Journal De Kabylie

Journal De Kabylie Le journal de Kabylie est un acteur médiatique kabyle. Ses contributions peuvent contribuer au développement et à l'épanouissement de la communauté kabyle.

Le journal de Kabylie est un acteur médiatique kabyle qui ambitionne de jouer un rôle crucial dans la construction d’une société informée, participative et dynamique. Il est une plateforme d’information qui contribue à la préservation, à la promotion et à la diffusion de la culture kabyle, Il servira de voix pour le peuple kabyle en exprimant les préoccupations, les aspirations et les opinions nat

ionales et internationales. Cela peut inclure la couverture des problèmes sociaux, économiques et politiques qui touchent la Kabylie. En fournissant un espace pour le dialogue et le débat, il contribue à la formation d'une opinion publique informée et participative. Il mettra en œuvre des forums où les citoyens peuvent discuter de questions importantes et partager leurs perspectives. Le Journal De Kabylie joue un rôle dans le renforcement de la démocratie en informant les citoyens sur les processus démocratiques, en surveillant les actions des autorités et en favorisant la transparence.

01/25/2025

𝐋𝐄 𝐑𝐄́𝐆𝐈𝐌𝐄 𝐀𝐋𝐆𝐄́𝐑𝐈𝐄𝐍 𝐀𝐔𝐗 𝐀𝐁𝐎𝐈𝐒 𝐅𝐀𝐈𝐓 𝐅𝐄𝐔 𝐃𝐄 𝐓𝐎𝐔𝐓 𝐁𝐎𝐈𝐒

Pour ses basses besognes, le régime algérien ne recourt pas seulement aux voyous, trafiquants de drogue et autres barbouzes, mais aussi à des universitaires en fin de carrière.
Après les multiples associations de thuriféraires bien entretenues par le régime, tant en Algérie que dans la diaspora algérienne, une nouvelle association dite scientifique, celle-là, a été actionnée pour porter le discours insidieux du pouvoir algérien au sein des Nations unies à l’occasion du Forum sur les questions relatives aux minorités qui s’est tenu en novembre 2024 à Genève.

Cette association dénommée « Association nationale d’onomastique » activant en Algérie a donc accepté de porter l’opprobre en se soumettant au service du régime. Un régime généreux qui a offert à deux de ses membres un voyage à Genève aux frais de Sa Majesté Tabbounne.
Cette association doit, si l’on se fie à son nom, s’occuper de la lexicologie des noms propres usités en Algérie, autrement dit des noms des familles (anthroponymie), des noms de lieux (toponymie) ou encore des noms des divinités et autres saints (théonymie). Un vaste chantier lorsqu’on sait les innombrables ravages dans ces domaines, engendrés par les Bureaux arabes mis en place par l’administration coloniale française et les abominations encore plus désastreuses produites par la politique d’arabisation du régime algérien depuis plus de soixante ans, qui va jusqu’à l’interdiction des prénoms amazighs.

Ce n’est pas hélas ! de cette association que l’on peut espérer la dénonciation de l’appellation de nombreux villages ou villes kabyles ou amazighs en Beni … au lieu de At …, et encore moins celle concernant le plus haut sommet de Ǧeṛǧeṛ (Djurdjura) appelé Lalla Khedidja au lieu de Lalla Khlidja, le vrai nom donné par les Kabyles en hommage à cette vénérable sainte et poétesse qui y vécut en ermite au 16ème siècle et à qui on doit notamment cet adage « 𝑇𝑎𝑚𝑢𝑠𝑛𝑖 𝑛𝑛𝑠𝑒𝑛 𝑑 𝑎𝑔ℎ𝑖𝑙𝑖𝑓, 𝑙𝑒𝑚ℎ̣𝑖𝑏𝑏𝑎 𝑛𝑛𝑠𝑒𝑛 𝑑 𝑎𝑠𝑎𝑤𝑒𝑛 ».

Car en effet les deux universitaires délégués par cette Association (peut-être les deux seuls de l’Association), les dénommés Farid Benramdane et Souhila Guemoudi, n’iront pas avec le dos de la cuillère pour dépeindre le caractère angélique du régime algérien.

