Bhantal fii ka men

Bhantal fii ka men Page de fouta tribe peule

14/03/2022
10/03/2022
09/03/2022

Cheikh Ahmadou Bamba: ses origines, sa rencontre avec Lat Dior et sa résistance coloniale

De son patronyme BA, comme les Peulhs Dényankobé, les ascendants de Cheikh Ahmadou Bamba sont des Foutankais, même s’il est lui-même de culture Ouolof. Cheikh Ahmadou Bamba, en raison de ses origines peules, a un lien de parenté avec El Hadji Malick SY et El Hadji Omar Foutiyou TALL. «La tradition conserve le souvenir d’une lointaine ascendance : à la quatrième génération, l’aïeul portait le nom d’honneur de BA qui dénote des origines de Peuls noirs. Bien entendu ce fut un Toucouleur Wolofisé, fixé, marié, naturalisé en pays Ouolof» dit Vincent MONTEIL. «Le quatrième ascendant d’Ahmadou Bamba était un Toucouleur et originaire du Fouta. C’est lui le premier qui vient s’établir en pays Ouolof, s’y maria avec une femme du pays et adopta les mœurs et usages du pays» écrit Paul MARTY, un contemporain de Cheikh Ahmadou Bamba. Sa mère, Mariame Diarra Bousso LY (1833-1866), une peule originaire de Golléré, dans le département de Podor, est décédée à Porokane, dans le Nioro du Rip, dans la région de Kaolack, dans le fief de Maba Diakhou BA. D’une piété incommensurable, surnommée «Jâratu-I-Lah», la «Voisine de Dieu», les Mourides lui vouent un grand culte : «Celui qui, ayant acquis le savoir, ne s’emploie pas à conformer ses comportements et conduites à ses connaissances, est comparable à un âne qui ploie sous le faix d’un lourd chargement de livres savants et qui, bien entendu, ne saurait profiter de tant de sciences» écrit Bamba. Aussi, un pèlerinage annuel des Mourides est dédié à Diarra Bousso LY. Ce sont des marabouts Toucouleurs, issus de la famille de sa mère, qui ont donné une éducation religieuse à Cheikh Ahmadou : Mohamadou Bousso et Samba KA. Cheikh Bamba a eu également une grande proximité avec Cheikh Sidya, un marabout mauritanien.

Le patronyme «M’Backé» est, en fait, tiré du nom village fondé par ses ancêtres dans le Baol en 1802, dans une parcelle de terre donnée à Maharam, par le 2ème Damel du Cayor, Amary N’Goné Sobel FALL. Le grand-père de Cheikh Ahmadou Bamba, Balla M’Backé, fonda à la fin du XVIIIème siècle le village de M’Backé. C’est là que naquit son fils, Momar Anta Saly qui fit ses études avec un grand marabout nommé Ahmadou Bamba. C’est pour cela que Momar donna le nom d’Ahmadou Bamba, à son deuxième fils né vers 1852, qui deviendra le guide des Mourides ; Oumar BA, archiviste et Serigne Sam M’BAYE, traducteur des «Itinéraires du Paradis», situent sa naissance en 1855. Ahmadou Bamba porte le prénom d’un ami de son père, Amadou SALL, un marabout peul qui aurait instruit Momar Anta Sally. Par conséquent, Bamba est né sous Auguste Léopold PROTET, gouverneur du Sénégal de 1850 à 1854. Le jeune Bamba, pétri de pudeur, de chasteté et piété familiale, est d’abord confié à son oncle Mouhamadou BOUSSO et à Samba Toucouleur KA, pour son initiation au Coran. Tafsir M’Backé reprendra, par la suite, le relais. Dans ce monde peul de son enfance, Bamba est constamment en lutte contre les vices comme la jalousie, l’orgueil, l’avidité et l’égoïsme, il prêchait, par la parole et les actes, l’humilité, l’esprit de sacrifice, la solidarité, la générosité et le dépassement de soi. Grand humaniste, animé d’une grande compassion, Cheikh Ahmadou Bamba recherchait en permanence, dans son combat contre le colon, tout ce qui élevait la dignité de l’homme sénégalais. Il «était brave, mais il ne précipitait rien sur un excès de colère ou fanatisme, et ne s’enorgueillissait pas. Loin de l’abaissement et de l’avilissement, il ignorait la peur, la frayeur et la petitesse d’âme» écrit Serigne M’Backé Bassirou, un de ses biographes.

Au cours des invasions de Maba Diakhou BA (1809-1867), un disciple de El Hadji Omar TALL, la région du Baol fut dévastée, le grand-père, Balla M’Backé fut tué et son père Momar Anta Saly fut déporté au Saloum, à Prokhane. Momar Anta Saly, pour assurer sa survie, donne des enseignements coraniques et devient le percepteur des enfants de Maba Diakhou BA, dont Saër Maty, et assure les fonctions de Cadi. C’est là, vers 1865 que le jeune Ahmadou Bamba fit la connaissance du Damel du Cayor, Lat-Dior, qui maria sa sœur Thioro DIOP à Momar Anta Saly. Dans son Jihad, Maba Diakhou avait accueilli Lat-Dior DIOP, l’a converti à l’Islam en 1864, et a refusé de le remettre aux autorités coloniales. Mais avec la duplicité du Bour du Sine, Coumba N’Doffène DIOUF, Maba Diakkou fut tué à Somb, le 18 juillet 1867. N’ayant plus de protecteur, Lat-Dior avec sa soumission au colonisateur fut réintégré comme Damel du Cayor en 1871 et la famille de Cheikh Ahmadou le suivi. Le père Bamba devait mourir dans le Cayor en 1882, à M’Backé Cayor. Bamba refusa le poste de Cadi c'est-à-dire chef du service judiciaire du Cayor en disant : «j'ai honte que les anges me voient porter mes pas auprès d'un roi autre qu'Allah». En effet, Cheikh Bamba refusant de se placer sous la protection de Lat-Dior : «Ils m’ont dit réfugies-toi auprès des Sultans tu auras des cadeaux enrichissants en permanence ; j’ai dit : «Je me réfugie auprès de mon Seigneur, me suffis de Lui et ne me satisfais que du savoir et de la religion» dit-il. Cette conduite irréprochable vis-à-vis des détenteurs du pouvoir temporel lui attira l'affection de beaucoup d'éléments de la population.

