Contrails

11/11/2021

Cent briques et un hélico!
Vous aimez les briques et vous en voulez plus? Soutenez ces projets, notamment l'EC145 Dragon.
Les plus anciens d’entre nous ont vu apparaitre, dans les années 1960-70, cet étrange jeu de briques colorées que l’on emboitait les unes dans les autres pour créer des formes. Je me souviens de ma première «boite», c’était un tonneau plastique avec des centaines de briques de couleur et de formes différentes, porte ouverte à l’imaginaire pour mixer ce jeu avec les autres de nos jouets, ou pas. Point de thèmes ou d’objets tout prêts, c’était du vrac.
Les boites à thème, arrivées dans les années 1960, n’ont jamais cessé de se développer, pour offrir aux petits (et moins petits) des sujets toujours plus originaux les uns que les autres. On montait le sujet de la boite mais rapidement, on partait sur autre chose et on s’appropriait d’autres formes, selon notre imagination ou «besoin» du moment. L’une des premières évolutions majeures fut l’arrivée des personnages en 1978, ce qui donna de la vie aux boites. En bon passionné d’aviation, j’ai vite fait des aéronefs et l’arrivée des pièces grises en forme d’ailes a été le Graal. Des nouvelles formes arrivant continuellement, j’ai fini par réussir mon premier hélicoptère, un HH-3 Jolly Green Giant multicolore avec trappe arrière, nez radar mais seulement quatre pales au rotor… la tête de rotor à pales impair n’existe toujours pas, je crois.
Entre l’achat de licences, presque une dizaine de parcs à thème, les magasins en propre (737! à travers le monde), les jeux vidéo, les films d’animation et les livres, la marque s’est élevée au rang d’empire du jouet et est devenu le N°1 mondial. Pas mal pour une entreprise qui a commencé à fabriquer ses briques plastiques génériques en 1949 !
Aujourd’hui, c’est une marque universellement connue à travers le monde, l’un des rares jouets qui résiste à l’offensive numérique, grâce notamment à une impressionnante variété de sujets et de thématiques qui attirent même les adultes. Et pour assurer cette variété, elle s’assure désormais le concours de passionnés qui travaillent à proposer de nouvelles idées de boites dans les thématiques qui les intéressent.
C’est ce qu’a fait Adrien, passionné par les hélicoptères de secours et qui cherche le soutien des autres passionnés pour faire fabriquer ses propositions. EC145 Sécurité Civile (1030 pièces), CH-146 Griffon SAR (1085 pièces), Sikorsky S-70 Firehawk (3000 pièces), un H145 ADAC (931 pièces) et d'autres à venir, la gamme offre (potentiellement) des modèles pleins de détails (antennes, treuil, coupe-câbles, patins, portes mobiles, etc…) qui feraient le plaisir de toutes les générations.
Donc, à vous de voter rapidement pour soutenir ces projets que vous pouvez retrouver sur le site «Ideas» du fabricant, si les 10000 votes sont atteints, le projet pourra être commercialisé et vous aurez participé à rendre hommage aux secouristes et pompiers du ciel!
Rendez-vous sur https://ideas.lego.com/.../263a7b78-9dd6-4d90-8083... ou suivez les liens avec les photos pour accéder aux divers projets toujours ouverts.
SP

08/06/2021

Long time no news!
L'aviation moderne vit une crise sans équivalent, aussi rappelons-nous de l'âge d'or du transport à travers les superbes photos de ce photographe suisse.
Enjoy, il n'y a que du beau.
https://www.hasselblad.com/inspiration/stories/walter-janach-love-affair-with-aviation-500c/?utm_source=Hasselblad+End+Users&utm_campaign=2e6c499478-EMAIL_CAMPAIGN_2018_10_25_12_06_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_16f5cb481a-2e6c499478-349563585

Unable to become a pilot due to his eyesight, the young Swiss photographer and later professor of technical thermodynamics Walter Janach channeled his passion for aviation into capturing these majestic flying machines on his 500C. First inspired by images from airshows, Walter began working with air...

01/01/2021

Bonne année 2021, meilleurs vœux à tous.
2021 va enterrer les quadrimoteurs, alors profitons de ces géants au moins en image.

