Editions La Dernière Goutte

01/04/2024

Les lecteurs le dévorent!
Le Trille du diable, de Daniel Moyano (traduit par Hélène Serrano)
http://www.ladernieregoutte.fr/livres/le-trille-du-diable/

24/03/2024

Une superbe note de lectures croisées, par Andreas Lemaire de la librairie Myriagone à Angers. Un grand merci!
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Écrits à quasiment 100 ans d’écart - 1926 pour « L’Affabulateur » et 2021 pour « Anna Thalberg » - ces deux textes trouvent une résonance particulière entre eux et avec notre époque, qui les éclaire d’un jour puissant et relie leurs deux corps.

Unies par des histoires qui usent du même contexte - la chasse aux sorcières et actes infâmes perpétrés par l’Inquisition en Allemagne au XVIe siècle - les œuvres de Jakob WASSERMANN et Eduardo SANGARCÍA, chacune à sa manière, le premier merveilleusement caustique et le deuxième savamment dialectique, sont des charges brillantes contre l’intégrisme et le dogmatisme forcenés, Mal absolu déguisé en haut protecteur du Bien.

L’auteur mexicain comme l’allemand font vivre l’Enfer à leur héros et héroïne. Mais cet Enfer c’est bien celui des vivants, nourri par le feu du pouvoir, de la peur, de la bêtise infinie, par le goût du sang que les gardiens du Temple semblent entretenir en leurs cœurs comme un trésor.
Anna et Ernest, soumis à l’horreur, bien loin l’une comme l’autre de faire le Mal mais abattus par lui, ont en commun en revanche de brûler d’une vie irréductible. Chez SANGARCÍA comme chez WASSERMANN ces personnages centraux, hautement humain•es (dans le sens où iels représentent peut-être le meilleur et le plus pur de notre pauvre humanité), uniques, volontaires, dignes, différent•es agissent comme des fer de lance de vies minuscules bafouées par la cruauté et l’ignominie des puissants et des lâches.

« L’Affabulateur » est un conte ironique mordant qui tourne à la parabole tandis que « Anna Thalberg » est un récit vibrant et tendu qui fraie avec l’étrange.
Les deux sont des brûlots qui abritent une colère sourde, une révolte contre les pseudo justifications de l’horreur et de la souffrance. Tous deux font montre d’une maîtrise littéraire impressionnante, d’une puissance intellectuelle incroyable et de capacités narratives exceptionnelles. Tous deux regardent le Bien et le Mal dans les yeux, scrutent à l’intérieur de ces enclos hérissés de trompe-l’œil et de pièces d’argent, et y envoient leurs mots comme on lancerait des pierres dans les symboles qui nous oppriment.
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16/03/2024

"Des pages illuminées par une volonté communicative d’imposer la vie, l’action, la création et le rire et de les opposer aux horreurs, bien réelles"
Sur son blog America Nostra, Christian Roinat partage son enthousiasme pour Le Trille du diable, de Daniel Moyano (traduit par Hélène Serrano). Merci!
https://americanostra.wordpress.com/2024/03/11/daniel-moyano/

15/03/2024

"Un petit texte passionnant"
Dans son indispensable émission littéraire Paludes, sur Radio Radio Campus Lille, Nikola Delescluse-Willaert nous propose une très belle chronique sur Le Trille du diable, de Daniel Moyano (traduit par Hélène Serrano). Merci!

Critique de "Le trille du diable" ("El trino del diablo", 1974, 1988) de Daniel MOYANO, traduit de l'espagnol, Argentine, par Hélène Serrano, éd. La Dernière Goutte, 2024

14/03/2024

"On aime énormément l’allure, assez échevelée, de conte dont Daniel Moyano pare son livre."
Sur son blog La viduité, Marc Verlynde nous propose une superbe et enthousiaste note de lecture sur Le Trille du diable, de Daniel Moyano (traduit par Hélène Serrano). Merci!

De la musique comme comique contre-point à l’horreur d’une vie en Argentine perdue entre isolement, pauvreté et emprise dictatoriale. Roman picaresque ramassé, orné de cette ironie comique qui fait…

13/03/2024

"Une pépite de truculence et de subversion"
Julien Isinger de la Librairie La Parenthèse Strasbourg a aimé Le Trille du diable, de Daniel Moyano (traduit par Hélène Serrano). Merci!

11/03/2024

On tombe parfois sur des billets d'humeur de lectrices et de lecteurs assez intéressants...

