A2S, Paris

A2S, Paris Dirigé par Rafael FONT VAILLANT, «A2S, Paris» est un magazine culturel francophone destiné aux 90 000 professeurs enseignant le français hors de France.

01/01/2025

Le magazine culturel francophone "A2S, Paris" et son directeur, Rafael FONT VAILLANT, vous souhaitent une excellente année 2025.

20/12/2024

Le magazine culturel «A2S, Paris» et son directeur, Rafael FONT VAILLANT, vous souhaitent d'heureuses fêtes de fin d'année.

18/12/2024

Palmarès 2024 de l’Académie des beaux-arts

Voici les prix décernés en 2024
par l’Académie des beaux-arts de l’Institut de France :

PEINTURE :

Grand Prix de l’Académie des beaux-arts : Gérard Traquandi.

Prix artistique de la Fondation Simone et Cino Del Duca – Institut de France : Catherine Viollet.

Prix Pierre Cardin – Académie des beaux-arts : Dora Jeridi.

Prix Verdaguer – Institut de France : Anahita Masoudi.

Prix d’Encouragement : Jean-Baptiste Boyer.

SCULPTURE :

Grand Prix artistique de la Fondation Simone et Cino Del Duca – Institut de France : Pierre Huyghe.

Prix Pierre Cardin – Académie des beaux-arts : Edgar Sarin.

Prix François Masson de la Fondation Louis Le Masson et François Masson – Académie des beaux-arts : Raphaël Zarka.

Prix Georges Coulon – Institut de France : Jordan Roger.

Prix Paul Niclausse – Académie des beaux-arts : Marc Lohner.

Prix d’Encouragement : Sarah Krespin.

Prix de la Fondation Pierre Gianadda – Académie des beaux-arts : Stéphane Thidet.

ARCHITECTURE :

Prix internationaux de la Fondation Jacques Rougerie– Académie des beaux-arts :
Grand Prix « Architecture et Innovation liées au climat et à la montée des eaux » : Alejandro Vargas Marulanda et David Mesa Arbelaez ; Ydriss-junior Ewoukem Nde et Doulan’ni Tizi Toumbarou.
Grand Prix « Architecture et Innovation pour l’espace » : Sharipov Dilshod ; Louisette Fanjasoa Rasoloniaina et Olivier Walter.
Grand Prix « Architecture et Innovation pour la Mer » : Constance Fromentin, Juliette Amisse, Marine Bouyssonie, Maé Litou, Etienne Tijou, Marine Tacquet.
Prix Spécial « Lab Architecture & Innovation » : Patrizio Maria Puppo.

Prix artistiques de la Fondation Jacques Rougerie .
Prix pour l’Espace : David Spriggs,
Prix pour la Mer : Lucile Viaud.

Grand Prix d’architecture de l’Académie des beaux-arts – Prix Charles Abella : Bernard Tschumi.

Prix Pierre Cardin – Académie des beaux-arts : Cros & Leclercq Architectes.

Prix d’Encouragement : Dieu & Bicho Architectes.

GRAVURE ET DESSIN :

Grand Prix de l’Académie des beaux-arts : Willem.

Prix Pierre Cardin – Académie des beaux-arts : Jeanne Rebillaud Clauteaux.

Prix Frédéric et Jean de Vernon – de l’Académie des beaux-arts : Pierre Matsas.

Prix d’Encouragement : Charles Nogier.

MUSIQUE :

Prix Liliane Bettencourt pour le chant choral : l’Ensemble Correspondances.

Grand Prix de l’Académie des beaux-arts : Georges Aperghis.

Prix de composition musicale de la Fondation Simone et Cino Del Duca – Institut de France: Martin Matalon.

Prix d’interprétation de la Fondation Simone et Cino Del Duca – Institut de France : Thomas Ospital.

Prix Pierre Cardin – Académie des beaux-arts : Adrien Trybucki

Prix Florent Schmitt – Académie des beaux-arts : Noriko Baba.

Prix d’Encouragement : Emmanuelle Da Costa.

MEMBRES LIBRES :

Prix d’Encouragement : Maryse Estier.

CINÉMA :

Prix François-Victor Noury – Institut de France : Léa Todorov.

Prix d’Encouragement : Iris Kaltenbäck.

PHOTOGRAPHIE :

Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière – Académie des beaux-arts : Guillaume Herbaut.