Samba Laobé FALL et Lat-Dior DIOP seront vaincus définitivement par le colonisateur en octobre 1886 et le Cayor démembré ; ce qui oblige Ahmadou Bamba à revenir s’installer à M’Backé dans le Baol, un village fondé par son grand-père. Ahmadou Bamba va lui-même ériger un nouveau village du nom de Touba. Mais à cette époque, le Baol est une province livrée à l’anarchie et au désordre, en raison de son chef, Thieyacine FALL. Les chefs du parti Tiéddo furent mis à mort ; Tanor Gogne DIENG, un ami et protecteur de Cheikh Ahmadou Bamba, devient le Tègne du Baol de 1890 à 1894. Cheikh Ahmadou Bamba entretient toujours des relations cordiales, avec Saër Maty, le fils de Maba Diakhou BA, qui voulait continuer la guerre sainte de son père, avec l’appui des Anglais, installés en Gambie. A partir de fin 1888, le colonisateur commence à s’inquiéter des activités de Cheikh Ahmadou et le surveille de très près. «L’installation de Serigne à distance égale des deux fleuves Sénégal et Gambie, pouvait devenir, très facilement, le centre d’un groupement hostile à notre influence» écrit Paul MARTRY, dans son rapport. Le gouverneur, Clément THOMAS, en 1889, demande à Bamba, de «prêcher le calme à ses adeptes». En effet, Bamba a créée sa voie du Mouridisme «Quiconque m’accompagne pour la seule et simple raison de s’instruire, peut désormais chercher ailleurs, mais quiconque partage mon ambition et ma volonté peut me suivre dans la nouvelle Voie que j’ai tracée».

C – Cheikh Ahmadou Bamba a organisé une résistance passive

En 1895, avec la mort du Tègne du Baol, Tanor DIENG, la dislocation de cette province désormais sous administration directe du colonisateur, Alboury N’DIAYE, le Bourba du Djolof étant malade, faible et déconsidéré, Cheikh Ahmadou Bamba fonda un nouveau village, dans le canton de Bakkal, dans le Djolof, avec 500 de ses talibés qu’il appela Touba (Djolof). Aussitôt, ses anciens amis, les soldats de Lat-Dior et du Bourba Alboury, les déserteurs, les chefs révoqués, les Peulhs fanatisés affluent auprès de Bamba. En mai 1895, Samba Laobé FALL, le Damel du Cayor, déclare sa conversion au mouridisme. Les populations rechignent à payer l’impôt au colonisateur français. Cheikh Ahmadou, qui s’est rapproché des Tidjanes, censés être des Jihadistes, comme Maba Diakhou, Bamba est arrêté le 10 août 1895. Condamné à l’internement politique par décision du 5 septembre 1895, Cheikh Ahmadou Bamba fut déporté de 1895 à 1902, à la forêt inhospitalière de Mayumba, au Gabon. «Si l’on n’a pas pu relever contre Amadou Bamba aucun fait de prédication de guerre sainte bien évident, son attitude, ses agissements, surtout ceux de ses principaux élèves sont de tous points suspects» dit le Conseil privé qui «après avoir entendu la lecture des rapports de Messieurs Merlin et Leclerc et fait comparaitre Ahmadou Bamba a été d'avis, à l'unanimité, qu'il y avait lieu de l'interner au Gabon, jusqu'à ce que l'agitation causée par ses enseignements soit oubliée au Sénégal», séance du 5 septembre 1895. Le Directeur des Affaires politiques considère que l’ambition d’Amadou Bamba était de devenir, par personne interposée, le véritable chef du Baol, puis du Djolof. «Ahmadou Bamba nous a échappés en 1892 en protestant de ses bonnes intentions mais en réalité comme tous les chefs musulmans c’est un djihadiste et cette fois-ci il ne faut pas qu’il nous échappe, il faut qu’on s’empare de lui et qu’on règle son problème définitivement» dit LECLERC. Lors de ce procès, Cheikh Ahmadou Bamba fit une prière de deux rakkas dans le bureau du Gouverneur avant d'adresser la parole au Conseil pour lui signifier sa ferme intention de ne se soumettre qu'à Dieu. Par cette prière symbolique et cette prise de position téméraire devant le colonisateur, Cheikh Ahmadou Bamba venait de commencer sa résistance passive.

