Avec le lancement le 1er novembre de L’Artpigiste, la Suisse romande est riche d’un nouveau média culturel consacré essentiellement aux musiques contemporaines. D’une part celui de la richesse et de la diversité de la scène musicale romande. D’autre part celui moins réjouissant de la difficulté que rencontrent les artistes régionaux pour obtenir les relais médiatiques dont ils ont besoin pour sort
ir de l’anonymat. C’est donc à faire découvrir les artistes régionaux que L’Artpigiste se vouera, même si son regard dépassera les frontières, qu’elles soient régionales, linguistiques voire même artistiques. Les promoteurs du projet en sont convaincus : La richesse musicale romande est telle que les sujets pour alimenter les rubriques d’un magazine de qualité ne manqueront pas. Reste que le lancement de L’Artpigiste se base sur un pari audacieux. Celui de l’existence d’un lectorat curieux et avide de découverte. Ce lectorat est à chercher dans un public prêt à s’enthousiasmer pour des artistes régionaux, pour peu qu’ils soient programmés, mais aussi auprès de programmateurs et d’organisateurs prêts à prendre des risques s’ils sont soutenus en cela par les médias. Lancé comme webzine, un magazine disponible sur le net à l’adresse www.artpigiste.ch et relayé dans les médias sociaux, L’Artpigiste prévoit également des éditions papier ponctuelles distribuées à large échelle dans toute la Suisse romande. Même si son financement initial est assuré, le projet ne pourra s’inscrire dans la durée que s’il est largement porté par les artistes, les acteurs culturels et le public, raison pour laquelle un modèle de souscription a été développé. C’est Urban Poetry, l’association de promotion de la poésie urbaine qui est à l’origine de L’Artpigiste et qui en assure le fonctionnement. Une association qui, depuis qu’elle a été fondée en 2010, déborde sous les sollicitations et qui, en lançant L’Artpigiste, élargit ainsi le soutien qu’elle offre aux artistes.
