Les immigrants de la Capitale

Les immigrants de la Capitale Nous sommes une publication unique en son genre à Québec et au Québec, fondée en 2005.
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Nous publions 10 éditions par année avec un tirage mensuel de 3 000 exemplaires.

« TRAVAILLER QUATRE FOIS PLUS FORT QUE LES AUTRES POUR DÉMONTRER QUE NI L’INTELLIGENCE NI LES COMPÉTENCES N’ONT DE COULE...
03/19/2024

« TRAVAILLER QUATRE FOIS PLUS FORT QUE LES AUTRES
POUR DÉMONTRER QUE NI L’INTELLIGENCE
NI LES COMPÉTENCES N’ONT DE COULEUR »

«Lorsqu’une entrepreneure femme noire veut réussir dans l’entrepreneuriat non ethnique, elle a l’obligation de travailler quatre fois plus fort que les autres pour démontrer aux gens de la société d’accueil que ni l’intelligence ni les compétences n’ont de couleur. Et ce n’est pas facile», explique Lysiane Randriamarolahy, récipiendaire du prix de reconnaissance 2023 du SOIT dans la catégorie «Entrepreneuriat». Consultante en entrepreneuriat de
Québec, Lysiane Randriamarolahy, originaire de Madagascar, a remercié le SOIT, qui l’avait accueillie «en larmes» il y a une vingtaine d’années, de lui avoir redonné sa confiance.
Mihai Claudiu CRISTEA

Lire plus dans l’édition imprimée no 212 de février 2024 du mensuel «Les immigrants de la Capitale».

« TOURNER LES COINS RONDS » … QU’EST-CE QUE ÇA VEUT DIRE?Capsule linguistique de Louis-Philippe PelletierLire plus dans ...
03/18/2024

« TOURNER LES COINS RONDS » … QU’EST-CE QUE ÇA VEUT DIRE?
Capsule linguistique de Louis-Philippe Pelletier
Lire plus dans l'édition imprimée no 212 de février 2024 du mensuel «Les immigrants de la Capitale».

L’UKRAINE ESPÈRE ENCORE LE RÉVEIL DE L’OCCIDENTPlaider pour la paix en Ukraine derrière un micro à Québec, à Bruxelles o...
03/18/2024

L’UKRAINE ESPÈRE ENCORE LE RÉVEIL DE L’OCCIDENT

Plaider pour la paix en Ukraine derrière un micro à Québec, à Bruxelles ou à Budapest tout en demandant aux Ukrainiens de céder des parties de leur territoire souverain occupé illégalement par l’armée russe, c’est leur manquer de respect. C’est leur dire quoi faire sur leur propre terre et où enterrer leurs morts. C’est donner raison au monstre du Kremlin et à tous les représentants de son régime dictatorial qui soutiennent qu’il est impossible de vaincre une puissance nucléaire. C’est accepter que le plus fort puisse toujours voler la terre et la maison du plus faible. L’Ukraine peut encore vaincre la Russie de Poutine. À condition que tous les pays occidentaux et tous les partenaires de l’Ukraine sortent de leur fatigue, se réveillent et arrêtent d’avoir peur d’une
victoire militaire de l’Ukraine. (Mihai Claudiu CRISTEA)

Lire plus au www.immigrantscapitale.qc.ca et dans l’édition imprimée no 212 de février 2024 du mensuel «Les immigrants de la Capitale».

DES CONSEILS POUR RETOURNER SAIN ET SAUF À LA MAISONAu Québec, en France, en Belgique ou en Roumanie, la vitesse est la ...
02/03/2024

DES CONSEILS POUR RETOURNER SAIN ET SAUF À LA MAISON

Au Québec, en France, en Belgique ou en Roumanie, la vitesse est la plupart du temps la raison des accidents durant l’hiver. En effet, quand il neige, qu’il fait froid, les pneus perdent une bonne partie de leur adhérence. (...)

Le conseil de ne pas brusquer les commandes revient souvent et avec raison dans les capsules vidéo sur la conduite hivernale. Mais que faire advenant que l'auto dérape sur la neige ou sur la glace noire et qu’on a la sensation de ne plus contrôler le véhicule? «Mon conseil en cas de mauvaise adhérence des pneus avec l'asphalte, c'est de garder son sang-froid. […] Un freinage brusque, tout comme un coup de volant brutal, pourrait conduire à la perte de contrôle du véhicule. On peut par contre donner des petits coups de frein successifs», précise M. André Koné de l’École de conduite du Québec. Certains instructeurs de conduite suggèrent également (pour sortir du dérapage et regagner de l’adhérence) de regarder dans la direction vers laquelle on veut aller et de diriger doucement le volant dans le sens contraire du dérapage, et cela sans paniquer.