Cheikh Ahmadou Bamba voit dans son exil, une volonté de Dieu en vue de réaliser une mission qui lui est assignée : «Le motif de mon départ (en exil), est la volonté que Allah a eu d’élever mon rang et de faire de moi l’intercesseur des miens et le Serviteur du Prophète». Le colonisateur pensait, avec l’éloignement de Cheikh Ahmadou Bamba, son influence sur les populations allait disparaître. Cheikh Ahmadou Bamba embarqua pour le Gabon le samedi 21 septembre 1895 à bord du paquebot «Ville de Pernambouc» sur lequel il aura à affronter d’autres épreuves dont : l’hostilité affichée de l’équipage, la ruée d’un taureau déchaîné vers sa sainte personne et dont il fut miraculeusement préservé. Il sera contraint, suivant la tradition orale, de faire la prière sur la mer. «Ils m’ont jeté sur la mer par refus de la volonté divine et par haine, Le Généreux m’y a incontestablement comblé de grâce. Ils ont voulu m’humilier en me jetant sur la mer, heureusement que mon Seigneur a dompté pour moi la houleuse des mers» écrit Cheikh Ahmadou Bamba, dans son autobiographie.

Durant son exil au Gabon, Cheikh Ahmadou Bamba a rencontré de nombreuses personnalités dont Blaise DIAGNE (1872-1934), alors fonctionnaire des douanes. Blaise DIAGNE lui demande de prier afin que l’homme noir puisse recouvrer, un jour, sa liberté et sa dignité. Bamba s’investira dans la campagne victorieuse de 1914 de Blaise DIAGNE ; c’est la première fois qu’un Africain noir est élu député du Sénégal à l’Assemblée nationale française. Son frère et disciple Mame Cheikh Anta M’Backé a entrepris un périlleux voyage au Gabon pour lui rendre visite. Cheikh Ahmadou Bamba a entretenu une importante correspondance avec le résistant guinéen, Samory TOURE (1830-1902), déporté également à Noja au Gabon de 1899 au 2 juin 1900, date de sa mort. Lorsqu’il apprit la nouvelle, Cheikh Ahmadou Bamba effectua la prière des morts à son intention depuis Lambaréné. Il retrouva l’ex-Bourba du Djolof qui l’avait soutenu, Samba Laobé Peinda N’DIAYE, exilé au Gabon pour 5 mois. La décision d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba était censée définitive et perpétuelle, mais plusieurs faits joueront en sa faveur. Ainsi, Cheikh Sidia est intervenu en sa faveur auprès du colon. Cheikh Ibrahima FALL (1855-1930) réussit à convaincre le député du Sénégal, François CARPOT (1862-1936, député du Sénégal de 1902 à 1914) de l’innocence de Cheikh Ahmadou Bamba. Celui-ci s’engagea à réhabiliter Cheikh Bamba après son élection. Il est vrai aussi que depuis le départ de Bamba, avec la révolte des talibés, la production arachidière avait drastiquement baissé ; ce qui mettait en péril les affaires de la bourgeoisie saint-louisienne. L’exil de Bamba a eu un effet non escompté pour les colons, à son retour en novembre 1902 au Sénégal, il est auréolé de grâce et de sainteté, les talibés accourent de partout, des dons énormes lui sont versés. En mai 1903, convoqué respectivement par le commandant du cercle de Thiès et par le gouverneur à Saint-Louis, Cheikh Ahmadou Bamba refusa d’y déférer : «Je vous fais savoir que je suis le captif de Dieu, et ne reconnaît pas d’autres autorités que lui» dit-il aux colons.

Sur instigation de l’administrateur, Allys, et avec la complicité du Bour Sine, Cheikh Ahmadou Bamba BA est arrêté à nouveau le 13 juin 1903 et déporté en Mauritanie dans l’une des Zaouia de Cheikh Sidya, un de ses amis, à Souet El Ma. Cependant, les talibés continuèrent de le suivre, même en Mauritanie et veulent organiser une violente révolte. Cheikh Ahmadou Bamba s’y oppose en ces termes : «Je n’espère le soutien d’aucun ami, ni ne crains l’agression d’un ennemi, je me suis entièrement soumis à Dieu». En avril 1907, le Commissaire du gouvernement général en Mauritanie, ayant fait remarquer l’attitude correcte de Bamba depuis 4 ans et sa conduite irréprochable, demanda et obtint son retour au Sénégal. En avril 1907, Bamba est assigné à résidence à Thiéyène (Diolof, Louga). Un domaine de 4 km2 lui est concédé, pour son installation, celle de sa famille et leur culture. Mais cet endroit isolé échappe en fait à la surveillance du colonisateur et les visites des talibés ainsi que leurs dons n’ont fait que doubler. C’est pour cela que le colonisateur fixa une nouvelle résidence à Diourbel à partir du 16 janvier 1912. Sur son chemin les talibés scandaient «Notre Allah revient». A Diourbel, Bamba est soumis au départ à un régime sévère : «Amadou Bamba paraît avoir renoncé à retourner dans son village, M’Backé. La surveillance étroite à laquelle il était soumis était, dans la réalité peu efficace, mais avait, par contre, des côtés vexatoires qui, joint au caractère provisoire des paillotes qu’il habitait» note le rapport général du gouverneur de 1913. Les conditions de surveillance ont été par la suite assouplies : «Un libre accès auprès de lui a été accordé à tous ; notre surveillance s’est faite discrète ; ce qui ne l’empêche pas de s’exercer. En même temps, un vaste emplacement limitrophe de l’escale de Diourbel a été affecté au Serigne. Il s’y est fait construire une maison en pierres». Contrairement à ses héritiers, Cheikh Ahmadou Bamba a toujours refusé le luxe et le superflu. Ainsi, il ne demandait qu’une chose au gouverneur : des terrains et des habitations pour ses cultures ; il n’avait pas besoin, en ce bas monde, de larges emplacements, non essentiels.
Source: amadou bal blog médiapart

09/03/2022

Le charbon de bois est quelque chose que vous devez avoir sur vous tout le temps. Au cas où vous n'y auriez jamais prêté beaucoup d'attention, il est temps de le faire.

