03/15/2024
Ce 11 mars 2024 en différé, la salle d’audience de la Cour d’appel a accueilli l’Association Togolaise des Femmes Juges (ATFJ) pour la célébration du 10 Mars 2024, Journée Internationale des Femmes Juges (JIFJ) placée sous le thème « Empathie et action : Femmes et filles en milieu carcéral ».
La cérémonie a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de la justice et de la législation, Mr KADANKA Jean Pierre. Après l’ouverture des travaux de la célébration, Mme Suzanne B. SOUKOUDE FIAWONOU, présidente de l’ATFJ a présidé lesdits travaux et les débats qui ont suivi. Cette journée a été marquée par la pensée de l’ATFJ à l’endroit des femmes et filles détenues qui sont actuellement dans les prisons en général, et dans 13 prisons du Togo en particulier. Les visites à ces femmes et filles détenues ont eu lieu dans sept prisons civiles (Lomé, Tsévié, Notsè, Aného, Vogan, Kpalimé et Atakpamé dans le cadre de cette célébration. Elles ont permis de constater la persistance des conditions de détention difficiles (femmes enceintes, femmes avec enfants, isolement, longue durée de détention préventive, abandon par les familles) et de leur apporter un peu de soutien moral et matériel.
Nous avons noté également la participation active des hommes magistrats qui ont financé toutes les activités de la célébration à hauteur de plus de Un Million Cent Soixante Cinq Mille franc (1 165 000) CFA
Au cours de la célébration, l’Association Togolaise des Femmes Juges (ATFJ) s’est fait découvrir à travers son plan d’action 2024-2026 contenant sa stratégie d’intervention pour contribuer à réduire les disparités de genre dans la magistrature. Cette résolution est née d’un constat ou sur 238 magistrats, on dénombre seulement 33 femmes.
Les causes relevées pour justifier cette disparité sont entres autres :
Un déficit de visibilité des femmes,
Une insuffisance de concertation et sensibilisation
Un manque d’attractivité de la profession,
Les préjugés sur le métier de magistrat.
Les approches de solutions ne sont pas du reste, on peut énumérer :
l’accessibilité des femmes juges,
la sensibilisation,
la formation sur le leadership,
la communication sur les médias et autre réseaux sociaux.
Une photo de famille a immortalisé l’évènement.