Editions de l'Arbre vengeur

Editions de l'Arbre vengeur L'Arbre vengeur plante des livres en terre insolente

C'est le lot de certains livres de passer un peu inaperçus, une situation bien compréhensible au regard du nombre impres...
25/01/2025

C'est le lot de certains livres de passer un peu inaperçus, une situation bien compréhensible au regard du nombre impressionnant de titres publiés chaque année, signe d'une vitalité de la littérature qui peut faire plaisir (quand elle inquiète certains qui aimeraient bien se concentrer sur quelques titres, mais on sait qui en profiterait...). Ainsi de notre "Tuer ou mourir" paru en août qui n'a dû sa survie qu'à une poignée de libraires aimant les sentiers où l'herbe repousse et se moquant bien qu'un titre aussi sec puisse heurter en des temps bien émollients. Signé de Libero Bigiarreti, un Italien à l'univers original quasi inconnu en France (seul Allia a tenté sa chance, sans y parvenir), ce court roman recèle pourtant de ces qualités que nous cherchons dans les textes : ironie, malice, narration au cordeau, étrangeté... Grâce à Libération, nous aurons eu droit à un article dans la presse, un seul, et il est signé d'un chimiste (l'amour c'est une affaire chimique, c'est connu). L'honneur est sauf ! Et nous publierons un autre Bigiaretti malgré tout...

Jour de sortie pour deux arbustes véhéments (la collection de poche qui terrifie les grandes maisons envahissantes) sur ...
24/01/2025

Jour de sortie pour deux arbustes véhéments (la collection de poche qui terrifie les grandes maisons envahissantes) sur des thématiques qui nous sont chères, le fantastique et l'anticipation : "Le Manuscrit Hopkins", roman post-apocalyptique qui réussit le tour de force d'être drôle et franchement inquiétant dans un domaine où le sérieux est toujours de mise (c'est notre troisième édition de ce livre que nous adorons) ; "L'homme qui écoutait" de notre écrivain fantastique préféré, une novella qui nous installe dans l'inconfort d'une angoisse progressive, une petite perfection narrative.
L'occasion de rappeler deux autres titres dans le même registre : "La chose dans la cave" du romancier psychiatre David H.Keller qui s'y connaissait en épouvante, et "Le possédé" qui permet de découvrir un aspect moins connu du grand Arthur Conan Doyle.
Parce que ça fait du bien de se faire peur, l'arbuste véhément plante ses épines dans le cœur de ses lectrices et lecteurs.

A retrouver dans toutes les librairies qui aiment la véhémence ou, pour celles et ceux qui sont loin ou perdus, ici :
https://www.arbre-vengeur.fr/?cat=430

Petite pensée du matin tirée de "L'Autofictif travaille son dribble en forêt", un livre indispensable pour se mettre en ...
22/01/2025

Petite pensée du matin tirée de "L'Autofictif travaille son dribble en forêt", un livre indispensable pour se mettre en joie et de bonne humeur (dans toutes les bonnes librairies bien sûr) :

"Fut un temps aussi où l’écrivain négligé par son époque plaçait ses espoirs dans les générations à venir. Celles-ci, plus éveillées, plus évoluées, intellectuellement moins bornées, sauraient le lire enfin, et s’ensuivrait l’adulation qui lui semblait due mais que la foule obtuse lui refusait de son vivant.

Mais comment j***r et se réj***r de ce triomphe posthume qui se dérobait si cruellement à l’appréhension voluptueuse de la vanité ? C’est en pensant à tout cela que je me suis rendu hier dans une maternité afin de recevoir avant qu’il ne soit trop t**d les éloges des nouveau-nés porteurs de cet avenir glorieux, doués à n’en pas douter d’un discernement supérieur.

Mais en fait de hourras pour ma personne et de commentaires éclairés sur mon œuvre obscure, comme je déambulais avantageusement entre les berceaux de la pouponnière, je n’ai recueilli que des hurlements et des glapissements atroces tandis que se révulsaient à ma vue des petites figures idiotes, morveuses et cramoisies ! J’augure mal, j’augure très mal de l’avenir de la littérature."