Voici les avantages du charbon de bois auxquels vous n'auriez jamais pensé :

1. Votre chaussure sent mauvais ? Achetez simplement du charbon de bois et mettez-le dedans.

2. Avez-vous une mauvaise odeur dans votre chambre ? Déposez du charbon de bois dont vous pensez que l'odeur pourrait provenir.

3. Votre réfrigérateur ou votre congélateur a-t-il une odeur ? Mettez-y un morceau de charbon.

4. Avez-vous une forte odeur corporelle ? Il suffit de faire une poudre de charbon de bois et de l'utiliser. Le charbon de bois est très bon pour se débarrasser de la mauvaise odeur.

5. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vos parents ramassent toujours les cendres de la marmite à charbon pour les verser dans la poule ou les toilettes avant de balayer ? C'était pour se débarrasser de l'odeur.

6. Si vous voulez que vos légumes soient frais tout le temps, préparez une solution avec du charbon de bois et laissez vos légumes.

7. De nos jours, les gens se plaignent de l'utilisation d'engrais sur les plantes et les légumes, les rendant malsains et toxiques. Si vous avez du charbon de bois, vous n'avez pas à vous en soucier. Tout ce que vous avez à faire est de laisser les légumes dans une solution de charbon de bois pendant la nuit et cela se chargera des toxines.

8. Si vous soupçonnez qu'un aliment contient trop de produits chimiques, déposez-les simplement dans une solution de charbon de bois pendant quelques heures et vous êtes prêt à partir.

9. Si vous voulez blanchir vos dents, ne faites pas attention à toutes ces publicités sur les produits chimiques et la technologie de blanchiment. Procurez-vous simplement du charbon de bois et attrapez une tige de plantain. Faire une poudre sur du charbon de bois, écraser le bout de la tige de plantain, tremper dans de la poudre de charbon de bois et se brosser les dents avec une semaine.

10. Votre soupe aux cacahuètes ou aux palmiers a mal tourné ? Vous n'avez pas à vous soucier de tout. Il suffit de le mettre en feu et d'y déposer un morceau de charbon de bois. Cela va extraire tout le mauvais goût et l'odeur et restaurer la soupe à son état frais.

11. Avez-vous la gu**le de bois d'un verre avec des amis la nuit précédente ? Ayez juste du charbon de bois avec vous et mâchez-le. Pour le rendre plus efficace, faites-en une bonne solution et buvez. Vous êtes doué pour ça.

12. Si vous avez fait un mélange sauvage et que vous pensez qu'il peut vous abattre, ajoutez du charbon de bois au mélange et votre problème sera résolu. Ou si vous avez pris trop d'alcool, buvez simplement une solution de charbon de bois et vous êtes prêt à partir.

13. Avez-vous une situation où la blessure de quelqu'un s'est tellement infectée que les médecins disent qu'ils doivent couper la zone touchée ? N'insistez pas dessus, prenez une grande quantité de poudre de charbon et versez-la sur la plaie. Cela aidera à extraire tout le poison de la plaie et l'aidera à guérir plus rapidement. Si vous avez une tasse et que vous souhaitez la traiter rapidement, prenez de la poudre de charbon de bois et versez dessus.

14. Avez-vous l'impression que votre eau est contaminée ? Vous n'avez pas besoin de tous ces produits sur le marché. Le charbon de bois peut faire mieux, il suffit d'en laisser tomber une partie. Ne vous souciez pas de la couleur, bien sûr, vous pouvez même mâcher du charbon de bois. C'est beaucoup plus sûr que de manger du poulet kfc.

15. Avez-vous des boutons, de l'acné ou une maladie de la peau dont vous voulez vraiment vous débarrasser ou voulez-vous un visage ou une peau très lisse ? Tout ce dont vous avez besoin est du charbon de bois. Préparez une solution épaisse et appliquez-la sur votre corps et laissez-la pendant quelques heures avant de prendre votre bain. Il laissera votre peau fraîche et fraîche.

16. Avez-vous une tache persistante dans votre cuisine, votre salle de bain ou votre carrelage ? Il faut vraiment du charbon de bois pour s'en débarrasser. Je sais que vous imaginez comment ce produit en terrazzo noir peut réellement éliminer les taches ? Essayez-le, cela fonctionne comme par magie.

17. Si vous avez mangé ou bu quelque chose et que vous vous sentez gonflé, le charbon de bois est la meilleure solution pour vous débarrasser des ballonnements.

18. Faire une solution et boire aide à éliminer tout le mauvais cholestérol que vous avez stocké en vous. Le charbon de bois peut traiter tous les ulcères. Prenez l'habitude de toujours mâcher.

19. Le charbon de bois est très poisson rouge. Ils s'éloignent des mauvais esprits, des émanations des personnes malveillantes et des influences négatives des lieux. Avant de régler, mettez du charbon et de l'ail dans un bol dans chacune des pièces de la maison à occuper pendant 3 JRS. Le 4ème Jr, enlevez le tout et enterrez-le sans les toucher dans un coin sans issue. Le charbon et l'ail auront nettoyé l'endroit.

20. Vous vous êtes fait mal, versez de la poudre de charbon et vous verrez.

21. Maux de tête, une cuillère à café de boisson au charbon et vous verrez.

22. Maux d'estomac, une cuillère à café de charbon et le mal s'en va la minute suivante.

23. Il soigne les diarrhées, les amibes, les blessures (la cendre en dehors de ça c'est un antibiotique, c'est plus que l'alcool médical), et dans le domaine métaphysique, le charbon aspire aux éléments ou entités négatives sur le corps, l'eau à boire, le bain (juste quelques 2 OU 3 Pièces) et dans les maisons (coins maison un peu salés).

