente ans d’exercice démocratique, ils n’ont connu que trois scrutins législatifs. Mais, par la tolérance passive, les choix délibérés et autres calculs des pays amis et partenaires techniques et financiers, ces aspirations sont, somme toute étouffées voire tuer. En procédant ainsi, cette tolérance tacite et ces choix assassinent non seulement l'espoir d’un peuple mais aussi la démocratie. En procédant ainsi, ces pays amis et partenaires techniques et financiers se rendent co-auteurs des tueries, arrestations et autres violations graves des droits de l’homme au Tchad.
Madame la Présidente, ceci n’est ni une allégation ni une extrapolation mais une réalité violente qu’il suffit de les accepter, reconnaitre pour l’améliorer au profit d’un peuple, partant du progrès, si l’on a une réelle volonté. Et si volonté y est ou serait possible, il suffit de prendre connaissance infra-ligne de ces réalités.
Environnement général : où se trouve le Tchad aujourd’hui ?
Depuis le 27 avril 2021 à ce jour, le Tchad, sous les regards passifs des pays amis et organisations internationales partenaires, se trouve dans un tréfonds de souffrance où les conflits entretenus tuent, les libertés civiques et politiques sont définitivement suspendues (ordonnances 08, 09, 10 et 11), les enlèvements et emprisonnements extra judiciaires sont la règle, les assassinats sous parapluie dressé de l’impunité (assassinat de Yaya Dillo et des paisibles citoyens) et les détournements amplifiés des deniers publics, etc.
C’est dans ces conditions très dégradables des droits de l'homme que les élections présidentielles étaient organisées puis confisquées. Aujourd'hui, fort de sa main lourde encouragée, le pouvoir procède à des arrestations extra judiciaires qui se poursuivent avec l’interpellation des religieux, des journalistes, adossées à des menaces de morts sur les opposants pris quotidiennement en filatures.
Telle, est, la situation actuelle du Tchad où le régime de M. Mahamat Idriss Deby ITNO veut accélérer, bâcler et organiser les législatives, locales et sénatoriales en circuit fermé, sans participation quelconque de l’opposition pour se faire doter d’un parlement et des conseils provinciaux et communaux totalement acquis. Pourtant, la crédibilité et la garantie de cette élection sont très attendues par les tchadiens après 13 ans sans élections législatives.
Les opérateurs économiques, la société civile et les syndicats attendent une représentation nationale au sein de laquelle, siègent au moins, quelques hommes qui ont de la substance. Et nul ne peut refuser d'admettre qu'une Assemblée nationale au sein de laquelle, siègent des hommes qui ont de la hauteur et de la substance, est une garantie de l'équilibre du pouvoir, de compréhension des enjeux internationaux relatifs à la ratification des conventions et traités internationaux, d'une meilleure production législative, et de contrôle de l'action gouvernementale qui oblige tout dirigeant à avoir un gouvernement à même de produire de meilleurs services sociaux de base aux populations, partant veiller à la sécurité juridique et judiciaire des investissements, tant locaux qu’étrangers, susceptibles d'accroître ou d'accélérer le développement.
Environnement spécifique :
Pour un pays où, la consolidation de la démocratie demeure perfectible et cruciale ce, allant dans le sens du renforcement de la légitimité des institutions, l’on ne saurait admettre que l’organisation des élections comme les législatives et locales dans le cadre d’une décentralisation, soit la réédition des présidentielles passées totalement décriées.
Il y va de l’équilibre des pouvoirs, avec des contre-pouvoirs à même de corriger les imperfections de gouvernances très visibles à l’heure actuelle, que ces élections soient organisées en toute transparence. D’autant plus qu’une bonne Assemblée nationale respectant l’équilibre parlementaire permet entre autres possibilités de, lutter contre la corruption et l'autoritarisme, réputés principaux obstacles majeurs à la viabilité démocratique. Aussi, de permettre l’expression des diversités politiques et sociales à ces heures où le Tchad se trouve en plein dans la fragilité de la cohésion nationale qui commandent à ce que les différentes voix et opinions soient représentées au sein du futur parlement ainsi que dans les conseils provinciaux et communaux.