Eric Chevillard, écrivain optimiste

Les myopes dans les livres, on les voit souvent de loin et indistinctement, c'est dommage : avec leurs lunettes à verres...
21/01/2025

Les myopes dans les livres, on les voit souvent de loin et indistinctement, c'est dommage : avec leurs lunettes à verres épais, ce sont parfois des personnages touchants ou amusants (ou égarés). Luc-Michel Fouassier, nanti de bésicles qui pèsent leur poids de souvenirs et d'avanies, a choisi de surmonter ce petit handicap (qui peut parfois en être un gros) en le racontant dans un petit livre aussi modeste que drôle. Remontant des pieds de ses "Pantoufles" aux yeux de cet "autoportrait flou", il nous propose ZU, titre sans doute le plus court de l'année. Sera-t-il le plus couru ? C'est moins sûr... Rendez-vous le vendredi 24 pour celles et ceux qui réussiront à l'apercevoir sur les tables des librairies...

Un court article mais fort élogieux (car il n'y a pas besoin d'être disert pour dire du bien) sur le journal de Franz Ba...
20/01/2025

Un court article mais fort élogieux (car il n'y a pas besoin d'être disert pour dire du bien) sur le journal de Franz Bartelt que nous éditons désormais avec bonheur, dans le Sud-Ouest Dimanche où cet "acrobate de la littérature" précède les pages sportives.
Et si les amateurs du grand Ardennais veulent entendre cet auteur qui ne sort que rarement de son antre, vous pouvez le retrouver dans une vidéo (en plan fixe) réalisée pendant une rencontre en librairie avec la lecture par ses soins de trois textes hilarants : https://www.youtube.com/watch?v=6hpKjlFS0dk Ce serait dommage de manquer ça.

Voilà qui ne va pas nous rajeunir. En 2007, sous l'impulsion de nos amis des Editions Finitude, nous avions publié conjo...
17/01/2025

Voilà qui ne va pas nous rajeunir. En 2007, sous l'impulsion de nos amis des Editions Finitude, nous avions publié conjointement deux petits opus d'un auteur parfaitement oublié, Jean-Pierre Martinet, en nous disant qu'à deux nous serions peut-être plus visibles et mieux accueillis. Le pari fut gagné haut la main et enclencha la redécouverte de l'auteur de "Jérôme" dont nos camarades assurèrent la mise en orbite définitive (songez, 10 000 exemplaires vendus, si ce n'est pas un best seller ça, au regard des misérables centaines poussivement écoulées lors de sa sortie en 1978) dans le ciel des géniaux écrivains maudits (mais c'en est un vrai...). Comme il n'est jamais inutile d'en remettre une couche, dix-huit ans plus t**d, nous réitérons cette double parution mais cette fois avec des textes déjà édités par nos soins. L'Arbre vengeur reprend "Nuits bleues calmes bières" dans la collection L'Ivre de caisse (hips), et Finitude "La somnolence", le premier roman de Martinet paru à l'origine chez Jean-Jacques Pauvert. On boit beaucoup dans le nôtre, on roupille pas mal dans le leur, mais il est surtout question de ce sommeil qui fait surgir les pires ou les meilleurs démons. La sainte Eugénie (le 7 février pour les mécréants) verra donc renaître ces deux étrangetés sur les tables des librairies. Deux petits coups de (et avec) Martinet, ça ne peut pas faire de mal !
https://www.arbre-vengeur.fr/?p=11715

On lui donnerait le bon Dieu sans confession, mais ce regard perçant semble suggérer qu'il ne faut pas se fier aux appar...
15/01/2025

On lui donnerait le bon Dieu sans confession, mais ce regard perçant semble suggérer qu'il ne faut pas se fier aux apparences. L'Américaine Mary Elizabeth Counselman est un des grands noms du fantastique d'après-guerre mais, disparue octogénaire en 1995, son étoile a pâli et il n'y a guère que les amatrices et amateurs de S.F. pour réagir en entendant son nom. Il est assez difficile, y compris dans son pays, de se procurer ses recueils. C'est qu'elle a traversé son siècle avec une discrétion qui n'a d'égal que son talent pour conter des histoires dans la tradition d'Edgar Poe mais avec cette finesse cruelle et souvent drôle qui n'est qu'à elle, comme si elle partageait la peur de ses héros terrifiés, souriant à demi en racontant des étrangetés et des destins inquiétants. Aux États-Unis, elle fait figure de classique, aussi on comprend mal qu'elle n'ait jamais été éditée en volume en France. Nous comblerons cette honteuse lacune et serons donc ravis de l'accueillir sur l'une de nos branches à l'approche de l'été, histoire de faire un peu d'ombre au milieu d'une lumière éclatante...