24. Constipations ; vous avez fait 3 jours sans aller aux WC, CROQUE 2 A 4 Pièce et vous irez aux WC le jour même

25. C'est le médicament souverain contre les virus, y compris le virus du sida. Il ne tue pas les virus, mais il a la capacité de les neutraliser pour qu'ils soient dans le corps et restent inoffensifs.

26. Le charbon guérit aussi les migraines.

27. Une poignée de sel d plus, un morceau de charbon à la fin pour extraire l'excès de sel.

28. Le charbon de bois adoucit également l'influence du piment dans la bouche ou dans les yeux.

29. Il est utilisé pour arrêter la diarrhée sévère.

30. Pour l'ulcère, nous mélangeons avec du sucre et pour une hygiène dentaire efficace également mélangé avec du citron pour brosser.

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07/03/2022

, LE GÉNÉREUX PATRIOTE BÂTISSEUR DU 1er EMPIRE FINANCIER SÉNÉGALAIS
Grâce à son intelligence, à son esprit perspicace, à son dynamisme et son sens des affaires, Ndiouga était devenu l'un des hommes les plus riches du Sénégal. Toutefois, loin de thésauriser sa fortune, il tenait à la partager avec le plus grand nombre possible de ses compatriotes, en offrant un emploi permanent par la mise sur pied de sociétés de toutes sortes. Sans oublier que sur le plan religieux, il a participé, de façon remarquable, à la construction et à la réfection de beaucoup de mosquées dans le pays.

Cependant, ses œuvres de bienfaisance, aussi grandes soient-elles, restent insignifiantes si on les compare à la générosité dont il a fait preuve sa vie durant, vis-à-vis de la confrérie mouride de la ville de Touba et surtout de la famille de Serigne Touba.

Par ailleurs, si on parle aujourd'hui des Almadies, c'est grâce, en partie, à El Hadji Babacar Kébé. Car, l'on peut dire que Ndiouga avait une vision projective des choses en allant implanter l'hôtel des Almadies sur ces terres en déshérence, à côté des berges de l'océan Atlantique.

L'option de Ndiouga pour la construction de grands immeubles n'était donc qu'une expression de volonté réelle volonté d'être utile à son pays en comblant un vide là où d'autres volontés ou bienfaiteurs manquaient. Il n'était point insensible au sort du grand nombre de ses concitoyens à la recherche de logis décent, car il sera le premier à répondre à l'appel de l'Etat lorsque l'initiative privée devint incontournable et en conséquence encouragée. Ainsi, aux côtés de l'Etat, des banques sénégalaises et de grandes sociétés nationales, il participera à la création salutaire de la Banque de l'Habitat du Sénégal (BHS) qui, par son dynamisme et sa capacité de mobilisation de l'épargne, a largement favorisé la réalisation de nombreux programmes immobiliers initiés par des promoteurs privés et aidé de nombreux sénégalais à construire par eux-mêmes leurs propres maisons ou a améliorer celles dont ils étaient déjà les propriétaires. Sa générosité et son souci d'encourager les bonnes initiatives le conduira même à aider directement des coopératives d'habitat social. C'est ainsi qu'un jour il soutint gracieusement la construction de logements sociaux du groupement des Castors Municipaux.

L'action de Ndiouga dans l'immobilier au Sénégal est remarquablement illustrée par l'émergence de la nouvelle zone industrielle des Almadies qui aujourd'hui tend irréversiblement à détrôner la prestigieuse Fann Résidence héritage de la colonisation. Dans cette localité nouvelle située sur la partie la plus avancée du continent noir dans l'Océan Atlantique et qui n'était qu'une brousse rocailleuse clairsemée de champs d'arachides et de manioc avec quelques rares bâtisses en ruines, il construisit «les Almadies», un magnifique complexe hôtelier d'une architecture négro-africaine révolutionnaire qui inspira par la suite bien des promoteurs. Il initia la viabilisation du site par l'extension de son réseau hydraulique et électrique alors insignifiant et la construction d'une route de qualité. Là encore, l'exemple de Ndiouga fut vite suivi par des compatriotes fortunés et par des étrangers venant de tous horizons. Cette partie de l'Afrique si chère à tant d'Africains et que Ndiouga en pionnier honorera le premier, s'affirme de nos jours comme un futur Eldorado. Il avait l'ambition de faire de ce lieu si symbolique et déjà si agréable, beau et prisé, un nouveau centre ville.

Au moment de sa disparition, Ndiouga laissera derrière lui de nombreux projets immobiliers en tous genres qu'il voulait édifier sur les 470.430 m2 de terrains nus qu'il avait acquis comme toujours grâce à sa fortune car jamais aucun pouce de terrain ne lui avait été cédé à titre gracieux.
L'adepte de la splendeur de la capitale sénégalaise,