Les deux « docteurs », qui rappellent étrangement les fameux douktours égyptiens importés par le sinistre boumedienne pour son programme d’arabisation, vont donc se livrer à un exercice dans lequel il faut leur reconnaître beaucoup de talent, celui de la prestidigitation. Pendant les deux minutes de son intervention, le brave retraité Farid nous brosse un tableau idyllique de la prise en charge de Tamazight en Algérie. Le soleil brille sur l’Algérie où Tamazight se porte à merveille avec des « milliers de diplômés en Tamazight » formés par le généreux régime algérien. Quant à Souhila, elle nous pond un laïus insipide et soporifique où l’on comprend vaguement qu’elle veut faire endosser les problèmes de la toponymie algérienne à la colonisation française. Un zéro pointé pour nos deux cancres !

Mais revenons aux choses sérieuses.
Farid Benramdane, retraité de l’université de Tiaret, est originaire des At Wasif en Kabylie, de la famille des At Sedqa. Il se fait l’incarnation de la haine de soi quand il écrit : « le maghribi, langue trois fois millénaire ». Ainsi les glorieux Masensen, Yugurten, etc. parleraient le « maghribi ». Il faut dire qu’il mélange tout, opportunisme oblige. Dans une déclaration au journal El Watan, il va jusqu’à mélanger la toponymie aux « enjeux de sécurité nationale ».
On doit reconnaitre qu’il est très imaginatif pour faire un état des lieux de l’enseignement de Tamazight sans travailler avec aucun des Instituts de langue amazighe des universités de Tizi Ouzou, Vgayet ou Batna, ni même avec le HCA.
On est bien loin de l’onomastique de Tamazgha et loin de la déesse amazighe Tanit (ou Athéna) qui donna son nom à cette prestigieuse ville d’histoire qu’est Athènes.

Quant à Souhila Guemoudi de la Faculté de droit d’Alger, elle est un amalgame d’islamisme, d’opportunisme, de conformisme et d’amateurisme. Déjà enlaidie par son voile islamiste, elle est en plus enchaînée dans ses contradictions internes. Alors qu’elle enseigne à Alger dans la fameuse langue officielle de l’Etat algérien, elle s’exprime en français dans le forum de l’ONU où ladite langue officielle est pourtant permise. Elle se présente en universitaire mais elle refuse de serrer la main à un homme. Elle accompagne quelqu’un qui fait l’éloge de Tamazight en Algérie, mais fait preuve d’un manque de civisme abject lorsqu’elle refuse de répondre quand on la salue par « Azul ».

Souhila est bien engagée dans le soutien du régime algérien au Polisario et écrit : « … tout accord doit être soumis à l’aval du peuple sahraoui qui lutte pour son droit à l’autodétermination ». Elle défend le référendum comme « mode d’exercice du droit à l’autodétermination » pour le « peuple sahraoui ». Heureux les quelques cent mille autochtones sahraouis. Et tant p*s pour le peuple kabyle de douze millions d’âmes à qui on dénie ce droit et dont on emprisonne les enfants pour avoir exprimé leur identité.

Pour terminer ce beau tableau, ajoutons que, selon les délégués de HRDK présents au Forum, l’un des barbouzes des Services algériens chargé de les surveiller et les espionner, a passé toute l’après-midi de la deuxième journée avec nos deux « douktours ». La boucle est bouclée.

Décidément le régime algérien ne cesse de surprendre par ses facéties et son entêtement à vouloir garder sa mainmise sur la manne pétrolière du pays au mépris de tous les droits et libertés élémentaires. 𝗦𝗮 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗮𝗯𝗼𝗺𝗶𝗻𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗹’𝗮 𝗰𝗼𝗻𝗱𝘂𝗶𝘁 𝗮̀ 𝘂𝗻 𝗶𝘀𝗼𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹 𝗾𝘂𝗶 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝗼𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝗹𝘂𝗶 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗖𝗼𝗿𝗲́𝗲 𝗱𝘂 𝗡𝗼𝗿𝗱 𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗶 𝗹𝗲 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗿𝗼𝗰𝗵𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗾𝘂𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝘀𝗮 𝗰𝗵𝘂𝘁𝗲 𝗯𝗿𝘂𝘁𝗮𝗹𝗲 𝗶𝗻𝗲́𝗹𝘂𝗰𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲.

Aqvayli Amunnan
Janvier 2025

𝐋'𝐀𝐥𝐠𝐞́𝐫𝐢𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐍𝐨𝐧-𝐑𝐞𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭 𝐝𝐮 𝐃𝐫𝐨𝐢𝐭Le Ministre de l'Intérieur français a récemment déclaré que l'Algérie ne respecte...
01/23/2025

𝐋'𝐀𝐥𝐠𝐞́𝐫𝐢𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐍𝐨𝐧-𝐑𝐞𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭 𝐝𝐮 𝐃𝐫𝐨𝐢𝐭

Le Ministre de l'Intérieur français a récemment déclaré que l'Algérie ne respecte pas le droit international. Cette déclaration n'est pas une surprise pour ceux qui suivent de près la situation des droits de l'homme et le respect des lois en Algérie. En effet, l'Algérie a une longue histoire de non-respect du droit international, du droit national, des droits de l'homme, et même du droit à la vie humaine. Les crimes contre l'humanité et les génocides commis en Kabylie en sont des preuves flagrantes.

