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https://p.dw.com/p/4TG9eAppel de L'opposition à  bloquer le référendum.
30/06/2023

https://p.dw.com/p/4TG9e
Appel de L'opposition à bloquer le référendum.

Bangui veut tenir un référendum constitutionnel le 30 juillet prochain. Le CRT appelle à empêcher son organisation.

https:/www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20230630-a-georges-dologu%C3%A9l%C3%A9-opposant-centrafricain-le-pr%C3...
30/06/2023

https:/www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20230630-a-georges-dologu%C3%A9l%C3%A9-opposant-centrafricain-le-pr%C3%A9sident-veut-changer-la-constitution-pour-de-mauvaises-raisons.

En Centrafrique, le 30 juillet, la population va être appelée à voter, par référendum, pour ou contre une nouvelle Constitution. Sur RFI, vous avez pu entendre, pour le oui, les arguments du président…

Le point avec le Président du parti MLPC Martin Ziguele Ccom Mlpc
30/06/2023

Le point avec le Président du parti MLPC Martin Ziguele Ccom Mlpc

INTERVIEW. L’ancien Premier ministre de la RCA, Martin Ziguélé, n’a pas de mot assez dur pour qualifier les liens du groupe paramilitaire russe avec le pouvoir centrafricain.

30/06/2023

L’ancien président centrafricain, en Guinée-Bissau depuis mars, prend soin de ne pas attirer l’attention. Mais il n’en garde pas moins quelques précieux contacts à Bangui. – Jeune Afrique

COUP D’ETAT CONSTITUTIONEL A BANGUI : LA DIVISION DE L’OPPOSTION FORTIFIE TOUADERA. Voilà près de deux (2) semaines main...
12/06/2023

COUP D’ETAT CONSTITUTIONEL A BANGUI : LA DIVISION DE L’OPPOSTION FORTIFIE TOUADERA.


Voilà près de deux (2) semaines maintenant que le piètre Président Centrafricain a décidé de rendre public son lamentable projet de coup d’état constitutionnel. Comme de nombreux autres dictateurs, il compte bien se camoufler sous un prétendu « référendum » pour faire passer sa pilule ou plutôt son suppositoire. En décidant donc de faire sienne la sotte réflexion de Louis Napoléon Bonaparte (le neveu de l’autre) : « Je n’étais sorti de la légalité que pour entrer dans le droit », Touadera pose un acte grave, dangereux, irréfléchi et anachronique. N’en déplaise à certains d’entre nous, il en est parfaitement conscient. C’est donc à coup de risques calculés, que lentement lui qui est passé maitre dans l’art de la roublardise, de la duperie et de l’entourloupe a mis en place l’implacable et violent rouleau compresseur qui devrait à terme lui offrir une présidence à vie ainsi qu’une main basse totale et incontestée sur les richesses du pays. Le président Centrafricain pour ce faire, ne compte pas seulement sur la ferveur morbide de ses partisans, il espère capitaliser sur la faiblesse affichée de l’opposition : sa désunion.

C’est cette faiblesse qu’il nous a été donné de constater dès le lendemain de la déclaration présidentielle officialisant la posture du parti au pouvoir. Les « leaders de l’opposition », les uns après les autres dans une valse de communiqués, certains rédigés dans la précipitation, d’autres sous l’emprise de la colère (avec des propos grossiers au passage), ou encore soulignant le caractère égocentrique de leurs auteurs, ont offert l’image d’un capharnaüm fragmenté, inoffensif et stérile.

A cette course éperdue pour « l’occupation de l’espace politique », l’ancien Président du CNT (conseil national de transition) remporte haut la main la palme d’or, il a dans des « messages vocaux » successifs et saugrenues demandé aux généraux de se mettre à sa disposition, trahi au passage quelques secrets, procéder à des nominations dans son cabinet et expressément, exiger au peuple centrafricain meurtri de renverser le régime en place: « J’ordonne une véritable insurrection populaire contre le régime de Touadera » est sa dernière bourde. Comme si les révolutions et soulèvements populaires étaient décrétés, une chose est cependant certaine l’exaltation dont il fait preuve, nous laisse craindre un autre « dictarion » en puissance.