Le champion de l'immobilier

Vers la fin de la première décennie de l'indépendance du Sénégal, le marabout Ndiouga Kébé était devenu le premier milliardaire sénégalais et sa fortune s'accroissait de jour en jour. Après avoir réalisé ses premiers et chers vœux pour Touba et assuré le relèvement du niveau de vie de sa famille étendue, il se lança dans l'acquisition d'immeubles, domaine jusque là réservé aux seuls étrangers fortunés. Il devint très vite le plus grand propriétaire immobilier de son pays tant par le nombre de ses réalisations et acquisitions que pour leur qualité et leur valeur. Il accorda jusqu'à la fin de sa vie un grand intérêt pour la pierre autant en raison du nombre d'emplois et de transferts de ressources qu'elle engendre que de sa conviction que, pour continuer à être attrayante, la vieille capitale du Sénégal, porte de l'Afrique, devrait être conséquemment dotée d'infrastructures immobilières capables d'accueillir les plus éminentes institutions, les représentations diplomatiques les plus exigeantes et tous ceux que l'Afrique attire mais qui sont habitués à un niveau de confort plus élevé. Ainsi, pour mieux épauler l'Etat très soucieux des fortes demandes des populations urbaines en logements sociaux, il s'orienta vers l'autre volet de l'immobilier certainement non moins utile à un jeune pays en voie de développement. Il construisit de magnifiques villas dans les zones résidentielles les plus huppées et sur les principales artères de Dakar de magnifiques immeubles qui accueillent des commerces, des entreprises et des institutions prestigieuses et permettent à un grand nombre de sénégalais et d'étrangers de satisfaire leurs besoins en logements confortables. On exemple largement suivi par d'autres compatriotes fera de Dakar une belle ville moderne. Ndiouga est donc le précurseur de l'initiative privée pour la réalisation des grands édifices qu'imposent les temps modernes et dont la prise en charge par un jeune état peu nanti et aux nombreux besoins aurait sans nul doute ralenti la poursuite des programmes sociaux qu'il ne devait point différer.

Après près de 15 années d'un engagement encore inégalé dans ce secteur, il laissera sur le sol sénégalais 36 villas, 9 complexes immobiliers, un grand hypermarché et de nombreux autres bâtiments aujourd'hui propriétés de ses sociétés et qu'il leur a transférés après les avoir construits ou acquis grâce à sa fortune personnelle. Son attachement à la pierre le conduira à s'intéresser à la société immobilière propriétaire de la prestigieuse Tour Montparnasse, il réalisera avec son principal associé dans cette société, sur Foch, l'avenue la plus prestigieuse de France, de beaux immeubles que se disputèrent des milliardaires venant de tous les coins du monde. Dans la capitale française, il était propriétaire de deux belles résidences non loin du Parc Monceau pour l'une et du Bois de Boulogne pour l'autre ainsi que de 7 appartements sur l'Avenue Foch.

Les réalisations de Ndiouga sont en fait bien plus importantes que ces éléments tirés de la succession que ses héritiers ont recueillie car il avait aussi de son vivant gracieusement offert à beaucoup de ses enfants, épouses, parents et amis des terrains, des villas et des immeubles de qualité.

De Kébé & Frères à Holding Kébé

«Ndiouga le marabout entrepreneur»

L'accroissement rapide de son patrimoine immobilier et du nombre d'occupants de ses nombreux appartements et villas, allait très vite entraîner la création d'une structure chargée de sa gestion et placer le marabout Ndiouga Kébé parmi les plus grands entrepreneurs de son pays. Ainsi fut crée en 1972 la Société Anonyme Immobilière SAIM-KEBE qui sera très vite reconnue comme un leader dans son domaine d'activité. Toutefois, le véritable déclic de l'immixtion du marabout Ndiouga Kébé dans le monde des affaires organisées doit être liée à la Société Kébé & Frères qui fut à l'origine une petite maison de commerce créée à Kaolack par ses frères cadets Abdou Khadre et Ousmane. Leur initiative visant la promotion d'une affaire qui appartiendrait à toute la famille Kébé l'avait séduit dès son retour définitif au Sénégal.

Comme à son habitude et en vertu de sa qualité d'aîné et de nouveau chef de famille Kébé après la disparition de son père, il décida d'encourager le développement de cette nouvelle entreprise familiale.

Ainsi grâce aux capitaux importants qu'il mit gracieusement à la disposition de la petite structure, Kébé & Frères devint très vite une grande société d'Import et Export et fut installée dans la capitale au début des années 70 au numéro 52 de la rue Vincens propriété de son frère Ousmane. Ce succès et sa volonté d'encourager la solidarité familiale feront que toutes les nombreuses sociétés que Ndiouga créera par la suite auront le nom Kébé dans leur désignation et ses frères, ses épouses et ses enfants en seront également actionnaires. Pendant longtemps aussi et jusqu'à la construction des immeubles Peytavin, Calmette, Jean Jaures (récemment rebaptisés après la disparition de Ndiouga complexe El Hadji Babacar Kébé dit Ndiouga) et de «Sokhna Anta» la splendide le 52, rue Vincens sera le siège fétiche du groupe Kébé.

La deuxième décennie de l'indépendance du Sénégal marqua le grand engagement de Ndiouga pour le développement de l'entreprise sénégalaise véritable. C'était vers lui que se dirigeait tant l'Etat que ses compatriotes entreprenants désirants permettre à leurs projets de voir le jour. Il était toujours disponible pour reprendre des affaires importantes pour le pays et relever les défis nés de l'évasion d'anciens propriétaires vers les nouveaux marchés juteux des nombreux jeunes états africains comme la Blanchisserie du Cygne, le Comptoir Franco-Suisse (Bijouterie - joaillerie- horlogerie industrielle - confection de médailles), les Tissus KM, la Clinique Hubert. Il prit également une part majoritaire dans la Sores qui remplaça les Relais Aériens Français et contribua à hausser Dakar-Yoff parmi les grands aéroports.

