Paix Peace Vs Ben Jerry’s Unofficial

Paix Peace Vs Ben Jerry’s Unofficial Page blog sur la paix entre tout les peuples

https://www.youtube.com/watch?v=tdEGc9pKRF4
30/03/2024

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"Nous sommes en train de voir revenir de manière foudroyante le guesdisme, une vieille tradition antisémite de la classe ouvrière. Un antisémitisme autorisé,...

De plus en plus de voix se font entendre venant du monde arabe et musulman, de personnes choquées par la vision totaleme...
18/03/2024

De plus en plus de voix se font entendre venant du monde arabe et musulman, de personnes choquées par la vision totalement déformée et injuste de la réalité israélienne, très différente de ce qu'on entend ou lit majoritairement en Occident, en particulier en Europe et surtout en France où la plupart des soi-disant experts, ne comprennent rien à la complexité proche-orientale, à la dure réalité orientale et iranienne, turque etc. ; soit par ignorance pure car ils appliquent des shemas de compréhension idéologiques rigides venus d'un autre siècle ; soit tout simplement par haine contre les Juifs et contre Israël, une haine pathologique, irrationnelle comme on la voit resurgir en force depuis le 7 octobre...

https://www.youtube.com/watch?v=o_zIQXFb4G4&feature=youtu.be

À voir ! Et surtout à diffuser autour de vous !Dans un monde d'accusations mensongères sur Israël, il est indispensable de faire entendre des voix comme cell...

Vu dans Charlie Hebdo:
18/03/2024

Vu dans Charlie Hebdo:

Maître Gilles-William Goldnadel (avocat) en 2022: « Après la Ligue des droits de l’homme, la lente dérive d’Amnesty inte...
13/03/2024

Maître Gilles-William Goldnadel (avocat) en 2022: « Après la Ligue des droits de l’homme, la lente dérive d’Amnesty international »
Amnesty international, comme la Ligue des droits de l’homme, n’a plus aucun rapport avec son esprit initial et a sombré dans l’islamo-gauchisme, argumente l’avocat et essayiste.
Source Le Figaro.
Les deux ont toujours soutenus des terroristes islamistes palestiniens, comme le franco palestinien Salah Hamouri condamné en 2008 par la justice israélienne pour avoir projeté l'assassinat d'un rabbin, ou propagé de fausses informations sur le conflit.

À l’origine, Amnesty avait pour but apolitique admirable et combien admiré de secourir les personnes emprisonnées de par le monde pour des raisons politiques.

Las, au fil des années l'association internationale a, elle aussi, sombré corps et âme dans un islamo-gauchisme assez décomplexé.

Les deux ont dans un premier temps refusé de soutenir Alexandre Navalny, le courageux prisonnier de Poutine, quand il etait vivant.

De même, c'est Amnesty qui aura popularisé le mythe grossier mais dévastateur d'Israël comme un «État apartheid».

Mais c'est dans le drame de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic (1980) que l'organisation devrait avoir définitivement abîmé sa réputation, pour avoir inventé que l’auteur etait d’extrême droite.
Il s'appelle Hassan Diab et il était membre du FPLP, groupe terroriste d'extrême gauche.
Amnesty International aura apporté à Hassan Diab ces dernières années son soutien entier.

La liste est longue des inventions et faux rapports d’Amnesty International sur ce conflit

Du même avocat, dans le Figaro en fevrier 2022:

Une calomnie. Celle commise par Amnesty International le 1er février qui accuse, dans un rapport agrémenté de photographies souvent malhonnêtes, ni plus ni moins l'État d'Israël d'actes d'«apartheid».
Pour une dénonciation argumentée et documentée, je ne saurais trop recommander l'édifiante lecture de l'article publié dans le Point du 10 février par Luc de Barochez. «La charge a beau être accablante» écrit le journaliste , «elle est factuellement erronée, moralement injuste et politiquement contre - productive».

«La supercherie» est dévoilée par Amnesty elle-même qui reconnaît à la page 14 de son rapport en anglais que le traitement des Arabes de Palestine par Israël n'est ni «identique» ni même «comparable» à la manière dégradante dont les Noirs furent traités en Afrique du Sud. Luc de Barochez en est donc réduit à s'interroger sur les raisons qui font que même les Kurdes en Turquie ou les Ouïgours en Chine ne se voient pas placés par Amnesty sous le même régime de discrimination.

