Diptyk Mag

Diptyk Mag Premier magazine francophone dédié à l'art contemporain du monde arabe et de l'Afrique. www.dipty

Depuis 2009, le magazine diptyk offre un éclairage unique sur la scène artistique contemporaine au Maroc et dans le monde arabe. Diptyk a ainsi couvert tous les événements du calendrier de l'art qui font intervenir les artistes du monde arabe, depuis les biennales de Venise, Dakar, Marrakech et le Bénin; aux foires et salons comme la FIAC, Paris Photo, Art Dubai, Art Brussel, Art Basel, Arco Mad

rid ou Armory Show; à l'ouverture de musées, comme le Mathaf à Doha, ou la Saison marocaine DABA en Belgique ...

Diptyk a ainsi donné la parole à de nombreux acteurs clés de ces scènes artistiques: aussi bien des artistes (Mounir Fatmi, Kader Attia, Mona Hatoum, Moataz Nasr, Youssef Nabil, Shirin Neshat, Yto Barrada, Mohamed El Baz, Younes Rahmoun...), à des curateurs d'expositions (Abdellah Karroum, Brahim Alaoui, Simon Njami, Sam Bardaouil), des galeristes (Kamel Mennour, Mehdi Chouakri, The Third Line, Dominique Fiat, Nathalie Obadia, ) ou des marchands d'art (Marc Blondeau)...

Les pages de diptyk font intervenir des contributeurs parmi les auteurs, commissaires et artistes les plus actifs et avant-gardistes de la région, comme Abdellah Karroum, Chourouk Hriech, Simon Njami...

Régulièrement, diptyk est partenaire de foires et salons (Art Dubai, FIAC, Parisphoto, DABA Maroc).

Expo_On n’attendait pas Sara Ouhaddou à Arles, pourtant son exposition « Assieds-toi, prends un verre de thé », présenté...
29/08/2024

Expo_

On n’attendait pas Sara Ouhaddou à Arles, pourtant son exposition « Assieds-toi, prends un verre de thé », présentée à la Fondation Thalie, brille par sa cohérence. Composée de quatre ensembles photographiques, ce premier solo show français s’attarde sur des compositions présentant, selon les mots de l’artiste et du curateur Ludovic Delalande, « des détails de couleurs, de matières et de textures », auxquelles s’ajoutent des portraits d’artisans, de membres de sa famille et de « paysages sociaux » documentant le contexte dans lequel le travail a été réalisé, en Tunisie, au Japon et au Maroc.

Inspiring people_À seulement 35 ans, la curatrice est devenue une figure importante de la scène artistique sénégalaise. ...
27/08/2024

Inspiring people_

À seulement 35 ans, la curatrice est devenue une figure importante de la scène artistique sénégalaise. En 2017, elle accompagnait le collectionneur Amadou Diaw dans la création du MuPho (Musée de la photographie de Saint Louis du Sénégal) qu’elle a dirigé jusqu’en 2018. L’an dernier en parallèle de la biennale, elle proposait l’un des off les plus convaincants où elle mettait magnifiquement en espace le projet photographique de Laeïla Adjovi, Les chemins de Yemoja.

Retrouvez tout l'article sur diptykmag.com

_L'incubateurAprès les avoir reçus dans notre rubrique l'incubateur, la rédaction revient sur les 4 jeunes pousses dont ...
22/08/2024

_L'incubateur

Après les avoir reçus dans notre rubrique l'incubateur, la rédaction revient sur les 4 jeunes pousses dont il faudra suivre la trajectoire ces prochaines années. Mouna Ahizoune, Elias Loudiyi, Zakaria El Ouaqoudi et Hind Moumou nous expliquent, avec leurs propres mots, la démarche artistique qui est la leur.

À lire sur diptykmag.com

19/08/2024

Dans les coulisses de la rédaction_ épisode 4 - la Une d’automne

Au moment où s'achève cette saison de Diptyk, on vous révèle ce qui se cache derrière nos couvertures. Chaque Une de diptyk est le résultat d'un choix complexe.

Pour le numéro d’automne, la rédaction a été bousculée par le terrible séisme qui a frappé en septembre la région d’Al Haouz, près de Marrakech. Pour cette Une, nous avons sélectionné une œuvre de Farid Belkahia qui, par ses formes, semblait évoquer une montagne en plein ébranlement. Meryem Sebti nous explique.

Bon visionnage !