Procédant ainsi, c’est constituer un facteur essentiel susceptible de réduire les tensions entre différents groupes politiques et sociaux. De plus, les populations peuvent de facto, espérer une représentation de leurs intérêts, à travers les élus qui peuvent porter leurs préoccupations, besoins et aspirations au niveau national dans le cadre d’intégration et de prise de décision plus en phase avec ce que les populations vivent. C’est pourquoi, tenant compte du contexte sociopolitique actuel, le Tchad se doit de s’imposer une Assemblée nationale avec une ouverture représentative en phase avec le pluralisme politique actuel. Ce faisant, la prochaine Assemblée nationale bien constituée est un gage de représentation de cette diversité d’opinions dont celles des minorités, des femmes, des jeunes, et d'autres groupes le plus souvent marginalisés tels que les personnes vivant avec un handicap, à l’effet de garantir que les lois et les politiques publiques tiennent compte des diverses perspectives et besoins de la société nationale dans son ensemble.
Ce qui ne peut être garanti que dans un cadre où le débat législatif fait confronter différentes idées et propositions qui favorisent l'adoption des lois plus équilibrées et réfléchies, répondant aux besoins de la population. C’est ainsi qu’il faut une Assemblée nationale qui permet de promouvoir la démocratie, les droits de l’homme et la gouvernance participative, facteur clé de réformes politiques et institutionnelles respectant les principes démocratiques et renforçant la crédibilité et la légitimité internationale du pays, autant dans ses relations diplomatiques que de coopérations internationales.
C’est de ces procédés que l’on peut espérer garantir les perspectives d’un partenariat international et des investissements directs étrangers actifs. Puisqu’avec de bonnes lois, l’économie domestique, le commerce international, la protection des investissements, et la facilitation des échanges commerciaux et d’autres opportunités pour les entreprises, ne peuvent que se porter bien.
Une telle Assemblée nationale est aussi un gage de participation citoyenne et d’engagement politique recherchés avec des citoyens participant d’une manière ou d’une autre, indirectement à la vie politique et qui peuvent, par ailleurs, interpeller leurs représentants élus à travers les divers mécanismes associatifs ou syndicaux déjà actifs.
C’est en cela, qu’on peut, au stade actuel du développement du Tchad, espérer des législations bénéfiques aux populations et favorables au développement à travers des lois à même de promouvoir l'investissement et réduire le chômage, une bonne éducation tant recherchée, de meilleurs services de santé ainsi que les infrastructures adéquates.
Et, au-delà, corriger les inégalités via la répartition équitable des ressources dans la définition de la loi de finances, tant en matière de priorités nationales que régionales.
D’une telle Assemblée nationale, l’on peut aussi espérer une stabilité politique dans la mesure où, une Assemblée nationale représentative de diverses opinions et fonctionnelle, peut contribuer efficacement à maintenir la stabilité politique en facilitant les résolutions pacifiques des conflits et en offrant un cadre institutionnel permanent de dialogue politique. Et cette stabilité politique est importante en ce sens qu’elle peut permettre d’éviter des crises susceptibles de compromettre les efforts internationaux dans la sous-région et au-delà en termes de stabilisation des flux de réfugiés, l'instabilité transfrontalière, les risques de radicalisation, de terrorisme, et autres formes de menaces sécuritaires, etc.
Ceci dit, nul ne saurait ignorer le rôle d’une telle Assemblée nationale dans l’efficacité de gestion de l’aide au développement dont le pays aura à bénéficier. Puisque les principes de bonne gouvernance et de transparence peuvent être effectifs à travers le contrôle parlementaire réel, relatif à la gestion des projets et programmes de développement financés par les organismes d’aide au développement aux bénéfices des populations.
Fortes inquiétudes :
Ces attentes socioéconomiques et politiques toutes aussi importantes que majeures devant résulter des prochaines élections générales n’existent plus dans la dynamique actuelle depuis le cadre normatif, aux institutions en charge de l’organisation des élections, aux déroulements des opérations de vote, du dépouillement et à la proclamation des résultats jusqu’au gestion des contentieux. Sinon, comment organiser une élection générale dans un contexte où :
- Aucun consensus politique entre acteurs n’est acquis sur des questions fondamentales afférentes aux élections notamment celles, du fichier électoral lacunaire et contesté, du chronogramme des élections, et de la transparence y afférentes ;
- Le désintéressement et la démobilisation des électeurs à la chose électorale adossés à l’absence de confiance aux institutions et organes en charge de l’organisation des élections et gestion du contentieux électoral. Lesquelles institutions sont totalement inféodées au pouvoir en place et contrôlées à 100% par lui.
