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21/02/2023
18/01/2023

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08/01/2023

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08/01/2023

Autobus en flammes : un terroriste palestinien raconte Michèle Mazel   Ne l’oublions pas, les Palestiniens ont aussi leurs héros, même si ces derniers n’ont pas toujours l’occasion de faire entendre leur voix. S’agissant d’attentats su***de, l’héroïque combattant de la liberté dis...

26/12/2022

Le gouvernement va budgéter 1,4 milliard de shekels pour l’Alya des olim de France et des États-Unis

25/12/2022

Émeutes arabes et turques a Paris

14/12/2022

par Geneviève Wittmann pour Israël Magazine   S’il est une ville romantique par excellence en France, c’est bien cette adorable cité alsacienne posée au milieu des vignes. Dans cette adorable ville de poupées, on a peine à imaginer les scènes de terreur absolue qui ont eu lieu ici même,...

31/10/2022

L’Interview Exclusive d’Itamar Ben Gvir* (2021) en entier et en
exclusivité
Par André Darmon pour Israël Magazine

L’électron libre de la politique israélienne:
'J’appelle à l'expulsion des citoyens arabes d'Israël qui ne sont pas fidèles à Israël.'

Photos Dany Cohen
J’ai rendez-vous à Jérusalem, à la Knesset avec Itamar Ben Gvir, et je revoie illico tout en cheminant les fantômes de Benny Elon, de Gandi, de Shaoul Mofaz et de combien d’autres de députés et ministres que j’ai rencontrés ces 25 dernières années dans les murs du Parlement Israélien. Trêve de nostalgie, je me sors des contrôles et des dédales de la Knesset. Ben Gvir est en re**rd. Qu’importe. Il est désormais invité partout car il semble être devenu aujourd’hui le représentant de cet Israël qui ne veux plus que son identité juive soit bafouée, que ses concitoyens soient battus comme du plâtre, que ses synagogues soient brûlées. L’antijudaïsme et l’antisionisme virulents des émeutiers arabes israéliens, ont finalement recentré sur la carte politique celui que tout le monde dépeignait comme un extrémiste acharné. Mais il s’avère, au fond, qu’il avait vu plus vite que les autres ce qui allait se passer, notamment lors de l’agression du Hamas, de l’agression sauvage de nos propres concitoyens arabes. Itamar Ben Gvir enfin arrive, enfile la cravate de rigueur pour les interviews filmées et nous commençons,
André Darmon : Itamar, entrons dans le vif du sujet, Croyez vous-mêmes a la coexistence avec les Arabes et croyez-vous que les Arabes y croient eux-mêmes.
Itamar ben Gvir: Cela peut paraitre bizarre et je vais surement te surprendre mais je crois dans la coexistence et je pense qu’il existe beaucoup d’arabes avec lesquels on peut vivre en paix et en toute sérénité. Mais tout d’abord il faut balayer ce qui se trouve sous la table. Il faut savoir que beaucoup ne nous veulent pas ici. Ils voudraient ici un Etat islamique, un califat, comme cela se passe en Europe et tous les autres seraient considérés comme des renégats. Je n’ai pas aucun problème avec ceux qui acceptent l’Etat d’Israël comme Etat juif. Pour ceux qui ne l’acceptent pas et qui pensent à en faire un état musulman, ceux-là je les rejette.
André : Itamar ne crois-tu pas que les évènements de Mai ont montré le vrai visage des Arabes israéliens ?
Itamar : je ne veux pas généraliser et dire que tous les Arabes israéliens sont comme cela. Mais il est vrai que chez certains on a vu leur vrai visage. Et de ceux-là nous n’en voulons pas en Israël.
Itamar : Ne penses-tu pas qu’à la suite de ces mêmes évènements que la Loi-nation (HOK Haleoum -si décriée par les Arabes et par la Gauche NDLR) doit être améliorée et durcie.
Itamar : Cette loi est une bonne loi, une loi logique, qui affirme que ce pays est un pays juif avant tout, c’est le foyer des Juifs. Ceux qui sont contre cette loi sont hypocrites Oui vous avez raison il faut la parachever avec d’autres lois. Mais l’autre problème qui se pose ce sont les juges et les tribunaux israéliens qui se sont arrogés le droit de diriger le pays. Le monde de la justice a cru qu’il pouvait légiférer à la place de la Knesset ou du gouvernement. La première chose que j’aurais faite, si j’étais ministre de la Justice, c’est de changer la façon de nommer les juges, Ici un juge amène un autre juge et sur neuf juges, cinq sont désignés par leurs pairs. Je veux changer cela, changer la composition de cette commission de nomination afin que chaque juge puisse être nommé avec un agenda sioniste et juif à présenter. Intégrer des juges séfarades, des juges orthodoxes par exemple de façon à changer la composition de la Cour Supreme. J’aimerais changer le poids de la commission et faire que la Knesset nomme, elle, six juges sur neuf et non 4 comme aujourd’hui.
André Darmon : Il n’y a pas un jour ou les journalistes, les citoyens, la gauche affirment que Bibi s’est trompe et que qu’il a fait depuis 13 ans ce n’est pas ce qu’il fallait faire avec Gaza. Pour tout le monde, même pour la droite la politique menée contre le groupe terroriste est mauvaise. Si tu avais été à sa place ou membre du cabinet sécuritaire, qu’aurais-tu fait ?
Itamar BG : Il est certain que je suis d’accord avec ceux qui pensent que ce n’est pas la bonne politique. Ce qu’il a fait pendant la dernière opération est excellent mais cela va tenir un an ou deux. Oui il faut écraser le pouvoir du Hamas à Gaza. Complètement. Ou bien qu’ils se cachent sous terre ou bien ils seront tous éliminés. Notre pays souverain et notre capitale sont bombardés, harcelés, et nous regardons cela comme si c’était simplement de la pluie. Si Paris avait été bombardé, puis encore bombardé, les Français auraient accepté cela avec sérénité ? Non, ils seraient partis en guerre.