L’accusation, dénuée ainsi de toute base factuelle rationnelle, n'a qu'un seul et unique but : par son appellation révulsive; salir, diffamer, traiter l'État Juif aux seules fins de le mettre au ban des nations.

La réponse s'impose : le désir de disqualifier l'État Juif, comme il l'avait été par la résolution infâme de l'ONU en 1975 - depuis abrogée - assimilant le sionisme au racisme, comme il l'avait été à la conférence de Durban, organisée par l'UNESCO en 2001. Comme il l'est journellement par le boycott des produits made in Israël, organisé par des associations officiellement antisionistes mais sous lesquelles le journaliste aperçoit un «avatar» de l'antisémitisme.

Luc de Barochez est particulièrement révulsé par le fait qu'Amnesty ne se contente pas d'évoquer la situation des Arabes dans les territoires administrés par Israël mais encore celle des Arabes israéliens qui vivraient eux aussi sous le régime d'apartheid. Mensonge extraordinaire. Le journaliste rappelle que cette minorité de 20% des Israéliens est représentée au gouvernement, au Parlement et à la Cour Suprême. Il cite Issawi Frej, ministre musulman du gouvernement israélien et militant de gauche qui condamne le rapport d'Amnesty : «Israël a beaucoup de problèmes qui doivent être résolus, dans le pays et aussi, évidemment dans les territoires occupés, mais Israël n'est pas un état d'apartheid».

Aurait pu également être cité, Mansour Abbas, chef de la Liste Arabe Unie, membre de l'actuelle coalition gouvernementale au pouvoir - loin pourtant d'être un tendre - qui réfute catégoriquement l'appellation infamante.

Mais précisément, l'accusation, dénuée ainsi de toute base factuelle rationnelle, n'a qu'un seul et unique but : par son appellation révulsive; salir, diffamer, traiter l'État Juif aux seules fins de le mettre au ban des nations.

Au rebours de nombreux pays européens, le gouvernement français n'a pas cru devoir condamner le rapport d'Amnesty.

Force est malheureusement de constater qu'en dépit de la grossièreté de l'accusation infamante qui frappe l'État du peuple Juif, la période dénuée de sens que nous traversons n'est pas propice à la saine réaction, telle qu'on avait pu la constater lors de la résolution infâme de l'ONU ou lors de la conférence de Durban. C'est ainsi qu'on remarquera, qu'au rebours de nombreux pays européens, le gouvernement français n'a pas cru devoir condamner le rapport d'Amnesty.

C'est pourtant le président Emmanuel Macron qui avait constaté que le principal levain de cette haine des juifs qui ne fait que monter en France - et qui assassine - était la détestation d'Israël.

Les mots, en la circonstance, et comme souvent, n'ont pas été suivis d'actes.

Je tiens à ajouter que si, avec raison, le journaliste précité a vu la marque infâme de l'antisémitisme dans l'insulte disqualifiante et excluante, il y a vu aussi la marque du wokisme. Ceux qui me lisent savent que je privilégie depuis longtemps l'explication de la détestation d'Israël par la détestation du blanc. Israël étant l'incarnation détestée par le gauchisme internationaliste d'un état-nation occidental qui se défend bec et ongles.

Cette explication moderne n'exclut en rien l'explication par l'antisémitisme intemporel. Seul le stéréotype du juif honni a changé : hier métèque veule et apatride, il est devenu un nationaliste occidental belliqueux. Bref, un blanc au carré. Et pourquoi pas, dans ce cadre fantasmé un succédané de Sud-Africain, pendant qu'on y est ? Dans mon «Nouveau Bréviaire de la haine» (2000), je faisais dire par l'antisémite intemporel au Juif du présent : «Dis-moi comment tu es, je te dirai comment je te hais .»

Raison pourquoi, l'antisémite n'est plus le même : ce n'est plus tant l'extrême-droitier bouffant du métèque apatride, mais l'extrême -gaucher voulant faire disparaître le blanc d'Occident dans un bain dissolvant.