Prix d’Encouragement : Clara Rouget.

CHORÉGRAPHIE :

Prix des professionnels du concours des jeunes chorégraphes de ballet – Fondation pour la Danse Thierry Malandain – Académie des beaux-arts : Věra Kvarčáková et Jérémy Galdeano.

Prix d’Encouragement : Anna Chirescu.

LIVRES D’ART :

Prix du Cercle Montherlant – Académie des beaux-arts : Sung Moon Cho pour « Jean Luce et le renouveau de la table française. 1910-1960 ».

Prix Bernier – Académie des beaux-arts : Nicolas Lesur pour « Pierre Subleyras 1699-1749 », Frédérick Aubourg pour « Fred Deux, l’incorrigible ».

Prix René Dumesnil – Académie des beaux-arts : Jean-Jacques Nattiez pour « La musique qui vient du froid, Arts, chants et danses des Inuit ».

Prix Paul Marmottan – Académie des beaux-arts : Antoine Chatelain pour «Voyage dans différentes contrées de France et d’Italie 1755 – 1756 de l’abbé Louis Gougenot ».

ACCÈS À LA CULTURE :

Prix Spécial de la Fondation Louis Le Masson et François Masson – Académie des beaux-arts : Archives Départementales de la Seine-Maritime, Musée des Beaux-Arts de Rouen.

Prix pour l’accès à la culture de la Fondation Louis Le Masson et François Masson – Académie des beaux-arts : Association Valentin Haüy.

RECHERCHE :

Bourses de thèses d’histoire de l’art de la Fondation Louis Le Masson et François Masson – Académie des beaux-arts : Baptiste Dumas-Piro, Martin Hanf, Sophie Recordier.

(SOURCE : "A2S, PARIS")

18/12/2024

Cinéma français : les Prix «A2S, Paris».

Voici le palmarès 2024 des prix décernés par le magazine culturel «A2S, Paris» aux meilleurs longs métrages français de fiction :

Grand Prix «A2S, Paris» : ex æquo «Les Fantômes» et «À son image», réalisés respectivement par Jonathan Millet et Thierry De Peretti.

Prix «A2S, Paris» du meilleur long métrage d’animation : «La Plus Précieuse des marchandises» de Michel Hazanavicius.

Prix «A2S, Paris» du meilleur premier long métrage : «Le Royaume» de Julien Colonna.

Prix «A2S, Paris» du meilleur scénario : « En fanfare » d’Emmanuel Courcol.

Fondé en 2019, «A2S, Paris», Art, Société, Science, est un magazine francophone de l’actualité culturelle française qui, dirigé par Rafael FONT VAILLANT, est destiné aux 90 000 professeurs enseignant le français hors de France, dans plus de 130 pays.
Les autres films sélectionnés pour ces Prix «A2S, Paris» étaient : «SHTTL», «Mars Express», «Le Temps d’aimer», «Sirocco et le royaume des courants d’air», «Daaaaaalí!», «Les derniers hommes», «Le Dernier des Juifs», «La Vie de ma mère», «Borgo», «L’Île», «La Petite Vadrouille», «Marcello Mio», «Le Deuxième acte», «Les Trois Fantastiques», «Hors du temps», «Fainéant.e.s», «Zak & Wowo, la légende de Lendarys», «Le Roman de Jim», «Emilia Pérez», «Ma vie ma gueule», «L'Histoire de Souleymane », «Miséricorde», «Trois amies», «La Vie des hommes infâmes», «Cent mille milliards» et «Vingt Dieux».

17/12/2024

ESSAI. «L’étoffe des contestataires»

Auteur : François Hourmant. Editions PUF. 360 pages.

Utilisé comme une forme de langage dans des révoltes ou résistances socio-politiques, le corps - qu’il soit vêtu d’une façon contestataire, ou grimé, masqué ou dénudé - est au cœur de ce très intéressant essai du chercheur en science politique François Hourmant,
Le vêtement, en particulier, a été et reste « un vecteur privilégié dans la contestation des normes sexuelles et de genre », observe l’auteur.
Par ailleurs, notamment sous des régimes politiques particulièrement répressifs, « le détournement d’un vêtement mais aussi la façon de le porter peuvent devenir des marqueurs contestataires », écrit Hourmant.
< Le vêtement permet la transmission de messages éphémères dans une sécurité relative >, ajoute l’essayiste. < Quand l’étau policier de l’Etat s’accroît, l’ingéniosité le dispute à la clandestinité : boutons, mouchoirs et rubans servent alors de supports séditieux. >
L’auteur souligne également qu’« il suffit parfois de peu, par exemple un foulard noué de façon négligente, ou un voile porté de façon décontractée, pour instiller les germes de la résistance ».