André : Quelle est la solution en dehors du Hamas ? Qui pour le remplacer ?
Itamar GV : Sincèrement ce n’est pas mon problème. Ils ont voulu que sortions de Gaza il y a 15 ans et nous en sommes sortis. Et l’on voudrait que l’on soit responsable aujourd’hui de Gaza. Nous nous devrions nous préoccuper de leur alimentation, de leurs enfants, de leur électricité ? Si je devais choisir entre voir mes enfants touches par la guerre ou leurs enfants, il est évident que je veux d’abord voir mes enfants protéger. Nous récupérons des maisons juives à Sheikh Jarrah (Chimon Hatasdik), et désignées comme telles par la Cour Suprême, cela ne plait pas aux Arabes, nous voulons monter sur le Mont du Temple, cela ne plait pas aux Arabes, nous voulons nous installer dans des villes israéliennes ou il y a des arabes, cela ne leur plait pas. Nous mettons en place des barrières à Chaar Chrem pour leur sécurité, cela ne leur plait pas. Et chaque fois nous nous culpabilisons, C’est très juif, cela. Vous savez quand est ce que nous les énerverons plus. Quand nous serons noyés dans la mer !
Itamar, les élections ?
Je serais presque partant pour des 5 emes élections car je suis certain que ce n’est pas 4, 5,6 ou même 12 mandats que nous recueillerons tant je sens la ferveur chaque fois que je parcours le pays. Du nord au Sud, les laïcs et les religieux m’accueillent partout avec amour. Ils savent tous que je me bats pour eux.
André : Qu’en est-t-il du Mont du Temple ? est-il possible de réparer cette stupidité historique qui date de 1967 et de reprendre, nous Israéliens, le contrôle du Mont et de l’Esplanade.
Itamar : Savez-vous que le Mont du Temple qui est le lieu le plus saint du Judaïsme est le seul endroit au monde ou un Juif n’a pas le droit de prier. Si cela se passait ailleurs, à Paris ou à New York, on parlerait d’antisémitisme, d’antijudaïsme. Le Mont du Temple est un symbole et celui qui contrôle ce symbole contrôle tout le pays.
Andre : Un peu de prospective. Supposons Itamar que soyez Premier Ministre. Que feriez-vous tout de suite en prenant vos fonctions ?
Itamar : La première des choses je recommanderais l’expulsion d’Israël de tous ceux qui se revendiquent nos ennemis
Bio Express
Itamar Ben-Gvir
Itamar Ben-Gvir, né le 6 mai 1976, avocat et homme politique israélien est un dirigeant du parti d'extrême droite, Otzma Yehoudit, l'un des successeurs idéologiques de Kahane. Il défend les radicaux juifs jugés en Israël et a appelé à l'expulsion des citoyens arabes d'Israël qui ne sont pas fidèles à Israël. Il est membre de la Knesset. Le mois dernier, il s’est installé dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem, en signe de solidarité avec les habitants et propriétaires juifs.
Ben-Gvir a grandi à Mevaseret Sion. Son père est né à Jérusalem d’immigrants juifs irakiens laïcs. Sa mère, une immigrante juive kurde qui avait été active dans l’Irgoun, adolescente. Ben-Gvir adoptera des vues religieuses et radicales pendant la 1ière Intifada. Il rejoint Moledet, un parti préconisant le transfert des Arabes hors d'Israël, puis le Rav Kahana, parti finalement interdit par Israël. Il a été arrêté à l’âge de 14ans et aurait été exempté du service militaire en raison de ses idées politiques. Dans les années 1990, il était actif dans les manifestations contre les accords d’Oslo. En 1995, quelques jours avant l'assassinat d’Yitzhak Rabin, Ben-Gvir attire l'attention du public lorsqu'il apparait à la télévision, brandissant un emblème de Cadillac, volé dans la voiture de Rabin. En novembre 2015, il a affirmé avoir été inculpé 53 fois. Dans la plupart des cas, les accusations ont été rejetées.
Vie politique
Ben-Gvir fut l'assistant parlementaire de Michael Ben-Ari. Le 25 février 2019, Ben-Gvir déclarera que les citoyens arabes d'Israël qui n'étaient pas fidèles à Israël "devaient être expulsés". Ben-Gvir possédait une photo de Barouch Goldstein, accrochée dans sa maison. Goldstein avait massacré 29 musulmans à la Grotte des Patriarches en 1994. Ben Gvir l'a enlevé pour préparer l’élection législative de 2020 afin d'être autorisé à se présenter sur la liste de droite unifiée dirigée par Naftali Bennett. Il a été finalement élu à la Knesset quand la liste Smotrich a remporté six sièges. Ben-Gvir s'est parfois représenté lors de ses actes d'accusation et, sur la suggestion des juges, il a décidé d'étudier le droit. À la fin de ses études, le Barreau d'Israël l'a empêché de passer l'examen en raison de son casier judiciaire. Ben-Gvir a affirmé que la décision était politique. Après appel, cette décision a été annulée, mais Ben-Gvir devrait d'abord régler trois affaires pénales dans lesquelles il était inculpé à l'époque. Acquitté pour ces trois accusations, il a réussi les épreuves et a obtenu sa licence pour pratiquer en tant qu'avocat. Ben-Gvir a représenté une série d'activistes juifs d'extrême-droite, soupçonnés de terrorisme et de crimes de haine. Parmi les clients notables figurent Benzi Gopstein et deux adolescents accusés de l’incendie criminel de la Douma. Ben-Gvir serait "l'homme de référence" pour les extrémistes juifs confrontés à des problèmes juridiques, et est également l'avocat de Lehava, une organisation anti-assimilation israélienne d'extrême droite qui s'oppose aux mariages mixtes, juifs avec des non-juifs, et il a poursuivi le Waqf.
Mille mercis à Meyer Ben Hayoun et à Danny Cohen pour leur aide Israël Magazine 054 254 45 20 01 86 98 27 27