𝑵𝒐𝒏-𝑹𝒆𝒔𝒑𝒆𝒄𝒕 𝒅𝒖 𝑫𝒓𝒐𝒊𝒕 𝑰𝒏𝒕𝒆𝒓𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍
L'Algérie est signataire de nombreux traités internationaux, mais le pays a souvent été accusé de ne pas les appliquer. Par exemple, bien que l'Algérie ait signé la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, des rapports de diverses organisations de défense des droits de l'homme indiquent que la torture reste pratiquée dans les centres de détention du pays.

𝑳𝒆𝒔 𝑫𝒓𝒐𝒊𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝑯𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒆𝒏 𝑲𝒂𝒃𝒚𝒍𝒊𝒆
La Kabylie a été et l’est encore le théâtre de nombreuses violations des droits de l'homme. Des témoignages et des rapports ont documenté des arrestations arbitraires, des emprisonnements en masse, des disparitions forcées et des exécutions extrajudiciaires. Ces actes s'apparentent à des crimes contre l'humanité et montrent un mépris flagrant pour le droit à la vie et la dignité humaine.

Entre 1963 et 1965, l'Algérie a mené une guerre contre la Kabylie, connue sous le nom de Guerre du FFS. Cette guerre a été marquée par des violences extrêmes, des déplacements forcés et des massacres de civils et des combattants de la libération kabyles. Cet ép*sode historique a laissé des blessures profondes dans la mémoire collective de la Kabylie, où près de 500 kabyles ont été assassinés par l’armée algérienne composée en majorité des éléments de l'armée des frontières qui a fait le coup d’État contre le GPRA en 1962.

En avril 2001, à l'occasion de la commémoration du Printemps kabyle de 1980 des manifestants pacifiques été violemment réprimés par les forces de sécurité algériennes, faisant centaine trente morts et des milliers de blessés dont beaucoup seront handicapés à vie. Ces événements, connus sous le nom de Printemps Noir, sont un exemple de la répression brutale exercée par l'État contre les revendications pacifiques du peuple kabyle.

Lancé en 2019, le projet « Zéro Kabyle » aurait pour objectif l'éradication culturelle et physique des Kabyles. Les autorités algériennes ont officiellement sponsorisé ce projet en assurant la protection et la coordination par la gendarmerie nationale. Plusieurs organisations de défense des droits de l'homme ont dénoncé des actions systématiques visant à marginaliser et persécuter le peuple kabyle.

En 2021, des feux de forêt criminels ont ravagé la Kabylie, causant des centaines de morts et des milliers de déplacés. De nombreux rapports indiquent que ces incendies étaient intentionnels, visant à déstabiliser et punir la dissidence de la Kabylie. Un complot génocidaire a été fomenté par les Services algériens contre la Kabylie en s’attaquant à son fief de la révolution Larvaa Nat Iraten et ses enfants.

Selon plusieurs rapports, des centaines d’intellectuels kabyles sont assassinés et des milliers de civils ont disparu en Kabylie et dans d'autres régions de l’Algérie durant les années 1990. Ces liquidations physiques et ces disparitions forcées, souvent attribuées aux forces de sécurité, n'ont jamais fait l'objet d'enquêtes sérieuses et restent impunies. Comble de l'injustice, une loi d'amnistie interdit d’évoquer ou d’enquêter sur ces massacres.

𝑳'𝑰𝒏𝒄𝒐𝒉𝒆́𝒓𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝑺𝒊𝒈𝒏𝒂𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝑨𝒑𝒑𝒍𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝑻𝒓𝒂𝒊𝒕𝒆́𝒔
L'Algérie a signé de nombreux traités internationaux, notamment ceux relatifs aux droits civils et politiques, aux droits économiques, sociaux et culturels, ainsi qu'à la protection des peuples autochtones. Cependant, la mise en œuvre de ces traités dans la législation et la pratique reste largement combattues, réprimées et criminalisées. Par exemple, bien que l'Algérie ait ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la liberté d'expression et de réunion est interdite, et sont taxés de terroristes tous ceux qui les défendent.