Mihai Claudiu CRISTEA
Lire plus dans l'édition imprimée de janvier 2024 du mensuel «Les immigrants de la Capitale».

UNE TEMPÊTE QUI RISQUE DE NUIRE AUX IMMIGRANTS!La crise du logement agite les esprits plus que jamais dans l’espace publ...
02/03/2024

UNE TEMPÊTE QUI RISQUE DE NUIRE AUX IMMIGRANTS!

La crise du logement agite les esprits plus que jamais dans l’espace public québécois et canadien. À Québec, comme à Ottawa, les partis d’opposition lèvent le ton. L’immigration massive et hors de contrôle est montrée du doigt comme l’une des causes principales de cette crise.

Dans un contexte où la pénurie de logements abordables multiplie le nombre de tentes dans les rues des grandes villes canadiennes, l’ambition du premier ministre Justin Trudeau de faire venir au Canada 500 000 immigrants chaque année (soit deux fois plus qu’il y a 15 ou 20 ans) est stupéfiante et difficile à comprendre. (...)

Les urgences des hôpitaux du Québec débordent. Des gens meurent à l’urgence après avoir attendu pendant des heures pour voir un médecin. Les listes d’attente des garderies s’allongent. Les écoles québécoises font déjà face à un défi logistique et humain énorme pour accueillir et franciser les enfants des nouveaux arrivants (toutes catégories confondues).

La baisse du nombre de mises en chantier au Québec (une baisse
de 35 % en 2023 à l’échelle de la province et de 40 % dans la région de Québec) dans une période de forte augmentation du nombre de nouveaux arrivants (que ce soit des résidents permanents, des travailleurs temporaires ou des étudiants étrangers) risque de nous faire vivre une tempête sociale majeure.

Si les dirigeants politiques continuent de traiter cette situation
critique par des demi-mesures et de belles paroles, les nouveaux
arrivants (et les immigrants du Québec en général) changeront
bientôt leur vieille étiquette de «voleurs de jobs» contre celle de
«voleurs de toits».

Mihai Claudiu CRISTEA
Lire plus dans l'édition imprimée de janvier 2024 du mensuel «Les immigrants de la Capitale».

« COGNER DES CLOUS » … QU’EST-CE QUE ÇA VEUT DIRE? Capsule linguistique de Louis-Philippe Pelletier
01/27/2024

« COGNER DES CLOUS » … QU’EST-CE QUE ÇA VEUT DIRE?
Capsule linguistique de Louis-Philippe Pelletier

LES IMMIGRANTS DU QUÉBEC NE SONT PAS DES ROBOTS!Le gouvernement du Canada veut augmenter les seuils d’immigration à 500 ...
01/27/2024

LES IMMIGRANTS DU QUÉBEC NE SONT PAS DES ROBOTS!

Le gouvernement du Canada veut augmenter les seuils d’immigration à 500 000 nouveaux arrivants par année. Le gouvernement du Québec est réticent à un tel afflux, réclamé en revanche depuis des années par les conseils du patronat et les chambres de commerce.

Certes, nous avons besoin d’une main-d’œuvre qualifiée et l’immigration nous l’offre. Mais à entendre les chantres d’une immigration massive, on a l’impression que les immigrants seraient une sorte de robots qu’il s’agirait de placer au centre de chaque usine en leur injectant chaque jour dans les joints une quantité savamment dosée d’huile. Mais un immigrant n’est pas un robot. Il faut admettre qu'accepter un immigrant, c'est passer un contrat avec lui.

Michel LECLERC, collaboration spéciale

Lire plus au https://www.immigrantscapitale.qc.ca/ ou dans l’édition imprimée de janvier 2024.

CONTRAINTS DE RÉINVENTER NOTRE TANGO AVEC LA VIE! En août dernier, alors qu’on ne faisait que des suppositions sur la fo...
12/04/2020

CONTRAINTS DE RÉINVENTER NOTRE TANGO AVEC LA VIE!

En août dernier, alors qu’on ne faisait que des suppositions sur la force de la deuxième vague de la pandémie de COVID-19, le directeur de l’école «Passion Tango» de Québec, Claude Pierre Antoine, Haïtien d’origine, a tenté de continuer les cours de tango à l’Escalera, dans Saint-Sauveur, de la manière la plus sécuritaire possible. Le port obligatoire du masque, des cercles dessinés sur le plancher, le lavage des mains à répétition et l’impossibilité de changer de partenaire durant le cours.