Bonjour, Il m’est arrivé une chose que je trouve assez incroyable, enfin, rien non plus d’extraordinaire, mais qui demande à être raconté. Comme vous le savez la librairie où je choisissais, découvrais des petites perles etc. a fermé. Ce n’était pas la...

01/03/2024

"Roman plein de fantaisie et d’ironie, petite merveille de satire politique diablement entraînante".
Apparemment, Nicolas Querci a bien aimé Le Trille du diable, de Daniel Moyano (traduit par Hélène Serrano) et le dit de belle manière dans le dernier numéro du magazine Novo.
https://issuu.com/media.pop/docs/novo_72

22/02/2024

"Savoureux, drôle et touchant"
C'est ce que nous dit Teddy Lonjean sur Le Trille du diable, de Daniel Moyano, dans un bel article paru dans le webzine littéraire Un dernier livre avant la fin du monde.

"La trille du diable" de Daniel Moyano, dans une traduction d'Hélène Serrano, est disponible aux éditions La Dernière Goutte

15/02/2024

Il vient de paraître!
Le Trille du diable, de Daniel Moyano, traduit de l'espagnol (Argentine) par Hélène Serrano.

Depuis que son pauvre paysan de père lui a parlé de Paganini, Triclinio, dont la tête est pleine de sons et de notes, se consacre entièrement au violon. Mais sur cette terre déshéritée qui l’a vu naître, il n’y a pas d’avenir pour ce prodige qui joue comme il respire. Afin d’échapper à la misère, le jeune homme, innocent et rêveur, est alors contraint de quitter le monde qu’il a toujours connu pour se rendre à Buenos Aires, une ville où, dit-on, les violonistes peuvent vivre de leur art. La capitale, toutefois, est un monde impitoyable, absurde et cannibale, et Triclinio finit par échouer dans un immense bidonville peuplé de violonistes arthritiques et d’autres musiciens aussi misérables que fantasques. C’est dans ce lieu où règne une créativité délirante que le jeune homme va découvrir que la musique recèle une force qu’il ne soupçonnait pas.

Roman picaresque sur l’exil et l’arrachement qu’il représente pour celui qui n’a d’autre choix que de se rendre en terre étrangère, conte politique à l’humour grinçant, Le Trille du diable est aussi une ode à la musique et à son pouvoir subversif et libérateur.

Né à Buenos Aires, Daniel Moyano (1930-1992) passe la première partie de sa vie à Córdoba avant de s’établir à La Rioja, sa patrie d’adoption, où il enseigne le violon au conservatoire et travaille comme journaliste. Homme engagé et écrivain reconnu, il est arrêté et détenu par les forces armées au lendemain du coup d’Etat de mars 1976 qui fait basculer le pays dans une dictature militaire sanglante. Contraint de quitter l’Argentine avec sa famille quelques semaines plus t**d, il s’installe à Madrid où, malgré le déracinement et des conditions de vie difficiles, il poursuit la création d’une œuvre littéraire majeure, profondément marquée par la musique et l’exil, pour laquelle il a obtenu de nombreux prix.
http://www.ladernieregoutte.fr/livres/le-trille-du-diable/

13/02/2024

Apparemment, Andreas Lemaire de la librairie Myriagone à Angers a beaucoup aimé Le Trille du diable, de Daniel Moyano, et il le dit, comme toujours, de la plus belle des manières! Merci! (Le livre paraît ce jeudi.)

À l’heure où l’Argentine rebascule du côté obscur de l’Histoire en se choisissant un président d’extrême-droite mégalomane (et que l’Europe semble prendre le même chemin) il est particulièrement heureux que se rappelle à nous ce merveilleux texte qu’est « Le Trille du diable » écrit par Daniel MOYANO pendant le temps des dictatures, en 1974, et réédité ici par les importantes Editions La Dernière Goutte.

Ramassé et picaresque, car emportant sur quelques 125 pages son héros de l’arrière-pays désolé à la capitale prise dans les griffes de la junte militaire, « Le Trille du diable » est une fable tragi-comique sur l’exil et la dictature, les leurres du pouvoir, les paroles mensongères qui enterrent tout un peuple dans la misère - tant humaine qu’économique, et sur la puissance libératrice de la musique, au pouvoir subversif de l’art, seule vérité capable de faire advenir d’autres horizons.

Les aventures de Triclinio rappellent celles de Candide, l’humour y agit en se jouant du réel, en le mettant à distance par le truchement d’une naïveté si pure qu’elle traverse les épreuves sans même avoir conscience du danger. La tragédie est pourtant partout, entrelaçant amplement ses motifs entre les lignes de la farce.