Arrive ici la seconde raison qui justifie cette chronique. Le rôle néfaste des ONG gauchisantes. Derrière ces trois lettres magiques se dissimulent aujourd'hui des organisations internationalistes détestant les frontières quand elles sont d'Occident. Human Rights Watch, Open Society de George Soros, de nombreuses associations pro-migrants, complices des passeurs, sont à la manœuvre derrière un discours humaniste de façade. On peut aussi citer le mouvement Black Lives Matter dont Michel Guerrin, rappelait récemment dans le Monde un antisémitisme... qui n'empêche pas son journal de demeurer aimable.

Amnesty International n'est plus depuis longtemps la valeureuse association dont le noble but était d'obtenir la libération des prisonniers politiques.

On n'oubliera donc pas dans ce contexte idéologique, Amnesty International, qui n'est plus depuis longtemps la valeureuse association dont le noble but était d'obtenir la libération des prisonniers politiques. Sa nouvelle secrétaire générale, Agnès Callamard, est une militante engagée qui s'était distinguée en accusant faussement Israël d'avoir empoisonné Arafat. Calomnie de tradition, réfutée vigoureusement à l'époque par Souha, la v***e du dirigeant défunt.

Mais la troisième raison qui fonde cet article est la plus fondamentale. Je professe depuis toujours l'idée que le conflit essentiellement territorial qui oppose Juifs et Arabes en Palestine aurait été réglé depuis longtemps si des intervenants extérieurs ne s'étaient pas employés à verser de l'huile bouillante sur les plaies purulentes. J'ai toujours soutenu que les Arabes de Palestine avaient un excellent dossier, gâché par leur irrédentisme. Celui-ci n'est pas que la résultante d'un islamo-nationalisme exacerbé. Il est des militants plus palestiniens que les Palestiniens.

Comment un Arabe de Palestine, qui a parfaitement le droit de ne pas regarder le sionisme avec sympathie, entendra la raison du compromis si des organisations ayant pignon sur la rue médiatique font tout pour le persuader qu'il s'agit d'un mouvement raciste qui promeut l'apartheid, donc voué légitimement à l'anéantissement ?

Amnesty voulait déshonorer Israël ? C'est Amnesty qui a perdu l'honneur.

Gilles-William Goldnadel
Le Figaro

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/gilles-william-goldnadel-en-voulant-deshonorer-israel-c-est-amnesty-qui-a-perdu-l-honneur-20220215

FIGAROVOX/CHRONIQUE - Dans une longue analyse juridique, qui se présente comme le résultat d'une enquête approfondie, Amnesty International fustige un «système d'apartheid» qu'Israël aurait institué à l'encontre des Palestiniens. Il s'agit d'une insulte calomnieuse, répond l'avocat et chro...

« En ce qui concerne le Moyen-Orient, l’Occident dispose d’une formule magique : la « solution à deux États ».Sans réali...
27/02/2024

« En ce qui concerne le Moyen-Orient, l’Occident dispose d’une formule magique : la « solution à deux États ».
Sans réalité palpable, elle est le préambule obligatoire à toute déclaration, sans laquelle nul homme politique ne peut être pris au sérieux. Mais à quoi ressemblera le troisième État arabe de Palestine et quelles conséquences cela aura-t-il sur Israël, qui est le seul et unique État juif au monde ?
Sur le territoire de la Palestine mandataire (100 000km2), il y a déjà trois États.

[url=https://servimg.com/view/18236524/1835][img]https://i78.servimg.com/u/f78/18/23/65/24/img_4317.jpg[/img][/url]

Le premier État peuplé par les Arabes de Palestine (ainsi appelait-on les habitants non juifs de la Palestine mandataire, car les « Palestiniens » étaient les Juifs) est l’État Hachémite de Jordanie. Hachémite parce que les membres de cette tribu descendent du chérif Hussein ben Ali, lui-même descendant du prophète. C’est au bénéfice de cette famille que les Britanniques ont soustrait 80 % du territoire sur lequel ils avaient mandat de « favoriser la création d’un Foyer national juif » (BBC).