13/08/2024

Dans les coulisses de la rédaction_ épisode 3 - la Une d’hiver

Au moment où s'achève cette saison de Diptyk, on vous révèle ce qui se cache derrière nos couvertures. Chaque Une de diptyk est le résultat d'un choix complexe.

Pour le numéro d’hiver, nous avons choisi une œuvre de Elladj Lincy Deloumeaux. La rédactrice en chef de Diptyk, Meryem Sebti, nous explique ce choix qui n’est pas forcément évident à associer avec le thème de ce numéro, la critique d’art. On fait le point.

Bon visionnage !

Voyage en Amérique avec Omar Victor Diop_Le réalisateur Lee Shulman, créateur de The Anonymous Project, invite dans Be...
12/08/2024

Voyage en Amérique avec Omar Victor Diop_

Le réalisateur Lee Shulman, créateur de The Anonymous Project, invite dans Being There le photographe sénégalais Omar Victor Diop à immiscer son portrait dans des photos issues de sa collection de diapositives anonymes des années 1950-1960. Dans ces clichés vernaculaires, la vie quotidienne de familles américaines est mise en scène à travers la célébration d’anniversaires, de fêtes privées ou de remises de prix académiques.

Ces scènes banales sont ici rejouées par les deux auteurs qui « soulignent une absence historique [celle des Afro-Américains] par une présence contemporaine », comme le défend Taous Dahmani, auteure de la préface. Cette absence avait été rendue possible par les conditions techniques de tirage qui à l’époque s’appuyaient sur les normes de la blancheur. Parfois Omar Victor Diop donne l’impression de se fondre dans le groupe, dans un geste de rachat dont la portée politique est évidente. D’autres fois, les choix de mise en scène renforcent la portée satirique de l’ouvrage, comme dans ce cliché situé au zoo dans lequel les visiteurs semblent regarder en direction du modèle comme s’il était la réplique de l’ours enfermé dans sa cage qu’ils étaient venus contempler. Corrosif !

Omar Victor Diop & The Anonymous Project, Being There, éditions Textuel.

Histoire de l’art_ Saviez-vous que Nicolas de Staël a voyagé au Maroc dans les années 1936/1937 ?Nicolas de Staël a voya...
09/08/2024

Histoire de l’art_ Saviez-vous que Nicolas de Staël a voyagé au Maroc dans les années 1936/1937 ?

Nicolas de Staël a voyagé au Maroc dans les années 1936/1937. Ce périple est le troisième voyage que de Staël accomplit dans sa jeunesse, après un voyage en France et en Espagne. Il n’a alors que 23 ans. Il cherche à éprouver son désir d’être peintre.

L’artiste séjourne pendant quinze mois entre Rabat, Marrakech et Telouet dans le Haut-Atlas. Il en revient avec un ouvrage Les Gueux de l’Atlas publié pour la première fois cette année dans son intégralité.

Ce voyage a été fondateur de toute l’œuvre à venir. Il développe un regard critique sur la situation sociale et politique du Maroc. Alors sous protectorat français, le pays subit, selon l’artiste, plusieurs jougs dont celui des colons européens mais aussi de quelques caïds spoliant les populations.

L’autre dimension importante de ce voyage est en effet sa portée esthétique. Dans Les Gueux de l’Atlas, ses mots sont comme les prémices d’une palette qui porte une attention constante à la vivacité des couleurs. Il s’intéresse alors à la couleur pure, au surgissement de la couleur. On retrouve constamment sa quête de la lumière.

Il a réalisé au Maroc quelques toiles mais il en a aussi détruit. Le catalogue raisonné en mentionne deux dont les photos sont en noir et blanc : le portrait d’une jeune Arabe et une cour de maison à Marrakech. On ne sait pas où se trouvent ces tableaux. Du Maroc, ce qui va rester surtout, ce sont les dessins, les croquis des personnes qu’il a pu croiser.

_WORK IN PROGRESS_ AMINA AZREGEngagée dans une démarche d’archivage, Amina Azreg a choisi un médium inhabituel, la peint...
08/08/2024

_WORK IN PROGRESS_ AMINA AZREG

Engagée dans une démarche d’archivage, Amina Azreg a choisi un médium inhabituel, la peinture, pour documenter la décrépitude et la solitude qui planent dans les lieux anciens de la Ville blanche.