05/09/2022

Découverte en Israël d'une défense d'éléphant datant de la préhistoire éléphant Des archéologues israéliens ont dévoilé mercredi une défense d'éléphant longue de 2,6 mètres et datant de la préhistoire, découverte dans le centre d'Israël. Plus ancienne défense retrouvée entière ...

15/08/2022

Israël, de l’Etat-Nation du peuple juif à la nationalité Juive

article en entier

Bertrand Ramas-muhlbach pour Israël Magazine
Tribune libre tous droits réservés

Le 19 juillet 2018, la Knesset a adopté la Loi fondamentale qui définit l’Etat d’Israël comme « l’Etat nation du peuple juif ». Le Premier ministre Benjamin Netanyahou avait alors expliqué : « C’est un moment décisif dans l’histoire de l’État d’Israël qui inscrit dans le marbre notre langue, notre hymne et notre drapeau ». En réalité, et au-delà de la langue, des symboles de l’Etat juif, et de la capitale Jérusalem, la Loi sur l’Etat nation du peuple juif a un double intérêt : tout d’abord au regard du «droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », les institutions de l’Etat ne devraient plus être influencées par des membres n’appartenant pas à la nation juive (ce sera l’objet d’un prochain article). En outre, pour ce qu’il en est de la relation entre Israël et des Juifs de diaspora : si Israël est l’Etat-Nation du peuple juif, il devient celui des Juifs de Diaspora (qui le reconnaissent). La Loi n’a effectivement pas réservé l’Etat-Nation aux seuls juifs d’Israël. Il convient donc réinstituer une nationalité juive (Leoumyout) aux cotés de la citoyenneté israélienne (ezrahout), dont pourrait bénéficier tous ceux qui résident en diaspora (à condition qu’ils le souhaitent).
Lors de la proclamation de l’indépendance de l’Etat d’Israël le 14 mai 1948, David Ben Gourion avait bien rappelé « ERETZ-ISRAEL est le lieu où naquit le peuple juif. C'est là que se forma son caractère spirituel, religieux et national. C'est là qu'il réalisa son indépendance, créa une culture d'une portée à la fois nationale et universelle et fit don de la Bible au monde entier.

Contraint à l'exil, le peuple juif demeura fidèle au pays d'Israël à travers toutes les dispersions, priant sans cesse pour y revenir, toujours avec l'espoir d'y restaurer sa liberté nationale ».