Un État arabe avait été promis à Hussein par les Britanniques en 1914, pour le convaincre de rallier les Arabes contre les Turcs, alliés de l’Allemagne. Si vous n’avez pas vu le film Lawrence d’Arabie, désolée de vous spoiler la fin, mais il a réussi, les Alliés ont gagné la guerre et Abdallah a reçu son cadeau en 1922, avec le titre d’émir de Transjordanie, qui a été réévalué en roi du Royaume hachémite de Transjordanie à l’indépendance, en 1946.

Le deuxième État est Israël, colonie anglaise ( les colonisateurs sont les anglais sur cette terre juive) qui a déclaré son indépendance le 15 mai 1948.

La nuit suivante, la Syrie et le Liban au nord, l’Égypte au sud, la Transjordanie à l’est et l’Irak, à l’est de la Transjordanie, l’ont attaqué. La Transjordanie a conquis un morceau de son territoire, séparé du sien par le Jourdain. Jérusalem faisait partie du butin. Le roi Abdallah l’a annexé et a appelé l’ensemble « Royaume Hachémite de Jordanie ».

En 1967, la guerre des Six-jours a permis à Israël de prendre à la Jordanie cette portion, à l’ouest du Jourdain, qu’Abdallah avait annexée en 1948.

C’est pourquoi en anglais, la Judée et Samarie (en V.O. depuis 1050 avant Jésus-Christ) se nomme « West Bank », rive ouest.

La même guerre a eu les mêmes effets sur la Bande de Gaza que l’Égypte avait conquise en 1948, mais sans l’annexer.

En septembre 1967, le Premier ministre israélien a proposé, à la tribune de l’ONU, de rendre la Bande de Gaza à l’Égypte et la rive ouest à la Jordanie en échange de la paix. La réponse a été élaborée par la Ligue arabe, à Khartoum :

« Non à la paix avec Israël, non aux négociations avec Israël, non à la reconnaissance d’Israël ».

Ce sont les « trois NON de Khartoum » (les Clés du Moyen-Orient), qui ont de facto installé Israël en position d’occupant d’un territoire sans statut, peuplé d’Égyptiens et d’un territoire jordanien peuplé d’Arabes de Palestine.

Lorsqu’Israël a fait la paix avec l’Égypte en 1979, Anouar el-Sadate a récupéré la grande partie du Sinaï qu’il avait perdue, mais il a refusé de reprendre Gaza. Lorsqu’il a signé la paix avec la Jordanie, en 1994, cela faisait six ans que Hussein de Jordanie (petit-fils du contemporain de Lawrence) avait renoncé à la patate chaude en forme de rive ouest au profit du mouvement de Yasser Arafat, l’OLP.

En 1993, les Accords d’Oslo ont été signés entre Israël et Arafat, représentant les Palestiniens d’origine égyptienne et jordanienne.

Ces accords devaient mener à une autonomie progressive des « Territoires de l’Autorité palestinienne », puis à un État palestinien dont les frontières seraient décidées par la négociation.

Deux conditions étaient à remplir, du côté palestinien :

– reconnaître le droit à l’existence d’Israël ;

– renoncer à la violence contre lui. D’après la v***e d’Arafat, celui-ci était déjà en train de préparer la deuxième Intifada (qui a éclaté le 30 septembre 2001).

Côté mer (Méditerranée), les Israéliens ont quitté Gaza en juillet 2005. Gaza est Judenrein depuis lors. Le Hamas a gagné, en 2006, les élections législatives contre l’Autorité palestinienne, présidée depuis l’année précédente, pour un mandat de quatre ans par Mahmoud Abbas.

Gaza est le deuxième État arabe de Palestine, même si seulement de facto, et le troisième sur le territoire de la Palestine du mandat britannique.

En 2007, le Hamas y a renversé le gouvernement d’Abbas (200 morts !) et instauré la Terreur version charia.

En 2023, ses dirigeants ont déclaré tout haut ce que tout le monde (surtout les Gazaouis) constatait tout bas depuis 2005 :

ce qui leur importait était de détruire Israël, pas de s’occuper des citoyens de Gaza : « Les tunnels de Gaza ont été construits pour protéger les combattants du Hamas, pas les civils. La protection des civils de Gaza relève de la responsabilité des Nations unies et d’Israël.1 »

En Judée-Samarie-Rive-Ouest-Cisjordanie, Mahmoud Abbas règne sans partage et sans élection depuis 2005. C’est, au monde, le seul mandat de quatre ans qui dure depuis 19 ans !