_ Inspiring peopleEn septembre, Abdessamad El Montassir entamera une résidence d’un an à la Villa Médicis pour travaille...
06/08/2024

_ Inspiring people

En septembre, Abdessamad El Montassir entamera une résidence d’un an à la Villa Médicis pour travailler sur les Haratines du Sahara. Un projet de résistance poétique qui s’inscrit dans une recherche plus vaste sur les récits alternatifs transmis oralement, invisibilisés ou volontairement niés.

Retrouvez son portrait sur diptykmag.com

05/08/2024

_Dans les coulisses de la rédaction // épisode 2 - la Une du printemps

Au moment où s'achève cette saison de Diptyk, on vous révèle ce qui se cache derrière nos couvertures. Chaque Une de diptyk est le résultat d'un choix complexe. Pour le numéro de printemps, cap sur les monades de Mustapha Azeroual. La rédactrice en chef de Diptyk, Meryem Sebti, nous explique le choix de cette Une, sa favorite.

Bon visionnage !



TEST
31/07/2024

TEST

_StoryConcept né dans les années 2010, brouillant les frontières entre dystopie dérangeante et futur imminent, le Gu...
31/07/2024

_Story

Concept né dans les années 2010, brouillant les frontières entre dystopie dérangeante et futur imminent, le Gulf futurism a jalonné l’émergence de nouveaux imaginaires. Mais au fait, c'est quoi le Gulf futurism ?

_ACTU /// La liste des artistes sélectionnés Les Rencontres de Bamako viennent de dévoiler une sélection de 30 artistes ...
19/07/2024

_ACTU /// La liste des artistes sélectionnés

Les Rencontres de Bamako viennent de dévoiler une sélection de 30 artistes qui présenteront leurs séries le 16 novembre prochain, lors de l'édition qui marque les 30 ans de cette grand-messe de la photographie en Afrique. 

Victor Adewale (Nigéria), 

Bernard Akoi-Jackson (Ghana), 

Héla Ammar (Tunisie), 

Nabil Boutros (Égypte), 

Cédrick-Isham Calvados (Guadeloupe), 

Caroline Déodat (France/Ile Maurice), 

Jeannette Ehlers (Danemark/Trinité-et-Tobago), 

Willow Evann (France/Côte d’Ivoire), 

Mounir Fatmi (Maroc), 

Ismaël Mahamoudou Laouli Illa (Niger), 

Arnold Tagne Fokam (Cameroun), 

Zara Julius (Afrique du Sud), 

Massow Ka (Sénégal), 

Kevin Kabambi (R.D. Congo), 

Seyba Keita (Mali),

John Kalapo (Mali), 

M’hammed Kilito (Maroc), 

Cynthia R. Matonhodze (Zimbabwe), 

Primo Mauridi (R.D. Congo), 

Mariam Niaré (Mali), 

Osakpolor Omoregie (Nigéria), 

Amine Oulmakki (Maroc), 

Marc Posso (Gabon), 

Arilala Ophélia Ralamboson (Madagascar), 

Nuno Silas (Mozambique), 

Kanni Sissoko (Mali) et Yvon Ngassam (Cameroun), 

Maheder Haileselassie Tadese (Éthiopie), 

Dior Thiam (Allemagne/Sénégal), 

Sethembiso Zulu (Afrique du Sud).

Le conservateur du Musée National de la Photographie de Rabat, Soufiane Er-Rahoui, rejoint l'équipe curatoriale de cette édition emmenée par le commissaire général Lassana Igo Diarra. Cette équipe curatoriale est également composée des commissaires Nadine Hounkpatin (Benin), Manthia Diawara (Mali), Oyindamola (Fakeye) Faithfull (Nigeria) et Patrick Mudekereza (RDC).

Expo_« Photographie : le langage universel », Musée de la Femme, Marrakech, jusqu’au 31 octobre.Comme un malaise. L’expo...
17/07/2024

Expo_

« Photographie : le langage universel », Musée de la Femme, Marrakech, jusqu’au 31 octobre.