Il a ainsi justifié : « en vertu des droits naturels et historiques du peuple juif, ainsi que de la résolution de l'assemblée générale des nations unies, nous proclamons la fondation de l'Etat juif dans le pays d'Iraël, qui portera le nom d'Etat d'Israël ». Les Juifs de Diaspora doivent donc naturellement se saisir des circonstances de la fondation de l’Etat juif et de la Loi fondamentale du 19 juillet 2018 pour réclamer l’institution d’une nationalité juive à leur profit. En droit international, La « nationalité » est le lien juridique entre un pays et son peuple. Or, comme Israël est (depuis 2018) l’Etat nation du peuple juif, il convient de figer le lien entre la terre d’Israël et les juifs, quel que soit leur lieu de résidence. En effet, l’Etat d’Israël leur appartient également. Pour ce faire, il suffit pour l’Etat juif d’Israël qu’il mette en place cet outil juridique (dont est doté l’ensemble des pays démocratiques), en l’occurrence une « nationalité » en l’occurrence israélienne, israélite, ou tout simplement juive, aux côtés du lien juridique actuel qu’est la « citoyenneté » (ezrahout), réservés à tous les ressortissants israéliens en situation régulière, quelle que soit leur origine.

L’Etat d’Israël a parfaitement conscience de l’attachement d’une grande majorité des Juifs de diaspora à l’Etat d’Israël qui est constamment au cœur de ses préoccupations, de ses pensées voire de ses vibrations. Or, si la « Loi du retour » offre aux juifs de diaspora la possibilité de venir s’établir en Eretz, de disposer d’un passeport israélien, et de voter pour les représentants à la Knesset, il ne s’agit que d’un aspect migratoire, non d’un leur lien avec la terre.

La nationalité juive fera alors correspondre l’identité des juifs de diaspora et leur conscience identitaire israélienne. En effet, les évènements quotidiens en Israël (d’ordre politique, économique, culturel, scientifique, militaire) importent souvent plus pour eux que tout ce qui peut advenir en diaspora : bon nombre en diaspora ne sont pas simplement juifs, ils sont israéliens dans le cœur et dans l’âme. Or, privés de la nationalité israélienne, ils sont tels des apatrides, isolés de leur terre.

Rappelons à cet égard que les non juifs ont parfaitement conscience de ce lien entre les juifs de diaspora et leur terre : ils demandent régulièrement aux juifs s’ils sont « israéliens ». Pour ceux qui ne sont pas animés de bonnes intentions à l’égard des juifs de diaspora, les actes antisémites sont causés « par ce qu’ils font vivre aux palestiniens». Si donc les juifs de diaspora sont les « bourreaux (imaginaires) de palestiniens », ils doivent se voir accorder la nationalité juive.
Notons que l’institution de cette nationalité juive aidera tous ceux qui sont égarés dans leur foi mais qui restent fascinés par le miracle d’« Israël » : pour certains, la spiritualité étouffée n’aspire qu’à grandir. Pour d’autres, il n’est pas question de revendiquer la confession juive bien qu’ils s’interrogent sur le mystère de leurs origines. Les derniers refusent d’adhérer à toute dialectique de nature transcendantale mais sont nostalgiques d’une foi perdue. La nationalité israélienne pour certains juifs de diaspora réveillera l’âme juive qui sommeille en eux. Sur un plan démographique, l’Etat nation d’Israël répondra à ceux qui anticipent une disparition de l’Etat juif par le ventre des mères non juives qui viendraient peupler la terre d’Israël. Si l’Etat d’Israël accorde la nationalité juive aux Juifs de diaspora (qui le souhaitent), Israël comprendra, potentiellement, 15 millions de nationaux face aux 2 millions de citoyens non juifs d’Israël.
Israël pourra alors envisager pour les prétendants à la nationalité juive, soit des devoirs en termes de Tzedaka ou de périodes passées au service de l’Etat. Cette loi renforcera alors les liens entre les populations juives d’Israël et de diaspora.

La mise en œuvre d’une telle mesure est relativement aisée : il suffit pour l’Etat d’Israël qu’il intègre dans son corpus, la subdivision des résidents de l’Etat en trois catégories, telles que prévues dans tous les Etat démocratiques : les nationaux (en l’occurrence les juifs), les non nationaux en situation régulière (qui bénéficient de l’égalité des droits civils et civiques, à l’exclusion du droit de participer aux scrutins nationaux, c'est-à-dire du droit d’élire ou d’être éligible pour représenter la nation), et les résidents en situation irrégulière (susceptibles d’être expulsés, faute de disposer d’un titre de séjour).