La question du style du 3ᵉ État palestinien se pose avec acuité

Malgré les démonstrations offertes par les États palestiniens déjà en place, personne ne se pose la question de la nature d’un troisième exemplaire, surtout pas ceux qui affirment haut et fort que son instauration signera la paix universelle.

Les Solution-à-deux-Étatistes font semblant de se l’imaginer comme un paradis démocratique où couleront le lait et le miel. Les palestinolâtres occidentaux, qui défilent pour une Palestine « libérée du fleuve à la mer », n’en doutent pas un instant.

En janvier 2024, le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, a déclaré

qu’il était« très important pour le peuple palestinien qu’il ait une gouvernance qui puisse… répondre à ses attentes. »

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock a expliqué que

« Tous ceux qui disent qu’ils ne veulent pas entendre parler d’une telle solution (à deux États) n’ont pas apporté d’alternative (JPost) » donc alea Deux États est.

Bonne nouvelle, l’homologue de Baerbock à l’étage de l’Europe, Josep Borrell, pense. Mais cela ne veut pas dire qu’il a une pensée originale :

« Je pense que nous ne devrions plus parler du processus de paix au Moyen-Orient. Nous devrions commencer à parler spécifiquement du processus de mise en œuvre de la solution à deux États (Times of Israel). » Le ministre de la défense britannique est sur la même longueur d’ondes : « Je ne pense pas que nous parviendrons à une solution si nous n’avons pas de solution à deux États (SkyNews). »

Eliot Abrams, lui, est chercheur senior pour les études sur le Moyen-Orient au Council on Foreign Relations, après avoir été conseiller adjoint à la sécurité nationale des États-Unis, où il a supervisé la politique de la Maison Blanche sur le Moyen-Orient. Il observe le réel et doute que le mantra universel puisse apporter la paix où que ce soit.

« Le jour où un État palestinien sera déclaré, l’Iran intensifiera ses efforts pour faire de la Cisjordanie ce que Gaza est devenue au cours de la dernière décennie : un labyrinthe d’arsenaux, de centres d’entraînement, de tunnels, de sites de lancement et de bases pour les attaques terroristes. Cette fois-ci, la géographie sera différente, car les collines de Judée et de Samarie surplombent l’aéroport Ben Gourion, Jérusalem et la plaine côtière où se trouve la majeure partie de l’économie israélienne, son plus grand port et sa plus grande ville.

La création d’un État palestinien ne mettra pas fin au conflit israélo-palestinien, car elle ne mettra pas fin au rêve palestinien et iranien d’éliminer l’État d’Israël. Au contraire, il pourra servir de rampe de lancement pour de nouvelles attaques contre Israël et sera certainement perçu comme tel par les ennemis les plus acharnés de l’État juif. Un État palestinien pacifique qui ne représente aucune menace pour Israël est un mirage (Tablet). »

La réponse réaliste ne convient pas. Restons sur celle qui préfigure une Shoah.3

On aimerait comprendre ce qui peut se passer entre les oreilles des dignitaires Accidentaux qui promeuvent la Solution-à-deux-États :

– l’Égypte a refusé de récupérer Gaza qu’elle administrait avant la guerre des Six-jours. Personne ne se demande pourquoi ? Ni pourquoi le blocus entre Gaza et l’Égypte est plus imperméable que celui du côté israélien ?

– Le roi Hussein de Jordanie a préféré se débarrasser du territoire annexé en 1949 et que lui avaient soufflé les Israéliens, après avoir expulsé de son royaume tous les Palestiniens qu’il n’avait pas tués en 1970, lors de Septembre noir (3000 morts et 10 000 blessés – l’Humanité). Personne n’a envie de savoir pourquoi ?

– Les Israéliens sont partis de Gaza en 2005 avec armes, mais sans bagages : des milliardaires juifs américains, amoureux de la solution à deux États avaient racheté toutes les infrastructures et tout le matériel agricole pour l’offrir aux Palestiniens, persuadés que cela permettrait à leurs récipiendaires d’instaurer un Singapour sur Méditerranée. Tout le matériel a été détruit aussitôt. On sait ce qu’est devenue Gaza sous Hamas : cela a plus de rapport avec Hiroshima qu’avec Singapour.