Un mois avant que la région de Québec n’entre dans la zone rouge, nous avons eu la chance d’assister en exclusivité à un tel cours hors de l’ordinaire où les passionnés du tango tentaient de leur mieux de respecter ces consignes inhabituelles (à l'exception d'un duo venu de Montréal qui ne portait pas de masque, mais qui a fini par s'ajuster).

Couple dans la vie comme sur la piste de danse, Yukio Ouellet (né d’une mère japonaise et d’un père québécois) et Ekaterina Skoblina (d’origine russe), quant à eux, se sont connus grâce au tango. Les deux excellents danseurs ont admis que le masque ne les empêchait pas d’exercer leur danse préférée.

Contrairement aux humains, le nouveau coronavirus ne succombe pas à la beauté du tango, ni à la magie générée par les danseurs masqués. La Santé publique du Québec a mis les écoles de danse situées dans les zones rouges dans le même panier que les gyms, les bars, les restaurants, les cinémas et les salles de spectacle. Comme près de 400 écoles de danse qui se trouvent en zone rouge, l’école «Passion Tango» de Québec a dû fermer temporairement ses portes en octobre dernier. (....)
En attendant les vaccins, danseurs ou spectateurs, si on ne fait pas partie des complotistes, nous sommes contraints d’adapter ou de réinventer les pas de notre tango avec la vie. (Mihai Claudiu CRISTEA)

LIRE LA VERSION INTÉGRALE DE CET ARTICLE DANS L'ÉDITION ANNIVERSAIRE «15 ANS DÉJÀ» DE NOVEMBRE 2020 DU MENSUEL «LES IMMIGRANTS DE LA CAPITALE». Voir une partie de nos points de distribution à Québec ici : https://www.immigrantscapitale.qc.ca/points-de-distribution/

Légende photo : Les excellents danseurs Ekaterina Skoblina et Yukio Ouellet, en août dernier, dans les locaux de l’école «Passion Tango» de Québec.
Photo : LIC

UN VIRUS INCAPABLE DE FAIRE DES MIRACLES!Une théorie qui a fait du chemin durant la première vague de COVID-19 et refera...
10/29/2020

UN VIRUS INCAPABLE DE FAIRE DES MIRACLES!

Une théorie qui a fait du chemin durant la première vague de COVID-19 et refera probablement surface durant la deuxième, c’est que la pandémie a provoqué non seulement de la souffrance, des deuils et du désespoir, mais aussi une «immense générosité». Tout en me rappelant les paniers des villes italiennes qui descendaient des balcons en attendant que de bons samaritains les remplissent avec des denrées alimentaires durant le confinement, je ne crois pas que nous avons assisté à un miracle planétaire (ou québécois) en matière de générosité. Je crois encore moins que le nouveau coronavirus a fait de nous des humains meilleurs. Ou en tout cas, pas encore…

Je crois qu’à de rares exceptions, nous sommes restés et resteront les mêmes personnes qu’avant la pandémie, pas plus généreuses, pas plus sensibles et pas plus intelligentes. Celui qui battait sa femme ou ses enfants depuis des années fera la même chose, peu importe la forme de la courbe de la pandémie (sauf peut-être si la punition divine fonctionne et l’envoie sous un respirateur artificiel, entre la vie et la mort, pour y réfléchir à ses actes répréhensibles). (…) En zone orange ou rouge, les racistes resteront des racistes. (…) Les égoïstes resteront des égoïstes. Les méchants resteront des méchants et les hypocrites, des hypocrites. Les voleurs, les menteurs et les escrocs (avec ou sans cravate) ne changeront pas leurs habitudes, au Québec, au Canada ou dans nos pays d’origine. Les masques, qui cachent maintenant une bonne partie de leur visage (donc le non-verbal) les aideront juste à mieux nous voler ou nous mentir. Parfois, tout en nous regardant dans les yeux...
Mihai Claudiu CRISTEA
Lire plus au https://www.immigrantscapitale.qc.ca/ ou dans l’édition imprimée de septembre/octobre 2020 du mensuel «Les immigrants de la Capitale».