Femmes à barbe

Entre autres exemples illustrant son livre, Hourmant évoque le groupe féministe La Barbe, créé en 2008 à Paris et dont les militantes s’affublaient d’une barbe postiche dans le but de dénoncer la sous-représentation des femmes dans les instances de pouvoir.
L’action de ce groupe inspira, d’ailleurs, un autre groupe féministe contestataire, mexicain celui-là, les Bigotonas, qui s’affublaient de grosses moustaches, comme celles des combattants de la Révolution mexicaine.�Le livre mentionne également les activités du groupe féministe Femen, à Paris dans les années 2010, notamment son irruption, seins nus, à la cathédrale Notre-Dame.
Une autre action spectaculaire des Femen fut l’apparition de quatre femmes « déguisées en soubrettes dépravées » devant le domicile parisien de l’homme politique français Dominique Strauss-Kahn, accusé d'agression sexuelle, à l’époque.
Le livre s’intéresse également au dress code du parti français d’extrême gauche Lutte ouvrière, dont le vestiaire, privilégiant notamment les jeans « bas de gamme », « est à la fois l’incarnation d’une culture partisane et le produit d’une construction idéologique stratégiquement mûrie ». Au sein de Lutte ouvrière, ajoute Hourmant, le vêtement est censé « favoriser » l’intégration des militants au groupe, ainsi que leur identification avec la cause des travailleurs.
Le livre rappelle par ailleurs que, au XVIIIe siècle, « la Révolution française fut une période d’exceptionnelle politisation des corps durant laquelle les vêtements et les accessoires (le bonnet phrygien, les rubans tricolores et les cocardes, sans oublier le port du pantalon actant le rejet de l’habit de cour) ont joué un rôle tout à fait prééminent ».

L’AUTEUR. François Hourmant, professeur de science politique, dirige à l’université d’Angers le Centre Jean-Bodin, qui, laboratoire de recherche en droit et en science politique. regroupe une quarantaine de chercheurs,
Hourmant a notamment publié les livres Les Années Mao en France. Avant, pendant et après Mai 68 (2018) et Pouvoir et beauté. Le tabou du physique en politique (2021).

(SOURCE : "A2S, PARIS")

13/12/2024

On ne jouait pas à la pétanque dans le ghetto de Varsovie.
Texte et interprétation: Éric Feldman. Mise en scène et collaboration à la dramaturgie: Olivier Veillon. Création lumière et espace scénique: Sallahdyn Khatir. Création sonore et régie générale: Louise Prieur. Durée: 1h20.