La solution-à-deux-États est une manœuvre de politique intérieure des pays qui en font leur mantra :elle vise, depuis 1967, à apaiser l’indignation de l’extrême gauche anti-israélienne. Cette fois-ci, comme en 2014, le prétexte est la guerre de représailles contre Gaza.

Puisqu’on exige d’eux qu’ils « fassent quelque chose », contre Israël comme contre le réchauffement climatique, ils cachent leur impuissance en disant n’importe quoi, mais un n’importe-quoi qui doit démontrer leur impeccable moralité.

Tous, les Palestinolâtres comme leurs dirigeants, se fichent des peuples palestiniens (égyptien à Gaza et jordanien en Judée-Samarie-Cisjordanie), sinon ils se préoccuperaient de le débarrasser de ses gouvernants corrompus et malfaisants.

Comme le note Nidra Poller,

« la solution-à-deux-États est une arme par destination contre l’État juif, engagé dans un âpre combat existentiel. »

La paix ne dépend pas de la destruction d’Israël

L’exigence planétaire que l’armée israélienne se retire de Rafah et offre au Hamas un cessez-le-feu assez long pour qu’il renouvelle son arsenal, procède de la même indifférence vis-à-vis des Palestiniens et de la même aversion vis-à-vis des Israéliens. Comme pour le démontrer, Tsahal a libéré, le 12 février 2024, deux otages israéliens qui étaient prisonniers à Rafah.

La destruction de l’État juif n’empêchera pas les guerres au sein des cultures du conflit. Ainsi, le 4 janvier dernier, l’État islamique (Daech) a revendiqué une attaque terroriste qui a tué cent personnes, à Kerman (Iran). L’enregistrement audio avait pour titre la sourate 9:5 « Et tuez-les où que vous les trouviez » et commençait par l’éloge du jihad et l’importance d’al-wala’ wa’l-bara’ (amour des musulmans et haine des non-musulmans). Les Chiites y étaient décrits comme « aussi néfastes que les croisés et les juifs ».

Conseils de Daech aux vrais croyants :

« Poursuivez vos proies, qu’elles soient juives, chrétiennes ou leurs alliés, dans les rues et sur les routes d’Amérique, d’Europe et du monde. Pénétrez dans leurs maisons, tuez-les et volez leur tranquillité d’esprit par tous les moyens à votre disposition.… faites sauter des explosifs, brûlez-les avec des grenades… tirez-leur dessus avec des balles, égorgez-les avec des couteaux tranchants et écrasez-les avec des véhicules…… Cherchez exprès des cibles faciles avant les cibles difficiles, des cibles civiles avant les cibles militaires, des cibles religieuses comme les synagogues et les églises avant les autres…(American Thinker) »

Ce que les dirigeants du monde entier prouvent, avec leur refrain vide de sens, c’est qu’Einstein avait raison :

« la folie, c’est de refaire indéfiniment la même chose en espérant obtenir un résultat différent. »

Einstein était juif, Israël est l’État juif, donc Israël a raison de refuser qu’arrive à sa porte Est la même chose qu’à sa frontière Ouest. »

Auteur:
Liliane Messika, Mare Nostrum / Mabatim

« Israël a mis en œuvre plus de mesures pour prévenir les pertes civiles que toute autre nation dans l’histoire. Aucune ...
12/02/2024

« Israël a mis en œuvre plus de mesures pour prévenir les pertes civiles que toute autre nation dans l’histoire. Aucune armée combattant un ennemi retranché dans un terrain urbain dense dans une zone à peine deux fois plus grande que Washington DC ne peut éviter toutes les pertes civiles. Les informations faisant état de plus de 25 000 Palestiniens tués* (cf note), qu'il s'agisse de civils ou du Hamas, ont fait la une des journaux.

Mais Israël a pris plus de mesures pour éviter des dommages inutiles aux civils que pratiquement tout autre pays ayant mené une guerre urbaine. En fait, ayant moi-même effectué deux missions en Irak et étudié la guerre urbaine pendant plus d’une décennie, Israël a pris des mesures de précaution que même les États-Unis n’ont pas prises lors de leurs récentes guerres en Irak et en Afghanistan. Je dis cela non pas pour mettre Israël sur un piédestal ou pour diminuer les souffrances humaines des habitants de Gaza, mais plutôt pour corriger un certain nombre de perceptions erronées en matière de guerre urbaine.