Bien évidemment, en cas d’institution d’une nationalité juive, les seuls nationaux (c'est-à-dire les juifs) pourront participer aux scrutins nationaux (résolution 1541 (XV) du 15 décembre 1960) .
Il conviendra alors pour Israël d’appliquer le principe international qui interdit aux non nationaux d’être électeurs ou éligibles aux scrutins nationaux. Les palestiniens d’Israël ne pourront désormais plus participer qu’aux scrutins locaux (à l’instar de la discussion sur ce point en France pour le vote des non nationaux).
Depuis 2000 ans, les juifs de diaspora rêvent d’un retour à Jérusalem : « Ba shana habaha, be yerouchalaim ». Or, comme le monde est devenu un village, l’institution d’une nationalité juive le leur permettra, sans qu’ils quittent leur pays de résidence.

15/08/2022

Daniel Levi, « L’Ange vit d’Aimer »
Robert BEN DENOUN pour Israël Magazine

Daniel Levi s’est éteint, terrassé par la maladie révélée en 2019. « "Mon mari, mon roi Daniel Haïm ben Sarah Lévi a rejoint le Gan Éden. » Lorsque Sandrine, l’épouse de Daniel Levi a publié l’information de la mort de son mari, le 6 août dernier, une chape de tristesse s’est posée sur ceux qui connaissaient l’artiste, et croyaient en sa possible guérison. « Les anges meurent comme les autres, déchus d’un ciel qu’ils pensaient leur » .

À 15:27, pendant le Chabbat, et le jour du 9 Av, Daniel Levi a rejoint le monde de vérité. Il allait avoir 61 ans. « …Il faut que ça change/ Ici nous avons les bras/ Le ciel donnera la foi, / Nous serons les anges qui dérangent. » , avait-il chanté, en vain.
Tous ceux qui aiment les artistes, parce qu’ils vivent dans leur proximité, que leurs chansons les accompagnent, ont été sensibles à sa voix, sa tessiture, à la qualité de l’émotion qui se dégageait de cet être qui arborait sur sa vitrine une sourire de tous les instants.
« Les yeux dans les yeux, il prit son sourire et le lui rendit. ». Nous avons fait nôtre cette sentence de Paul Claudel. Nous lui avons rendu son sourire.

Son histoire
Daniel Lévi est né le 26 août 1961, le 14 du mois d’Ellul, à Constantine, dans une Algérie française. Il a grandi à Lyon, à La Duchère, sur une colline qui domine la Saône. C’est là qu’il a étudié le piano, au conservatoire de musique de Lyon, se frottant à Bach, Chopin ou Beethoven. Benjamin d’une fratrie qui comptait sept enfants, c’est dans une famille d’amoureux de la musique qu’il a évolué.
La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine
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14/08/2022