SP

09/06/2020

Edito - QUADRI, C’EST FINI
Les quadriréacteurs vont commencer à se faire rares dans le transport de passager. Le secteur aérien subissant de plein fouet la crise de la Covid majorée d’une prise de conscience écologique qui s’accroit, les compagnies ont commencé à revoir leurs comptes pour tenter de survivre à ce marasme général inédit.
Parmi les victimes logiques de cette crise se trouvent les gros quadriréacteurs encore alignés par nombres de compagnies avant les confinements imposés par la plupart des pays pour tenter d’enrayer le virus.
Coûts d’exploitation plus importants et maintenance trop couteuse sont évidemment les principales raison qui ont poussé les grandes compagnies à retirer leurs quadrimoteurs, Boeing 747-400 et -8, Airbus A340 et A380 et un plus discret mais néanmoins membre de la petite famille, le Tupolev Tu-96.
Le premier, qui était déjà dans le collimateur des comptables, est l’A340. Après-tout, Airbus proposait son concurrent direct sous la forme de l’A330 qui reprend la cellule et les ailes mais avec juste deux moteurs plus puissants et moins gourmands. La crise de 2008 avait eu raison de l’A340 dont la production cessa en 2011 et si l’avion a connu un petit succès sur le marché de l’occasion, cela ne va clairement pas durer, même pour le marché cargo.
Plus récent, la production de l’A380 s’arrêtera en 2021 faute de nouvelles commandes mais la crise rebat les cartes et il est vraisemblable que les dernières commandes soient, soit annulées, soit transformées pour des A350 ou A320Neo. Il faudra observer ce que décide le client « tout jumbo » Emirates qui doit au final aligner 123 appareils et qui complétera peut-être avec des appareils d’occasion récents. Mais même Emirates risque de devoir revoir sa politique. Air France et Lufthansa ont, pour leur part, décidé de s’en passer rapidement.
Chez Boeing, la fin du 747 est admise et elle a été annoncée à 2022, après la livraison des derniers appareils en cours d’assemblage. Cela dit, cela fait déjà quelques années que la fin de ce symbole avait été évoquée, en 2016 notamment faute de clients. Ce sont les cargos qui ont maintenu le programme vivant, le premier 747-X à voler étant un freighter, comme le seront apparemment les derniers à sortir de la chaîne.
Enfin, le Tu-96 alignait déjà de sérieux problèmes de coûts et de fiabilité et il avait convaincu bien peu de clients, il ne sera pas étonnant de le voir disparaître, même dans la flotte officielle russe.
Pour lui comme pour les autres, le virus n’est qu’un accélérateur, car l’évolution des normes ETOPS a fait disparaître le petit monopole des quadriréacteurs et la montée en puissance de l’écologie ajoutée à la pression comptable font que la demande va se concentrer uniquement sur les biréacteurs. Et même s’il reste des appareils en commandes, les compagnies risquent de ne plus pouvoir les honorer faute de passagers et donc de cash…
Au final, d’ici peu, les seuls quadriréacteurs que nous verrons voler seront des cargos ou des militaires, et encore les KC-135 ont déjà commencé à être remplacés par des KC-46A (767, biréacteur)!

SP

04/10/2020

FULL STOP
Ou presque... la crise du Covid-19 touche de plein fouet l'aviation civile qui se voit contrainte de parquer ses avions là où elle peut.
L'éditorialiste Sam Chui nous fait une petite r***e de détail datée du 28 mars, donc la crise est pire aujourd'hui.
Notez que sur certains aéroports (comme Victorville en Californie), les avions sont venus rejoindre les Boeing 737 Max interdits de vol depuis plus d'un an.
https://www.youtube.com/watch?v=ypBlLvbNero

This video take a closer look at the current state of aviation during COVID-19 crisis. How Aviation is fighting for survival during COVID-19? Take a guess Ju...

03/19/2020

03/19/2020

03/06/2020

GANDER AIRPORT
Une belle vidéo de la BBC qui parle de l'aéroport de Gander, le "canal de Panama" des routes aérienne de l'Atlantiques.
https://www.bbc.com/reel/video/p084pp2h/the-airport-for-celebrities-you-never-knew-existed?xtor=ES-213-[BBC%20Features%20Newsletter]-2020March6-[Reel%7c+Button+1]

In the early years of aviation, the Gander Airport in Newfoundland, Canada served as an obligatory stop for refueling between Europe and America. This made the small town of Gander into an unlikely international hub, hosting celebrities like Marilyn Monroe, Frank Sinatra, and the Queen of England. V...