𝑳'𝑨𝒃𝒔𝒖𝒓𝒅𝒊𝒕𝒆́ 𝒅𝒆𝒔 𝑴𝒂𝒏𝒅𝒂𝒕𝒔 𝑰𝒏𝒕𝒆𝒓𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒖𝒙
Il est particulièrement absurde d'élire un pays comme l'Algérie pour présider le Conseil de Sécurité de l'ONU et le Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU. L'Algérie, avec son bilan sombre en matière de droits de l'homme, est mal placée pour diriger des instances internationales censées promouvoir la paix, la sécurité et les droits de l'homme. Cette contradiction met en lumière les graves dysfonctionnements des Nations Unies et du droit international. Il est inutile de faire signer des traités à l’échelle internationale, si on ne force pas leur application à l’échelle nationale ou locale.

𝑨𝒑𝒑𝒆𝒍 𝒂̀ 𝒍'𝑨𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏
Les organisations internationales, les gouvernements étrangers et les défenseurs des droits de l'homme doivent continuer à faire pression sur l'Algérie pour qu'elle respecte ses obligations internationales. Il est temps de mettre fin à l'impunité et de garantir la justice pour toutes les victimes des violations des droits de l'homme en Algérie.

𝑪𝒐𝒏𝒄𝒍𝒖𝒔𝒊𝒐𝒏
Il est impératif que la communauté internationale prenne des mesures pour s'assurer que l'Algérie respecte ses engagements internationaux. Les preuves de violations des droits de l'homme en Kabylie et ailleurs en Algérie sont abondantes et ne peuvent être ignorées. Il est temps que l'Algérie soit tenue responsable de ses actions et qu'elle mette en œuvre les réformes nécessaires pour garantir le respect des droits de l'homme et des lois internationales. L’heure est venue pour que les peuples qui composent l’Algérie exercent leur droit à l’autodétermination et accèdent à leurs liberté et indépendance, ce que la Kabylie ne cesse de revendiquer depuis le sinistre génocide kabyle de 2001.

Exil, le jeudi 23 janvier 2025

La Rédaction
Journal de Kabylie




















𝐀𝐥𝐠𝐞́𝐫𝐢𝐞 : 𝐋𝐚 𝐒𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐌𝐚𝐬𝐪𝐮𝐞𝐫 𝐒𝐞𝐬 𝐄́𝐜𝐡𝐞𝐜𝐬. 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐥𝐚 𝐟𝐚𝐮𝐭𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬.Depuis des décenn...
01/20/2025

𝐀𝐥𝐠𝐞́𝐫𝐢𝐞 : 𝐋𝐚 𝐒𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐌𝐚𝐬𝐪𝐮𝐞𝐫 𝐒𝐞𝐬 𝐄́𝐜𝐡𝐞𝐜𝐬. 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐥𝐚 𝐟𝐚𝐮𝐭𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬.

Depuis des décennies, l'Algérie a recours à une stratégie bien connue en psychologie et en politique : la projection. Face à son incapacité chronique à bâtir un État digne de ce nom, le régime algérien préfère rejeter la faute sur divers acteurs extérieurs et intérieurs. Tout le monde y passe, Kabylie, France, Maroc, Israël, Occident, pays arabes comme les Émirats, l'Arabie Saoudite, la Libye, l'Égypte, le Mali, l'Azawad, le Niger, la Turquie, l'Espagne, l'opposition, les islamistes, la diaspora, les francophones, les États-Unis, les ONG, et bien d'autres encore, sont pointés du doigt. Cette tactique de diversion permet de détourner l'attention des véritables problèmes qui minent le pays.

L'Accusation Systématique contre la Kabylie
La Kabylie, pays berceau des luttes démocratiques et de valeurs universelles, taxée à tort d’ennemie éternelle de l’Algérie, est souvent stigmatisée par le pouvoir algérien. Le régime algérien accuse les Kabyles de séparatisme et de déstabilisation, sans jamais se pencher sur les revendications légitimes de ce peuple en matière de reconnaissance de leur identité, de leur culture, de développement économique et leur droit à l’autodétermination. En 2001, lors des émeutes de Kabylie, le régime a préféré répondre par une répression brutale faisant 129 morts et plus de 5000 blessés parmi les manifestants plutôt que par un dialogue constructif, exacerbant ainsi les tensions qui s'aggraveront lourdement avec le lancement du projet "Zéro Kabyle" en 2019 et du génocide qui s’en est suivi en 2021. Depuis l'indépendance factice de 1962, pour attiser la haine du peuple algérien, la Kabylie est accusée par le régime algérien d’être pro-française, pro-sioniste, pro-marocaine et par-dessus tout anti-islam.