Trop pleine dans doute des sueurs de l'effort et des larmes du découragement, l'éponge de nos camarades (de la rive gauc...
13/01/2025

Trop pleine dans doute des sueurs de l'effort et des larmes du découragement, l'éponge de nos camarades (de la rive gauche) Les Moutons Électriques a été jetée sur le tapis recouvert de givre par des combattants épuisés qui n'ont plus la force de se relever pour affronter l'adversité. Même si c'est le sort de la plupart des maisons d'édition et que nous savons que notre tour viendra tôt ou t**d, c'est une cruelle nouvelle d'apprendre qu'après vingt ans, celle-ci, que nous côtoyons en amis et voisins depuis une décennie, n'a pas survécu à cet hiver froid, malgré un catalogue magnifique et nuancé, un apport certain à ce qui est encore trop souvent considéré comme un mauvais genre, une autorité enfin dans un domaine où nous-mêmes faisons figure de doux enfants de chœur (vaillants). La couverture d'un important catalogue se referme mais nous espérons bien que celui qui en fut le pasteur (pas vacciné contre le virus du fantastique), le berger (qui n'eut jamais peur du loup), le pâtre (pas encore ad patres Dieu merci), l'apôtre (sans évangile), reprendra vite le chemin où l'on peut rêver d'androïdes en toute liberté. C'est notre vœu en ce triste jour. A bientôt André.

(en illustration, le patron des Moutons électriques exagérant la taille d'un fameux brochet pêché dans les eaux troublées de l'imaginaire lors d'un salon de banlieue fréquenté par 100 000 visiteurs).

On est passé par des périodes très noires, avec des sursauts rougeoyants, un éclat de jaune, un calme bleu voire un rose...
10/01/2025

On est passé par des périodes très noires, avec des sursauts rougeoyants, un éclat de jaune, un calme bleu voire un rose fluo ; cette année nous passons au vert, franchissant le passage pour piétons passionnés de la littérature, plus pimpants que jamais en proposant ce dix-septième volume de L'Autofictif qui sort aujourd'hui en librairie : dix-sept ans à mener cette aventure sans faiblir et avec cette joie renouvelée de découvrir chaque jour l'infatigable génie d'Éric Chevillard avant d'en faire un bouquet annuel au cœur de l'hiver.
On ne connaît pas beaucoup d'équivalents d'une telle opiniâtreté éditoriale mais nous sommes certains que cet auteur, aussi unique qu'irremplaçable, bâtit, loin des rumeurs du microcosme, une œuvre de poids empli de légèretés, de tourments, de trouvailles, d'épiphanies et de drôleries. On ne le vend plus guère qu'à cinq centaines de lecteurs, mais on imagine facilement la richesse de leurs bibliothèques et leur bonheur à ajouter chaque début d'année le nouveau volume de ce journal pas comme les autres.
Pour celles et ceux qui sont loin ou qui ne le trouveraient pas dans leur librairie favorite (car il y a beaucoup d'entre elles qui ont renoncé à le suivre), il reste le secours de notre site, plus sympa qu'Amazon...:
https://www.arbre-vengeur.fr/?p=11625

Épiphanie vengeresse aujourd'hui puisque nous avons tiré la palette des trois avec l'arrivée de nos prochains titres, li...
07/01/2025

Épiphanie vengeresse aujourd'hui puisque nous avons tiré la palette des trois avec l'arrivée de nos prochains titres, livrés à notre porte par un jovial transporteur, sorte de roi mage en camion à hayon (mais pas en haillons Dieu merci). Nous espérons bien qu'ils récolteront tous la fièvre (du succès).
(Une petite homophonie approximative de temps à autre et avec un temps aussi dégoûtant (et dégouttant), ça ne fait pas de mal)
Quant aux livres, regardez un peu de quoi il s'agit en vous rendant sur cette page :
https://www.arbre-vengeur.fr/?cat=3

Quand Fabien Courtal - dont nous avions fait paraître de manière bien trop confidentielle le magnifique premier livre ht...
03/01/2025

Quand Fabien Courtal - dont nous avions fait paraître de manière bien trop confidentielle le magnifique premier livre https://www.arbre-vengeur.fr/?p=6125 - nous a amicalement proposé une traduction originale du "Peuple blanc" d'Arthur Machen, un texte que nous vénérons depuis des années, nous avons remercié les dieux d'offrir à d'humbles éditeur pécheurs et pêcheurs l'occasion d'accueillir dans leur catalogue coloré une courte fiction qui n'a aucun équivalent dans la littérature du XXème siècle, une envolée aussi fascinante qu'inquiétante dans un ailleurs qui intrigue depuis plus d'un siècle. C'est au premier jour du printemps prochain que paraîtra, avec une préface du traducteur (à qui l'on doit chez nos brillants amis des Monts Métallifères Éditions une traduction de Thomas Ligotti), ce livre qu'ornera en couverture une illustration originale d'un autre ami, Mehdi Beneitez (déjà à l'œuvre pour nous dans "Tous les petits animaux"). Bref, une histoire d'amitié, de littérature et de fantastique comme nous les aimons.
https://www.arbre-vengeur.fr/?p=11735