02/13/2020

ROCK & FLY
En vedettes internationales qui se respectent, les Rolling Stones sont de véritables «globe trotters», avec la logistique qui s’ensuit. Leur statut de star a même fini par leur permettre de faire apposer la célèbre langue rouge dessinée par Mike Jagger sur les avions affrétés pour les tournées du groupe et l’un des plus mythique, en terme d’aéronautique, est probablement le dernier Lockheed L-749 Constellation à fréquenter les cieux antipodes en 1973.
Mobilisé pour transporter les matériels audio et d’éclairage pour la tournée « Far East Tour 1973 », le Connie N°2553 immatriculé N7777G a effectué un total de 124:09 heures de vol entre les USA, l’Australie et le retour aux USA, dans des conditions parfois rocambolesques (substance illégale trouvée à bord... sans arrestation, passagers embarqués dans un avions dépourvu d’isolation…). Une chose semble à peu près établie : seul Keith Richard fit un vol à bord, entre Adelaïde et Perth, et il trouva l’avion extrêmement bruyant!
Au fil de leur carrière, les Stones ont affrété plusieurs avions de ligne, autrement plus adaptés aux contraintes de leurs tournées, et avec un meilleurs niveau de confort. Parmi les appareils utilisés, on trouve, en vrac, des Boeing 767 (un -35D codés ZS-NEX et un -216 ZS-DJI d’Aeronexus), des 737-400 (SX-ATF de Gainjet et N802TJ de Swift Air) ou encore un 757-232 (N650DL de Delta Air Lines), pour ne parler que des avions ayant reçu la langue rouge.
Reste que le seul avion de ligne aux couleurs permanentes d’un groupe de rock reste le célèbre 747-428 (s/n 32868) Ed Force One d’Iron Maiden, piloté par le chanteur Bruce Dickinson lui-même. Cet avion a succédé en 2016 au 757-2Q8 (s/n 25621) également aux couleurs du groupe.

SP

01/13/2020

WINGLET, SHARKLET, CLOISON… ?
Depuis une trentaine d’année, les saumons d’ailes se sont dotés de plans de diverses formes destinés à réduire la trainée induite en annulant les tourbillons aux saumons, générant ainsi des économies de carburant.
Lors des tests préliminaires effectués en 1979 sur un KC-135A modifié, la NASA a déterminé qu’une cloison inclinée à 15° et une incidence de 4° en bouts d’ailes pouvait permettre une économie de 6,5% de carburant, excédant le modèle déterminé en soufflerie.
Depuis, les winglets ont été installés en série sur les nouveaux avions de ligne ou sur les nouvelles versions, parfois même en rétrofit lors d’une conversion en cargo, comme pour le 747-200F. Le premier avions de ligne à introduire le winglet en série fut l’Airbus A310-300 en 1985, en fait une cloison en forme de flèche en bouts d’ailes. La même année, Boeing présentait son 747-400, un Jumbo Jet totalement remanié avec commandes de vol électriques et une cloison inclinée à chaque saumon.
En 1988, les Russes suivent le mouvement avec l’Il-96 qui reçoit aussi des cloisons inclinées aux extrémités des ailes et aujourd’hui, rares sont les avions de ligne qui sont dépourvus de système aérodynamique, sous une forme ou sous une autre. Aujourd’hui, la plupart des dispositifs aérodynamiques installés en bouts d’ailes permettent une économie réelle de 2,5 à 5.1% selon le modèle d’avion et la forme du dispositif.
Outre leurs qualités aérodynamiques, ces profils de bouts d’ailes permettent aussi de reconnaître une version d’une autre, telle la famille 737 qui, du mini-winglet des 737-200 au winglet AT unique des Max, est passée par plusieurs formes. Les 737 NG ont également introduit un double winglet appelé « cimeterre fendu » (split scimitar) mais le plus courant sur cette version est le winglet profilé, ou winglet marginal, (blended) qui poursuit l’aile en arrondi à 70°.
Chez Airbus, on parle sharklet, par analogie à l’aileron du requin, appendice qui permet de reconnaître un A320 NEO du premier coup d’œil, avec une économie de 3,5% en sus de celle réalisée avec les réacteurs LEAP. Mais la famille A350 va plus loin avec ses saumons d’ailes incurvés qui font concurrence aux saumons biseautés et légèrement incurvés des 787 et 777X.
En terme de terminologie, difficile de s’y retrouver mais il faut au moins garder en tête que les dispositifs aérodynamiques perpendiculaires aux ailes sont généralement appelés des cloisons (gamme A320 pré-NEO), quand les winglets sont obliques, incurvés ou prolongent l’aile.
Allez, une sélection photo pour s’y retrouver.

SP

01/01/2020

Happy NewyAIR 2020, votre nouvelle compagnie pour la nouvelle année !
Bon vol sur nos lignes, santé et prospérité.

12/31/2019

Et pour finir cette année 2019 passée trop vite, le dernier numéro du magazine Airways revient sur les avions testeurs de moteurs, avec plein d'autres articles.

http://www.airways-magazine.com/magazine.html

12/24/2019

Joyeux Noël à nos fidèles lecteurs.