Écrit et (formidablement) interprété par le comédien Eric Feldman (né à Paris) et mis en scène par Olivier Veillon (né à Cholet), qui a collaboré à la dramaturgie de la pièce, cet excellent spectacle, seul-en-scène, se situe « entre le théâtre et le stand-up », estime Veillon, mais un « stand-up assis », sourit-il. De fait, l’interprète est la plupart du temps en position assise, hormis les quelques séquences où il chante (fort bien) ou esquisse des pas de danse. Comme dans tout stand-up qui se respecte, Feldman s’adresse directement au public - celui bien réel devant lui et non pas quelque public imaginaire.
Très autobiographique, le texte de la pièce - dans laquelle « tout est très écrit », souligne Feldman - est à la fois drôle et empreint de gravité ; il est léger par moments et profond à d’autres.
Le spectacle est une auto-fiction, mais « plus auto que fiction », s’amuse Feldman.
Intégrant d’innombrables digressions, le texte avance par associations d’idées. Parmi les multiples sujets dont parle le comédien au cours du spectacle, citons - sans être le moins du monde exhaustif ! - les Dix Commandements, les rêves que fait Feldman, son chat, Abel et Caïn, le yoga, le Vide, le service militaire ou encore le su***de (Feldman reconnaît, à ce propos, avoir eu des « pulsions suicidaires »).
L’un des sujets les plus développés au cours du spectacle est la psychanalyse, car Feldman a été psychanalysé pendant « beaucoup d’années ». < Cela m'a sauvé la vie >, dit-il. < Ça fait trois ans que je ne vois plus de psychanalyste et je n’ai plus de crise de déréalisation depuis un moment. Mais un fond dépressif ne m'a jamais vraiment quitté. >
Pour sa part, Veillon pense que les névroses de Feldman sont encore « nombreuses ».
Cependant, le thème central de la pièce est avant tout l’holocauste des juifs pendant la seconde guerre mondiale - « ce qu’on appelle la Shoah », dit Feldman.
Juive ashkénaze, sa famille, parisienne, était originaire de cette Europe de l’Est où l’on parlait le yiddish - « langue parti en fumée », dit Feldman. Il ajoute que son père, sa mère et ses oncles et tantes - tous évoqués au cours du spectacle - ont « miraculeusement » survécu à l’occupation nazie de la France. Feldman parle des « effets traumatiques de la Shoah sur les enfants survivants et sur leurs propres enfants ». < J’essaye d'être drôle (autant qu'on puisse l'être avec un tel sujet) >, dit-il.
Au cours du spectacle, Feldman évoque également Adolf Hi**er (assez longuement), mais aussi des juifs comme, par exemple, le fondateur de la psychanalyse Sigmund Freud et l’écrivain Isaac Bashevis Singer, ainsi que Gérard Blitz, fondateur du Club Méditerranée (« contre-camp de concentration », selon Feldman) ou encore l’artiste Serge Gainsbourg.
Issu de « trois ou quatre » séances d’improvisation, le texte de la pièce « s’est écrit très vite, sans effort, d’un coup, comme si ça ne demandait qu’à sortir », se souvient Feldman.

(SOURCE : "A2S, PARIS")

12/12/2024

Kolizion.
Texte et mise en scène : Nasser Djemaï. Jeu : Radouan Leflahi (en alternance avec Adil Mekki). Dramaturgie : Marilyn Mattei. Scénographie : Emmanuel Clolus. Création lumière : Vyara Stefanova. Création sonore : Frédéric Minière. Création costumes : Alma Bousquet. Régie générale et régie plateau : Lellia Chimento. Durée : 1h25.

Ce beau monologue, intéressant, vivant, de Nasser Djemaï, qui l’a mis en scène, est excellemment interprété, seul en scène, par le comédien Radouan Leflahi, formé au conservatoire d’art dramatique de Rouen.
< Le spectacle a été pensé comme un rituel >, indique Djemaï.
Leflahi joue Mehdi, le cadet d’une fratrie de sept garçons - « un fils tous les deux ans », plaisante le personnage.
Le père de Medhi est mineur, la mère est femme au foyer.
Arabe, pauvre et immigrée, la famille vit dans une maison misérable.
Au cours du spectacle, Medhi raconte son enfance, sa jeunesse, sa vie présente de jeune adulte. < Il évoque des souvenirs qui ont façonné sa vie, sa personnalité, ses rêves >, dit Djemaï.
Alors que ses frères, mauvais élèves, ont rapidement été orientés vers des professions manuelles, Medhi, lui, a toujours été un excellent élève, un « matheux ».
Après des études d’ingénierie, financées par ses frères, déjà entrés dans la vie active, Medhi a réussi à être embauché chez un fabricant d’écrans pour avions de chasse, où, bientôt, il deviendra directeur de production.
Mais cette réussite socio-professionnelle a un revers : Medhi est mal dans sa peau. Il vit seul, souffre de troubles mentaux, qui lui imposent la prise régulière de médicaments, ainsi que des séquelles de deux graves accidents, l’un quand il était enfant, l’autre très récemment, accidents ayant nécessité de longues hospitalisations.

L’AUTEUR ET METTEUR EN SCÈNE. Nasser Djemaï, né en 1971 à Grenoble, également comédien, a été formé à l'école d’art dramatique de la Comédie de Saint-Étienne, puis, en Grande-Bretagne, à la Birmingham School of Speech and Drama. Parmi ses pièces antérieures, citons Une étoile pour Noël (2005), Les vipères se parfument au jasmin (2008), Invisibles (2011), Immortels (2014), Vertiges (2017), Héritiers (2019) et Les Gardiennes (2022). Djemaï, nous indique-t-on, est « un des auteurs de théâtre régulièrement inscrits aux programmes étudiés dans les collèges, les lycées et les universités ». En 2014, il a reçu le Prix Nouveau Talent Théâtre de la Société française des auteurs et compositeurs dramatiques.
Depuis 2021, il dirige le Théâtre des Quartiers d’Ivry, en banlieue parisienne.