La Stigmatisation des Amazighs et des Berbères
Au-delà de la Kabylie, l'Algérie a une longue pratique de stigmatisation des Amazighs et des Berbères de toute l'Afrique du Nord, y compris les Mozabites, les Berbères du Maroc et de Libye. Cette marginalisation se manifeste par des politiques de discrimination et de répression culturelle. A titre d’exemple, en 2015, les services algériens se sont légués avec les arabophones du M’Zab pour réprimer dans le sang les Mozabites. Ou encore, l’infiltration des indépendantistes de l’Azawad par les terroristes islamistes afin de bloquer et d’empêcher l’indépendance et l’avènement d’un État amazigh de l’Azawad. Tout récemment, le régime algérien a exhorté les autorités libyennes de dissoudre le Haut Conseil des Amazighs de Libye. Malgré la reconnaissance officielle de la langue tamazight en 2016 en Algérie, son enseignement reste largement insuffisant et inégalement réparti. Les prénoms amazighs ont été interdits pendant des années, et les médias amazighs sont sous-représentés et souvent censurés.

La France : Bouc Émissaire Historique
La France, ancienne puissance coloniale, est également une cible des accusations récurrentes algériennes. Au lieu de reconnaître ses propres lacunes en matière de gouvernance, le régime préfère invoquer le spectre du colonialisme pour expliquer ses échecs. En 2021, la crise diplomatique entre les deux pays s'est intensifiée après les déclarations du président Emmanuel Macron sur le "système politico-militaire" algérien. Plutôt que de saisir l'occasion pour une introspection, Alger a rappelé son ambassadeur et intensifié sa rhétorique anti-française. L'Algérie a également accusé la France de soutenir les groupes terroristes au Sahel, une allégation sans fondement qui vise à détourner l'attention des échecs sécuritaires internes. Sans apporter aucune preuve et en recourant à des scénarios fantaisistes, cette accusation a été réitérée également en 2024 pour accuser la France d'avoir aidé les indépendantistes kabyles pour provoquer des attentats terroristes afin de déstabiliser l’Algérie.

Le Maroc et Israël : Les Ennemis Communs
Le voisin marocain et Israël sont également régulièrement accusés de comploter contre l'Algérie. Le rapprochement entre le Maroc et Israël en 2020 a servi de prétexte pour le régime algérien pour renforcer sa rhétorique anti-marocaine et justifier des actions de politique étrangère agressives. En 2021, sous prétexte que le Maroc et Israël avec l’aide des indépendantistes kabyles auraient incendié les forêts de Kabylie, l'Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc, accusant ce dernier d'actes hostiles, sans fournir de preuves concrètes pour étayer ses allégations. Le prétexte de l'espionnage via le logiciel Pegasus, fabriqué par une entreprise israélienne et prétendument utilisé par le Maroc pour espionner des responsables algériens, a été mis en avant sans jamais être prouvé.

L'Occident et les Pays Arabes : Des Alliés Devenus Ennemis
L'Algérie n'hésite pas à accuser les puissances occidentales et même certains pays arabes de tous ses maux. Les Émirats arabes unis, l'Arabie Saoudite, la Libye, l'Égypte, et d'autres pays de la région sont tour à tour accusés de conspirer contre l'Algérie. Le soutien apporté par ces pays à divers mouvements politiques ou économiques est souvent interprété comme une ingérence dans les affaires internes algériennes. En 2020, le ministre algérien des Affaires étrangères a accusé les Émirats arabes unis de financer des groupes terroristes pour déstabiliser l'Algérie, une allégation qui n'a jamais été étayée. Tout pays arabe ayant des relations normalisées avec Israël est considéré comme pays ennemi susceptible de conspiration envers l’Algérie.

Les Pays du Sahel : Des Boucs Émissaires de Circonstance
Les pays du Sahel, tels que le Mali, l'Azawad et le Niger, sont également accusés de déstabiliser l'Algérie. Le régime algérien prétend que les mouvements terroristes et les troubles dans ces pays sont orchestrés pour nuire à la stabilité de l'Algérie. Or c’est l’Algérie elle-même qui a installé le terrorisme et les milices Wagner au Nord du Mali pour empêcher l’Azawad d’accéder à son indépendance. Ce narratif sert à justifier une présence militaire accrue dans la région et à détourner l'attention des problèmes internes. En 2013, lors de la crise au Mali, l'Algérie a accusé les rebelles Touaregs de l'Azawad d'être soutenus par des puissances étrangères pour déstabiliser le pays, sans fournir de preuves tangibles. Or Le gouvernement malien a dénoncé, en prenant à témoin l’opinion internationale, à maintes reprises le soutien algérien au terrorisme.