L'Arbre vengeur vous souhaite de prendre une année de hauteur sur les branches les plus aériennes (ou les immeubles les ...
31/12/2024

L'Arbre vengeur vous souhaite de prendre une année de hauteur sur les branches les plus aériennes (ou les immeubles les plus accueillants) et de suivre votre pente (si possible en montant). En vous remerciant pour votre fidélité, votre sens de l'humour (mis à rude épreuve), votre goût pour les livres (parfois les nôtres) et votre penchant pour les arbres qui savent se venger (ou pas). Meilleurs vœux !
(avec un dessin du grand Bosc pour fêter ça)

Mme Scarpone (Emma) d'Arnac-la-Poste (Haute-Vienne) nous écrit, navrée :"Messieurs, j'aime le littérature à l'os, celle ...
27/12/2024

Mme Scarpone (Emma) d'Arnac-la-Poste (Haute-Vienne) nous écrit, navrée :
"Messieurs, j'aime le littérature à l'os, celle qui ne ménage pas ses lecteurs et je suis de fait une attentive fidèle de votre catalogue dont j'apprécie le tranchant et le saignant. Quel dommage que ma libraire, qui vous connaît à peine (et prétend que votre diffusion est aléatoire et arlésienne) et m'a laissé entendre que vous deviez être une bande de fieffés gredins pour oser diffuser une défense des squelettes en période de vaches maigres, ne défende que des livres un peu épais à mon goût et fort peu insolents. Je ne perds pas espoir que l'année à venir lui offre des moyens d'adoucir son point de vue et adopte votre vengeance arboricole qui ne saurait lui faire de l'ombre. Agréez, aimables vengeurs, l'assurance de ...etc..."
Chère Madame, votre message nous touche en même temps qu'il nous inquiète, mais nous tâcherons de garder le cap l'an prochain (imminent) en continuant, à rebours de toute logique commerciale et avec le soutien de libraires excentriques ou telluriques, à enrichir notre catalogue de fictions gentiment perturbées et à mener la grande vie, la seule qui vaille, celle qui se passe entre le marteau des beaux mots et l'enclume des vrais lecteurs. C'est sans doute un peu illusoire mais ça aide à avancer (deux hiatus, désolé).
Belles Fêtes, Chère Emma (si vous nous autorisez cette familiarité de circonstance).

24/12/2024

C'est Noël, vous pouvez vous lâcher.
Modérément bien sûr.

Voilà un peu le souci quand on anime un catalogue qui croit aux vertus salvatrices de l'humour noir : c'est souvent de c...
22/12/2024

Voilà un peu le souci quand on anime un catalogue qui croit aux vertus salvatrices de l'humour noir : c'est souvent de circonstance mais pas toujours avouable. Allez, bonnes fêtes…

Monsieur Edwin, de Mulhouse (Haut-Rhin), nous écrit et nous nous permettons de partager son message inquiet : "Messieurs...
21/12/2024

Monsieur Edwin, de Mulhouse (Haut-Rhin), nous écrit et nous nous permettons de partager son message inquiet :
"Messieurs, j'ai beau essayé depuis plusieurs semaines de parler à table du génie de Stevenson, d'évoquer à l'apéritif le formidable travail de la petite édition, de rappeler à voix haute, au moment d'enfiler mon pardessus le matin, mon amour pour les belles reliures, de témoigner de mon penchant pour les romans d'aventures une fois mes dents lavées avant mon coucher, j'ai beau laisser entendre à demi mots lors du repas dominical que mon testament mériterait d'être remanié vu le peu d'entrain de mes proches à me faire plaisir, rien n'y fait ! J'ai regardé dans le placard où l'on dissimule (fort mal) les cadeaux pour les Fêtes et il se confirme, soir après soir, que personne n'a eu l'excellente idée de penser à m'offrir votre sublime édition du "Maître de Ballantrae" que certains annoncent déjà épuisée. Je crains devoir de nouveau, comme chaque année, esquisser un rictus en déballant les sempiternels romans ternes que mes enfants auront attrapés sans réfléchir chez notre libraire qui pourrait pourtant les conseiller avec soin. Que dois-je faire pour ne pas risquer gâcher notre réveillon en perdant toute contenance et en m'insurgeant contre le manque de goût d'une famille pourtant dévouée ? Désolé pour ce message désespéré et pour ce besoin de consolation impossible à rassasier que je viens vous réclamer. Veuillez agréer etc..."
Ce courrier bouleversant nous a émus comme vous pouvez l'imaginer. Notre compassion est acquise à ce monsieur qui a dépassé le simple stade du dépit, mais nous nous sentons quelque peu impuissants, à quelques jours du passage du Père Noël auquel il nous arrive de croire encore (ce qui nous permet d'oser continuer à éditer des livres). Nous reste à espérer que, par une révélation subite, l'entourage de M.Edwin accomplira ce simple geste qui lui vaudra de voir son visage transfiguré par la joie. Ce qu'on appelle parfois les miracles de Noël. (ou le bon sens).
https://www.arbre-vengeur.fr/?p=11282