Le BRDC, n’a pas non plus l’intention de se laisser faire a pu à lui seul produire quatre (4) communiqués en l’espace trois jours, dont deux (2) de son coordonnateur (un a titre réactif et personnel) et l’autre engageant le groupe. Son porte-parole, soucieux de ne point se laisser voler la vedette a réagi promptement avec une déclaration fleuve. Ajouter à tout cela l’intervention radiophonique de Maitre Nicolas Tiangaye.

Le KNK n’est pas en reste, après un communiqué compendieux et morne, son président intérimaire lui aussi partage un « vocal » dans lequel il ricane à gorge déployé.

Nous passons sous silence d’autres interventions parmi lesquelles, celle grotesque et indigne de Jean Serge Wafio quémandant des sous « aux musulmans » sans oublier Mbendounga le pouacre qui se permet de donner des leçons, lui qui a lamentablement échoué lorsque Ange Felix Patassé lui a fait confiance.

A l’instant où nous écrivons, seul l’URCA n’a pas encore fait connaitre sa position, mais nous supposons que ce parti faisant parti du BRDC, sa position n’est donc pas étrangère à celle de cette plateforme politique.

Dans cet orage de réactions parfois burlesques, existent tout de même quelques éclaircis, la réaction de l’ancien président François Bozizé en est un exemple frappant. Loin des injures, des injonctions, des vociférations, du sensationnalisme ambiant et des démonstrations futiles d’ego, François Bozizé a lors d’une entrevue avec le journal en ligne Corbeau News (CNC) livré sa position. D’un calme olympien, il rassure le peuple sur sa volonté de continuer la lutte jusqu’à la victoire finale et s’insurge contre ceux qui l’accusent d’avoir fabriqué de toutes pièces Faustin Touadera. Il affirme avec sagesse que : « le silence est un langage », il appelle avec humilité à l’unité dans la sincérité : « Délaissons cette manie qui consiste à contourner les autres au lieu d’aller à leur rencontre ». Bozizé sans éclats et sans fioritures mais avec réalisme nous montre la recette à suivre pour évincer le régime de Touadera: l’action dans l’unité.

Il est donc urgent et primordial d’amorcer un dialogue « intra-opposition » avec pour objectif de faire germer un consensus qui permettra à tous les centrafricains de parler d’une seule et même voie, car une chose est certaine, aucun des micro-partis de l’opposition ne pourra seul venir à bout du monstre qu’est devenu Touadera. Nous devons tous agir à l’unissons. Mais une question cependant demeure, nos soi-disant « leaders » étouffés par leurs egos et isolés au sommet de leurs tours d’ivoire en sont-ils capables ?

L’avenir très prochain nous le dira !



Lucien Zougounla.

Général Bozizé s'ouvre à CNC.Tant que vous ne parlez pas il est difficile de savoir ce que vous pensez et allez faire”. ...
09/06/2023

Général Bozizé s'ouvre à CNC.

Tant que vous ne parlez pas il est difficile de savoir ce que vous pensez et allez faire”. Dixit le Général. Et d’ajouter que ceux qui justifient leur décision de se lancer dans la lutte armée par son silence se trompent eux-mêmes. Qu’il est, par conséquent, important de rassembler les forces pour mettre fin à la nouvelle colonisation sauvage qui frappe le pays. En d’autre terme, c’est une manière de dire que la CPC, avec les moyens dont elle dispose, reste ouverte à l’adhésion de tous les autres mouvements armés dans le pays dont l’objectif est de chasser le président Touadera et les mercenaires de la société terroriste Wagner de Centrafrique.