La Turquie et l'Espagne : Les Accusations de Conspiration
La Turquie et l'Espagne ont également été accusées de jouer un rôle dans les troubles internes de l'Algérie. En 2020, le ministre algérien des Affaires étrangères a accusé la Turquie d'ingérence dans les affaires intérieures de l'Algérie. De même, les relations tendues avec l'Espagne sur la question du Sahara occidental sont souvent présentées comme une tentative espagnole de déstabiliser l'Algérie. En 2022, l'Algérie a réduit ses échanges commerciaux avec l'Espagne, l'accusant de soutenir les revendications marocaines sur le Sahara occidental, sans fournir de preuves concrètes. Le soutien turc au nouveau pouvoir en Syrie après la chute de Bachar El Assad met l’Algérie dans une situation délicate, car l’Algérie a soutenu mordicus l’ancien gourou syrien et mis en œuvre tous les moyens possibles pour le réhabiliter sur la scène internationale, malgré tous les crimes contre l’humanité commis contre son peuple.

La Diaspora et les Francophones : Des Cibles Faciles
La diaspora algérienne et les francophones sont également accusés de trahison et de collusion avec des forces étrangères. Le gouvernement tente de discréditer les voix dissidentes à l'étranger en les présentant comme des agents de puissances hostiles. Cette stratégie vise à isoler les opposants et à renforcer le contrôle du régime sur la population. En 2021, plusieurs journalistes et militants de la diaspora ont été accusés de complot contre l'État et de collaboration avec des services de renseignement étrangers, sans preuves concrètes. Le régime algérien a mis en œuvre tout un réseau d’ « influenceurs » pour déstabiliser la France tout en instrumentalisant la Grande Mosquée de Paris (GMP) et les élus de la gauche ayant des origines algériennes.

La Stigmatisation des Intellectuels Francophones
A partir du début des années 1970, les intellectuels francophones, en majorité kabyles, sont victimes de stigmatisation et de persécution. Pendant la décennie noire des années 1990, de nombreux intellectuels kabyles ont été assassinés par des groupes islamistes infiltrés par l'armée algérienne. Cette période a vu la disparition de figures emblématiques comme Tahar Djaout, journaliste et écrivain, assassiné en 1993. Aujourd'hui, la marginalisation de ces intellectuels continue, beaucoup d'entre eux étant emprisonnés ou contraints à l'exil. L'emprisonnement en novembre 2024 de Boualem Sansal, écrivain franco-algérien, Grand Prix de l'Académie française 2015, esprit libre et critique envers le régime algérien et les islamistes, a permis à l'opinion internationale de prendre la mesure de la cruauté de ce régime.

La Stigmatisation des Chrétiens et des Protestants
Les Chrétiens, en particulier les Protestants, font également l'objet de stigmatisation et de persécution en Algérie. Depuis plusieurs années, les autorités algériennes ont fermé toutes les églises protestantes sous divers prétextes administratifs. En 2019 plusieurs Chrétiens ont été emprisonnés pour des motifs fallacieux tels que "prosélytisme" ou "offense à l'islam". L'interdiction de conversion au christianisme et au protestantisme est strictement appliquée, et ceux qui enfreignent cette interdiction risquent des peines sévères. En 2020, un tribunal algérien a condamné un Chrétien à cinq ans de prison pour avoir partagé des publications religieuses sur les réseaux sociaux.

La Diabolisation des Juifs
La haine et la diabolisation des Juifs par le régime algérien sont également alarmantes. L'antisémitisme est profondément enraciné dans le discours officiel et populaire. Depuis l'indépendance en 1962, la quasi-totalité des Juifs d'Algérie ont été expulsés ou ont fui le pays en raison de la persécution et de la discrimination. Aujourd'hui, il est pratiquement impossible de montrer son identité juive en Algérie sans risquer sa vie. Le pays est souvent décrit comme le seul au monde où il n'y a pas de Juifs en raison de cette expulsion massive. Les rares Juifs restés en Algérie vivent dans une clandestinité totale, craignant pour leur sécurité.

