Tchad Two

Tchad Two Tchad Two est un journal d'information numérique, critique, participatif et indépendant.

11/10/2024

🇹🇩: Hommage à leur courage, leur dévouement et leur sacrifice

Une pensée émue pour tous les soldats tchadiens, faisant face contre la force du mal, ont perdu la vie sur le champ de bataille, défendant notre pays. Leur sacrifice ne sera jamais oublié.

Prions pour la paix, honorons la mémoire de ceux qui ont combattu pour elle.

Communiqué officiel
10/01/2024

Communiqué officiel

   Alerte 🚨 : le régime dictatorial de Ndjamena fait la sourde oreille face aux différentes manifestations des leaders p...
09/27/2024

Alerte 🚨 : le régime dictatorial de Ndjamena fait la sourde oreille face aux différentes manifestations des leaders politiques et de la société civile exigeant la libération immédiate et sans condition du Secrétaire Général du Parti Socialiste sans Frontières, M. Gam Robert enlevé arbitrairement par les agents de l'agence nationale de sécurité de l'état (ANSE)

A titre de rappel, après l'assassinat du Président du PSF, Yaya Dillo Djerou Betchi par le régime clanique, l'instauration de la dictature au Tchad est inconditionnellement effective, les faits sont affirmativement clairs et précis, sa violation des droits de l'homme et son non-respect des principes démocratiques sont fondés. Les actions répressives du régime dictatorial ont suscité une vague de protestations et de condamnations à travers le monde, mettant en lumière la nécessité de mettre fin à cette tyrannie.

Malgré les pressions immédiates, le régime dictatorial reste inflexible et refuse de libérer le Secrétaire Général du Parti Socialiste sans Frontières. Cette attitude autoritaire et oppressante ne fait que renforcer la détermination des leaders politiques et de la société civile à poursuivre leur lutte pour la démocratie et les droits de l'homme.

Il est impératif que la communauté internationale intensifie ses efforts pour faire pression sur ce régime dictatorial et exiger la libération immédiate et sans condition du Secrétaire Général du Parti Socialiste sans Frontières. La solidarité et la mobilisation de tous sont essentielles pour mettre un terme à cette injustice et permettre au peuple de retrouver sa liberté et sa dignité.

La rédaction Tchad Two

Le PSF fait face à un terrorisme d'Etat au Tchad : Où est Abakar Al-Tourabi ?Depuis l'assassinat en fevrier 2024 de son ...
09/24/2024

Le PSF fait face à un terrorisme d'Etat au Tchad : Où est Abakar Al-Tourabi ?

Depuis l'assassinat en fevrier 2024 de son président Yaya Dillo, les détentions illégales des membres de son parti, le PSF fait face à un terrorisme d'Etat et à une persécution sans répit.

En effet, tout est parti de la tentative d'arrestation le 27 fevrier 2024 de Abakar Al-Tourabi, secrétaire adjoint chargé des finances du parti que la situation a dégénéré avec la mort violente de l’opposant Yaya Dillo.
Selon des sources dignes de foi, Abakar Al-Tourabi qui aurait été blessé et détenu quelque part, serait aussi tué cinq(5) jours seulement après l’attaque du siège du parti suivi de la mort du défunt Yaya Dillo.

Depuis février à nos jours, les responsables sécuritaires et politiques tchadiens n'ont jamais voulu se prononcer sur le cas d’Abakar Al-Tourabi. C’est ainsi que craignant d’être accusé de fournir de preuve de vie d’Abakar Al-Tourabi, le régime refuse de libérer les autres détenus politiques du parti.

C’est dans ce climat de méfiance et d’incertitude sur le sort de plusieurs membres du parti que M.Robert Gam, Secrétaire Général du PSF, a été porté disparu depuis samedi.
De même que les menaces de mort à l’encontre d’Abakar Hakimi, auteur de l’ouvrage sur Yaya Dillo
Malgré son exil au Cameroun, il subit toutes les pressions de la part des autorités tchadiennes.