Comme un malaise. L’exposition actuellement présentée au Musée de la Femme à Marrakech, « Photographie : le langage universel », est déstabilisante, non pas par le choix des photographes qui permet, il faut le dire, de faire de belles découvertes, mais par celui du lieu. Caché dans la médina, ce musée de la femme – ouvert en 2018 mais resté discret jusque-là – se revendique « première initiative de ce genre en Afrique du Nord ». Au rez-de-chaussée, la scénographie rend hommage à des Marocaines au destin exceptionnel comme Chaibia ou Touria Chaoui, première aviatrice marocaine dans les années 1950. C’est au second étage que tout se gâte : le visiteur est immergé dans l’univers de « la femme rurale », entre tissage et poterie. Des objets d’une finesse incontestable, mais que l’on verrait davantage dans un musée consacré aux arts traditionnels. Car c’est bien là que le bât blesse : une essentialisation malséante de la femme couplée à des raccourcis malheureux. « Historiquement, la femme rurale est une aide familiale, peut-on lire sur un des cartels. C’est encore le cas aujourd’hui pour 75 % d’entre elles. Rien d’étonnant, donc, à les rencontrer à de nombreuses tâches de service (…), il en est ainsi des rouleuses de couscous, couturières, masseuses de hammam, accoucheuses, utilisatrices de henné…». Alors forcément, lorsqu’on arrive au troisième étage et que l’on découvre l’exposition, née d’un appel à candidatures lancé par la start-up parisienne Foto Femme United, on souffle de soulagement. Si la thématique est très large, une certaine tendresse se dessine dans les différentes propositions de la quinzaine de femmes photographes représentées, que ce soit les scènes de complicité de la Syrienne Sara Kontar ou les structures faites de bric et de broc sur la plage à Gaza et photographiées par la Palestinienne Rehaf Batniji. Tout le drame actuel est résumé par cette métonymie photographique. À voir, en faisant abstraction du lieu, donc.

Photo : Hana Gamal, Neither Here Nor There, 2019.

WIP_Entre Tanger et Al Hoceïma d’où il est originaire, l’artiste plasticien Khalid El Bastrioui explore les motifs des...
04/07/2024

WIP_

Entre Tanger et Al Hoceïma d’où il est originaire, l’artiste plasticien Khalid El Bastrioui explore les motifs des anciennes civilisations du Rif marocain, qu’il confronte à une urbanisation aléatoire.

À lire sur diptykmag.com

Expo_Les portraits hauts en couleur du photographe ghanéen Derrick Ofosu Boateng s’exposent à la galerie L’Atelier 21. R...
21/06/2024

Expo_

Les portraits hauts en couleur du photographe ghanéen Derrick Ofosu Boateng s’exposent à la galerie L’Atelier 21. Réalisées à partir d’un simple iPhone et retouchées à l’aide d’un logiciel lui permettant de composer de vastes aplats de couleur aux teintes pop et flashy, ces photographies inédites, prises dans la région d’Essaouira, mettent notamment en scène des musiciens gnaoua, dans une approche aussi ludique que synesthésique. Un hommage discret aux différentes étapes de la lila qui convoquent les esprits de la mer ou du ciel associés à différentes couleurs. Inspirées aussi par des proverbes akan, ces œuvres mettent en pratique la croyance d’une thérapie par les couleurs dont témoigne le néologisme hueism forgé par l’artiste.

ACTU_La nuit des Musées et des espaces culturels rempile pour une 3e édition, vendredi 21 juin. Pour célébrer l’arrivée ...
20/06/2024

ACTU_

La nuit des Musées et des espaces culturels rempile pour une 3e édition, vendredi 21 juin. Pour célébrer l’arrivée de l’été, plus de 70 structures se mettent au diapason et ouvrent leurs espaces de 18 heures à minuit, pour des visites gratuites. À retrouver à Oujda, Tétouan, Tanger, Assilah, Fès, Meknès, Rabat, Casablanca, Safi, Azilal, Marrakech, Essaouira ou Agadir.

Tout le programme sur diptykmag.com

Expo_Se réinventer perpétuellement : tel pourrait être le credo de Yassine Balbzioui, qui investit de nouveau la galerie...
12/06/2024

Expo_

Se réinventer perpétuellement : tel pourrait être le credo de Yassine Balbzioui, qui investit de nouveau la galerie Shart en choisissant d’en peindre les murs et le plafond. Assimilé à un « huis-clos avec [soi-même] », sa nouvelle exposition « Carousel » est placée sous le signe du cirque car dans celui-ci, « il y a le mouvement qu’on retrouve dans la matière que j’utilise », précise l’artiste. L’encre acrylique, déjà utilisée sur papier, l’est aujourd’hui sur toile et continue d’émerveiller cet éternel « adulescent » qui n’aime rien tant que voir lui échapper ses créations toujours aussi fantasques et délurées. Un vent de liberté souffle sur une galerie qui semble faire l’éloge de l’école buissonnière.