Les États-Unis et les ONG : Des Cibles de la Paranoïa
Les États-Unis et les ONG internationales sont régulièrement accusés d'ingérence et de complots contre l'Algérie. En 2019, le gouvernement algérien a accusé des ONG de financer le mouvement Hirak pour déstabiliser le pays. Cette rhétorique de la conspiration permet de justifier la répression des activités des ONG et de limiter les libertés civiles. En 2022, le gouvernement a accusé Human Rights Watch et Amnesty International de diffuser de fausses informations pour ternir l'image de l'Algérie, sans fournir de preuves tangibles.

Une Stratégie de Diversion pour Éviter l'Introspection
Cette stratégie de projection permet au régime algérien d'éviter toute remise en question et de détourner l'attention des véritables problèmes du pays : la corruption, la pauvreté du peuple, la mauvaise gouvernance, le chômage, l’isolement international, les dissidences, les crises incessantes, l’instabilité chronique, les échecs permanents, et la stagnation économique. En 2019, un rapport de Transparency International a classé l'Algérie parmi les pays les plus corrompus au monde, mais le gouvernement a rejeté ces conclusions en accusant l'organisation de partialité et de collusion avec des forces hostiles. En accusant constamment les autres, le gouvernement échappe à ses responsabilités et maintient un climat de peur, de terreur (terrorisme d’État) et de méfiance.

Conclusion
L'Algérie, en utilisant la stratégie de la projection, cherche à masquer ses propres échecs en rejetant la faute sur une pléthore d'acteurs externes et internes. Cette tactique de diversion empêche le pays de se confronter à ses véritables défis et de trouver des solutions durables. Pour avancer, il est crucial que l'Algérie adopte une approche introspective, reconnaisse ses propres responsabilités et engage des réformes profondes pour construire un État véritablement digne de ce nom, et permettre aux peuples qui la composent de retrouver leurs chemins de liberté en exerçant leur droit à l’autodétermination comme le réclame si fort la Kabylie.

Exil, le 20 janvier 2025

La Rédaction
Le Journal de Kabylie




















𝐀𝐥𝐠𝐞́𝐫𝐢𝐞 : 𝐋𝐚 𝐒𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐃𝐢𝐯𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐑𝐞́𝐠𝐧𝐞𝐫 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐌𝐨𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞L'Algérie, un pays riche en diversité culturel...
01/15/2025

𝐀𝐥𝐠𝐞́𝐫𝐢𝐞 : 𝐋𝐚 𝐒𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐃𝐢𝐯𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐑𝐞́𝐠𝐧𝐞𝐫 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐌𝐨𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞

L'Algérie, un pays riche en diversité culturelle et ethnique, est malheureusement marqué par une stratégie politique de division délibérée. Le régime militaire algérien, par l'intermédiaire de ses services secrets, a mis en place une politique de "diviser pour régner" qui vise à fragmenter les différentes communautés du pays afin de maintenir son pouvoir. Cette stratégie insidieuse se manifeste de multiples façons, tant au sein des groupes ethniques que dans les relations familiales et même au-delà de ses frontières.

Qu'est-ce que la Stratégie de Diviser pour Régner ?
La stratégie de "diviser pour régner" est l'une des plus anciennes tactiques utilisées par les régimes autoritaires pour conserver le pouvoir. Cette méthode consiste à créer ou à exacerber des divisions au sein d'une population afin de prévenir la formation d'une opposition unie contre le pouvoir en place. En semant la discorde et en alimentant les conflits internes, le régime s'assure que les différents groupes sont trop occupés à se quereller entre eux pour se concentrer sur la lutte contre le pouvoir central. Cette stratégie permet également de justifier des mesures répressives sous prétexte de maintenir l'ordre et la sécurité.

La Division en Kabylie
La Kabylie est l'une des principales victimes de cette stratégie. Le régime colonial algérien a tenté de diviser le peuple kabyle en jouant sur les différences entre la Grande et la Petite Kabylie, exacerbant les distinctions entre les marabouts et les non-marabouts, et opposant les Kabyles indépendantistes aux Algérianistes. Cette politique de division vise à affaiblir le mouvement indépendantiste kabyle et à empêcher l'unité de la Kabylie. En cultivant et en prêchant la haine, le gouvernement algérien cherche à créer des dissensions internes qui empêchent une mobilisation collective forte.
À chaque découpage électoral, le régime arabo-islamiste algérien charcute la Kabylie en plusieurs entités pour les rattacher aux collectivités arabophones afin d’éviter toute cohésion de la Kabylie. Cette manipulation des frontières électorales vise à diluer l'influence kabyle et à empêcher toute forme d'organisation politique cohérente et unifiée au sein du pays kabyle.