Ci-dessous, l’interview exclusive :



CNC : General François Bozizé, bonjour



General François Bozizé : Bonjour



CNC : Merci d’avoir accepté, pour la première fois, de répondre à nos questions, deux ou trois, mon général. Vous êtes beaucoup plus connu comme Général que l’ancien chef de l’Etat centrafricain et c’est à ce titre, à notre avis, que vous aviez réussi à rassembler certains mouvements rebelles sous votre coordination dans la CPC, et qui vous a permis d’arriver aux portes de la capitale, Bangui, en janvier 2021. Depuis lors, la CPC est dans la guérilla et vous, après un accord à l’issue Angola, Tchad et RCA, vous vous êtes retrouvé en Guinée-Bissau depuis le 3 mars. Racontez à nos lecteurs, pourquoi vous aviez accepté de reprendre les armes et pourquoi vous vous pliez à la volonté de Touadera de quitter Ndjamena ?



General François Bozizé : Dès mon retour en 2019 après sept ans d’exil en Ouganda, j’avais cru reprendre ma place dans l’arène politique pour œuvrer au renforcement de la démocratie nationale depuis ma formation politique, KNK. Mais Monsieur TOUADÉRA a décidé de m’écarter de la compétition politique.

Mon exclusion par TOUADÉRA de la liste des candidats comme il l’a fait pour certains était si flagrante qu’il fallait donner une réponse vigoureuse à ses dérives autoritaires.

Mais notre entente avec les instances de la CEEAC suite à leur volonté d’obtenir de TOUADÉRA la convocation d’un dialogue national inclusif nous a amené à arrêter les hostilités et à accepter l’exil à N’Djamena.

Notre départ en Guinée Bissau est le résultat des négociations entre TOUADÉRA et les autorités américaines suite à quoi il aurait pris des engagements pour le retour de la paix en Centrafrique. Mais je sais qu’il n’en sera rien.

CNC : Vous dites que vous vous êtes levé pour combattre la tyrannie de Touadera et de Wagner. Je ne sais pas, si c’est par ce que vous connaissez très bien votre ancien Premier ministre Touadera sinon, mon général, vous êtes vraiment un visionnaire. Ces derniers jours, la tyrannie de Touadera et Wagner est activée. Toutes les ressources, terres agricoles de vos concitoyens seront vendues sur internet, vos compatriotes sont convoqués pour voter une nouvelle Constitution qui lui permettra de rester à vie au pouvoir jusqu’à ce que son fils devient majeur et prend sa place. Aucune réaction de la CPC. Pourquoi un tel silence mon général ?



General François Bozizé : La CPC n’a pas choisi de combattre le pouvoir de TOUADÉRA par des discours. Nous savons comment il fonctionne. Nous n’avions pas été compris lorsque nous avions décidé d’utiliser la voie armée contre le pouvoir de TOUADÉRA. Aujourd’hui presque tout le monde nous donne raison et est convaincu que seul l’opposition armée fera plier ce pouvoir criminel et terroriste.

J’ai toujours été un homme silencieux ; je ne prends la parole que lorsque c’est vraiment nécessaire. Je préfère l’action à la parole car nous sommes dans une dynamique de rapport de force.

Pour avoir fait 10 ans à la magistrature suprême de l’État et servi l’Etat, avant cela, auprès des grands hommes d’État de ce pays, on entrevoit avec aisance les ruses des hommes politiques.



CNC : Depuis l’annonce de ce referendum constitutionnel, les leaders des partis politiques crient à un coup d’Etat constitutionnel dans le pays. Armel Nigatoloum Sayo, ancien chef rebelle, Ferdinand Nguendet, ancien chef d’Etat de Transition, demandent la démission du président Touadera et se disent prêts à prendre ou à reprendre les armes sou peu. Ce n’est pas votre silence, l’inaction de la CPC qui les poussent à reprendre le lead ? mon général. Même l’appel au secours de Jean Serge Wafio à votre endroit, est resté sans réponse. Pourquoi ? Pourtant vos compatriotes comptent sur vous pour chasser celui que vous l’aviez fait roi dans ce pays. Ou bien, c’est par ce que y’a un adage africain dit que « le chien qui mord n’aboie pas ? »



General François Bozizé : Plusieurs personnes me reprochent d’avoir fait de TOUADÉRA un bourreau de la nation. Mais non ! J’ai fait confiance à TOUADÉRA comme je pouvais le faire à n’importe quel autre compatriote. Je ne suis pas Dieu pour connaître les pensées d’un homme.

