En découvrant la musique Techno dès son adolescence, grâce à son frère aîné déjà adepte lors de l'explosion des raves au milieu des années 90, Draun'A découvre le milieu très étroit des free-party en 1999. Une révélation qui allait vite se transformer en passion inconditionnelle pour les musiques électroniques les plus undergrounds. Après avoir usées ses semelles sur les dancefloors boueux et inst
ables lors des nombreux week-ends électroniques auxquels il participa, il fût naturellement attiré par le mix et très vite par l'organisation. C'est donc en 2002 qu'il rejoint le C*C SoundSystem (Cannabis*Club), collectif indépendant avec lequel il organisera la première free-party légale de Basse-Normandie en 2003, qui fera du bruit en rassemblant officiellement près de 3500 personnes (peut-être quelques milliers de plus officieusement). La presse en fera l'éloge dans un article paru dans Ouest France. Les années suivantes, Le C*C SoundSystem organisait en moyenne une quarantaine de free-party par an qui apporteront énormément d'expérience à Draun'A pour la suite de l'aventure. En témoigne son investissement en tant que bénévole pour le Bourges Off ou pour les associations Propaganda et Préventeuf mais aussi pour le festival Nördik Impakt à Caen. L'année 2006 marquera une période blanche pour Draun'A suite à une blessure. Blanche ? Pas tout à fait car il en profitera pour produire ses premières compos. Sur des rythmes Techno et Tribe, ses premières mélodies et lignes de kicks construiront son univers artistique personnel, une touche importante quant à l'approche des techniques de mix. Mais Draun'A ne pouvait pas en rester là et repartit pour de nouvelles aventures collectives, en participant notamment à la création de l'association Konnectik en 2008, qui faisait la promotion d'artistes locaux au travers de ses actions et événements, qu'il quitta en 2010. L'année suivante, il restait actif indépendamment en étant invité à jouer sur de nombreuses soirées ou free-party en France, avant d'être invité à rejoindre, en 2011, le collectif Parasite Infection. En 2012, Draun'A et plusieurs anciens des sound-systems créèrent un collectif qu'ils nommèrent ISM (InSurection Musicale) afin de se remettre au plus vite dans le bain de l'organisation. Changement de région et donc changement de projet en 2014 où il rejoint l'Auvergne et fait partie de l'association Enygmatik Crew en tant que Dj mais aussi dans l'équipe déco dont il prend même la responsabilité en 2016 avant la dissolution de l'association en 2018. C'est cette même année que Draun'A entre chez Totem Freedom et y apporte sa contribution en devenant responsable déco de l'association en 2019. Aujourd'hui en 2020, Draun'A s'est au fil des années forgé une personnalité artistique hors du commun notamment dans la scénographie mais aussi et surtout dans ses Dj sets réalisés à chaque fois avec une technique hyperactive mais toujours propre avec une touche de folie douce qui fait de chaque morceau choisi un élément indispensable à son mix et donc à votre soirée. Venant de la vieille école du vinyle il peut autant jouer sur platines CD que sur contrôleur ce qui en fait un artiste complet. Que ce soit lors de ses sets Tribe, Techno, HardCore ou Trance, Draun'A sait toujours transporter l'auditeur au-delà de l'ambiance de la soirée dans laquelle vous le croisez, il vous emmène en quelques boucles dans sa propre matrice sonore. Son talent lui a déjà valu de partager la scène avec des grands noms de la techno française underground comme Electrobugz aka Beuns (Heretik), Psylotribe (Undergroundtekno), Karcher (Électron Libre), Zyrox (Epsylone/Otoctone), Jazz (Rave On/Oxyde), Ben (9mm), Guigoo (Narkotek), Joshua (Striking Wave/Audiogenic), Scanders (Infraboss) ou encore Az-Hot et Toitoine (XLR/HardCore France) ; ainsi que des artistes de la scène Trance comme La Petite Fumée (Red And Black Prod), Maïtika (Digital Om Productions), Kokmok, Gina et Yamaga (Hadra), Si-Moon (NBM Records), Anakis (Quadrivium Records), Spootnik (Euphorik/ExoTrip) ou encore Otezuka (StereOrganic). MUSIC IS NOT A QUESTION OF STYLE ,
IT'S A QUESTION OF GROOVE