LES MORTS DE LA COVID-19 NE FONT PAS SEMBLANT!Les adeptes purs et durs de la théorie de la conspiration n’arrêtent pas d...
09/06/2020

LES MORTS DE LA COVID-19 NE FONT PAS SEMBLANT!
Les adeptes purs et durs de la théorie de la conspiration n’arrêtent pas de crier sur les réseaux sociaux que la COVID-19 n’est qu’une manipulation mondiale dirigée par des forces obscures qui veulent «mieux contrôler la population par la peur». Les plus modérés affirment haut et fort dans la rue à Saint-Georges-de-Beauce, à Saguenay, à Québec ou à Montréal que «c’est fini, la pandémie» et que tout doit revenir à la normale au plus vite. Selon ce verdict ahurissant, on pourrait donc penser que tous ceux et celles qui attrapent présentement le nouveau coronavirus au Québec, aux États-Unis, au Brésil, au Mexique, en France, en Italie, en Roumanie ou au Liban et qui en souffrent ou qui en meurent font semblant. C’est comme si tout n’était qu’une comédie ou un bal masqué qui a trop duré. (...)

Malheureusement, les centaines de cercueils entassés dans les églises italiennes au printemps dernier n’étaient pas juste un sombre décor d’une pièce de théâtre sur la grippe espagnole. (...) Les presque 6 000 Québécois et Québécoises dont la vie a été fauchée par la COVID-19 lors des six derniers mois n’ont pas été cachés dans des tunnels souterrains spécialement creusés «avec l’argent de nos taxes»…

Il me revient en mémoire les paroles récentes d’une docteure roumaine qui invitait les manifestants antimasques de Bucarest à venir voir dans son hôpital comment ses patients souffrant de la COVID-19 «font semblant de s’étouffer». Et après cela, s’ils croient toujours que le nouveau coronavirus n’existe pas, s’ils se disent encore convaincus que tout cela n’est que du théâtre, qu’ils enlèvent sur le champ leurs costumes de protection avec lesquels ils sont entrés… Difficile de croire qu’un seul chat, parlant roumain et capable de marcher sur deux pattes, ait répondu à cette brillante invitation.

Mihai Claudiu CRISTEA

Lire plus au http://www.immigrantscapitale.qc.ca. La version intégrale de cet article d'opinion est disponible dans l'édition imprimée d'août 2020 du mensuel «Les immigrants de la Capitale». Voir les points de distribution ici: http://www.immigrantscapitale.qc.ca/points-de-distribution/

Photo : LIC
Légende photo : À la clinique désignée COVID-19 située près du centre commercial Fleur de Lys à Québec, les clients sont testés tous les jours directement dans leurs voitures.

MON LIBAN, TU ME TORTURES ENCORE COMME SI JE NE T’AVAIS JAMAIS QUITTÉ…Nous sommes le 4 août 2020. (…) Il est 11 h 42 sur...
09/06/2020

MON LIBAN, TU ME TORTURES ENCORE COMME SI JE NE T’AVAIS JAMAIS QUITTÉ…

Nous sommes le 4 août 2020. (…) Il est 11 h 42 sur mon téléphone et un ami qui demeure à Paris envoie un message au groupe WhatsApp: «Êtes-vous tous corrects?» Heureusement, les quelques membres qui demeurent encore à Beyrouth répondent par l’affirmative. Les groupes d’amis sur nos réseaux sociaux nous permettent de garder le contact malgré la distance. Nous sommes chacun dans un coin du monde: Dubaï, France, Suisse, Arabie Saoudite, Nigéria, Ghana, États-Unis, et bien sûr, quelques personnes qui restent encore au Liban. Pourquoi sommes-nous partis? Parce que notre avenir était si incertain. Parce que notre sureté était menacée. Parce que fonder une famille au Liban est un contrat que nous ne sommes pas tous prêts à signer. (…)

Comment garder espoir dans un pays dans lequel tu dois payer pour t’hydrater à l’eau potable, pour ensuite jeter ta bouteille de plastique à la mer, avec le reste de tes ordures non triées, mal entreposées et dont l’odeur t’accueille en sortant de l’avion quand tu viens visiter ta patrie? (…) Comment donner encore une chance à cette terre qui abrite les souvenirs et surtout les êtres les plus chers à ton cœur, mais qui ne te représente plus?

Mardi 4 août 2020, 11 h 42 (heure de l’Est). Je suis à des milliers de kilomètres de toi et tu me tortures encore comme si je ne t’avais jamais quitté. Mon Liban, je t’aime comme je te hais. Mais tu n’y es pour rien. L'homme t’a détruit.

Pamela BOU MALHAB, Québec

Lire plus au http://www.immigrantscapitale.qc.ca/
et la version intégrale de cet article dans l'édition imprimée d'août 2020 du mensuel «Les immigrants de la Capitale».