A propos de moi, vous avez tout dit ; ma voie est celle du silence et de l’action. Le silence est aussi un langage. Tant que vous ne parlez pas il est difficile de savoir ce que vous pensez et allez faire. Certains ont choisi la parole pour combattre l’autoritarisme, mais moi, le silence et l’action.

Ceux qui justifient leur décision de se lancer dans la lutte par mon silence se trompent eux-mêmes mais pas le peuple. Il y a tellement d’actes posés par le régime de TOUADÉRA qui devaient justifier leur décision. Évitons cette manière qui consiste à contourner les autres au lieu d’aller à leur rencontre.

Lorsque vous n’êtes pas sur le terrain de l’action et au faîte des manœuvres des hommes dont les intérêts s’entrechoquent avec leur devoir, vous ne comprendrez jamais pourquoi l’histoire ne se déploie pas comme vous l’attendez.

Mon rapport au peuple est un rapport toujours emprunt de confiance et de franchise. C’est pourquoi ce peuple me fait toujours confiance, car il sait que je ne l’abandonnerai pas lorsque je prends un engagement pour lui.



CNC : Votre dernier mot, mon général. Et croyez-moi que l’ordre constitutionnel est volé en éclat et cherche à reprendre la direction de la tyrannie si rien n’est fait d’ici le 30 juillet 2023. Le peuple centrafricain peut encore compter sur vous ou pas ? mon général François Bozizé.



General François Bozizé : Personne n’a respecté la constitution depuis toujours. C’est cette même violation qui m’a fait partir du pouvoir. Après moi et depuis que je suis de retour nous vivons la violation continue de la constitution.

La violation qu’en fait TOUADÉRA de la constitution dépasse l’entendement. Nous sommes dans un régime hors constitution ; c’est l’anarchie, l’autoritarisme tyrannique que vit le peuple.

Au peuple centrafricain je continue de faire confiance et en retour je lui demande de continuer de me faire confiance. Je me suis engagé à ne pas le trahir, et si Dieu le veut, je le sortirai de cette souffrance comme je l’avais fait en 2003 par la grâce de Dieu.

A tous mes compatriotes je voudrai enfin dire que le temps n’est pas à des actions séparées et éparses. L’heure est au rassemblement des forces aussi, la Coalition des Patriotes pour le Changement, CPC, reste ouverte à toutes initiatives favorables à des concertations nécessaires à une coordination unique des combattants, gage de succès dans notre lutte de libération de notre pays d’une nouvelle colonisation sauvage.Tant que vous ne parlez pas il est difficile de savoir ce que vous pensez et allez faire”. Dixit le Général. Et d’ajouter que ceux qui justifient leur décision de se lancer dans la lutte armée par son silence se trompent eux-mêmes. Qu’il est, par conséquent, important de rassembler les forces pour mettre fin à la nouvelle colonisation sauvage qui frappe le pays. En d’autre terme, c’est une manière de dire que la CPC, avec les moyens dont elle dispose, reste ouverte à l’adhésion de tous les autres mouvements armés dans le pays dont l’objectif est de chasser le président Touadera et les mercenaires de la société terroriste Wagner de Centrafrique.

Ci-dessous, l’interview exclusive :



CNC : General François Bozizé, bonjour



General François Bozizé : Bonjour



CNC : Merci d’avoir accepté, pour la première fois, de répondre à nos questions, deux ou trois, mon général. Vous êtes beaucoup plus connu comme Général que l’ancien chef de l’Etat centrafricain et c’est à ce titre, à notre avis, que vous aviez réussi à rassembler certains mouvements rebelles sous votre coordination dans la CPC, et qui vous a permis d’arriver aux portes de la capitale, Bangui, en janvier 2021. Depuis lors, la CPC est dans la guérilla et vous, après un accord à l’issue Angola, Tchad et RCA, vous vous êtes retrouvé en Guinée-Bissau depuis le 3 mars. Racontez à nos lecteurs, pourquoi vous aviez accepté de reprendre les armes et pourquoi vous vous pliez à la volonté de Touadera de quitter Ndjamena ?