Yassine Balbzioui, « Carousel », Galerie Shart, Casablanca, jusqu’au 6 juillet

LIVRES_ Constituer sa bibliothèque d'art /// Penser le décolonialFaut-il « décoloniser les musées » ? C’est au regard ...
07/06/2024

LIVRES_ Constituer sa bibliothèque d'art /// Penser le décolonial

Faut-il « décoloniser les musées » ? C’est au regard de cette question que nous avons lu quatre essais aux positions antagonistes qui donnent du grain à moudre. Une bonne raison pour les intégrer dans votre collection de livres d’art. 

À lire sur diptykmag.com

Légende de l'œuvre en Une :

Roméo Mivekannin, Colon avec trois femmes noires aux seins nus tenant des parapluies (1915), série Barnum, 2019, acrylique, bain d’élixir sur toile libre, 262 x 260 cm. Courtesy Galerie Cécile Fakhoury 

DAKAR_Malgré le report de la Biennale de Dakar à novembre, la capitale sénégalaisea rendez-vous avec l’art. Coûte que co...
28/05/2024

DAKAR_

Malgré le report de la Biennale de Dakar à novembre, la capitale sénégalaise
a rendez-vous avec l’art. Coûte que coûte, les galeries ont maintenu les expositions initialement programmées dans le cadre du OFF, attirant de nombreuses personnalités du monde de l’art. Le collectionneur français Rodolphe Blavy y était.

Un récit à retrouver dans la newsletter de diptyk cette semaine.


En ce triste dimanche, nous apprenons avec une très grande peine le décès de l’artiste Mohamed El Baz nous suivions le t...
26/05/2024

En ce triste dimanche, nous apprenons avec une très grande peine le décès de l’artiste Mohamed El Baz nous suivions le travail depuis plus de 15 ans.
Cette grande figure de l’art contemporain était aussi l’ami de tous les protagonistes de notre métier. Nous aurons l’occasion de revenir en détail sur sa carrière et son œuvre dont il aimait à dire qu’elle avait pour ambition de « bricoler l’incurable ».
Pour l’instant l’heure est de recueillement.
Notre rédaction adresse à sa famille, ses amis, ses condoléances attristées.

EXPO_Après la Fondation Montresso à Marrakech, Yasmine Hatimi expose à l'espace Artorium sa « chasse aux papillons », en...
23/05/2024

EXPO_

Après la Fondation Montresso à Marrakech, Yasmine Hatimi expose à l'espace Artorium sa « chasse aux papillons », entamée en 2019, où l’enjeu consiste à déconstruire les représentations médiatiques dominantes des jeunes arabes ou maghrébins. La photographe propose à la place une galerie de portraits individuels de jeunes hommes délicats, à contre-courant des clichés, les rendant ainsi, en un sens, tendrement subversifs. 

Jusqu'au 20 juillet - Casablanca.

Légende :
Yasmine Hatimi, Youssef, 2022, argentique, tirage Fine Art, 108×78 cm.

Le Musée National de la photographie à Rabat  expose actuellement, en collaboration avec les Rencontres photo de Bamako,...
15/05/2024

Le Musée National de la photographie à Rabat  expose actuellement, en collaboration avec les Rencontres photo de Bamako, un panorama de 24 photographes issus du Continent. Un condensé qui donne un aperçu efficace des problématiques qui parcourent cette photographie africaine : la mise en scène de soi à travers la photographie de studio, la volonté de décoloniser le regard ou même la question environnementale. On y retrouve quelques noms désormais bien connus comme Aida Muluneh, Barthélémy Toguo, Màrio Macilau ou Amina Benbouchta. Une entrée en matière à voir assurément.

