16/01/2023
TÊTE-A-TÊTE AVEC CARL MICHAEL KIKOBET PATAKI, CANDIDAT POUR UNE JEUNESSE CENTRAFRICAINE ÉMERGENTE
A l'occasion d'un tête-à-tête avec M. Carl Michael Kikobet Pataki candidat à la présidence du Conseil National de la Jeunesse Centrafricaine en prélude à la prochaine assemblée élective des membres du bureau cette organisation faîtière de la jeunesse centrafricaine, nous avions échangé sur plusieurs points qui touchent à cette organisation que celui-ci compte diriger.
Mais bien avant cet échange fructueux, nous avions recueilli les avis de certains jeunes dont celui d'un jeune habitant le 8è arrondissement de Bangui. Ce dernier très actif dans le Conseil des jeunes dudit arrondissement, a déclaré sous-couvert d'anonymat que selon lui, la victoire de Carl Michael Kikobet est inéluctable dans la course de cette présidence du CNJCA. « J’ai connu M. Carl Michael Kikobet quand il était jeune mais il était mature », témoigne-t-il avant d’ajouter : « Cette victoire c’est ta victoire, tu l’auras parce que tu n’as jamais trahi tes camarades de lutte ».Pour lui, Carl Michael Kikobet n’est ni le candidat du premier ministre, ni d’un politicien mais « celui de Dieu et de la jeunesse centrafricaine ».
« Nous allons le soutenir, nous le soutenons pour que la jeunesse gagne », conclut ce dernier.
En réponse à notre question sur le rôle que va jouer le CNJCA, le candidat Kikobet titulaire d’un Master en Sciences économiques, le CNJCA est un cadre de concertation, d’orientation et de coordination des actions et des activités des associations, organisations, fédérations et mouvements de la jeunesse centrafricaine. Sans ambages, le jeune Carl Michael Kikobet Pataki dit être candidat pour la présidence du CNJCA dont le prochain congrès est prévu pour les mois à venir.
En termes de vision et de motivation de sa candidature, Carl Michael Kikobet Pataki énonce : « Il nous faut l’organisation d’une jeunesse forte pour une jeunesse centrafricaine émergente et épanouie plus que la volonté politique des dirigeants et des programmes.
Il nous faut le développement de cette jeunesse ». Ce faisant, confie-t-il, il faut plus de jeunes leaders, conscients et soucieux de ces défis auxquels la jeunesse fait face : qualité de formation, accès à l’emploi, insécurité, terrorisme, dépravation des mœurs…
Pour sa part, le jeune candidat qui cautionne n’être le candidat d’aucun parti politique, ni d'un homme politique, ni d'un ministre ou membre du gouvernement, prend l’engagement de faire de ces défis une priorité une fois élu président. « Nous envisageons de donner une autre image à cette jeunesse, nous voulons l’unité de tous et sans discrimination aucune autour de ce projet constructif, inclusif et participatif », martèle le candidat Carl Michael Kikobet Pataki.
En l’occurrence, les grandes lignes du projet du jeune diplômé en Sciences économiques se répartissent en quatre (4) axes : le renouveau du CNJCA une jeunesse engagée pour le développement de la Centrafrique, l’investissement dans la jeunesse, et la jeunesse actrice de la consolidation de la paix, de la réconciliation et de la coexistence pacifique.
Parlant du premier point, le candidat Carl Michael Kikobet Pataki estime qu’il est important de faire le bilan de plusieurs années d’existence du CNJCA en vue de faire une évaluation rétrospective. Ce qui permettra selon lui de bien positionner le CNJCA comme une véritable force de propositions de solutions aux défis de la jeunesse. « Les défis politiques, sécuritaires et socio-économiques bouleversent le quotidien des jeunes.
Il nous faut la construction d’un nouveau modèle de jeunes responsables et engagés prêts à jouer pleinement leur rôle », énonce Carl Michael Kikobet au sujet du deuxième axe de son projet.
Par ce projet, le candidat dit vouloir une jeunesse « résolument » tournée vers la recherche de solutions durables pour le développement de la République centrafricaine. Pour lutter contre le chômage et répondre à la problématique de l’emploi durable.
Carl Michael ael Kikobet parlant du troisième axe de son projet, met l’accent sur la promotion de l’emploi des jeunes, l’entrepreneuriat, la formation et le renforcement des capacités de la jeunesse.
Au sujet du dernier point, le candidat étaye : « Il est souhaitable que le CNJCA puisse en collaboration avec les autorités, élaborer des plans d’action en faveur des jeunes. La paix, la stabilité et la sécurité sont des clés de l’épanouissement de cette jeunesse ».
Puis de conclure : « Une fois élu, c’est des projets de changement, de développement, de la promotion des jeunes, voire de Centrafrique» qu’il compte piloter.