07/08/2021
L' IMMIGRÉ CLANDESTIN (ES1106)
Sur une barque de fortune
sans remords, et sans rancunes
comme un enfant, tu as cru décrocher la lune
hélas, fatalités, et lacunes.
Là où plus rien n'existe ,pour une âme en détresse
tu persistes, continuant à aller jusqu'au bout de tes rêves
sans armure, et sans glaive
serait-ce pour toi l'enfer, ou le paradis
sauras-tu faire face à ton combat
dans ce cœur, et ce corps déjà affaibli et meurtri .
On a ôté ta vie
on a volé tes larmes
ils ont pris ton cœur, sa splendeur, et son charme.
Chaque vague t'emporte un peu plus vers le large
et tes pensées en partance soudainement réapparaissent, et brisent ta cage.
Loin de ta terre, et de ces hommes
ton corps déjà frissonne
et ta voix au loin résonne.
Triste exilé
voilà ton sort, face à la réalité
écoute l'écho de la vallée
qui te révèle ta peine qui te malmène, et t'enchaînes.
'
Tu es comme un oiseau, aux ailes brisées et qui n'a plus cette force d'avancer et de voler,
tu gémis sur ton sort
dans un silence de mort
tu pleures encore.
Là gorge nouée, tu n'as plus de mots
et sur ce vaste océan, tu es parti pour l'aventure
sur ce navire, tanguant sur les flots
tu te questionnes, ,tu te réconfortes, tu te rassures.
Chaque instant pour toi, ton existence est un sursis
et tu repenses déjà , à ta famille, et tes amis
à travers un ciel sombre et gris
tes pieds déjà frôlent le sol froid, et durci.
Qu'il est encore loin ton chemin
et dans ton cœur, tu suffoques
de peur de devenir une loque
sur cet océan qui te balances, et te déporte,
plus personne à présent, pour venir frapper à ta porte.