Ce climat de terreur qui règne au Tchad illustre parfaitement l’instauration sans nul doute d’un pouvoir totalitaire qui refuse tout compromis politique avec ses opposants et toute autre voix déviante qui lui fait face.

Makaila N'guebla

09/22/2024

Le Parti Socialiste sans Frontières (PSF) du martyr Yahya Dillo Djerou Betchi assassiné le 28 février 2024 par le régime dictatorial de Ndjamena, à travers un communiqué de presse ce jour 21 septembre 2024, appelle à la libération sans condition de son Secrétaire Général M. Gam Robert arrêté depuis hier vers le 16 h par les agents de renseignements généraux dudit régime dynastique barbare.

🚨   : injustice socialeDans aucun pays, sauf au Tchad, un substitut du procureur ne demande 14 mois d'emprisonnement seu...
09/11/2024

🚨 : injustice sociale

Dans aucun pays, sauf au Tchad, un substitut du procureur ne demande 14 mois d'emprisonnement seulement pour un criminel qui a froidement assassiné un citoyen sans aucune raison particulière, en plus de plusieurs balles.

Ce substitut du procureur nommé Zadadine Adoum, doit être purement et simplement démis de ses fonctions. Il n'est pas digne d'être parmi les substituts du procureur, sa place n'est plus dans la justice. Comment un substitut peut-il tenir des propos si graves à l'encontre d'un jeune citoyen diplômé qui a été froidement assassiné sans aucune raison ?

Hier, lors de l'ouverture du procès, ce bandit substitut du procureur a demandé 14 mois d'emprisonnement et une amende de 1 million pour le criminel. Il a ajouté qu'il n'est pas un procureur des réseaux sociaux. Les gens (Tchadiens) racontent ce qu'ils veulent. Combien ont tué et sont en liberté ?

Ce procureur est un danger pour la justice tchadienne et pour notre pays aussi. Un procureur qui dit devant les juges qu'il n'est pas un procureur des réseaux sociaux et combien ont tué et sont en liberté ? Donc, si on comprend bien ses propos, il encourage les autres à assassiner également ?

Dans un État normal, ce procureur devrait être immédiatement renvoyé et jugé aussi pour ses propos dignes d'un voyou. Mais comme notre pays est entre les mains des brigands, on ne peut rien espérer.

Même ceux qui tuent par accident de la route n'ont pas été condamnés à 14 mois d'emprisonnement, mais à des années. Alors, comment se fait-il qu'un individu tire à bout portant sur un paisible citoyen sans défense et soit condamné à 14 mois d'emprisonnement parce qu'il fait parti du clan régnant?

Le verdict final sera rendu le mardi 17 septembre 2024. Nous vous demandons, chers compatriotes, de nous mobiliser pour exiger le départ de ce procureur et une justice digne de ce nom pour notre frère Allah-asra Marius, froidement assassiné par un criminel lâche . Sinon, ils vont continuer à assassiner froidement vos enfants, neveux, nièces, frères et maris.

Ce pays n'a pas d'avenir
Allatchimi

🚨 : Chers tous! J'ai l'honneur de vous annoncer la parution de mon deuxième livre, intitulé: " 𝙔𝘼𝙔𝘼 𝘿𝙄𝙇𝙇𝙊 : 𝙡𝙚 𝙨𝙖𝙘𝙧𝙞𝙛𝙞𝙘𝙚...
09/05/2024

🚨 : Chers tous!

J'ai l'honneur de vous annoncer la parution de mon deuxième livre, intitulé: " 𝙔𝘼𝙔𝘼 𝘿𝙄𝙇𝙇𝙊 : 𝙡𝙚 𝙨𝙖𝙘𝙧𝙞𝙛𝙞𝙘𝙚 𝙙'𝙪𝙣 𝙝𝙚𝙤𝙧𝙨 𝙞𝙣𝙘𝙤𝙢𝙥𝙧𝙞𝙨. "

Le livre est préfacé par notre compatriote, le professeur AVOCKSOUM DJONA ATCHENEMOI, Commandeur de l'ordre mérite du Tchad, ancien ministre d'État, professeur des universités, président du Parti "Le Démocrate", Écrivain.