Les Divisions Entre Algériens
La stratégie de division ne se limite pas à la Kabylie. Le régime dictatorial algérien applique également cette politique entre les différentes communautés du pays. Il oppose les islamistes aux laïques, les francophones aux arabophones, et les Kabyles aux Arabes. En cultivant ces divisions, le pouvoir en place entretient un climat de méfiance et de conflit permanent, ce qui rend toute tentative de coalition ou de mouvement de protestation nationale difficile à organiser.

Les Services Secrets et la Division Sociale
Les services secrets algériens jouent un rôle central dans cette stratégie de division. Ils infiltrent les communautés, alimentent les tensions et manipulent les sentiments de haine et de méfiance. Ces actions sont souvent subtiles, mais elles ont des conséquences dévastatrices sur la cohésion sociale. En semant la discorde, les services secrets s'assurent que les différentes factions restent trop préoccupées par leurs conflits internes pour s'unir contre le gouvernement.

La Division au Sein des Familles
La politique de division s'étend même aux relations familiales. Le régime militaire algérien, par l'intermédiaire de ses services secrets, cherche à monter les membres de la même famille les uns contre les autres. Parents et enfants, frères et sœurs, tous peuvent devenir des pions dans ce jeu de division. Cette stratégie vise à détruire les liens de confiance et de solidarité au sein des familles, rendant encore plus difficile toute forme de résistance collective.

La Division en France
L'influence de cette stratégie de division dépasse les frontières de l'Algérie. Le régime terroriste algérien tente également de semer la discorde en France. Il s'efforce de diviser le pays entre la droite et l'extrême droite d'une part, et le reste de la population d'autre part. Cette tactique vise à affaiblir le tissu social français en exacerbant les tensions et les conflits internes.

La Division de la Diaspora Algérienne
La diaspora algérienne n'est pas épargnée par cette politique de division. Le pouvoir algérien s'attaque aux opposants au régime en tentant de les diviser entre eux et en les opposant aux pro-régime. Cette stratégie vise à affaiblir les mouvements d'opposition à l'étranger et à empêcher la formation d'un front uni contre le régime.

Les Conséquences de la Stratégie de Division
Malheureusement, cette stratégie a parfois réussi. L'échec du Hirak de 2019 en est un exemple frappant. Ce mouvement de protestation massive, qui avait initialement uni des millions d'Algériens contre le régime, a fini par échouer en grande partie à cause des divisions internes exacerbées par le gouvernement. De même, le mouvement citoyen des Archs en Kabylie, né après le génocide de 2001, a aussi été saboté par ces tactiques de division.

Une Stratégie Condamnable et Contraire aux Droits de l'Homme
Il est essentiel de rappeler que cette stratégie de division est non seulement moralement condamnable, mais également contraire aux principes des droits de l'homme et du droit international. En procédant ainsi, le régime algérien se comporte comme des hors-la-loi et des voyous, sapant les fondements mêmes de la justice et de l'équité. De telles pratiques devraient être fermement condamnées par la communauté internationale, et des mesures devraient être prises pour soutenir les efforts visant à restaurer la liberté des peuples autochtones comme la Kabylie et l'unité et la cohésion dans le reste de l’Algérie.

Conclusion
La stratégie de "diviser pour régner" employée par le régime algérien est une politique délibérée et systématique qui vise à maintenir le pouvoir en fragmentant la société. En cultivant la haine et en exploitant les divisions internes, le pouvoir parvient à affaiblir toute opposition potentielle et à maintenir son contrôle sur le pays. Il est crucial que la communauté internationale prenne conscience de ces tactiques et soutienne les efforts visant à promouvoir la liberté des peuples autochtones et l'unité et la cohésion dans le reste en Algérie.

La reconnaissance et la dénonciation de ces pratiques sont des étapes essentielles pour construire une société plus juste et plus unie, où les différences sont célébrées plutôt que manipulées à des fins politiques. De même, les pays touchés par cette politique de division, comme la France et la Kabylie, doivent être vigilants et résilients face à ces tentatives de déstabilisation.

Ameghnas n Tlelli
15 janvier 2025



















Address

Dafter, MI

Alerts

Be the first to know and let us send you an email when Journal De Kabylie posts news and promotions. Your email address will not be used for any other purpose, and you can unsubscribe at any time.

Contact The Business

Send a message to Journal De Kabylie:

Videos

Share