LÉGENDES PHOTO:

Photo 1 : Le quartier Gemmayzé à Beyrouth, quelques
instants après les explosions. Photo prise par une
amie, Caline Boutros.

Photo 2 : Photo prise par mon frère, Antony Bou Malhab,
dans l’appartement de sa conjointe, situé à environ
4 km du lieu des explosions.

LA PREUVE QUE LE RÊVE CANADIEN EST BEL ET BIEN POSSIBLE!Née d’une mère immigrante qui a vu le jour dans un camp de réfug...
09/06/2020

LA PREUVE QUE LE RÊVE CANADIEN EST BEL ET BIEN POSSIBLE!

Née d’une mère immigrante qui a vu le jour dans un camp de réfugiés, la nouvelle ministre des Finances Chrystia Freeland, qui préserve son titre de vice-première ministre du Canada, invoque avec fierté ses racines ukrainiennes. Elle est l’exemple parfait générateur d’espoir que le rêve canadien d’une vie meilleure pour nous et nos enfants peut devenir réalité de Halifax à Vancouver, en passant par Montréal, Québec, Ottawa, Toronto ou Calgary.

Dans un vaste article biographique signé par Allister Thompson dans l’Encyclopédie canadienne, on apprend que Chrystia Freeland est née en Alberta du mariage de Donald Freeland, avocat et agriculteur, et de Halyna Chomiak, d’origine ukrainienne, cette dernière voyant le jour en Allemagne dans un camp de réfugiés géré par l’armée américaine, ses propres parents ayant fui l’Ukraine après la signature du pacte de non-agression germano-soviétique de 1939.
Toujours selon l’Encyclopédie canadienne, tout en étant très attachée à son pays de naissance, le Canada, qui lui a permis une vie et une carrière hors de l’ordinaire, Chrystia Freeland «accorde une grande importance à son héritage ukrainien» qu’elle n’hésite pas à invoquer publiquement. Dans son tout premier discours à la Chambre des communes en janvier 2014, Mme Freeland a déclaré ceci: «Ma mère est née dans un camp de réfugiés. À l’instar de bien d’autres Canadiens d’origine ukrainienne, ses parents, ses trois sœurs et elle-même étaient ravis de trouver refuge au Canada. Ils éprouvaient tellement de gratitude et d’émerveillement à l’égard du Canada.»

La nouvelle ministre des Finances du Canada Chrystia Freeland parle cinq langues: le russe, l’ukrainien, l’italien, le français et l’anglais. Elle habite à Toronto avec son mari et ses trois enfants, Natalka, Halyna et Ivan.

(Mihai Claudiu CRISTEA — Sources: Cabinet du premier ministre du Canada et L’Encyclopédie canadienne)

Photo : twitter.com/cafreeland

LIRE LA VERSION INTÉGRALE DE CET ARTICLE DANS L'ÉDITION IMPRIMÉE D'AOÛT 2020 DU MENSUEL «LES IMMIGRANTS DE LA CAPITALE»

LA PANDÉMIE DE COVID-19 ET SON LOT DE «COVIDIOTS»La télévision nous a récemment donné un spectacle affligeant de personn...
09/06/2020

LA PANDÉMIE DE COVID-19 ET SON LOT DE «COVIDIOTS»

La télévision nous a récemment donné un spectacle affligeant de personnes manifestant contre l’obligation éventuelle du port du masque dans un espace fermé. «Liberté», «inefficacité du masque» et «danger pour l’apport d’oxygène» étaient les principaux arguments de ces manifestants. «Dictature» même, comme si ces manifestants savaient ce qu’est une vraie dictature. On se serait cru au sud de notre frontière.

Si pour les uns, le masque est inefficace contre le coronavirus (car, disent-ils, le virus n’est pas bloqué par le tissu dont le masque est conçu), pour les autres, il représente un véritable danger, car il bloque selon eux l’apport d’oxygène. Comme l’a écrit un loustic de mes amis, il faudrait choisir. En effet, le coronavirus mesure 125 nanomètres (un nanomètre équivaut à un milliardième de mètre). Comment alors le même masque peut bloquer une particule d’oxygène qui en mesure 0,5 nanomètre, soit d’une taille 250 fois plus petite qu’un coronavirus, et ne pas bloquer le virus? Rien de très sérieux.