Postface par Jean Bosco MANGA, Leader de la société civile, Écrivain, Ecrdramaturge.

RESUME :

"A travers Yaya Dillo : le Sacrifice d'un Héros incompris, Abakar Ousmane Idriss alias Abakar Hakimi propose une exploration poignante et détaillée de la vie, de l'assassinat et de l'héritage de Yaya Dillo, un leader politique tchadien dont le combat pour la liberté et la démocratie a marqué un tournant décisif dans l'histoire récente du Tchad.
Les événements tragiques des 27 et 28 février 2024 sont au cœur de ce récit. L'assassinat de Yaya Dillo, orchestré par le régime autoritaire dirigé par Mahamat Kaka, a non seulement ébranlé la capitale N'Djamena, mais a également mis en lumière la brutalité croissante de la répression politique au Tchad. Le livre décrit en détail comment, en pleine lumière et sous les yeux de la communauté internationale, la Force d'Intervention Rapide (FIR) a attaqué le siège du Parti Socialiste Front (PSF), entraînant la mort de Dillo et de plusieurs de ses partisans."

Biographie :

Abakar Ousmane Idriss, connu sous le nom de Abakar Hakimi, est né à Kélo, dans la Tandjilé Ouest. Il est titulaire d’une Licence en Sciences Politiques, option : Communication et Relations Internationales et un Master en Stratégies, Défense, sécurité, Gestions des Conflits et des Catastrophes. Il était Conseiler et très proche collaborateur du président du PSF Yaya Dillo Djerou Betchi. Il est auteur du livre, « Après le tyran, le tyran : d’un Etat de désordre à un vrai Etat, une question de volonté et d’engagement ! ». Il est par ailleurs activiste et défenseur des droits humains.

Avec Abakar Ousmane Idriss, alias Abakar Hakimi

  : Cruel hôtel de ville de NdjamenaTout se démasque durant la saison pluvieuse. Pendant les précipitations, l'hôtel de ...
09/03/2024

: Cruel hôtel de ville de Ndjamena

Tout se démasque durant la saison pluvieuse. Pendant les précipitations, l'hôtel de ville semble être démonté de ses entrailles, évidemment rien ne se fait à la hauteur des attentes de population. Malgré que des centaines de milliards prélevés sur des taxes pour supporter la ville de Ndjamena et ses arrondissements, malgré que l'infime tâche est de curer les caniveaux des ordures et de rétablir l'état de la voie publique envahie par des eaux de pluie. Pendant ce temps, les inondations font du mal en p*s, ce moment de pire calvaire que vivent les pauvres citoyens.

En toute vérité première, pendant que les maisons s'écroulent sur les pauvres familles, pendant que les eaux sont stagnées dans toutes les rues et maisons, pendant que les transports publics sont en arrêt, pendant que les toits laissent échapper les petites gouttes de pluie, pendant que les mouches et les moustiques se multiplient, pendant que le paludisme et la diarrhée se propagent, pendant que le nombre des victimes continue de s'augmenter, pendant que la population crie au secours, pendant que Madame le Maire et ses proches collaborateurs font la sourde oreille, pendant que les malhabiles pensent à l'inventivité de la ville nouvelle, pendant ce temps précis, les gouvernants sont singulièrement irresponsables et bordéliques. Pauvre Tchad.
Tchad Two

28 février-28 août 2024, un intervalle de temps passé avec amertume ; six (6) mois passés aujourd'hui, cependant, nous p...
08/29/2024

28 février-28 août 2024, un intervalle de temps passé avec amertume ; six (6) mois passés aujourd'hui, cependant, nous pleurons encore la perte tragique d'un mentor, d'un leader dont le courage, le charisme et la vision ont marqué l'histoire de la lutte politique de notre pays. Son engagement indéfectible pour la recherche de la justice sociale et la quête de liberté ont inspiré notre génération et inspireront certainement celle d'après nous ; sa voix, empreinte de sagesse, résonnera à jamais dans nos cœurs. Son assassinat crapuleux nous rappelle la cruauté du système trentenaire, qui depuis 1990 nous gouvene d'une main de fer. Feu camarade Yaya Dillo Djerou Betchi fait partie de ces rares et dignes fils du Tchad, qui au prix de leurs vies ont défendu les idéaux républicaines et démocratiques. Ainsi, en honorant sa mémoire, nous nous engageons à poursuivre son œuvre, à lutter pour un Tchad plus juste et à faire vivre ses valeurs. Que son héritage soit une lumière guide pour tous ceux qui croient en un avenir meilleur.