(SOURCE : "A2S, PARIS")

12/12/2024

FILM. «Je ne veux plus y aller maman»

Réalisation : Antonio Fischetti. Scénaristes : Antonio Fischetti, Anne-Laure de Franssu. Auteur de la musique : Pascal Comelade. Monteuse : Anne-Laure de Franssu. Ingénieurs du son : Benoît Hardonnière, Renaud Michel. Cadre : Antonio Fischetti, Anne-Laure de Franssu, André Demartini, Louise Legaye. Etalonnage : Jean-Luc Fauquier. Mixage : Sylvain Philipon. Durée : 1h50.

Autobiographique, intéressant, empreint de gravité, mais aussi quelquefois franchement loufoque, ce film - dont le titre est tiré d’une chanson pour enfants - est une « quête intime » de son réalisateur et co-scénariste, Antonio Fischetti, déclare fort justement Philippe Bouychou, producteur du film.
Les « pouvoirs du sexe, de la religion et des images », ainsi que la liberté d’expression, figurent parmi les principaux thèmes du film.
Omniprésent, à la fois sur l’écran et en voix hors champ, Fischetti (né en 1960) est un chercheur en acoustique qui a notamment enseigné dans des écoles de cinéma. Il est aussi réalisateur de films (surtout sur la communication des animaux), ainsi que journaliste, en particulier au journal satirique parisien Charlie Hebdo (souvent surnommé Charlie), journal auquel Fischetti collabore depuis 1997.
Quand, le 7 janvier 2015, un groupe terroriste lié à Al-Qaïda a attaqué la rédaction de Charlie, tuant douze personnes et en blessant onze autres, Fischetti était exceptionnellement absent, en raison d’un enterrement dans sa famille.

« Dialogue entre le cinéaste et son inconscient révélé par un psychanalyste »

À l’origine du film, il y a, une vingtaine d’années plus tôt, un projet de film sur la prostitution que Fischetti avait commencé à développer avec la psychanalyste Elsa Cayat.
Celle-ci devint par la suite chroniqueuse à Charlie, et le film Je ne veux plus y aller maman lui est en grande partie consacré.
Du projet de film sur la prostitution, seules subsistaient quelques heures d’images, et Bouychou convainquit Fischetti de leur donner « une réalité contemporaine », dit-il.
Fischetti confie s’être alors rendu compte que, dans les paroles de Cayat enregistrées dans ses images, « il y avait beaucoup de choses qui résonnaient aujourd’hui encore en moi et qui allaient bien au-delà de la prostitution ».
Outre un hommage à Charlie, ainsi qu’à Cayat, tuée lors de l’attentat de 2015, Je ne veux plus y aller maman est aussi une réflexion de Fischetti sur lui-même, sur son histoire personnelle, et une recherche de « sens ».
Pour ce faire, le cinéaste a fait appel à de multiples témoignages, en particulier ceux de membres de la rédaction de Charlie.
Également pour essayer d’y voir clair en lui-même, il a rencontré le psychanalyste Yann Diener.�Celui-ci, après l’attentat contre Charlie, a repris la chronique que tenait Cayat dans ce journal.
À propos des échanges entre Fischetti et Diener au cours du film, Bouychou parle de « dialogue entre le personnage principal (le réalisateur) et son inconscient révélé par le psychanalyste incarné par Yann Diener »..

(SOURCE : "A2S, PARIS")

11/12/2024

FILM. «Vingt Dieux»

Réalisation: Louise Courvoisier. Scénaristes: Louise Courvoisier, Théo Abadie. Directeur de la photo: Elio Balézeaux. Auteurs de la musique: Charlie Courvoisier, Linda Courvoisier. Monteuse: Sarah Grosset. Ingénieur du son: François Abdelnour. Directrice de production: Salomé Fleischmann. Mixage: Thomas Besson. Acteurs principaux: Clément Faveau, Luna Garret, Mathis Bernard, Dimitry Baudry, Maïwene Barthélémy. Durée: 1h30.