Israël: une visite chez les Hébreux noirs
PAR NATHALIE SZERMAN et ANDRÉ DARMON, 9 OCTOBRE 2006 pour Israël magazine Archives 2006
Ils sont 2500 en Israël, répartis dans tout le pays, essentiellement à Arad, Mitzpe Ramon et Tibériade; mais c'est en bordure de Dimona que se trouve Kfar hashalom, le coeur de la communauté des Hébreux noirs. En 1969, ces Noirs originaires de Chicago qui se réclament de la tribu de Juda immigrent en Israël, après deux années de pérégrinations au Libéria. Leur guide spirituel, Ben Ammi Ben Israël (Ben Carter de son nom d'origine) raconte avoir eu la vision de l'Ange Gabriel alors qu'il était allongé sur son lit, à Chicago, en 1966; il lui enjoint de partir pour Israël avec les siens.
Ben Ammi Ben Israël, chef spirituel des Hébreux noirs (copyright 2006 Israël Magazine).
Les siens, ce ne sont pas seulement ses femmes et ses enfants (Ben Ammi et polygame; il est le père de 13 enfants et l'époux de quatre femmes en Israël), mais aussi ses disciples de Chicago. Aujourd'hui, la diaspora des Hébreux noirs s'est étendue à plusieurs grandes villes américaines, dont Los Angeles et Washington, à quelques communautés parsemées en Europe et au Bénin, où les Hébreux noirs ont érigé une véritable ville sur le modèle du kibboutz. Mais en 1969, ils ne sont encore que quelques dizaines de familles.
Statut des Hébreux noirs en Israël
Ayant reçu un accueil mitigé par l'Etat d'Israël qui a d'abord tenté, sans succès, de les renvoyer "chez eux", les Hébreux noirs immigrés en Israël ne bénéficient toujours pas de la nationalité israélienne, mais du statut de résidant permanents. Nourris d'un grand amour pour "leur pays", ils ne se sont pas laissé décourager: les nouveaux arrivants s'installent pour six mois, ou quelques années, jusqu'à l'expiration de leur visa, repartent pour revenir quelques mois plus t**d. Cette absence de citoyenneté israélienne pose un problème aux enfants de la troisième génération, qui sans être américains, n'en sont par pour autant israéliens, et se retrouvent donc sans nationalité.
Les Hébreux noirs arrivés en 1969 ont bénéficié du statut de résidant temporaire jusqu'en 1972. En 1972, on les a priés de quitter le pays, mais la grande majorité est restée. En 1990, les Hébreux noirs ont d'abord reçu le statut de touristes, avec un visa B/1 leur permettant de travailler dans le pays; au bout d'un an, ils ont obtenu celui de résidents temporaires (A/5) pour une période de cinq ans. A la fin de cette période, en 1995, leur statut a été prolongé de trois ans. En 1997, on leur a laissé espérer qu'ils obtiendraient enfin la citoyenneté, en vain.
En 2003, ils ont finalement reçu le statut de résidents permanents. Ce statut permet, au bout de quatre ans, de faire une demande en règle de citoyenneté israélienne. Ces quatre années seront révolues en août 2007, moment où les membres de la communauté adresseront, ensemble, des demandes individuelles de citoyenneté: "Nous ne voyons aucun obstacle, et je compte bien être la première à déposer ma candidature", affirme la porte-parole Mildred Howard.
Pour plus de détails, nous avons pris contact avec la porte-parole du ministère de l'Intérieur, Sabine Haddad, qui affirme qu'aucune décision officielle n'a été prise concernant la communauté des Hébreux noirs. Ceux-ci peuvent bien sûr faire une demande de naturalisation; chaque cas sera considéré individuellement. Quant au statut de résident permanent, il ne conduit pas automatiquement à la citoyenneté, comme le croient certains, précise-t-elle. Elle souligne d'ailleurs que les Hébreux qui s'engagent aujourd'hui dans Tsahal (l'armée israélienne)le font en tant que résidents permanents. Le problème est-il qu'ils ne sont pas considérés comme juifs? "Pas du tout", répond Sabine Haddad, "vous savez bien qu'il n'est pas nécessaire d'être Juif pour être israélien." L'optimisme des Hébreux noirs est-il, cette fois, fondé? Réponse l'an prochain.
Kfar Hashalom
Nous sommes accueillis à l'entrée de Kfar hashalom par Yaffa Bat-Gavriel, la "secrétaire du village", comme elle se définit. Parlant un excellent hébreu teinté d'accent américain, Yaffa raconte avoir immigré en Israël en 1996. Grande, d'un beau maintien, elle a 48 ans, mais en fait 30. Mariée et sans enfants, elle est devenue l'un des porte-parole de la communauté.
En face de Kfar hashalom, de l'autre côté de la rue, se trouve l'école Akhva où vont les écoliers de la communauté. Des enfants calmes et souriants en sortent justement, en file indienne. Ils sont en uniformes bleus (jupes pour les filles, pantalons pour les garçons) et ont la tête couverte en blanc: large calotte pour les garçons et petit fichu pour les filles.
Des enfants sortant de l'école des Hébreux noirs à Dimona (copyright 2006 Israël Magazine).
Yaffa nous conduit à travers le Kfar hashalom, où les modestes habitations ont pour la plupart été agrandies de façon artisanale. Conçu pour abriter un peu plus de quarante familles, le village en héberge aujourd'hui 150, et il est fréquent que deux familles cohabitent sous le même toit. Les gens se croisent et se saluent invariablement d'un chaleureux "shalom", comme s'ils ne s'étaient pas vus depuis longtemps. Les femmes portent des habits aux couleurs vives de style africain: Yaffa nous explique que la communauté importe des tissus d'Afrique et que chaque famille confectionne ses propres vêtements.