General François Bozizé : Dès mon retour en 2019 après sept ans d’exil en Ouganda, j’avais cru reprendre ma place dans l’arène politique pour œuvrer au renforcement de la démocratie nationale depuis ma formation politique, KNK. Mais Monsieur TOUADÉRA a décidé de m’écarter de la compétition politique.

Mon exclusion par TOUADÉRA de la liste des candidats comme il l’a fait pour certains était si flagrante qu’il fallait donner une réponse vigoureuse à ses dérives autoritaires.

Mais notre entente avec les instances de la CEEAC suite à leur volonté d’obtenir de TOUADÉRA la convocation d’un dialogue national inclusif nous a amené à arrêter les hostilités et à accepter l’exil à N’Djamena.

Notre départ en Guinée Bissau est le résultat des négociations entre TOUADÉRA et les autorités américaines suite à quoi il aurait pris des engagements pour le retour de la paix en Centrafrique. Mais je sais qu’il n’en sera rien.

CNC : Vous dites que vous vous êtes levé pour combattre la tyrannie de Touadera et de Wagner. Je ne sais pas, si c’est par ce que vous connaissez très bien votre ancien Premier ministre Touadera sinon, mon général, vous êtes vraiment un visionnaire. Ces derniers jours, la tyrannie de Touadera et Wagner est activée. Toutes les ressources, terres agricoles de vos concitoyens seront vendues sur internet, vos compatriotes sont convoqués pour voter une nouvelle Constitution qui lui permettra de rester à vie au pouvoir jusqu’à ce que son fils devient majeur et prend sa place. Aucune réaction de la CPC. Pourquoi un tel silence mon général ?



General François Bozizé : La CPC n’a pas choisi de combattre le pouvoir de TOUADÉRA par des discours. Nous savons comment il fonctionne. Nous n’avions pas été compris lorsque nous avions décidé d’utiliser la voie armée contre le pouvoir de TOUADÉRA. Aujourd’hui presque tout le monde nous donne raison et est convaincu que seul l’opposition armée fera plier ce pouvoir criminel et terroriste.

J’ai toujours été un homme silencieux ; je ne prends la parole que lorsque c’est vraiment nécessaire. Je préfère l’action à la parole car nous sommes dans une dynamique de rapport de force.

Pour avoir fait 10 ans à la magistrature suprême de l’État et servi l’Etat, avant cela, auprès des grands hommes d’État de ce pays, on entrevoit avec aisance les ruses des hommes politiques.

CNC : Depuis l’annonce de ce referendum constitutionnel, les leaders des partis politiques crient à un coup d’Etat constitutionnel dans le pays. Armel Nigatoloum Sayo, ancien chef rebelle, Ferdinand Nguendet, ancien chef d’Etat de Transition, demandent la démission du président Touadera et se disent prêts à prendre ou à reprendre les armes sou peu. Ce n’est pas votre silence, l’inaction de la CPC qui les poussent à reprendre le lead ? mon général. Même l’appel au secours de Jean Serge Wafio à votre endroit, est resté sans réponse. Pourquoi ? Pourtant vos compatriotes comptent sur vous pour chasser celui que vous l’aviez fait roi dans ce pays. Ou bien, c’est par ce que y’a un adage africain dit que « le chien qui mord n’aboie pas ? »



General François Bozizé : Plusieurs personnes me reprochent d’avoir fait de TOUADÉRA un bourreau de la nation. Mais non ! J’ai fait confiance à TOUADÉRA comme je pouvais le faire à n’importe quel autre compatriote. Je ne suis pas Dieu pour connaître les pensées d’un homme.

A propos de moi, vous avez tout dit ; ma voie est celle du silence et de l’action. Le silence est aussi un langage. Tant que vous ne parlez pas il est difficile de savoir ce que vous pensez et allez faire. Certains ont choisi la parole pour combattre l’autoritarisme, mais moi, le silence et l’action.