Ce très bon premier long-métrage de la cinéaste Louise Courvoisier a reçu, notamment, le Valois de diamant au Festival du film francophone d’Angoulême et le Prix Jean-Vigo, ainsi que le Prix de la jeunesse de la section « Un certain regard » du Festival international du film de Cannes.
Se déroulant sur plusieurs mois, l’histoire, purement fictive, que raconte le film, est « ancrée », nous a-t-on dit, dans le petit village de Cressia, dans le département du Jura, où Courvoisier a grandi.
Tous (fort bien) interprétés par des comédiens non professionnels, recrutés dans les environs, les personnages du film sont « rugueux » et « plutôt taiseux », indique Courvoisier.
Totone, 18 ans, le personnage central de Vingt Dieux, est à la fois « un jeune chien fou maladroit » et « une force de la nature », avec un « côté teigneux et fragile », commente Courvoisier.
Le personnage est remarquablement interprété par Clément Faveau, également âgé de 18 ans, que la cinéaste a repéré dans un lycée agricole et qui travaillait dans un élevage de volailles.

Un film fabriqué en famille

Quand meurt dans un accident de la route le père de Totone, agriculteur spécialisé dans la production de fromage du Jura, Totone se retrouve seul et sans un sou. Et tous ses efforts pour essayer de s’en sortir - notamment produire du fromage - échoueront, les uns après les autres.
C’est grâce à l’amour d’une agricultrice voisine que Totone réussira finalement à sortir la tête de l’eau.
C’est en partie en famille que le film a été élaboré : ainsi, la sœur de la cinéaste, Ella, a conçu les décors, que son frère, Pablo, a fabriqués en tant que « chef constructeur », tandis que la musique du film a été composée par un autre frère, Charlie, et par la mère de la réalisatrice, Linda. < C’est aussi ma famille qui a interprété cette musique >, précise la cinéaste. < Mes parents, ajoute-t-elle, étaient musiciens professionnels avant de se reconvertir dans l’agriculture. >
Une autre famille a participé à la fabrication du film : celle constituée par d’anciens élèves de la CinéFabrique, école de cinéma de Lyon, que la réalisatrice a bien connus quand elle y était elle-même étudiante : il s’agit, par exemple, de la monteuse du film, Sarah Grosset, et du chef-opérateur, Elio Balézeaux. Le scénario, quant à lui, a été co-écrit par la réalisatrice et Théo Abadie, un élève de la promotion de Courvoisier à la CinéFabrique.

LA RÉALISATRICE. Louise Courvoisier, née à Genève en 1994, avait réalisé antérieurement deux courts métrages : La Jarretière (2019) et Mano a mano (2018), qui était son film de fin d’études à l’école Cinéfabrique et qui a reçu le Prix de la Cinéfondation au Festival de Cannes.

(SOURCE : "A2S, PARIS")

10/12/2024

Musique : les Prix de la Sacem

Voici le palmarès 2024 de la Société française
des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) :

COUPS DE PROJECTEUR :

Grand Prix de la chanson française (créateur-interprète) : Jeanne Added.
Added, née en 1980 à Reims, fille d'un metteur en scène et d'une travailleuse sociale, a été formée au Conservatoire national de région de Reims, au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et à la Royal Academy of Music de Londres.
En 2019, elle a remporté deux des Victoires de la musique française de variétés, catégories « artiste interprète féminine » et « album rock ».

Grand Prix des musiques électroniques : Air.
Groupe musical dont le nom s’inspire du son « aérien » de sa musique, Air a été formé en 1995 et est composé de Jean-Benoît Dunckel et de Nicolas Godin, qui se sont rencontrés, lycéens, au lycée Jules-Ferry de Versailles, dans les années 1980. Le premier album d’Air est sorti en 1998, Le groupe a également travaillé sur les musiques de plusieurs films, notamment « Virgin Suicides », « Marie-Antoinette » et « Lost in Translation » de la cinéaste Sofia Coppola.
Air a reçu en 1999 la Victoire de l'album techno/dance et, en 2001, la Victoire de l'album de musique originale de cinéma.

Grand Prix du jazz : Erik Truffaz.
Truffaz, trompettiste de jazz franco-suisse né en 1960, joue de la trompette depuis l'âge de 6 ans et a été formé au conservatoire de musique de Chambéry. Il a à son actif une vingtaine d’albums « studio », le premier en 1994. Il compose également pour le cinéma et la télévision. Il a reçu le Prix du public des Victoires du jazz en 2005 et, en 2023, le Grand Prix suisse de musique.