Pour autant, c’est dans ces conditions d’exclusion politique et électorale et de manœuvres d’intimidation des plus graves qu’assassines que les élections présidentielles passées ont été orchestrées avec des assassinats et arrestations. Lesquelles manœuvres se poursuivent jusqu’aujourd’hui à travers le découpage électoral, clé de voute de la fraude préélectorale assortie d’une répartition inégalitaire des sièges dans la prochaine Assemblée nationale qui n’augure pas une participation pouvant légitimer le prochain parlement (Assemblée nationale et Sénat). Etant donné que le déficit de légitimité des institutions est la cause de l’instabilité politique et institutionnelle partant, des crises politiques et sécuritaires.
Comment organiser des élections législatives et locales devant permettre la mise en route d’une décentralisation sans l’adhésion des acteurs et populations ce, dans des conditions sociales très dégradables des populations-électeurs et dans un environnement incertain et peu rassurant sur le plan sécuritaire où électeur et candidat ne sont pas à l’abri des menaces, intimidations, et violations graves des droits et libertés ? Pourtant, hormis la question cruciale de l’inclusion et d’égale participation des couches sociales dans ce processus, un environnement serein et rassurant pré, pendant, et post électoral constitue un gage de crédibilité.
Enfin, la question fondamentale de transparence et supervision qui demeure entière avec des élections qui sont organisées dans une opacité totale et grands risques avérés de manipulation et fraude, bâties sur un cadre juridique inadéquat, non conforme aux standards qui autorisent l'ingérence et le contrôle total du processus électoral par le pouvoir. Une situation sécuritaire caractérisée par les manœuvres d’intimidations par la militarisation du processus par la présence forte des forces de défense et de sécurité au motif de sécurité ; le refus manifeste et catégorique de mettre en œuvre les réformes nécessaires relatives aux irrégularités massives à l’origine du découragement actuel des électeurs à la participation électorale pour garantir des élections libres et équitables, illustré par des preuves de manipulations des résultats dont le refus des procès-verbaux aux délégués des candidats, le refus d’affichage des résultats devant les bureaux de vote, et le refus d’accréditer les observateurs impartiaux.
1. Comment un candidat peut se faire représenter dans un bureau de vote et, à la fin de l’opération, ne pas avoir en retour le document qui certifie légalement le déroulement d’ensemble des opérations ainsi que le dépouillement entrant dans le comptage électoral et qui devrait lui servir de moyen de preuve en cas de contestation ou de contentieux ?
2. Quelle est l’utilité en pareil cas d’envoyer un délégué dans un bureau de vote ?
3. Pourquoi refuser aux électeurs leur droit de connaitre à la fin de l’opération du vote, ce à quoi leurs votes ont servi et au-delà, lequel des candidats en compétition ont remporté dans leurs bureaux de vote, communes ou circonscriptions ?
4. Enfin, pourquoi organiser une élection sans regard extérieur impartial et crédible ?
Attentes des acteurs vis-à-vis des partenaires :
Est-ce en pareil contexte, comment les partenaires en général et l’Union européenne en particulier, peut se compromettre en foulant aux pieds toutes les règles relatives aux droits de l’homme et de bonne gouvernance institutionnelle notamment les normes de référence de l’Union européenne de protection des valeurs démocratiques ayant valeur contraignante, pour garantir le droit à des élections libres et les droits de l'homme en particulier, ici, la Convention de Sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés fondamentales (STE n° 005) et les lignes directrices y afférentes, pour soutenir ou laisser faire un tel processus législatif ?
S’il est d'une logique imparable que l'Union européenne demeure fidèle aux principes qu'elle défend, faire le contraire, c'est choisir de perpétuer la répression, les massacres, les violations extrêmes des droits de l'homme, encourager la corruption et soutenir la grave dictature naissante à s’installer avec le contrôle de tous les pouvoirs et de leurs leviers.
C’est pourquoi, nous attendons des partenaires techniques et financiers que des rigueurs même minimales relatives aux mécanismes démocratiques attraient à l’organisation et à la transparence des élections soient au moins une fois observés de façon à ce que :
1. En urgence :

