29/11/2024
Mesdames et Messieurs,
Le devoir de témoigner, d’alerter, et de défendre ce qui nous est le plus cher : l’éducation de nos enfants et les valeurs fondamentales de la République.
Ce message s’adresse à tous – parents, citoyens, élus, autorités compétentes – car il en va de l’avenir de Mayotte, de la France, et de notre nation tout entière.
il s’agit ici d’une classe, une classe de Première V8 au lycée de Sada, un lieu qui devrait être consacré à l’apprentissage, à la réflexion critique et à l’émancipation intellectuelle. Il semblerait que, dans cette classe, un enseignant d’histoire-géographie, M. S’aide Chehi, pourrait ne pas remplir pleinement les exigences de neutralité et d’objectivité requises par sa mission. D’après certains témoignages ou observations rapportés, cet enseignant aurait pu, à plusieurs reprises, tenir des discours considérés comme partiaux, idéologiques et potentiellement révisionnistes. Ces discours pourraient inclure des critiques des institutions françaises, des interprétations controversées des relations entre Mayotte et les Comores, ou encore des propos incitant les élèves à remettre en question les valeurs républicaines.
Si ces faits étaient avérés, ils constitueraient une attaque directe contre les principes fondamentaux de l’École publique : la neutralité, l’objectivité et la transmission de savoirs factuels. L’École ne saurait être instrumentalisée en tribune politique, et encore moins en lieu de radicalisation idéologique. Elle doit demeurer un sanctuaire, à l’abri des influences partisanes et des récits biaisés.
Les conséquences potentielles de telles dérives pourraient être graves. Elles pourraient troubler les jeunes esprits, déjà fragilisés par un environnement social complexe, et exacerber des tensions identitaires dangereuses pour la cohésion de notre territoire. Certains élèves, influencés par de tels discours, pourraient adopter des positions radicales, compromettant ainsi non seulement leur propre avenir, mais aussi celui de Mayotte tout entière.
Cette situation soulèverait une question inquiétante sur le processus de recrutement des enseignants à Mayotte. Oui, la diversité parmi nos enseignants est une richesse, mais elle ne devrait en aucun cas permettre des dérives contraires à la mission sacrée de l’Éducation nationale. Si des faits de ce genre étaient confirmés, il serait légitime de se demander comment une personne soupçonnée de manquements à ces principes a pu accéder à un poste d’enseignant.
C’est pourquoi, aujourd’hui, je m’adresse au rectorat, au ministère de l’Éducation nationale, aux élus locaux et à vous tous, citoyens de Mayotte et de France : il serait crucial d’agir. Une enquête indépendante pourrait être ouverte pour vérifier ces allégations. Si les accusations étaient confirmées, des mesures appropriées, y compris des sanctions, devraient être prises. Par ailleurs, un contrôle renforcé des contenus pédagogiques pourrait être mis en place pour garantir leur conformité aux programmes officiels.
Aux parents, aux citoyens, aux témoins de telles situations : ne vous taisez pas. Si vous êtes témoins de comportements similaires, signalez-les. Contactez les autorités. Informez les associations de parents d’élèves. Ensemble, mobilisons-nous pour protéger notre École.
Aujourd’hui, je prends la parole en tant que Snowden un jeune Mahorais soucieux de l’avenir de nos enfants et de nos institutions. Mais ce combat ne pourrait être le mien seul. Il devrait être le nôtre. Ensemble, défendons une École républicaine, neutre, et véritablement au service de tous. Ensemble, défendons l’avenir de Mayotte, de la France, et de notre monde.
Pour l’École. Pour Mayotte. Pour la République. Pour nos enfants.
Snowden Junior