LES AUTRES RÉCOMPENSES :

Grand Prix de la chanson (créateur) : Pierre Jaconelli.

Prix musical de l’évènement de l’année :Victor Le Masne.

Prix Spécial de la Sacem : Etienne Daho.

Prix Francis Lemarque de la révélation : Yamé, Emmanuel Son.

Prix Rolf Marbot de la chanson de l’année :«Popocorn Salé», interprétée par Santa. Compositeur-auteur : Samanta Cotta.

Prix de l’œuvre internationale : « Flowers », interprétée par Miley Cyrus.

Grand Prix des musiques urbaines : Meryl, Cindy Elismar.

Grand Prix des musiques du monde : Fatoumata Diawara.

Grand Prix du rock : Shaka Ponk (Shakaponk, Samaha, Steve Desgarceaux, Yohan Meunier, Mandris Da Cruz, Cyril Roger).

Grand Prix de la musique pour l’image : Serge Perathoner.

Grand Prix du répertoire jeune public : Sally Niolo.

Grand Prix de la musique classique et contemporaine : Camille Pépin.

Grand Prix du répertoire Sacem à l’export : Justice (Xavier de Rosnay et Gaspard Augé).

Grand Prix de l’édition musicale : Warner Chapell Music France, Matthieu Tessier.

Grand Prix de l’auteur-réalisateur de l’audiovisuel : Chris Macari.

Grand Prix de l’humour : Laurie Peret.

Prix de la Société française pour l'administration du droit de reproduction mécanique : la chanson Petit Génie. Auteurs-compositeurs-interprètes : Jungeli feat Lossa, Imen Es, Alonzo, Abou Debeing. Compositeur : DJ Wills, Compositeur-Auteur : Werrason.

(SOURCE : "A2S, PARIS")

10/12/2024

Sciences françaises : le palmarès 2024

Voici les Grand Prix et les Médailles décernés en 2024 à des chercheurs
par l’Académie des sciences de l’Institut de France :

GRANDS PRIX :

Grand Prix IMT-Académie des sciences : Patrice Abry.
Abry, qui fait partie du Laboratoire de physique de l'ENS de Lyon, « s’intéresse à la modélisation théorique et à l’analyse pratique des phénomènes d’invariance d’échelle (fractal) dans des applications telles que la cybersécurité, le trafic Internet, la variabilité cardiaque, l’activité cérébrale macroscopique lente, les textures d’œuvres d’art ou encore la dynamique spatio-temporelle de la pandémie de Covid-19 », indique-t-on à l’Académie des sciences.

Prix Allianz : Gaëlle Legube.
Legube est membre du Centre de biologie intégrative (CNRS/Université Toulouse Paul Sabatier). < Son laboratoire travaille sur les mécanismes de réparation des cassures double brins d’ADN, qui sont des lésions très toxiques survenant sur le génome, pouvant être à l’origine de réarrangements chromosomiques et de l’apparition de cancers >, indique-t-on à l’Académie des sciences. < A l’aide d’une lignée cellulaire humaine originale et des technologies basées sur le séquençage à haut débit, elle étudie l’influence de la chromatine et de la conformation des chromosomes dans ces processus. >

Prix Richard Lounsbery : Jean-Léon Maître.
Maître, chercheur au laboratoire Génétique et biologie du développement (CNRS/Inserm/Institut Curie) « se passionne pour les changements de forme des embryons durant les tout premiers jours de leur développement », indique-t-on à l’Académie des sciences. < Son équipe observe les embryons à l’aide de microscopes, mesure les forces qui les déforment en utilisant des outils biophysiques, et identifie la nature de ces forces grâce à la génétique, ajoute-t-on. Les travaux de Maître ont révélé les forces mécaniques qui sculptent l’embryon de mammifère avant son implantation. >

Prix Charles Léopold Mayer : Ludovic Orlando.
Orlando, qui fait partie du Centre d'anthropologie et de génomique de Toulouse (CNRS/Université Paul Sabatier) « s’intéresse aux molécules d’ADN préservées dans les vestiges fossiles et archéologiques, et à ce qu’elles nous révèlent non seulement sur les individus qui vivaient dans le passé, leurs maladies ou leurs activités, mais aussi leurs liens avec nous aujourd’hui », indique-t-on à l’Académie des sciences.
< Orlando s’est fait connaître pour avoir à la fois repoussé les limites de la génomique au-delà du demi-million d’années, décrypté les premiers épi-génomes anciens et découvert le foyer de la domestication du cheval >, ajoute-t-on.