Rarement on a lu conte si cinglant, texte si impétueux capable de braquer un regard effronté dans l’œil de ceux qui se jouent du peuple. La dictature et toutes ses horreurs réduite à une mascarade vulgaire, ridiculement mortelle face à laquelle les artistes et autres inconditionnel•les de la subversion, même torturés, réduits à la plus grande misère, trouveront toujours une réponse. Un lieu.

Évidemment on pense à Haroldo CONTI, tant la proximité intellectuelle et politique est grande. Tant leurs œuvres respectives, écrites à un an d’intervalle, sont habitées par un même souffle de liberté, un regard qui sait être sensible, farceur, attentif, inventif et poétique. Impossible que ces deux-là n’aient pas été compagnons, l’un finissant ses jours en 1976 dans les geôles de la dictature pendant que MOYANO, emprisonné puis relâché la même année, devrait choisir l’exil en Espagne.

Lisez absolument « Le Trille du diable » !

04/02/2024

"Une fable subversive", c'est ainsi que Thomas Flagel qualifie le "génial roman" de Daniel Moyano, dans son article qui vient de paraître dans le numéro de février du Magazine Poly. Et on ne saurait le contredire!
http://www.ladernieregoutte.fr/livres/le-trille-du-diable/

01/02/2024

La dernière goutte a 16 ans!
Un grand merci à celles et ceux qui nous soutiennent en s'intéressant aux livres que nous publions (de temps en temps).
Et pour ne pas déroger à la tradition, voici le "petit" film d'anniversaire (Image : Isabelle Nouzha (aka Goûter Raté) - Musique : Roger Roger, Bunty - Merci : Xavier Pique, Nathalie Maréchal, Zélie Dubrunquez, Françoise Bloch).

30/01/2024

Un grand merci à Charlotte (https://www.instagram.com/read_to_be_wild/) pour sa chronique!
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« De toute façon, le cirque marchait à mille merveilles. Et c’était là l’important. Du moins le Prince le pensait-il. Et il le pensait même avec des mots, réduits à deux: il marche. Ne valait-il pas mieux dire il erre, divague, s’écoule, chemine, existe ou, tout simplement, il est ?
Légèreté. Un cirque est mille merveilles. Lorsqu’il fonctionne, il n’est plus le même. Soudain, il est, surprise inopinée, totale. C’est en cela que réside la joie. Et qu’importe alors qu’il fonctionne à mille ou à dix mille merveilles. »

Un petit mot d’Histoire, avant tout, pour placer le contexte: Haroldo Conti, écrivain argentin, disparut dans la nuit du 4 au 5 mai 1976, victime du régime dictatorial. Ce livre est son dernier roman.

Quelques adjectifs pour poursuivre: inclassable, merveilleux, envoûtant!

Une ode à l’art, au rêve, à la liberté!

Il est écrit sur le quatrième de couverture « Avec ce roman lumineux, Haroldo Conti célèbre l’amour de la vie et l’art qui réenchante le monde, et nous rappelle qu’aucun pouvoir, aussi absurde et répressif soit-il, n’empêchera jamais les hommes de rêver de liberté. »

Tout est dit!

Ce roman, c’est la beauté sauvage et l’art libre qui s’expriment face à l’absurdité aride de la dictature; c’est l’enchantement, la magie qui parlent là où le vent même a cessé de souffler; c’est le rêve devenu poussière magique, portée par l’imaginaire aux confins des songes et de l’âme humaine capable de mille merveilles et charmes envoûtants!

C’est la réponse à la bêtise humaine!

Un chant d’espoir lancé à travers le temps et l’espace à celles et ceux qui se reconnaîtront…

L’art, l’espoir, le rêve, la vie!

La joie d’imaginer, de créer, d’enchanter et d’échapper à « ce monde grossier que nous habitons et qui est devenu en quelque sorte le coin où s’amoncellent les déchets du ciel. »

Ce roman, c’est un message poignant lancé à l’humanité: il est encore temps! secouez le joug de la bêtise, de la noirceur, de la sécheresse de l’âme et de l’esprit!

Levez les yeux, regardez le ciel, imaginez, rêvez…

« Parce que l'art est la joie la plus intense que l'homme peut s'offrir. Tu ne t'en es pas encore aperçu? C'est une façon douce et tendre d'être sur terre. »

Soyez humains, vivez pleinement, rêvez et poursuivez le rêve d’Haroldo Conti afin qu’il ne reste pas une chimère mais devienne une étincelle de fantaisie qui donnera lieu à un feu d’artifice d’humanité!