.kheir


Légendes :

1- Jamal Mehssani, Sans titre (détail) - ©Jamal Mehssani
2- Baudouin Mouanda, Série "Sapeurs de Bacongo" - ©Baudouin Mouanda
3- Màrio Macilau, Untitled, Série "Circle of Memories", 2017-2022 - ©Màrio Macilau
4 - Màrio Macilau, Untitled (détail), Série "Circle of Memories", 2017-2022 - ©Màrio Macilau
5 - Jamal Mehssani, Sans titre (détail) - ©Jamal Mehssani
6 - Barthélémy Toguo, Série " Une autre vie", 1993 - ©Barthélémy Toguo
7- Amina Benbouchta, "Down The Rabbit Hole" - ©Amina Benbouchta
8 - Aida Muluneh, Le sacrifice, Série "The Wolf You feed" ©Aida Muluneh

Breaking News_ Report de la biennale de DakarInitialement prévue du 16 mai au 16 juin, la grand-messe de l'art contempor...
25/04/2024

Breaking News_ Report de la biennale de Dakar

Initialement prévue du 16 mai au 16 juin, la grand-messe de l'art contemporain africain est reportée du 07 novembre au 07 décembre, selon un communiqué du Ministère de la jeunesse, des sports et de la culture sénégalaise.

Y sont invoqués des "contraintes et aléas induits par le contexte national et international". Suite aux élections du 24 mars dernier, un nouveau gouvernement a été élu, avec à sa tête Bassirou Diomaye Faye.

Retrouvez toute l'actualité de l'art contemporain sur diptykmag.com

ENQUÊTE_Pourquoi l’art peine-t-il à occuper l’espace public ?De retour dans la capitale jusqu'au 28 avril, le festival J...
23/04/2024

ENQUÊTE_Pourquoi l’art peine-t-il à occuper l’espace public ?

De retour dans la capitale jusqu'au 28 avril, le festival Jidar a fait entrer le street art dans l’imagerie collective rabatie. Si les « murales » ont trouvé leur public et reçu l’aval des autorités locales, l’art n’en reste pas moins le grand absent de nos paysages urbains. Et pour cause : aucun cadre légal n’incite ni ne régit sa présence dans l’espace public.

Une enquête signée Houda Outarahout à lire sur www.diptykmag.com

Légende : D’une Arche aux Autres, travail in situ, avril 2015, dans les jardins de l’église du Sacré-Cœur, Casablanca, Maroc, 11 avril-11 mai 2015. © Daniel Buren/ADAGP, Paris. Détail.

VENISE///Focus #4 _ les nouvelles voix du cinéma Global SouthPrésentant une sélection d’extraits de films produits ou in...
21/04/2024

VENISE///Focus #4 _ les nouvelles voix du cinéma Global South

Présentant une sélection d’extraits de films produits ou initiés par le Doha Film Institut et des installations vidéo en provenance des collections du Mathaf, l’exposition Your Ghosts are Mine : Expanded cinemas, amplified voices ambitionne de faire dialoguer modernités et spiritualités, science-fiction et anthropologie. Explorant les espaces du monde arabe, du continent africain et de l’Asie du Sud, l’exposition curatée par Matthieu Orléan, commissaire d’exposition à la Cinémathèque de Paris, égrène des thématiques aussi diverses que
l’exil, les frontières, le cosmos, les ruines, le futurisme ou les déserts.

Le spectateur traverse un monde en proie aux flammes, à la violence, dans lequel les frontières sont sources de trafics en tous genres comme dans Bab Sebta de Randa Maroufi. Les révolutions du monde arabe résonnent de toutes leurs promesses encore vives comme dans le film Nezouh de la réalisatrice syrienne Soudade Kaadan, prix du public au Festival de Venise.

Avec des extraits de films d’Abderrahmane Sissoko, Faouzi Bensaïdi, Ali Cherri, Feras Fayyad ou du Palestinien Elia Suleiman, une mémoire cinématographique semble ici se construire sous nos yeux comme la flamme toujours vivace d’une espérance d’un salut par les images. Salut qu’incarne peut-être avec malice la vidéo de l’égyptien Hassan Khan, Jewel, sur
laquelle se conclut l’exposition où l’on voit deux hommes esquisser un pas de danse sur une musique aux accents shaabi.

L’exposition est à découvrir au Palazzo Cavalli jusqu’au 24 novembre 2024.




VENISE///FOCUS #3 _ La voix de la Palestine résonne malgré tout Faute de pouvoir exposer au sein d’un pavillon, la Pales...
19/04/2024

VENISE///FOCUS #3 _ La voix de la Palestine résonne malgré tout

Faute de pouvoir exposer au sein d’un pavillon, la Palestine sera présente à travers l'œuvre de l’artiste Malak Mattar. L’artiste gazaouie, qui s’est exilée à Londres en octobre dernier, expose à la Ferruzzi Gallery jusqu’au 14 juin, un ensemble de travaux sur le thème de la guerre dont la toile monumentale No Words, une représentation en noir et blanc de “ce que vit Gaza depuis le 7 octobre” écrit-elle. Un symbole fort. Parallèlement l’artiste et les curateurs du pavillon israélien ont annoncé, mardi 16 avril, garder portes closes tant qu’un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages du Hamas n’auront pas été négociés. 