C'est un des auteurs dont nous avons encadré la photo afin que son regard perdu nous accompagne au long de notre déraiso...
20/12/2024

C'est un des auteurs dont nous avons encadré la photo afin que son regard perdu nous accompagne au long de notre déraisonnable parcours. Tristan Bernard est cantonné dans les vestiaires de la littérature, ce qui pour un grand amateur de boxe et de cyclisme n'a rien de dégradant, mais des quantités de gens passent à côté de son œuvre qui est pourtant l'une des plus originales de la première moitié du siècle passé, dans le domaine de l'humour (comme en témoigna notre réédition de son fameux "Jeu de massacre") où son nom est associé (un peu trop souvent) à des bons mots, mais aussi dans celui de la littérature dite blanche qui avec lui virerait plutôt au gris tant il a su exceller dans la peinture de destins en demi-teintes, de personnages s'effaçant. "Aux abois" passe pour son chef-d'œuvre, tunnel d'humour plus que noir et franchement désespéré, et il mérite de se retrouver entre les mains fermes (ou tremblantes après tout) de celles et ceux qui veulent qu'un livre les heurte, les bouscule, les perturbe. Il reparaîtra sous notre jaquette en février prochain.
2025, une année aux abois ? Au point où nous en sommes...
https://www.arbre-vengeur.fr/?p=4899

On était un peu las au sortir d'une GSS (grande surface spécialisée) où on s'était heurté à d'immenses gondoles débordan...
18/12/2024

On était un peu las au sortir d'une GSS (grande surface spécialisée) où on s'était heurté à d'immenses gondoles débordant de livres reliés et jaspés avec des titres qui auraient pu passer pour loufoques s'ils n'étaient pas simplement ridicules dans leur accumulation : l'heure est à la romance, qu'elle soit dark ou krad, à la romantasy, qu'elle soit niaise ou épaisse, et il faut se réj***r de voir un public s'emparer avec appétit de gros ouvrages qui débordent de sentiments pas si bons que cela. On s'est gardé de gémir sottement tout en se demandant ce qui interdisait à cette communauté d'affamées de se ruer sur les classiques qui ne manquent pas d'histoires terribles, de cœurs bouleversés et de décors puissants. Bien sûr il n'a pas été question de découvrir, égaré dans ce continent, notre vindicatif "Maître de Ballantrae" dont le faible tirage n'autorise pas une diffusion universelle, on n'est pas non plus naïf (et puis notre diffuseur n'en a plus en stock).
La découverte, après notre retour déconfit, du bel article de quatre pages d'Olivier Maulin sur notre Stevenson nous a redonné un peu d'espoir. Tant qu'il y aura des lecteurs et des lectrices passionnés de ces aventures littéraires qui ne souffrent pas du passage du temps, notre gondole pourra continuer à caboter le long des côtes.
D'ailleurs, pour les oublieux, il nous en reste quelques exemplaires, à l'abri dans notre cave...
https://www.arbre-vengeur.fr/?p=11282

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18 ans...

Depuis 2003, nous avons eu assez d’imagination pour donner des explications plus ou moins bizarres à notre curieux nom, au point que nous ne savons plus trop quelle est la bonne. L’important nous semblait d’éviter le pompeux et de manifester d’une façon ou d’une autre que nous avions le souci de nos racines, ce qui se traduisit très tôt par des rééditions d’auteurs plus ou moins oubliés ou méconnus. Depuis nous nous balançons d’une branche à l’autre, au gré de collections qui s’installent ou s’estompent, un œil vers le patrimoine, un autre vers ce présent qu’on ne parvient jamais à saisir, d’où un léger strabisme.