La première est l’utilisation de munitions à guidage de précision (PGM - Precision Guided Munitions). Ce terme a été introduit auprès du public non militaire pendant la guerre du Golfe, lorsque les États-Unis ont tiré 250 000 bombes et missiles en seulement 43 jours. Seule une très petite fraction d’entre elles correspondait à la définition des PGM, même si la perception commune de cette guerre et de son taux de pertes civiles relativement faible était qu’il s’agissait d’une guerre de précision. Comparons cette guerre, qui n’a pas suscité le même niveau d’indignation au niveau international, à la guerre actuelle d’Israël à Gaza.
Les forces de défense israéliennes ont utilisé de nombreux types de PGM pour éviter de nuire aux civils, notamment en utilisant des munitions telles que des bombes de petit diamètre (SDB - Small-Diameter Bomb), ainsi que des technologies et des tactiques qui augmentent la précision des non-PGM. Israël a également employé une tactique employée lorsqu’une armée dispose de la suprématie aérienne appelée bombardement en piqué, ainsi que la collecte de renseignements avant l’attaque sur la présence de civils à partir d’images satellite, d’analyses de la présence de téléphones portables et d’autres techniques d’observation de cibles. Tout cela vise à mieux cibler les opérations pour éviter la mort de civils. En d’autres termes, l’idée simpliste selon laquelle une armée doit utiliser davantage de PGM que de non-PGM dans une guerre est fausse.

Une deuxième perception erronée concerne le choix des munitions par les militaires et la manière dont ils appliquent le principe de proportionnalité requis par les lois des conflits armés. Il s’agit ici d’une évaluation de la valeur de l’objectif militaire que l’on peut tirer d’un acte, pondérée par l’estimation des dommages collatéraux attendus causés par ledit acte. Un spectateur externe n'ayant pas accès à toutes les informations ne peut pas dire qu'une bombe de 250 kg accomplirait la mission militaire d'une bombe de 1000 kg sans mentionner le contexte de la valeur de la cible militaire ou le contexte de la frappe, comme une cible se trouvant dans un tunnel profond qui nécessiterait une grande pénétration.

Troisièmement, l’un des meilleurs moyens d’éviter les pertes civiles lors d’une guerre urbaine est de donner l’alerte et d’évacuer les zones urbaines avant le début de l’attaque aérienne et terrestre combinée. Cette tactique est impopulaire pour des raisons évidentes : elle alerte le défenseur ennemi et lui donne l’avantage militaire nécessaire pour préparer l’attaque. Les États-Unis ne l’avaient pas fait avant leur première invasion de l’Irak en 2003, qui impliquait d’importantes batailles urbaines, notamment à Bagdad. Il ne l’a pas fait avant la bataille de Falloujah en avril 2004 (bien qu’il ait envoyé des avertissements civils avant la deuxième bataille de Falloujah, six mois plus t**d).

En revanche, Israël a donné des jours puis des semaines d’avertissements, ainsi que le temps nécessaire aux civils pour évacuer plusieurs villes du nord de Gaza avant de lancer la principale attaque aérienne et terrestre contre les zones urbaines. Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont utilisé leur pratique consistant à appeler et à envoyer des SMS avant une frappe aérienne, ainsi qu'à frapper sur le toit (roof-knocking), où elles larguent de petites munitions sur le toit d'un bâtiment pour avertir tout le monde d'évacuer le bâtiment avant une frappe. Aucune armée n’a jamais mis en œuvre l’une de ces pratiques en temps de guerre auparavant.

L’armée israélienne a également largué des dépliants pour donner aux civils des instructions sur le moment et la manière d’évacuer, notamment en leur indiquant des couloirs sécurisés. (Les États-Unis ont mis en œuvre ces tactiques lors de leur deuxième bataille de Falloujah et de leur opération contre l’Etat islamique à Mossoul en 2016-2017.)