Ceux qui justifient leur décision de se lancer dans la lutte par mon silence se trompent eux-mêmes mais pas le peuple. Il y a tellement d’actes posés par le régime de TOUADÉRA qui devaient justifier leur décision. Évitons cette manière qui consiste à contourner les autres au lieu d’aller à leur rencontre.

Lorsque vous n’êtes pas sur le terrain de l’action et au faîte des manœuvres des hommes dont les intérêts s’entrechoquent avec leur devoir, vous ne comprendrez jamais pourquoi l’histoire ne se déploie pas comme vous l’attendez.

Mon rapport au peuple est un rapport toujours emprunt de confiance et de franchise. C’est pourquoi ce peuple me fait toujours confiance, car il sait que je ne l’abandonnerai pas lorsque je prends un engagement pour lui.



CNC : Votre dernier mot, mon général. Et croyez-moi que l’ordre constitutionnel est volé en éclat et cherche à reprendre la direction de la tyrannie si rien n’est fait d’ici le 30 juillet 2023. Le peuple centrafricain peut encore compter sur vous ou pas ? mon général François Bozizé.



General François Bozizé : Personne n’a respecté la constitution depuis toujours. C’est cette même violation qui m’a fait partir du pouvoir. Après moi et depuis que je suis de retour nous vivons la violation continue de la constitution.

La violation qu’en fait TOUADÉRA de la constitution dépasse l’entendement. Nous sommes dans un régime hors constitution ; c’est l’anarchie, l’autoritarisme tyrannique que vit le peuple.

Au peuple centrafricain je continue de faire confiance et en retour je lui demande de continuer de me faire confiance. Je me suis engagé à ne pas le trahir, et si Dieu le veut, je le sortirai de cette souffrance comme je l’avais fait en 2003 par la grâce de Dieu.

A tous mes compatriotes je voudrai enfin dire que le temps n’est pas à des actions séparées et éparses. L’heure est au rassemblement des forces aussi, la Coalition des Patriotes pour le Changement, CPC, reste ouverte à toutes initiatives favorables à des concertations nécessaires à une coordination unique des combattants, gage de succès dans notre lutte de libération de notre pays d’une nouvelle colonisation sauvage.

Petit à petit, l'oiseau fait son nid.Mise en place des membres du cabinet de Nguendet.
08/06/2023

Petit à petit, l'oiseau fait son nid.

Mise en place des membres du cabinet de Nguendet.

Déclaration du BRDC lors d'une conférence de presse le 6 Juin.
08/06/2023

Déclaration du BRDC lors d'une conférence de presse le 6 Juin.

08/06/2023

Président Nguendet à la tête d'une nouvelle rébellion?

25/05/2023

KNK: Le Retour du Lion

Il n’est un secret pour personne, du moins pour les avertis de la politique en Centrafrique, que lors des événements de janvier 2021 qui a vu des éléments de la CPC faire une incursion dans la capitale centrafricaine, les militants du KNK le parti (politique) de l’ancien Président François Bozizé ont subi de plein fouet le courroux du Président Touadera et de ses alliés Russes. Les exécutions en masse, les arrestations arbitraires et systématiques, les disparitions, les cas de tortures ont contraint les milliers de partisans du KNK à entrer en clandestinité et ce malgré la décision de François Bozizé de se séparer de son parti afin de prouver clairement l’innocence de ses militants.

Qu’à cela ne tienne, Touadera et ses zélotes s’en donnèrent à cœur joie, égorgeant tout ce qui était associé de près ou de loin à Bozizé, poussant le KNK , une partie de son leadership ( le Président intérimaire de ce parti à trouver lui aussi refuge l’étranger) et des milliers d’ouvriers sur la route de l’exil, tout ceci sous le regard complaisant et émerveillé des autres partis politique heureux de voir disparaitre de la scène, le parti ultra populaire et apparemment encombrant de l’ex Président Bozizé.

À la suite de cette succession d’événements, le KNK est entré depuis près de deux ans dans une sorte de léthargie politique, dans laquelle le parti ne sortait que pour produire quelques communiqués de presse aussi inéffectifs, qu’anodins.