En ce qui concerne la liberté de chacun, il faut se rappeler que celle-ci s’arrête là où la liberté de tous commence. Pourquoi, par exemple, doit-on s’arrêter à un coin de rue lorsque le feu est rouge? Certes, nous devons le faire pour nous protéger, mais aussi pour protéger ceux qui viennent en sens inverse. Il en est de même pour la COVID-19. (...)

En refusant de porter le masque, les «covidiots» vont continuer à envahir notre système de santé déjà encombré. Ils feront cela au détriment de ceux pour lesquels l’accès à un médecin ou à un appareil médical peut faire la différence entre la vie et la mort.

Michel LECLERC, collaboration spéciale

LA VERSION INTÉGRALE DE CE POINT DE VUE A ÉTÉ PUBLIÉE DANS L'ÉDITION DE JUILLET 2020 DU MENSUEL «LES IMMIGRANTS DE LA CAPITALE»

MASQUÉS, mais LIBRES!La décision du premier ministre François Legault de rendre obligatoire le port du masque au Québec,...
09/06/2020

MASQUÉS, mais LIBRES!

La décision du premier ministre François Legault de rendre obligatoire le port du masque au Québec, à partir du 18 juillet 2020, dans tous les espaces publics intérieurs aurait dû être prise beaucoup plus vite. Par cette mesure qui sera en vigueur «pour des mois», selon M. Legault, le gouvernement du Québec veut épargner des milliers de vies qui pourraient être fauchées par une transmission communautaire de la COVID-19 d’ici la fin de l’année.

L’annonce sur le port obligatoire du masque a été généralement bien accueillie par la population québécoise. Les commerces et les individus qui ne respectent pas cette mesure gouvernementale risquent des amendes allant de 400 $ à 6 000 $. Heureusement, le gouvernement du Québec se montre peu impressionné par les pétitions en ligne et les manifestations contre le port du masque au nom de la «liberté». D’ailleurs, j’ai été agréablement surpris d’entendre le célèbre avocat Julius Grey à la radio de Radio-Canada donner raison au gouvernement du Québec sur l’imposition du masque. Me Grey a souligné que la liberté a ses limites et que «le droit à la vie est tout aussi important, sinon plus important que les autres droits et libertés» qui font partie de nos chartes au Québec et au Canada.

Le premier ministre François Legault a expliqué que par l’imposition du masque à la grandeur du Québec, le gouvernement souhaite aussi éviter un retour au confinement, qui signifie tout sauf la liberté. Selon M. Legault, le masque, ce bout de tissu parfois inconfortable mais auquel on finit par s’habituer, est aujourd’hui synonyme de liberté. Quelle liberté?... La liste est longue. La liberté de marcher dans la rue (sans masque), de magasiner ou d’aller au cinéma (avec masque), de se promener dans un parc, d’admirer les arbres, le ciel et les étoiles (sans masque), mais aussi la liberté de rêver que dans un an ou moins on pourra crier victoire à visage découvert.

Mihai Claudiu CRISTEA

LA VERSION INTÉGRALE DE CET ARTICLE D'OPINION A ÉTÉ PUBLIÉE DANS L'ÉDITION DE JUILLET 2020 DU MENSUEL «LES IMMIGRANTS DE LA CAPITALE».

COMBATTRE L’ENNEMI INVISIBLE AU SOL ET AU-DELÀ DES NUAGESJ’aurais dû quitter la Roumanie pour retourner à Québec à la fi...
07/18/2020

COMBATTRE L’ENNEMI INVISIBLE AU SOL ET AU-DELÀ DES NUAGES

J’aurais dû quitter la Roumanie pour retourner à Québec à la fin mars dernier. Dans un contexte où les morts de la COVID-19 se comptaient quotidiennement par milliers en Europe, Air France a annulé mon vol entre Bucarest et Paris. Air Canada a fait de même pour mon vol entre Montréal et Québec. (…)

Deux mois plus t**d, en juin dernier, je n’avais alors que deux choix pour sortir de la Roumanie, un plus ahurissant que l’autre. Le premier, c’était de voler 4 000 km vers l’ouest jusqu’à l’Atlantique, de Bucarest à Lisbonne, et de retourner 2 000 km vers l’est jusqu’à Francfort, en essayant d’atteindre ainsi un des rares vols d’Air Canada vers Montréal ou Toronto. Le deuxième, c’était d’aller vers le sud, de Bucarest à Athènes, pour tenter d’atteindre encore l’aéroport de Francfort avec un vol direct ou avec une escale à Zurich.