Nous arrivons à la "Guest House", où l'on reçoit les visiteurs. Dans la pénombre fraîche de la pièce, on nous sert un jus de fruit naturel.
Des descendants de la tribu de Juda
Relatant l'épopée des Hébreux noirs, Yaffa regrette que le grand rabbinat d'Israël ne les considère pas comme juifs. Rien ne prouve en effet qu'ils descendent de la tribu de Juda et leurs pratiques "juives" sont jugées farfelues. Par ailleurs, Les Hébreux noirs étant dans l'incapacité de prouver la judéité d'au moins un grand-parent, comme l'exige la Loi du retour, l'Etat ne leur octroie pas la carte d'identité israélienne tant désirée.
"Ils ont accordé la nationalité israélienne à des milliers de Russes qui n'ont rien de juif, mais à nous, ils nous la refusent! Et les Ethiopiens israéliens peuvent-ils vraiment prouver leur ascendance juive mieux que nous? Je n'en suis pas sûre!"
Les Israéliens d'origine éthiopienne ont, pour une grande part, suivi un processus de conversion au judaïsme, lui fais-je remarquer. Yaffa s'insurge: "Nous convertir? Mais à quoi? Nous sommes déjà juifs! Nous observons les règles de pureté familiale selon les instructions de la Torah: les femmes respectent un délai de quarante jours après la naissance d'un garçon et de 80 jours après celle d'une fille avant d'avoir des rapports avec leurs maris (NDLR ces règles ont été réadaptées par les décisionnaires rabbiniques). Et les garçons sont circoncis le huitième jour. Quant au problème de la Cacherout (aliments purs selon les règles alimentaires juives, NDLR), il ne se pose même pas chez nous puisque nous sommes revenus aux instructions alimentaires initiales données à l'Homme, telles qu'elles apparaissent dans la Genèse: nous ne consommons que des végétaux, ni de lait, ni de viande. Et nous nous habillons avec décence, ainsi que l'exige l'orthodoxie. Hommes et femmes ont la tête couverte. Connaissez-vous beaucoup d'Israéliens qui en font autant?"
Yaffa raconte: "Dans ma famille, depuis des générations, nous savons que nous sommes hébreux et que notre place est ici, en terre d'Israël. Parmi les Noirs américains, toute une communauté, dispersée aux Etats-Unis, a la même conviction. Ils sont près de 20 000 aux Etats-Unis à suivre les principes de vie de cette communauté, mais tous ne désirent pas 'monter en Israël'. Cette terre est notre pays d'origine. Dieu nous a exilés en Afrique de l'Ouest parce que nous n'avons pas respecté ses commandements. Mais nous étions des étrangers en Afrique. Puis il y a eu l'esclavage: nous avons été déportés aux Etats-Unis. Etant hébreux, nous étions différents des autres esclaves. Aujourd'hui, nous voulons revenir en Israël."
Toujours est-il qu'il n'y a pas de synagogue dans le village. Si les Hébreux noirs suivent scrupuleusement les commandements de la Torah, ils émettent des réserves quant à la Loi juive développée ultérieurement. En revanche, d'autres règles, extérieures au judaïsme, viennent réguler leur mode de vie. L'une d'entre elles consiste à ne porter que des vêtements et des chaussures en coton. Les autres règles, alimentaires pour la plupart, sont relatives à l'hygiène et à la santé et ont été imposées par le guide spirituel de la communauté. Les Hébreux noirs suivent en outre leurs propres festivités religieuses, auxquelles s'ajoutent la plupart des fêtes juives (Pessah, Shavouot, Yom Kippour et Souccoth), mais pas toutes (ils ne fêtent pas Pourim). Rosh hashana se fête au printemps et non en automne. "Comme dans la Torah", précise Yaffa. L'une des fêtes propres à la communauté est la commémoration de la vision de Ben Ammi; une autre de leurs festivités se nomme "Yom lemokiri": chacun offre des présents et des marques de respect à ses voisins. "Cette fête a lieu en février, mais ce n'est pas Pourim", souligne en souriant Yaffa.
Par ailleurs, l'héritage spirituel des Hébreux est également imprégné de l'histoire des Noirs américains, et en particulier de l'enseignement de Martin Luther King. A l'entrée de l'Ecole des Prophètes, institut supérieur du village qui dispense un enseignement spirituel, on peut admirer une photo de Ben Ammi Ben Israël en compagnie du leader noir pacifique. Le village ne s'appelle pas "Kfar hashalom" (village de la paix) pour rien: tous les efforts sont déployés pour faire régner la paix entre les habitants. "Et ce n'est pas toujours facile", fait remarquer Yaffa: "quand deux familles cohabitent à l'étroit sous le même toit, des problèmes peuvent surgir. C'est pourquoi une assistante sociale rend visite aux familles toutes les semaines, à titre préventif. " Pour ne pas arranger les choses, la polygamie est acceptée, vu qu'elle était pratiquée aux temps bibliques. Mais Ben Ammi souligne avec un sourire gêné qu'elle n'a plus cours aujourd'hui (sauf dans son cas!) vu que la loi israélienne l'interdit.
En raison de leurs pratiques à part et de l'imposante aura de leur guide spirituel, les Hébreux noirs sont souvent considérés comme une secte. On leur reproche leur isolement: "C'est tout à fait injuste", estime Yaffa. "Nous avons créé notre propre école et nos propres dispensaires médicaux parce que n'étant pas israéliens, nous ne pouvions pas bénéficier des services publics. L'isolement n'a jamais été un choix. D'ailleurs, aujourd'hui, beaucoup de nos jeunes gens travaillent en dehors du village et certains vont à l'armée."
Pratiques alimentaires et hygiène de vie