Procéder à :
- L’amélioration des conditions sociales des populations (Conférence sociale axée sur le Plan Global d’Urgence de Gestion des Inondations, le Plan d’Urgence Alimentaire, et Plan Global de Gestion Post-crises-catastrophes naturelles) ;
- L’apaisement du climat politique et sécuritaire (dialogue pour la stabilisation du conflit agriculteurs & éleveurs, dialogue pour un consensus électoral et garanties sécuritaires) ;
- La révision du cadre juridique et institutionnel : législation électorale équitable (code électoral) et indépendance des institutions électorales (ANGE et Conseil Constitutionnel) ;
- La prise en compte de l’inclusion politique (suppression des cautions prohibitives et exclusives pour les législatives et municipales) et de la participation citoyenne (audit du fichier et révision partielle du fichier électoral) pour garantir à tout citoyen son droit d’être électeur et éligible à l’issue des législatives et locales.

2. Conditions pour l’organisation des élections acceptables :

L’organisation d’une élection crédible passe par :
- La mise en place d’un mécanisme de transparence et de supervision avec une observation électorale ouverte, opérée par des observateurs nationaux qu'internationaux impartiaux et crédibles.
- La mise en place d’un mécanisme de transparence du vote et du dépouillement avec des procédures de vote et de dépouillement claires, transparentes, et accessibles à tous les représentants des candidats dans les bureaux de vote et la présence des observateurs avec affichage des résultats devant les bureaux de vote, dans les communes et départements.

Madame la Présidente, s’y découlant, nous vous invitons, nous, GCAP et citoyens tchadiens, à prendre, un tant soit peu, en compte, l’aspiration légitime du Peuple tchadien dans vos interventions et à mettre en œuvre au Tchad, et pour ces élections, des actions à même de, renforcer la vitalité démocratique et amener les Tchadiens à avoir confiance aux élections partant des interventions de l’Union européenne. Agissant ainsi, vous aurez contribué aux progrès de l’humanité.
Nous vous prions de bien vouloir agréer, Madame la Présidente, l’expression de notre très haute et déférente considération.

Les Partis politiques membres :
Parti politique Président Signature
ADPD KELEOU BOMBAYE LAOUMBAYE

AND/R DJEKORNONDE TAPAMBAYE

LES DÉMOCRATES AVOCKSOUMA DJONA

LES PATRIOTES NASOUR KOURSAMI

MANID TCHAD OUSMANE MOUMINE

PAP/JS NEATOBEBIDI VALENTIN

PARADIT NODJIKODEM DJEBANDE MARC

PRENAT ABANGA BRAHIM BARKA

UDP MAX KEMKOYE

UET/LES VERST BADONO DAÏGOU

P.S. : - Une pétition nationale sera lancée pour désapprouver le processus en cours et nous vous le ferons parvenir à toutes fins utiles.
Copies : - Secrétariat général des Nations-Unies
- Union africaine
- Les Ambassades accréditées au Tchad

Adresse

Paris

Site Web

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