Israël a largué plus de 520 000 brochures et diffusé des messages à la radio et sur les réseaux sociaux pour donner des instructions aux civils afin qu’ils quittent les zones de combat. Le recours par Israël à de véritables appels téléphoniques à des civils dans les zones de combat (19 734), à des SMS (64 399) et à des appels préenregistrés (près de 6 millions) pour donner des instructions sur les évacuations est également sans précédent. L’armée israélienne a également effectué des pauses quotidiennes de quatre heures pendant plusieurs jours consécutifs de guerre pour permettre aux civils de quitter les zones de combat actives.

Même si les pauses dans les évacuations civiles après le début d’une guerre ou d’une bataille ne sont pas complètement nouvelles, la fréquence et la prévisibilité de ces évacuations à Gaza sont historiques.

Une autre première historique dans les mesures de guerre visant à prévenir les pertes civiles a été la distribution par Israël de cartes militaires de Tsahal et de graphiques de guerre urbaine pour aider les civils dans leurs évacuations au jour le jour et les alerter de l'endroit où l’armée opèrera. Aucune armée dans l’histoire n’a jamais fait cela.

Lors de la bataille de Mossoul en 2016-2017, le gouvernement irakien a d'abord dit aux civils de ne pas évacuer et de s'abriter sur place pendant la bataille dans les districts est et ouest de la ville, mais a ensuite ordonné aux civils de partir en empruntant des couloirs « sûrs ». Mais l’État islamique (EI) a miné les couloirs et tiré sur tous ceux qui les utilisaient pour s’échapper. Des centaines de milliers de civils sont restés coincés dans les zones de combat pendant des mois à mesure que les combats progressaient.

La réalité est que lorsqu’il s’agit d’éviter des dommages aux civils, il n’existe aucune comparaison moderne avec la guerre menée par Israël contre le Hamas. Israël ne mène pas une bataille comme Falloujah, Mossoul ou Raqqa ; elle mène une guerre impliquant de grandes batailles urbaines synchronisées. Aucune armée dans l’histoire moderne n’a affronté plus de 30 000 défenseurs urbains dans plus de sept villes utilisant des boucliers humains et se cachant dans des centaines de kilomètres de réseaux souterrains délibérément construits sous des sites civils, tout en détenant des centaines d’otages.

Malgré les défis uniques auxquels Israël est confronté dans sa guerre contre le Hamas, il a mis en œuvre plus de mesures pour éviter des pertes civiles que toute autre armée dans l’histoire. Certains ont avancé qu’Israël aurait dû attendre plus longtemps avant de déclencher sa guerre, aurait dû utiliser des munitions et des tactiques différentes, ou n’aurait pas dû mener la guerre du tout. Ces appels sont compréhensibles, mais ils ne reconnaissent pas le contexte de la guerre d'Israël contre le Hamas, depuis les centaines d'otages israéliens jusqu'aux attaques quotidiennes à la roquette contre des civils israéliens depuis Gaza jusqu'aux tunnels, et la véritable menace existentielle que représente le Hamas pour Israël et ses citoyens, qui vivent à quelques pas de la zone de guerre. Pour être clair, je suis indigné par les pertes civiles à Gaza. Mais il est crucial de diriger cette indignation vers la bonne cible. Et cette cible, c’est le Hamas.

Il est scandaleux que le Hamas ait dépensé des décennies et des milliards de dollars pour construire des tunnels sous les habitations civiles et les zones protégées dans le seul but d’utiliser les civils palestiniens comme boucliers humains.
Il est scandaleux que le Hamas n’autorise pas les civils à entrer dans ses tunnels, que le Hamas déclare et prenne des mesures pour provoquer autant de morts civiles que possible, à la fois de sa population et de la population israélienne.
Les atrocités commises le 7 octobre sont scandaleuses. Que le Hamas combatte en civil, en compagnie de civils, et qu'il lance des roquettes sur des civils israéliens depuis des zones civiles palestiniennes est scandaleux.
La seule raison des morts civiles à Gaza est le Hamas. Pour sa part, Israël a pris plus de soin à les empêcher que n’importe quelle autre armée dans l’histoire de l’humanité. »

John Spencer, Président d'études de guerre urbaine au Modern War Institute (MWI) à West Point. Il a servi pendant 25 ans en tant que soldat d'infanterie et participé à 2 guerres en Iraq.

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