Grâce aux participations importantes de Ndiouga, bien des projets initiés par l'Etat ont eu une finalisation heureuse. Il en est ainsi de ceux réalisés par les sociétés : SPIA (Industrie chimique de soutien à l'agriculture). SEIB (huilerie et produits alimentaires et d'entretien), CAFEC (Industrie de la chaux), SONAFOR (Forages), SOTEXKA (confection, bonneterie, filature, tissage et impressions).

Les exemples typiques qui illustrent la généreuse volonté de Ndiouga de soutenir l'action de l'Etat et d'aider à la promotion sociale de ses compatriotes sont très nombreux. Ainsi, il prit une part importante dans le capital de la Banque Sénégalo-Kowetienne qui devait marquer le démarrage de la coopération alors jugée intéressante entre le Sénégal et le riche émirat du Koweït. Grâce aux lourds sacrifices consentis par Ndiouga, cette banque qui rendit d'énormes services à l'économie sénégalaise et à un grand nombre de sénégalais connaîtra un fonctionnement normal et même un réel développement malgré la défaillance de ses deux états initiateurs. Sur le plan de l'industrie touristique le soutien de Ndiouga à son pays a été capital. Pour permettre au Sénégal d'exploiter opportunément et avec succès un nouveau créneau pourvoyeur de devises et d'emplois, Ndiouga acceptera d'y investir des sommes énormes alors que tous les investisseurs sollicités se montraient frileux. Il participera aux côtés de l'Etat à la réalisation du premier grand complexe hôtelier sénégalais le Téranga.

Grâce à son soutien, son ami et principal associé dans la société EGCAP qui construisit tous ses grands ouvrages, acquit et acheva le grand et bel hôtel de l'Indépendance que la société de la Loterie Nationale alors en difficulté avait initié.

Le complexe hôtelier qu'il construisit sur la pointe des Almadies et qui est l'un des plus beaux villages de vacances exploité par le dynamique Club Méditerranée, a incontestablement largement contribué à faire connaître et apprécier la destination touristique le Sénégal.

Dans des régions éloignées dotées de merveilleux sites touristiques mais n'attiraient aucun investisseur soucieux de profits intéressants, Ndiouga accepta de répondre aux sollicitations de l'Etat en y réalisant des réceptifs de qualité. Ainsi, grâce à Ndiouga, les hôtels Dior et Asta Kébé ont permis aux importantes villes sénégalaises de Kaolack et de Tambacounda de s'ouvrir au monde extérieur et de pouvoir accueillir convenablement les étrangers et les Sénégalais d'autres localités qui viennent les visiter. Son action portera aussi sur la réhabilitation des campements de casses en ruine du grand Parc de Niokolo-Koba (Simenti, Badi etc…) ; ce qui permit le maintien du Sénégal comme une destination pour le tourisme de découverte de la faune africaine.

La disponibilité de Ndiouga l'amènera même à rependre le vieux projet Hilton initié par l'Etat pour doter la capitale sénégalaise d'une structure hôtelière capable d'accueillir les plus importantes conférences internationales. A ce projet coûteux et devenu commercialement non rentable en raison des erreurs accumulés par ses prédécesseurs, Ndiouga consacra plusieurs centaines de millions marquant ainsi sa détermination à favoriser sa réalisation tant souhaitée. A sa mort, le projet Hilton ne sera abandonné par son groupe que lorsque le vœu de l'Etat fut exaucé par les pays membres de l'Organisation de la Conférence Islamique.

Ndiouga est donc intervenu de manière incomparable dans le développement du tourisme sénégalais qui est aujourd'hui devenu l'un des secteurs d'activité économique contribuant le plus à la formation de son produit national brut. Ainsi, au delà de la réalisation de réceptifs de qualité, son action s'est étendue au développement d'activités annexes indispensables à leur bon fonctionnement (blanchissage, catering des avions, gestion d'infrastructures aéroportuaires, santé, etc…).

Au total, pendant les 15 années que dureront ses activités d'entrepreneur, Ndiouga a participé à la création de 26 sociétés dans les secteurs d'activité les plus divers (Immobilier, Tourisme et Restauration, Industrie et Mines, Distribution et Import-Export, Banque et Assurances, etc…). 24 parmi ces sociétés sont implantées au Sénégal et totalisent un volume de capital de près de 26 milliards, un niveau d'investissement de plus de 105 milliards, et des milliers d'emplois. Ndiouga et son groupe dont il était le bailleur de fonds détenaient dans ce capital une part de près de 10 milliards correspondant à un volume d'investissements non réévalués de près de 30 milliards environ le montant de ses avances et libérations de souscriptions dans les sociétés où il était l'actionnaire majoritaire. Il finançait donc intégralement les projets initiés par son groupe.

Les exigences du commerce international l'avaient également conduit à prendre des participations importantes à l'étranger où il entra au capital de l'Union Internationale Immobilière (U.I.I) et créa avec de riches arabes la société holding Gibraltar and Iberian Bank Ltd.

Ndiouga considérait que sa fortune personnelle bien plus importante que les sommes qu'il avait affectées à ses sociétés pour faire œuvre utile, devait permettre à sa famille de vivre à l'abri du besoin et de poursuivre l'?uvre dans laquelle il s'était engagé tant pour l'islam que pour son pays. A cette fin et pour encourager l'unité de sa grande famille, il créa en 1981 la grande société d'Investissements Holding Kébé qu'il dota d'un capital de 5 milliards et à laquelle il décida de transférer toutes les sociétés qu'il contrôlait ainsi que toutes ses participations importantes.