Prix Irène Joliot Curie de la jeune femme scientifique : Morgane Vacher.
Vacher, membre du laboratoire CEISAM (CNRS/Nantes Université) « étudie avec des approches théoriques les réactions photochimiques, induites par la lumière, dans le but de comprendre leur mécanisme, leur échelle de temps et leur rendement », indique-t-on à l’Académie des sciences. < Elle développe également le domaine de l’atto-photochimie qui vise à améliorer le contrôle et la sélectivité des réactions photochimiques grâce à des paquets d’ondes électroniques excités par des impulsions dans le domaine atto-seconde >, ajoute-t-on.

MÉDAILLES :

Mathématique : F***y Kassel.
Kassel, qui fait partie de l'Institut des hautes études scientifiques (CNRS/Université Paris-Saclay), « travaille à l’intersection de la géométrie, de la théorie des groupes, de la théorie de Lie et des systèmes dynamiques », indique-t-on à l’Académie des sciences.

Médaille Louis Pasteur / Fondation André Romain Prévot : Olivier Espeli.
Espeli, chercheur au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CNRS/Collège de France/Inserm/Université PSL), « étudie les processus moléculaires qui permettent la multiplication des bactéries et leur adaptation à des changements d’environnement », indique-t-on à l’Académie des sciences. < Ses recherches concernent l’organisation et la dynamique des génomes bactériens, le contrôle de l’expression des gènes, la tolérance aux antibiotiques et l’adaptation de bactéries pathogènes intracellulaires à la vie dans leur hôte >, ajoute-t-on.

Sciences de l’univers, Médaille François-Dominique Arago : Annie Robin.
Robin, qui fait partie de l’«Institut Univers, théorie, interfaces, nano-structures, atmosphère et environnement, molécules» (CNRS/Université Franche-Comté), « étudie l’histoire de la Voie Lactée, ses populations stellaires, ainsi que ses autres composantes (milieu interstellaire, matière noire) », indique-t-on à l’Académie des sciences. < Robin a développé un modèle numérique de la Galaxie qui prédit statistiquement la distribution et les caractéristiques des étoiles, leur âge, leurs vitesses et leur composition chimique, et ce en s’appuyant sur un scénario de formation et d’évolution de notre Galaxie >, ajoute-t-on.

Chimie : Virginie Vidal.
Vidal, qui fait partie du l’Institute of Chemistry for Health and Life Sciences (CNRS/Chimie ParisTech-PSL) « s’intéresse à la chimie moléculaire et développe des méthodes de synthèses originales pour accéder à de nouvelles briques moléculaires à hautes valeurs ajoutées, par catalyse, dans un contexte de chimie durable », indique-t-on à l’Académie des sciences.

Biologie moléculaire et cellulaire, génomique : Nicolas Reyes.
Reyes, chercheur au laboratoire Microbiologie fondamentale et pathogénicité (CNRS/Université de Bordeaux) et à l’Institut européen de chimie et biologie (CNRS/Inserm/Université de Bordeaux), « étudie comment les transporteurs membranaires humains font passer des solutés essentiels à travers les membranes cellulaires », indique-t-on à l’Académie des sciences. Son équipe développe de nouvelles molécules potentiellement thérapeutiques. Reyes étudie, en particulier, les interactions des transporteurs avec les virus afin de découvrir de nouveaux mécanismes de reconnaissance des récepteurs viraux, ajoute-t-on.

Applications des sciences : Claude Weisbuch.
Weisbuch, chercheur au Laboratoire de physique de la matière condensée (CNRS/École polytechnique/Institut polytechnique de Paris) et au Materials Department de l'Université de Californie à Santa Barbara, a fondé en 2002 Genewave, société faisant du diagnostic moléculaire par fluorescence. < Depuis 2003, Weisbuch étudie les phénomènes fondamentaux dans les semi-conducteurs de la famille des nitrures >, indique-t-on à l’Académie des sciences.

(SOURCE : "A2S, PARIS")

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