Puisse Allah accord repos éternel à ton âme cher Président.

Aussi, nous saisissons cet occasion, pour lancer une fois depuis ce cri de détresse, pour la libération immédiate de nos camarades toujours détenus injustement depuis le malheureux événement du 28 février 2024.

Parti Socialiste sans Frontière - PSF , Cour pénale internationale - CPI , African Union , Amnesty International , Human Rights Watch

L’insoumis
M.R.F

LE HARCÈLEMENT POLITIQUE DU RÉGIME MACRON CONTRE LA PERSONNE DU PANAFRICANISTE, DOCTEUR ET ÉCRIVAIN FRANKLIN NYAMSI REDO...
08/26/2024

LE HARCÈLEMENT POLITIQUE DU RÉGIME MACRON CONTRE LA PERSONNE DU PANAFRICANISTE, DOCTEUR ET ÉCRIVAIN FRANKLIN NYAMSI REDOUBLE EN FORCE

"Après une heure de garde à vue, d’interrogatoire policier absurde et de fouilles acharnées de tous les bagages de ma famille de retour d’Afrique à l’aéroport de Paris Orly ce dimanche 25 août 2024, j’ai rejoint mon domicile en Normandie. Ce énième abus de pouvoir s’est fait avec rétention abusive de mon passeport et de deux passeports de mes deux derniers enfants. Sans la moindre explication, une officière de police m’a finalement remis en liberté et m’a rendu les documents de voyage confisqués."

À son retour à son domicile, il trouve une CONVOCATION POUR ENQUÊTE JUDICIAIRE déposée par poste en date du 20 août 2024 par un Capitaine de Police de l’Hotel de Police de Rouen le 10 septembre 2024 à 10 heures. Le même officier l’avait placé sans suite aucune en garde à vue en avril 2023, pour mémoire.

Ses avocats et lui-même, feront face à cette nouvelle phase de persécution politique liée à son engagement intellectuel contre le système mafieux de la Françafrique, a t-il publié sur sa page Facebook.

Communiqué de presse: Ismail Ngakoutou, un otage de l’appareil sécuritaire au Tchad : Le silence assourdissant des autor...
08/24/2024

Communiqué de presse: Ismail Ngakoutou, un otage de l’appareil sécuritaire au Tchad : Le silence assourdissant des autorités tchadiennes

Le Comité de soutien « Justice pour Ismail Ngakoutou », exprime sa grave préoccupation devant la situation d’otage légal dont il fait l’objet, détenu dans les locaux de l’Agence Nationale de Sécurité d’Etat (ANSE) depuis plus de 45 jours. Nous restons sans aucune nouvelle de lui à ce jour.

En effet, haut cadre Franco-Tchadien, marié et père de 5 enfants, ce banquier de formation est l’ancien directeur général adjoint de la Commercial Bank Of Tchad (CBT).
M. Ismail Ngakoutou a été kidnadppé par les agents de renseignements tchadiens à l’aéroport de Ndjaména alors qu’il s’apprêtait à prendre son vol pour la France.

Depuis, il est délibérément séquestré à huis clos dans les locaux de ses géôliers dans des conditions inconnues de ses avocats, sa famille et ses amis et le tout dans l’omerta totale des plus hautes autorités parmi lesquelles, le ministre de la Justice et le Procureur de la République qui refusent de communiquer sur son cas.

Devant ces constats alarmants, le Comité de Soutien conclut que M.Ismail est de fait un otage et fait partie désormais de ce que nous appelons les victimes des disparitions forcées.

