10/03/2024
Le masque est tombé et maintenant on peut voir le vrai visage de nos Pinocchios
Depuis le 29 février 2024, la grenouille qui se croyait aussi grosse que le boeuf a sauté vers le Kenya sur l'invitation de William Ruto, le président.
Son absence est pour les prétendus politiciens haïtiens, un miroir, qui , à travers, nous laisse voir combien ils sont...
Ils voulaient tous son départ.
Coup de théâtre, leur souhait s'est mécaniquement réalisé.
Tous les petits grands-ceci et cela, les soit-disants grandes gueules de la scène politique n'arrivent toujours pas à jaser. C'était comme si le verbe leur manquait.
Pendant qu'au même moment, les puissants Caïds font une démonstration de force, en semant la terreur partout.
La bouche bien édentée, l'opposition est opposée à elle-même. X, Y et
Z, issus des multiples regroupements politiques du terroir national, peinent à trouver un terrain d'entente, parce qu'ils convoitent tous le même poste.
Les gens du bas-peuple souffrent amèrement, ils reniflent la misère. L'insécurité transforme notre quotidien en une vallée de traumatisme, laissant dans son sillage un triste tableau, peigné par des dizaines d'assassinés pour des centaines de fuyards.
La grenouille n'est plus, mais les malfrats et ceux qui veulent la peau de l'amphibien y sont. Existe-t-il vraiment un avenir pour le peuple haïtien dans cet environnement cauchemardesque si les acteurs concernés refusent de prendre position pour un changement de système à caractère durable ?