Pour beaucoup d’observateurs, le KNK s’en allait allègrement vers une décomposition, programmée.

Grande a donc été notre surprise lorsque sur les réseaux sociaux ont commencé circuler, des notes faisant état de la création d’un « comité ad hoc destiné à la redynamisation du KNK ». L’effet ne s’est pas fait attendre, les ouvriers, qui quelques jours seulement étaient encore immergé dans un engourdissement total se sont brusquement réveillés. Partout dans l’hexagone, les appels se succèdent. Chacun voulant participer à la résurrection du parti. Le « comité Ad hoc » initialement circonscrit à la France et à l’Europe, s’est répandu comme une trainée de poudre. Les ouvriers du Cameroun, du Tchad réclament à corps et à cri leur « comité », tandis que ceux de Bangui galvanisés, enhardis par l’initiative, ont eux aussi décidé de braver la menace sécuritaire qui plane constamment sur eux et évoquent à haute et intelligible voix, la probabilité, de la mise en place d’un « comité aux objectifs similaires » et de « reprendre les activités » à Bangui.

Certains sont pour, d’autre contre. Une chose est certaine, la naissance de ce comité a injecté du sang neuf à l’ancien parti de Bozizé. Les ouvriers et ouvrières de tous bords, s’activent, se consultent, discutent et échangent. Le lion que Touadera croyait avoir dompter, émerge de sa tanière, avec la ferme volonté de reprendre la place de premier plan qui est la sienne.

« Le double éloignement » de François Bozizé, d’abord de son parti, ensuite dans un pays considéré comme « lointain et neutre » n’a en toute apparence pas endommagé la détermination des militants du KNK à en découdre « politiquement et démocratiquement » avec la kakitstocratie en place à Bangui.

Il est vrai qu’avec le désossement planifié des partis politique par le MCU, l’opposition dans sa configuration actuelle ; émiettée, fragmentée, désorientée, affaiblie et incapable de mener des actions d’envergures, se retrouve sans véritables options que celles de subir Touadera et de pondre des communiqués de presse insipide et anodin.

Le réveil du KNK est une véritable aubaine pour la démocratie et le rétablissement de l’état de droit en Centrafrique, car malgré l’utopie régnant au sein de la classe politique, aucun parti politique (à part le KNK), ne possède la popularité et la capacité de rassemblement du Kwa Na Kwa. Il serait réaliste de le reconnaitre et de composer avec ce parti, si nous voulons véritablement arriver à une alternative, c’est-à-dire provoquer le départ du président Touadera à la fin de son mandat.

En conclusion, même si le KNK n’est pas la panacée miracle aux moultes maux dont souffre la RCA depuis près de 40 ans, il reste aujourd’hui une option viable et terriblement efficace dans la lutte pour la reconquête de la liberté et la renaissance de la démocratie. Touadera le sait, lui qui fait tout pour éffacer ce parti de l’échiquier politique en Centrafrique.Le « réveil et la redynamisation » de ce parti est donc une excellente aubaine pour tous ceux qui soutiennent véritablement la démocratie. N’en déplaise aux « vrai-faux » démocrates.

Lucien Zougounla

"Sango Coin : en Centrafrique, le projet de cryptomonnaie de Touadéra que la Cour constitutionnelle ne valide pas" https...
31/08/2022

"Sango Coin : en Centrafrique, le projet de cryptomonnaie de Touadéra que la Cour constitutionnelle ne valide pas" https://afrique.latribune.fr/africa-tech/2022-08-30/sango-coin-le-projet-de-cryptomonnaie-de-touadera-que-la-cour-constitutionnelle-ne-valide-pas-928819.html

Lundi, la Cour constitutionnelle en République Centrafricaine a jugé « anticonstitutionnel » l’usage du Sango Coin pour l’achat de la citoyenneté, de l’e-résidence et des terres tels que proposé par le projet gouvernemental aux investisseurs internationaux. Une décision « sans recours...