D’après des sources bien informées, aucune plainte n’a été déposée contre M.Ismail Ngakoutou et son kinadpping relève de la volonté des autorités tchadiennes, seules responsables de sa détention illégale.

C’est pourquoi, nous informons l’opinion nationale et internationale que M.Ismail Ngakoutou est un otage retenu contre son gré au Tchad et tenons pour responsables les dirigeants de l’ANSE des conséquences qui lui adviendraient au niveau de son intégrité physique et morale

Au regard des éléments d’informations à notre disposition, le Comité de Soutien :

- Lance un appel aux organisations tchadiennes et internationales pour dénoncer cette situation inadmissible et mener un plaidoyer pour obtenir la libération immédiate et inconditionnelle de M.Ismail,
- Demande aux autorités tchadiennes d’édifier l’opinion publique de ce qui est reproché M.Ismail Ngakoutou,
- Exige que l’ouverture d’une enquête totalement indépendante pour faire la lumière dans cette affaire dont Ismail Ngakoutou est malheureusement victime.

Ndjaména, le 23 août 2024
Le comité de soutien « Justice pour Ismail Ngakoutou »

  L’enquête   qui fait trembler le Tchad | MediapartDéclenchée après les révélations de Mediapart sur le million d’euros...
08/23/2024

L’enquête qui fait trembler le Tchad | Mediapart
Déclenchée après les révélations de Mediapart sur le million d’euros dépensé à Paris par le président tchadien pour l’achat de costumes de luxe, l’enquête du Parquet national financier s’intéresse désormais au patrimoine immobilier de sa famille en France. Celui-ci a été évalué à au moins 30 millions d’euros. Tensions au sommet entre les deux pays.
Fabrice Arfi et Antton Rouget - 23 août 2024 à 09h51
Son absence n’est pas passée inaperçue, à commencer pour le chef de l’État lui-même. Emmanuel Macron n’a pu que constater, le 15 août à Saint-Raphaël (Var), que son homologue du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, avait snobé avec soin son invitation à venir assister aux commémorations du 80e anniversaire du débarquement des Alliés en Provence.
Il est vrai que les relations avec le Tchad, qui fut pourtant le premier pays d’Afrique à avoir fait allégeance à De Gaulle après son exil à Londres, ne sont plus au beau fixe depuis plusieurs mois sur fond de dégradation de l’image de la France dans la région du Sahel et de stratégies agressives de Poutine pour rogner l’influence française au profit de la Russie.
Mais il y a une autre raison à ce geste de rancœur inédit. Moins diplomatique, plus personnelle. Le président tchadien, surnommé « Midi », ne décolère pas depuis que le Parquet national financier (PNF) a ouvert en début d’année une enquête préliminaire pour « recel de détournements de fonds publics » suite aux révélations de Mediapart sur ses folles dépenses en France : près de 1 million d’euros versés pour l’achat de costumes chez un tailleur de luxe basé en Seine-et-Marne.
Le président du Tchad, qui a pris les rênes du pays en 2021 après le meurtre de son père, Idriss Déby, lequel avait régné d’une main de fer pendant trois décennies, a manifestement de bonnes raisons de s’inquiéter. Selon de nouvelles informations de Mediapart, non seulement l’enquête du Parquet national financier (PNF) et des policiers de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) a pu confirmer nos précédentes révélations sur les costumes, mais les investigations ont, depuis, été élargies à d’autres faits. Ceux-ci concernent la constitution d’un immense patrimoine immobilier de la famille Déby en France.
D’après un premier chiffrage, les biens acquis depuis le début des années 2000, essentiellement à Paris, Neuilly-sur-Seine et Courbevoie dans le département des Hauts-de-Seine, ainsi que dans le bassin bordelais, dépasseraient les 30 millions d’euros de valeur. Mais ce montant pourrait être revu à la hausse au fil de l’enquête, d’après plusieurs sources judiciaires.
Un pays pauvre, une famille riche
Le Tchad est l’un des pays les plus pauvres au monde. Sur 17 millions d’habitants, quelque 6 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire, 1,7 million d’enfants de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë et 35 % de la population générale vit dans une situation d’« extrême pauvreté » (avec moins de 2,15 dollars par jour), selon la Banque mondiale.
Depuis les révélations de Mediapart sur les costumes du président, la dissonance mise au jour entre la misère du pays et les attributs de richesse de la famille régnante, dont la justice veut également déterminer l’origine, comme elle l’a fait par le passé avec d’autres autocrates africains (au Gabon, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale…), a suscité des vagues d’indignation dans la communauté tchadienne et chez les opposants au régime.
Dénonçant de son côté un « tapage médiatique […] cousu de fil blanc », Mahamat Idriss Déby Itno avait personnellement réagi à l’affaire des costumes dans une autobiographie publiée en début d’année, De Bédouin à Président (VA éditions). Il y vilipendait un « symbole de manipulation en politique ». « Je ne suis pas adepte des costumes », écrivait-il, mettant en cause les agissements supposés d’un ancien conseiller devenu opposant.
TCHAD TV5