Ce qui caractérise les Hébreux noirs, ce sont des règles de vie très strictes, aussi bien sur le plan spirituel et religieux, que sur le plan de l'alimentation et de la santé, étroitement liés chez eux.
"Prévention" - ce mot pourrait être la devise des Hébreux noirs. Notre guide Yaffa nous invite à entrer dans "la clinique" du village, une clinique essentiellement préventive, qui se trouve à deux kilomètres en voiture. Ambiance: les rideaux blancs dansent sur de la musique apaisante. C'est un enregistrement des musiciens de la communauté. Le carrelage noir brille, l'air circule. Nous nous assoupissons dans des canapés profonds...
Ar
rive le "docteur" (ils sont trois en tout), un jeune homme qui semble avoir 20 ans (il en a 34), habillé tout en blanc avec une immense kippa (blanche aussi) sur la tête. Il nous expose l'approche médicale de cette clinique "holistique", une approche globale de la personne du malade, qui évite de se focaliser uniquement sur la maladie. Une propreté méticuleuse est requise, notamment de l'intestin, considéré comme le centre du corps. Le facteur nettoyant essentiel est l'eau, pure ou en infusions. De nombreux maux sont soignés par des lavages d'estomac. L'ail et l'huile d'olive sont abondamment utilisés. Pour les problèmes médicaux sérieux (rares), les Hébreux se rendent à l'hôpital. Ce jeune médecin, qui a suivi l'enseignement de l'Ecole des prophètes du village, considère qu'une hygiène parfaite, consistant à libérer consciencieusement le corps de ses toxines, est la clé de la vie éternelle, non dans l'au-delà, mais dans ce monde. On le croirait presque en contemplant son visage juvénile...
Suit la visite de la maternité, qui elle se trouve à l'intérieur du village, à quelque pas de l'Ecole des prophètes: elle est composée d'une salle équipée pour l'accouchement (naturel bien sûr) et de deux autres jolies pièces aux couleurs fraîches. Ici, il n'y a pas de place pour notre jeune docteur: les femmes sont accouchées par d'autres femmes. Les accouchées ne restent pas moins de deux semaines à la maternité. Pendant cette période, les femmes du village se relaient pour leurs préparer des repas. Ce séjour permet à la nouvelle maman de se consacrer entièrement au nourrisson pendant les premiers jours de sa vie.
La prévention médicale passe aussi par le sport. Le village a une salle de sport équipée d'instruments de musculation. "Ben Ammi nous recommande trois séances de sport hebdomadaires, à raison de 45 minutes par séance," précise Yaffa.
Et bien sûr, l'alimentation joue un rôle clé; la communauté suit des règles alimentaires très strictes: fruits, légumes et légumineuses, céréales complètes uniquement, sucre brun et miel; les Hébreux sont rigoureusement végétaliens. Des journées de jeûne sont instaurées dans l'année, et le sabbat, "conformément à une pratique hébraïque ancienne", explique Mildred. Ils ne boivent que de l'eau ou des jus de fruits naturels. Si certaines de leurs coutumes alimentaires peuvent sembler farfelues (comme l'interdiction de consommer du sel et de la margarine trois fois par semaine, les dimanches, mardis et jeudis), le fait est que les Hébreux noirs jouissent d'une excellente santé, bien meilleure que la moyenne nationale.
Yaffa avoue toutefois qu'une carence en vitamine B12 (présente dans la viande) peut apparaître, et est apparue dans le passé, si l'on ne prend pas soin de consommer de la levure de bière, qui en est riche. Aujourd'hui, la levure de bière est incorporée au régime de la communauté. Celle-ci fait aussi grand usage des graines de sésame, riches en calcium. Quatre fois par an, la communauté observe des semaines sans cuisson, en intermittence avec des semaines sans sucre ni miel.
Participation à la vie économique et politique du pays
Le village, bâti sur le modèle du kibboutz, assure sa subsistance grâce à ses restaurants végétaliens, la confection et la vente de vêtements en coton aux couleurs vives et ses groupes de musique (ils ont sorti quelques CD). Eddie Butler Ammiram Ben Yishay, qui a représenté Israël à l'Eurovision en 2006, est un exemple de ce que cette communauté recèle de talents musicaux.
Mais c'est leur fabrique de produits végétaliens, à base de tofu, qui fournit la plus grande partie de leurs revenus. Cette usine produit notamment du lait et des fromages de soja. Yaffa nous amène au réfectoire des enfants, où nous pouvons déguster une glace vanille-chocolat au soja.
Les revenus étant toutefois maigres, de nombreux Hébreux travaillent en dehors du village, à Dimona, Beer Sheva et Tel-Aviv, où ils exercent des emplois simples. En outre, certains sillonnent le pays pour récolter des dons. Depuis peu, ils ont aussi reçu l'autorisation de développer leur agriculture (biologique), autorisation longtemps attendue qui devrait leur permettre de se développer prodigieusement, les produits de l'agriculture biologique étant de plus en plus prisés en Israël comme en Occident.
Sur la terre vierge de la région de Dimona, non loin du Kfar hashalom, Yaffa désigne avec satisfaction l'emplacement d'un village à venir, extension du village existant, aujourd'hui surpeuplé. La situation des Hébreux noirs semble s'améliorer peu à peu. Il ne leur manque plus que la citoyenneté tant attendue.
Nathalie Szerman
Reportage réalisé par Nathalie Szerman avec André Darmon pour ISRAEL MAGAZINE (août 2006).

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