08/01/2024

Tout beau, tout chaud, c’est de l’imprimerie qu’il s’est échappé
pour rejoindre tous les lecteurs curieux à partir du 15 février.
En attendant, amis et amies libraires si vous voulez
découvrir cette ode à la musique et à la liberté,
n'hésitez pas à nous demander un SP.
http://www.ladernieregoutte.fr/livres/le-trille-du-diable/

03/01/2024

15 février 2024

15/12/2023

[Copinage]
The Land of Milk and Honey, le court-métrage multi-primé d'Isabelle Nouzha (aka Goûter Raté, à qui l'on doit les petits films d'anniversaire de La dernière goutte) est visible sur ARTE : https://www.arte.tv/fr/videos/115621-000-A/the-land-of-milk-and-honey

10/12/2023

Pour chaque livre de La dernière goutte acheté avant la fin de l’année, ce petit chat famélique recevra une croquette. Alors, si vous n’aimez pas la littérature, faites au moins un geste pour un pauvre animal en détresse.
http://www.ladernieregoutte.fr/livres/
(- Tu es sûr que ça va marcher? J’ai faim, moi!
- T’inquiète, j’ai suivi une formation en Brand Marketing Call To Action dispensée par un influenceur bodybuilding sur instagram.
- Ok, mais j’espère que ça marchera mieux que pour tes muscles. Et qu’est-ce qu’on fait après la fin de l’année?
- Pas de souci, je me suis inscrit à un séminaire Display Content Marketing Cross Canal sur tik-tok.
- Mouais… Je vais quand même aller faire un tour chez les voisins, ils n’ont pas de maison d’édition, eux…)

07/12/2023

Vous voulez entendre des cris de joie à Noël?*
Voir des yeux qui pétillent, des sourires qui étincellent?*
Devenir l’objet d’un culte éternel?*
Arrêtez de vous triturer la cervelle:
Offrez des livres de La dernière goutte à la pelle!**
(Et c’est ici que ça se passe : http://www.ladernieregoutte.fr/livres/)
(* Clause non contractuelle)
(** Les cris, les yeux et les sourires peuvent être ceux d'un éditeur, d'une éditrice, d'un auteur et d'une autrice)

01/12/2023

Comme chaque année, La dernière goutte participe, du 2 au 30 décembre, aux Eternels FMR (Halle Saint-Pierre, 2 Rue Ronsard, Paris 18e): une île aux trésors (avec des pirates, mais très sympas et qui sentent bon (les premiers jours)) où vous trouverez des tables couvertes de pièces d’or et de livres publiés par une centaine d'éditeurs (en plus, il y fait 25°, le rhum y coule à flots et on peut y chanter en boucle Fifteen Men on a Dead Man's Chest).
https://www.facebook.com/events/833591391794987?ref=newsfeed&locale=fr_FR

30/11/2023

Il y a 123 ans disparaissait Oscar Wilde et il ne nous reste plus que quelques rares exemplaires de La vie et les confessions d'Oscar Wilde de Frank Harris. C'est terrible... (sauf pour les plus chanceux, qui peuvent le commander en nous écrivant directement).
http://www.ladernieregoutte.fr/livres/la-vie-et-les-confessions-doscar-wilde/

29/11/2023

Sa littérature résiste au passage du temps et au silence, écrivait un grand quotidien de son pays à l'occasion du trentième anniversaire de sa disparition. Les lecteurs curieux pourront le vérifier par eux-mêmes début 2024 et ils ont bien de la chance!

24/11/2023

Pour le Black Friday*, tous les livres du catalogue de La dernière goutte sont exactement au même prix que d'habitude. Alors, foncez! Et à vous les bonnes affaires exclusives**!
(*Vendredi noir - **Attention, cette offre n'est valable qu'aujourd'hui ainsi que tous les autres jours de l'année, dans la limite des stocks importants disponibles.)
http://www.ladernieregoutte.fr/livres/

14/11/2023

Relecture d'épreuves pour préparer un concerto endiablé en début d'année.

07/11/2023

"Quand vous lisez que : « Le poète Potschappel s’est vu décerner le grand prix de la Banane », demandez-vous toujours qui lui a accordé ce prix. Cela vous donnera une idée de sa valeur."
(Bientôt, dans une traduction d'Elisabeth Willenz)

21/10/2023

"En quelques minutes nous avons traversé la mer, en quelques minutes je suis arrivé dans mon hameau natal, et là j’ai retrouvé mon enfance intacte, l’enfance qui, comme chacun sait, est la seule et véritable vie : tout le reste n’est qu’exil."
(Bientôt, dans une traduction d'Hélène Serrano)