"Centrafrique : Les enjeux de la première session extraordinaire 2022 de l’Assemblée Nationale - Oubangui Médias" https:...
22/08/2022

"Centrafrique : Les enjeux de la première session extraordinaire 2022 de l’Assemblée Nationale - Oubangui Médias" https://oubanguimedias.com/2022/08/22/centrafrique-les-enjeux-de-la-premiere-session-extraordinaire-2022-de-lassemblee-nationale/?fbclid=IwAR1qokmMB6BkMAtlNGrvFu50_0LAHzOOEowKvCqPlgHIBva8NzyKGKJQ3Sw

Aux termes du Décret N°22.333 signé par le Président de la République en date du 17 août 2022, l’Assemblée Nationale est convoquée en Session Extraordinaire du 19 au 02 septembre […]

Lettre ouverte de Anicet Georges Dologuelé au Professeur Pdt Faustin Touadéra.Kota Coup! 💪
22/08/2022

Lettre ouverte de Anicet Georges Dologuelé au
Professeur Pdt Faustin Touadéra.

Kota Coup! 💪

20/08/2022

BRDC: Premier faux pas!

Pour beaucoup de centrafricains le BRDC, n'est rien d'autre qu'un bric à brac de personnalités aussi sulfureuses les unes que les autres, prête à se poignarder et à se trahir à la première occasion.

La plateforme en elle même ne répondait politiquement et intellectuellement à rien de fondamentalement précis, puisque chaque parti politique digne de ce nom a pour vocation la sauvegarde de la République, de ses institutions et de la démocratie qui de par son existence et sa vitalité permet la perpétuation partis politiques.

L'observation de ce principe a permis aux politiques de se dresser comme un seul homme pour défendre les députés (Ziguélé y compris ) menacés par le pouvoir de Bangui, même si ce dernier (Ziguélé) a esquivé le même principe et superbement ignoré de rendre la pareille aux militants du KNK pourchassés, tués et/ou exilés.

Marche arrière et retrouvons le nid de la Seleka qu'est le BRDC.

La première sortie officielle du BRDC a été une scène d'horreur pour nombres de centrafricains ayant subit les affres de la Seleka Mboli-Goumba (5 %), Tiangaye (0.1%), Martin Ziguelé (5%) c'est a dire qu'à eux trois ne représentant pas 15% des voix, se permettent avec leurs passés à vouloir donner des leçons.

Qu'à cela ne tienne !

L'axiome ayant donné naissance au BRDC est supportable, du moins compréhensible, sa composition, elle, laisse à désirer. Cela a été mis en exergue, lors de la première sortie du porte parole du BRDC, Martin Ziguélé. Interrogé sur une radio locale, Martin Ziguélé a donné l'impression d'un retour vers le futur, sa voix a rappelé de mauvais souvenir aux centrafricains, tel un oiseau de mauvaise augure, Martin Ziguélé a fustigé son allié, le président Touadera qu'il défendait bec et ongles il y a de cela quelque mois.

Le ton ainsi que le son de sa voix nous a ramené dans les heures les plus sombres du pays, écorchant au passage l'image du BRDC, qui in fine aurait dû se choisir un autre porte-parole, un homme neuf, jeune et sans passif.

Choisir Martin Ziguélé comme porte-parole a été une erreur, une bourde, une bêtise irréparable de la part du BRDC. En le laissant raviver tous ces sombres souvenirs, toute cette douleur, le BRDC a manqué sa sortie, il a fait un faux départ.

L'avenir proche nous le dira, si en se précipitant pour prendre le porteparolat de cette organisation, Martin Ziguélé loin de défendre la constitution, prépare l'arrivée d'une autre Seleka.

La véritable question que nous devrons nous poser en tant que peuple est celle-ci : devrons-nous vendre notre âme collective au diable pour faire partir Touadera?

Devrons - nous accepter de nous faire duper, de nous faire abuser par nos anciens bourreaux pour nous en débarrasser de celui que nous avons sur les bras. Choisissons sagement.

La France a décidé de réactiver ses anciens pions, ses éternelles ouailles.

Qui vivra verra.

Hervé selésson

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