J’ai choisi le détour par Athènes. Cinq jours, cinq avions et quatre nuits à l’hôtel. L’aventure a commencé le 12 juin à l’aéroport international de Timisoara avec mon vol pour Bucarest ayant une escale de 30 minutes au coeur de la Transylvanie, à Cluj-Napoca. (…)

UNE SALLE D’OPÉRATION VOLANTE DE TIMISOARA À BUCAREST

Le premier choc, je l’ai ressenti dès la montée dans le petit avion à hélice de Tarom, la compagnie nationale roumaine, celle qui en 2001 m’avait d’ailleurs amené au Québec quand elle avait encore deux long-courriers capables de traverser l’Atlantique. C’était un choc visuel et olfactif à la fois. Les deux hôtesses de l’air, qui portaient des masques ressemblant au mien et à ceux des autres passagers, avaient enfilé par-dessus leurs uniformes habituels de longues pèlerines de protection bleues et transparentes. De plus, l’avion dégageait une odeur de salle d’opération à cause du désinfectant aspergé par la compagnie aérienne. En quantité suffisante pour penser (plus ou moins à la blague) qu’après le décollage on allait tous nous opérer les uns après les autres…

BUCAREST, UN AÉROPORT FANTÔME

Escale de cinq heures à l’aéroport de Bucarest. C’est presque désert. Seulement trois vols internationaux étaient prévus au décollage du plus grand aéroport de Roumanie: un à Prague, un à Dubaï et mon vol pour Athènes. Un gardien de sécurité me questionne sur la raison de ma présence dans l’aéroport. Quand il s’éloigne, j’enlève enfin mon masque pour manger un sandwich, comme si je faisais une chose illicite. (…)

Aucune file d’attente aux vérifications de sécurité, ni à la police des frontières. Pour deux secondes, devant la policière masquée, j’enlève mon masque à des fins d’identification et je passe. J’entends presque mes pas dans les longs corridors vers la porte 28. Je m’arrête pour photographier un Airbus de la compagnie hongroise Wizzair par la vitre. Ses moteurs à réaction sont couverts de housses de protection contre la poussière. Il ressemble à un avion-musée. Le silence est rompu par la musique du seul magasin hors taxes ouvert. Il est vide. Devant moi, un long corridor inanimé de plus de 500 mètres. L’équipage d’un avion (le mien peut-être) me dépasse rapidement, mais personne d’autre. Je tente de brancher mon ordinateur portatif à plusieurs prises de courant, mais sans succès. Tout a été débranché. (…) À la porte d’embarquement, nous sommes à peine une trentaine et finalement une quarantaine de passagers pour Athènes.

OUVREZ LA BOUCHE! TEST COVID-19 À L’AÉROPORT D’ATHÈNES

Pendant que les îles grecques et la mer se voient déjà par les hublots de l’avion, je remplis le formulaire COVID-19 du gouvernement d’Athènes que l’équipage va récupérer avant l’atterrissage. Je me dis que c’est une simple formalité. Pourtant, la vraie surprise m’attend à l’aéroport.

Après la descente de l’avion, notre chemin vers la récupération des bagages est interrompu par les autorités aéroportuaires d’Athènes qui exigent nos papiers d’identité et nous donnent en échange d’autres formulaires bilingues intitulés «Laboratory Test Accompanying Card», qui nous laissent deviner qu’on ne quittera pas l’aéroport avant de passer le test pour la COVID-19. Pourtant, la compagnie aérienne ne nous a rien dit à ce sujet avant l’embarquement.

Nous sommes d’abord dirigés dans une salle d’attente pour remplir le formulaire comportant principalement nos coordonnées complètes en Grèce pour être contactés si le test se révélait positif. Trente minutes plus t**d, l'air inquiet et incrédule à la fois, nous faisons la file dans la salle voisine pour nous faire «chatouiller» la gorge par des infirmiers et médecins grecs habillés des pieds à la tête comme des cosmonautes. L’équipe médicale m’explique que le résultat sera connu 24 heures plus t**d.

Heureusement, le lendemain, ni mon téléphone québécois, ni celui de Maria, la propriétaire grecque de mon appartement à Artemi, n’ont sonné. Nous en avons déduit que mon test pour la COVID-19 a été négatif.