ACTU_Qui est Adriano Pedrosa, le curateur de la 60e édition de la biennale de Venise ?Premier commissaire brésilien à pr...
17/04/2024

ACTU_Qui est Adriano Pedrosa, le curateur de la 60e édition de la biennale de Venise ?

Premier commissaire brésilien à prendre les rênes de la biennale de Venise, Adriano Pedrosa n’en est pas à son coup d’essai. Il a été conservateur adjoint de la 24e Biennale de São Paulo en 1998, co-commissaire de la 12e Biennale d'Istanbul et commissaire du pavillon de São Paulo à la 9e Biennale de Shanghai en 2012. Le curateur a organisé une série d’expositions sur des thèmes comme « Histoires afro-atlantiques », « Histoires des femmes », « Histoires féministes ».  Depuis 2014, Pedrosa est directeur artistique du Museu de Arte de São Paulo Assis Chateaubriand - MASP. Il est également lauréat du prix Audrey Irmas 2023 pour l'excellence curatoriale, décerné par le Central for Curatorial Studies du Bard College, à New York.

Pour cette 60e édition de la biennale de Venise, Pedrosa a intitulé sa proposition « Foreigners Everywhere », une volonté d’explorer la notion de mobilité et de frontières dans un contexte international marqué par le repliement et par les questions de nationalisme teintées de peur migratoire.

Hommage_Artiste, activiste, auteure, Faith Ringgold, disparue le 13 avril à l'âge de 93 ans,  était une pionnière et un ...
15/04/2024

Hommage_

Artiste, activiste, auteure, Faith Ringgold, disparue le 13 avril à l'âge de 93 ans, était une pionnière et un emblème. Son travail a commencé à remettre en question les perceptions de l’identité afro-américaine et de l’inégalité entre les sexes il y a plus de 50 ans. À travers des œuvres combinant récits personnels et politique, Faith donne sa version de l’histoire, en tant que femme afro-américaine. Une version engagée dès la série American People (1963-67) exposant les inégalités sociales et les tensions raciales dont elle a été témoin à l’époque des droits civiques, et qui répond au mouvement Black Power.

Dans les années 1970, l’artiste embrasse le féminisme et manifeste devant les musées de New York pour exiger une représentation égale des sexes et d’origine dans les expositions. À l’époque, elle est arrêtée. Aujourd’hui, elle est exposée par ces mêmes musées. Pas n’importe où de surcroît… Au MoMA, sa grande toile Die (American People Series #20: Die) jouxte Les Demoiselles d’Avignon de Picasso, l’une des œuvres les plus emblématiques du XXème siècle. Le signal est fort. Cette acquisition du MoMA, conclue en 2016, rend compte de la sensibilité du nouveau millénaire vers un art politiquement engagé et réalise la validation institutionnelle que Ringgold et bien d’autres militants exigeaient il y a 50 ans.

Légende oeuvre :
Faith Ringgold, American People Series #18: The Flag Is Bleeding, 1967.

L'œil écoute_Entre abstraction et figuration, entre le trait et les mots, Etel Adnan n’a pas choisi. « Je n’avais plus b...
12/04/2024

L'œil écoute_

Entre abstraction et figuration, entre le trait et les mots, Etel Adnan n’a pas choisi. « Je n’avais plus besoin d’écrire en français, j’allais peindre en arabe », déclarait l’écrivaine et artiste à propos de ses débuts en peinture. Deux ans après sa mort, le Centre du roi Abdelaziz pour la connaissance et la culture (Ithra, Arabie saoudite) lui consacre une vaste rétrospective.

Retrouvez tout l'article sur diptykmag.com

Address

Rue Mozart

20100

Alerts

Be the first to know and let us send you an email when Diptyk Mag posts news and promotions. Your email address will not be used for any other purpose, and you can unsubscribe at any time.

Contact The Business

Send a message to Diptyk Mag:

Videos

Shortcuts

  • Address
  • Alerts
  • Contact The Business
  • Videos
  • Claim ownership or report listing
  • Want your business to be the top-listed Media Company?

Share