08/21/2024

: Gadjilengar est un artiste musicien, par ses paroles et performances dans cette vidéo, il dénonce les arrestations arbitraires, l'inefficacité et les injustices relatives à la gestion publique.

Il est à noter que tout art que ce soit musical ou autre, il peut jouer un rôle crucial dans la critique des réalités sociales et politiques de notre pays.

08/18/2024

: Le Président du Parti Socialiste sans Frontières, Yahya Dillo Djerou Betchi a mis sa vie au service d'une cause qui luttait contre la corruption, l'injustice et l'inégalité sociale au Tchad. Il était l'un des rares leaders politiques engagés. A travers ses dénonciations relatives aux maux sociaux oeuvres des autorités politiques et leur maître (la France), il donnait des sueurs froides au régime dictatorial de Ndjamena. cet engagement lui a valu persécution et assassinat au vu et su du monde entier.

  : Les généraux Lony, Dicki et Gorou scellent un pacte d’ententeUne source de TchadOne à N'Djamena rapporte : « Depuis ...
08/10/2024

: Les généraux Lony, Dicki et Gorou scellent un pacte d’entente

Une source de TchadOne à N'Djamena rapporte : « Depuis l’assassinat de Yaya Dillo et la pression exercée sur les généraux Ismaïl Lony, Adam Dicki, et Brahim Gorou, le trio ressent de plus en plus le besoin de renforcer une alliance de hasard forgée dans le sang, le faux et la précipitation. En sursis pour les deux premiers et sur la sellette pour des incompétences notoires pour le dernier, ils n’ont aucune base politique, encore moins tribale, pour durer dans le système. C’est ainsi qu’au début du mois d’août, les trois généraux se sont retrouvés et ont juré sur le Coran en répétant chacun cette formule : « Nous nous porterons secours mutuellement et jamais nous ne trahirons le groupe. » Ironie de la situation, la villa dans laquelle ils ont prêté serment sur le Coran est aussi leur lieu de débauche : alcool à gogo et jeunes filles livrées régulièrement par une femme politique bien connue de la place. [ PS une écoute téléphonique consultée par TchadOne confirme la présence des trois généraux à des or**es régulières dans des villes d’Etat]

Nos trois sécurocrates sont arrivés à leur limite et ont brûlé toutes leurs cartes. Le général Adam Dicki est face à un mur institutionnel. La milice FIR n’a ni le volume ni les compétences pour peser face à la DGSSIE et à l’ANT. Sa jeunesse, son inexpérience et son implication dans l’assassinat de Yaya Dillo le disqualifient totalement. Quant au général Gorou, il a montré toutes ses limites à la police nationale. Il n’y comprend rien et passe ses week-ends à boire et à dormir. Tous les policiers le trouvent mou, incompétent et sans aucun projet pour la police. Le rattachement récent de la Direction des Renseignements Généraux ( RG) est un désaveu pour lui et Lony. Passer de l’armée à la police, il sait que tout faux pas risque de mettre un terme à sa carrière éphémère dans les organes de la force.