DE LA PLUIE, DES FLEURS ET DES MASQUES À FRANCFORT

En disant au revoir à la Grèce, je m’assois sur un des nombreux sièges vides à bord du vol direct de Lufthansa pour Francfort. Une des hôtesses de l’air allemandes met en garde un des passagers dont le nez est à l’air que son masque doit lui couvrir à la fois la bouche et le nez. L’homme à l’apparence distraite s’excuse et monte son masque d’un mouvement court. En arrière de l’avion, près des toilettes, la fameuse rigueur allemande me dévoile ses limites humaines. Deux des hôtesses de l’air laissent pendre leurs propres masques sur une de leurs oreilles pour mieux respirer et pour boire un verre d’eau. En sortant des toilettes, j'observe qu'une d’entre elles, la plus jeune, croque discrètement quelques tranches d’une pomme. Je passe à côté d’elle et je souris. (...)

Il pleut à Francfort. Ses gratte-ciels s’entrevoient loin dans la brume. Les roues de l’avion sortent. Un train à grande vitesse, comme un long serpent blanc au milieu de la forêt, s’approche de la ville. (...) À la sortie de l’avion, les policiers allemands nous attendent de pied ferme et nous posent des questions sur notre destination et le lieu exact de notre hébergement en Allemagne.

À la sortie du terminal 1 de l’aéroport de Francfort, j’ai encore le sentiment que le temps s’est arrêté à cause du nouveau coronavirus qui a fait près de 9 000 morts en Allemagne. J’immortalise à nouveau l’espace vide qui s’ouvre devant moi à l’extérieur de l’aéroport sur presque un kilomètre. Pendant de longues secondes, aucune voiture qui bouge, aucun passager qui traîne ses valises. Une jeune femme entre dans le cadre, elle-même visiblement étonnée par ce paysage désolant. Nous sommes pourtant dans le plus grand aéroport d’Allemagne, qui a eu en 2018 un trafic record de 69,5 millions de passagers, soit 40 fois plus que l’aéroport de Québec. Je retourne dans la salle d’attente pour me trouver un hébergement dans les environs. Les tableaux des arrivées et des départs sont nettement plus remplis que ceux d’Athènes ou de Bucarest. Quelques mètres plus loin, un groupe d’une quinzaine de personnes fait fi de la pandémie. Des roses rouges dans les mains, les masques au cou ou sur le menton, ils s’embrassent et se collent pour se prendre en photo.

Mon hôtel m’annonce qu’il a dû suspendre le service de navette et que je n’ai que le choix du taxi ou du train. Je choisis le train. Un train vide qui croise d’autres trains vides. La pile de mon cellulaire tombe à plat et avec elle ma carte Google. Épuisé, vers une heure du matin, je trouve mon hôtel. Le réceptionniste allemand enfile un masque avant de me souhaiter la bienvenue. Le mien m’étouffe déjà et me fait transpirer le visage. Je me désinfecte les mains à l’entrée de l’ascenseur et j’ai hâte de dormir quelques heures avant mon vol du lendemain pour Montréal. Dans la chambre, le lit est couvert d’un grand drap blanc qui a probablement été aspergé de désinfectant. Cela fait peur. Il fait très chaud dans la chambre. La grille de ventilation de l’hôtel n’a pas l’air rassurant. Je préfère ouvrir les fenêtres. Sur France 24 et sur Euronews, on annonce en boucle le début d’une possible deuxième vague de COVID-19 en Chine. (Mihai Claudiu CRISTEA)

L’AÉROPORT DE MONTRÉAL, VIDE ET PRESQUE MÉCONNAISSABLE *
QUÉBEC, UN BEL AÉROPORT JUSTE POUR MOI!

Lire la version intégrale de ce reportage dans notre édition imprimée de juin 2020. Voir les points de distribution ici: http://www.immigrantscapitale.qc.ca/points-de-distribution/

Légendes photo : 1. Les hôtesses de l’air de Tarom portaient non seulement des masques, mais aussi de longues pèlerines anti-COVID-19. / 2. Un Airbus de la compagnie Wizzair en sommeil à l’aéroport de Bucarest / 3. À l’aéroport d’Athènes, nous faisons la file pour passer le test obligatoire pour la COVID-19. / 4. Les hôtesses de l’air de Lufthansa, à bord du vol entre Athènes et Francfort / 5. À la sortie de l’aéroport de Francfort, aucune voiture qui bouge, aucun passager qui traîne ses valises. Ou presque… / 6. Aux douanes à l'aéroport de Montréal... / 7. L'aéroport de Montréal, une immense place vide qui donne des frissons / 8. D’un bout à l’autre de l’aérogare de Québec, le 16 juin dernier, à 21 h, il n’y avait pas un chat...

Photo : LIC

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145, Rue Bigaouette
Quebec, QC
G1K4L3

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