A l'ouverture de sa succession, son Holding (premier du genre en Afrique de l'Ouest) avait un portefeuille d'actions dans 16 unités et assurait le suivi des 10 autres participations de Ndiouga en cours de transfert en sa faveur.

Après sa disparition et malgré une succession maladroitement rendue difficile, son Holding sénégalais participera à la création de 3 nouvelles sociétés sénégalaises (Delta-Trading, Soca et Prévoyance Assurances).

L'œuvre de Ndiouga sur le plan économique est empreinte d'une extraordinaire immense générosité envers son pays. Elle laisse à ses compatriotes dont la maturité est aujourd'hui certaine un immense capital encore très utile à leur pays pauvre et qui doit être sauvegardée. Elle est aussi un exemple de patriotisme qui mérite d'être salué et rappelé à tous ceux qui oublient que le sens de la solidarité est une vertu africaine et musulmane.
Ndiouga et les almadies

Le Projet du Complexe Hôtelier des Almadies réalisé par KEBE au début des années 70, qui nous vaut aujourd'hui la transformation de ce quartier en zone résidentielle, était d'un coût global de 4 Milliards de Francs CFA intégralement financé sur fonds propres. A l'origine, le Président Houphouët BOIGNY souhaitait que KEBE réalisa ce projet en Côte d'Ivoire. Mais au fond de lui-même El Hadji Ndiouga KEBE préférait le destiner au Sénégal, essentiellement pour deux raisons, la première c'était qu'il ne pouvait pas envisager faire bénéficier un projet d'une telle ampleur à un pays autre que le Sénégal et la deuxième raison est qu'il ne voulait pas, en investissant en Côte d'Ivoire, gêner son petit frère El Hadji Djyly MBAYE qui y était déjà en affaires introduit par Serigne Cheikh MBACKE Gaïndé Fatma.

El Hadji Ndiouga Kébé, le marabout

Dans l'imaginaire collective, beaucoup ne perçoivent en Ndiouga Kébé que la dimension de l'homme d'affaires prospère et le milliardaire. Cependant, El Hadji Babacar Kébé était un marabout réputé qui réalisait souvent d'importants gains vite dépensés en raison de sa générosité sans borne.

El Hadji Babacar Kébé est d'une lignée d'homme de Dieu épris d'apprendre, d'enseigner et de travailler de manière licite depuis l'aube des temps. Son arrière grand-père du nom de Serigne Hanakham Kébé était un homme célèbre en son temps, un grand savant et un enseignant, initiateur d'un grand «daara» (école) entre le Ndiambour, le Cayor et le Baol. Un «daara» vers lequel se ruaient les gens à la quête du savoir ou de la bénédiction parce qu'il était un homme ascète que Dieu avait privilégié du don de dévoilement. Ce qui faisait courir les gens de partout à sa recherche. Parmi ses prédications on peut citer l'annonce qu'il avait faite de l'apparition de Serigne Touba, serviteur du prophète.

Il disait, aussi, que parmi ses descendants, il y aura un homme qui aura une place de choix auprès de cet homme de grande lumière qui fera son apparition au Baol. Et cet arrière petit fils sera d'une richesse exemplaire.

Cheikh Mballo Kébé, le père de Ndiouga, était aussi un homme de Dieu, un mystique, un mouride sincère dont les prières étaient toujours exaucées par Dieu, ce qui faisait courir les gens vers lui, de partout. Tout ceci peut faire l'objet de témoignages de personnes dont certaines sont vivantes, surtout du côté de la famille «Niassène» de Kaolack.

Cheikh Mballo Kébé, se considérait comme un disciple de toute la famille de Serigne Touba, mais Serigne Touba lui avait conseillé Serigne Bassirou Mbacké qu'il considérait comme son Cheikh et ce dernier était très satisfait de lui.

Ndiouga Kébé a grandi sous l'ombre de son père qui l'avait élevé dans le respect des prescriptions divines et de l'humilité. Et lorsqu'il grandit avec cette éducation, il travailla pour le compte de son père en guise d'exemple à ses jeunes frères, jusqu'à mériter l'hommage et l'agrément de ce dernier.

C'est ainsi qu'il quitta son village pour l'émigration, avec comme héritage de son père, non pas des milliards, mais un savoir et un mysticisme, plus précieux que tout autre legs.

Pendant près de 7 années, il parcourut, solitaire, plusieurs pays africains et finit par s'installer en 1949 en Sierra Léone. Il avait alors 35 ans et était toujours célibataire. Cette pérégrination est encore aujourd'hui un mystère pour tout le monde. Il a toujours gardé jalousement le secret.

On sait seulement qu'il séjourna surtout auprès d'éminents marabouts du Fouta Djalon, de la boucle du Niger et du pays Touareg.

Ndiouga Kébé, le mécène

Nombreux ont été les hommes d'affaires, industriels et commerçants de Sandaga qui ont bénéficié des largesses de El Hadji Babacar Kébé. Ce dernier, en effet, n'hésitait pas à mettre la main à la poche pour les aider à investir dans beaucoup de créneaux, participant ainsi à l'avènement d'une nouvelle race d'entrepreneurs et d'hommes d'affaires qui devaient prendre la relève des étrangers, principaux piliers de l'économie sénégalaise.

El Hadji Babacar Kébé, outre ses nombreuses initiatives et réalisations sur le plan économique, est venu maintes fois à la rescousse de l'Etat sénégalais pour l'aider à faire face à certaines urgences, comme par exemple le paiement des salaires des fonctionnaires. Il montrait ainsi que l'on peut aider au développement de son pays sans pour autant prétendre au poste de président de la République, ministre ou autres.

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