Le général Ismaïl Lony, quant à lui, est un cas critique. Brute illettrée propulsée général et directeur de l’ANS, responsable principal de l’assassinat de Yaya Dillo, il est aujourd’hui identifié comme responsable de toutes les bavures : arrestations arbitraires, extorsion de fonds, tortures, etc. Le système ne pourra tolérer ces pratiques. L’ANS est aujourd’hui devenu un boulet pour Kaka, et de nombreux conseillers lui demandent de renforcer les RG pour les questions de sécurité intérieur. Agence de renseignement extérieur et de contre-espionnage, le Général Lony, paranoïaque, avide d’argent et de pouvoir, a transformé l’ANS et ses prisons en centre de tortures de journalistes, de banquiers et de simples citoyens.

Le cas Yaya Dillo mis à part, la question que tout le monde se pose est la suivante : ce pacte est scellé face à quelle autre menace ? Qui en voudrait au directeur du FIR, de l’ANS et de la police ? Les trois mousquetaires, malgré leurs limites intellectuelles, peuvent se faire des idées : nous avons la police, les renseignements et une partie de l’armée, le pouvoir est donc à portée de main. Mais ne rêvent-ils pas debout ? Ou le diable créé par Kaka risque-t-il de lui échapper ? Nous aurons les réponses à ces questions dans les mois à venir »

Tchad One

Tchad: «lorsque les prisonniers de Koro Toro ont réclamé de l'eau, les gardiens ont ri»Publié le : 06/08/2024 - 06:44Sel...
08/06/2024

Tchad: «lorsque les prisonniers de Koro Toro ont réclamé de l'eau, les gardiens ont ri»
Publié le : 06/08/2024 - 06:44

Selon Human Rights Watch, les centaines d'opposants tchadiens transférés de Ndjamena au bagne de Koro Toro, après les manifestations du 20 octobre 2022, ont vécu « pire que l'enfer », certains subissant trois jours dans le désert sans boire. Dans un rapport publié mardi 6 août matin, l'ONG de défense des droits de l'homme dévoile l'identité de 11 Tchadiens, qui sont morts pendant le trajet ou juste après leur arrivée au bagne, qui est situé à 600 kilomètres de la capitale tchadienne. Lewis Mudge est le directeur de Human Rights Watch pour l'Afrique centrale. En ligne de Ndjamena, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale de Human Rights Watch à Bangui le 14 septembre 2020. © C. Valade/RFI
RFI : Vous avez pu identifier au moins quatre Tchadiens qui sont morts en octobre 2022 sur les 600 kilomètres de routes désertiques entre Ndjamena et le bagne de Koro Toro, de quoi sont-ils morts ?

Lewis Mudge : selon les témoignages, ils ont passé trois jours en camion, serrés comme des sardines avec les autres détenus et ils n’avaient rien à boire. Donc, imaginez-vous avec le soleil fort comme nous avons ici au Tchad, ce n'est pas étonnant qu’il y ait certaines personnes qui soient mortes.

Certains ont été obligés de boire leur urine ou l'urine de leurs voisins, c'est cela ?

Vraiment, ça fait 14 ans que je suis ici chez Human Rights Watch. J'ai vécu pas mal de choses. C'est la première fois de ma vie où j'ai récolté les témoignages de gens qui étaient obligés de boire leur propre urine, ou bien les urines de leurs amis. Et nous avons parlé avec plusieurs dizaines de détenus qui ont confirmé qu’ils ont été obligés de boire dans cette façon inhumaine.

Quand les prisonniers réclamaient de l'eau à leurs gardiens, qu'est-ce que ceux-ci leur répondaient ?

Pendant le voyage, lorsque les prisonniers ont réclamé de l’eau, les gardiens, ils ont rigolé. Ils ont dit tout simplement que l’eau n'est pas pour eux. Cette question de soif, c'est vraiment difficile pour moi à décrire, parce que chaque détenu avec qui j'ai parlé, tous les 72, ils ont parlé de la soif. Ils ont dit, « on était presque morts » à cause de la soif.

Blaise Djikossi, Vincent Bakouboup, Ngaba Djmadoum, Maxime Rimtebaye, voilà quatre hommes que vous avez donc pu identifier et qui sont littéralement morts de soif et d'épuisement sur la route de Koro Toro. Et vous avez aussi retrouvé la trace d'une jeune fille de 13 ans qui était également sur ces camions de la mort et qui n'aurait pas survécu ?

Malheureusement, on n'était pas capable d'établir tous les faits selon notre méthodologie à Human Rights Watch. Mais moi-même, j'ai parlé avec plusieurs anciens détenus qui ont confirmé qu'il y a aussi cette jeune fille de 12-13 ans qui est aussi morte à cause de la soif et son corps a été jeté du camion aussi.

Et donc toutes les dépouilles de ces malheureux et de cette malheureuse sont aujourd'hui introuvables, leurs familles ne peuvent pas récupérer leur dépouille ?

Leur famille ne peut pas les récupérer. Encore pire : jusqu'à aujourd’hui, l'État tchadien n'a même pas confirmé qu’il y a ces cas de morts sur le transit jusqu'à Koro Toro.

Magloire Mbaiadjim, Joachin Weiyenbal, Hubert Mbaindiguem, Elias Rebessengar, Medard Rimbar, Toralbaye Mayadjim et Moutengar Igneigor, voilà les sept autres prisonniers que vous avez pu identifier et qui, eux, sont morts à leur arrivée au bagne de Koro Toro. De quoi sont-ils morts ?

La plupart sont morts seulement quelques jours après leur arrivée à Koro Toro et on peut dire qu’ils sont morts suite à leur transfert jusqu'à Koro Toro. Ça vous donne une image de ce voyage terrible jusqu'à Koro Toro.

Vous avez donc identifié formellement 11 Tchadiens qui sont morts sur la route ou à l'intérieur du bagne, mais pensez-vous qu'il y a eu d'autres morts ?

C'est une question très importante et je veux être clair. Nous avons confirmé 11 Tchadiens qui sont morts suite au voyage ou bien à Koro Toro, selon la méthodologie de Human Rights Watch. Je suis à 100 % sûr que ce chiffre de 11, c'est à la base le minimum. Mais cela dépasse les 11, j'en suis sûr, parce que j'ai parlé avec beaucoup de monde qui a parlé de beaucoup d'autres cas. Donc maintenant, c'est vraiment à l'État tchadien d’établir qui est responsable.

Et ce malgré la loi d’amnistie votée par le Parlement de transition en décembre dernier ?

Écoutez, la loi d’amnistie, ça couvre les évènements du 20 octobre 2022 et le rapport que Human Rights Watch vient de publier aujourd'hui, c'est à la suite des événements du 20 octobre 2022. Donc selon nous, à Human Rights Watch, on est en train de parler d’autre chose, on parle du 23 octobre 2022. Et cela concerne tous ces mauvais traitements sur la route de Koro Toro et à Koro Toro même. Pour nous, ce n’est pas couvert par la loi d’amnistie.

Par : Christophe Boisbouvier

BokhitsonKS
08/06/2024

BokhitsonKS

Après la perte de sa nationalité française, le Niger lui accorde un passeport diplomatiqueLe militant panafricaniste de ...
08/04/2024

Après la perte de sa nationalité française, le Niger lui accorde un passeport diplomatique

Le militant panafricaniste de nationalité française et d'origine béninoise Kemi Séba, connu pour son engagement virulent anti-occidental, a été déchu de sa nationalité française par un décret paru mardi 9 juillet 2024 en France au Journal officiel.

En réponse au retrait de la nationalité de l'activiste panafricaniste, les autorités du Niger lui octroient un passeport diplomatique et le nomment conseiller spécial du Chef de l'État le Général Tiani.

Le panafricaniste critique envers la politique française en Afrique, considère cette décision de déchéance de sa nationalité par le gouvernement français comme une tentative de freiner ses actions anticolonialistes.

Address

Saint Paul, MN

Telephone

+529617975059

Website

Alerts

Be the first to know and let us send you an email when Tchad Two posts news and promotions. Your email address will not be used for any other purpose, and you can unsubscribe at any time.

Contact The Business

Send a message to Tchad Two:

Videos

Share

Category