12/08/2019

"4 PAR 3" DES AIRS
269 avions, dont 113 Airbus A380-800, 59 millions de passagers transportés entre 159 destinations, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Emirates a fait du chemin depuis sa création en 1985 avec juste un Boeing 737 et un Airbus A300B4 loués à la Pakistan International Airlines!
Elle est aujourd’hui la 4e compagnie en termes de passager/kilomètre et son carnet de commande s’étoffe d’année en année, avec une part Airbus qui est aussi allée croissante depuis le premier A310-304 acheté en 1987.
Premier client de l’A380, avec 123 appareils commandés, pouvant transporter chacun jusqu’à 615 passagers, le transporteur de Dubaï se pose en expert de l’utilisation du mastodonte européen.
Et en en communiquant avisé, l’émirat s’offre des publicités de taille sur les flancs des jumbos d’Airbus, affichant de l'événementiel comme du soutien aux grandes causes sociales et humaines, sans oublier bien sûr le foot et le sponsoring à quelques très grandes équipes sportives.
Cela donne lieu à de belles livrées qui s’affichent régulièrement, l’année 20199 voyant quelques nouveautés apparaitre, dont l’EK2019 et l’UAE in Space présentés en novembre dernier. Quant à l’Expo 2020 qui aura lieu à Dubaï, pas moins de 20 Airbus A380 et 20 Boeing 777 de la compagnie arboreront une déco ad hoc.
Voici une petite sélection de ces panneaux publicitaires volants, lesquels passent parfois au-dessus de stades bondés histoire de bien marquer le coup.

SP

11/27/2019

L’HÔTESSE EST UN PALEFRENIER
Ceux qui s’intéressent à l’équitation voient des chevaux dans les grandes compétitions internationales mais peu se demandent comment les quadrupèdes voyagent entre leur écurie et la compétition.
Un moyen de transport classique est le bateau, l’équipe de France d’équitation est parti à Séoul (1988) par la mer, par exemple. L’autre moyen est évidemment l’avion, d’autant qu’à l’usage, c’est devenu une spécialité de niche pour quelques opérateurs aériens.
Pas de compagnie spécialisée en Europe mais certaines ont développé des conteneurs-box, tel Lufthansa qui embarque un ou deux chevaux par conteneur aérien en avion-cargo. Palettisable, ces box aériens sont équipés de mangeoires et d’auges pour le confort des animaux pendant le vol.
Aux USA par contre, il existe quelques prestataires spécialisés dans le transport équin par voie aérienne. Equestrian Support Services par exemple propose un service d’organisation de déplacement d’équidé par avion, en box-palette pouvant contenir jusqu’à trois chevaux. Une fois chargées d’animaux, ces palettes sont ensuite emmenées au pied de l’avion-cargo dans lequel elles sont chargées, avec d’autres marchandises éventuellement, et surtout en respectant la répartition des charges (un cheval adulte pèse entre 800kg et une tonne !).
Et comble de raffinement, une compagnie cargo s’est spécialisée dans le transport équestre, la Tex Sutton Equine Air Transportation qui a configuré un Boeing 727 baptisé « Air Horse One » ! Chargés par une rampe latérale, les chevaux sont installés, tête vers l'avant, dans des box modulaires parfaitement adaptés aux équidés, toujours avec nourriture et eau. Et surtout, les animaux ne sont pas seuls, des grooms voyagent avec eux et les surveillent et les confortent pendant le vol.
Finalement, il existe Pégase…

SP

11/19/2019

LA BALEINE D'AIRBUS
Le 13 novembre dernier, le Beluga XL a reçu sa certification EASA. Avion au service de la logistique Airbus, faisant le lien entre les onze sites européens, le XL est désormais l’avion le plus volumineux, avec une soute plus longue de sept mètres et plus large d’un mètre par rapport au ST, et un payload maximum porté à 51 tonnes.
Après plus de 700 heures de vol réalisées lors de 200 vols d’essais par les XL N°1 et 2, l’agence européenne a validé le géant des airs dont six exemplaires au total seront assemblés d’ici à 2023. L’avion rassemble les superlatifs pour sa catégorie, sa fonction étant de relier les sites du constructeur pour rassembler les éléments d’A350.
Basé sur l’A330-200 Freighter, le nouvel Airbus A330-743L Beluga est propulsé par deux réacteurs Trent 700 développant chacun plus de 32 tonnes de poussée et peut voler sur plus de 4000 km à pleine charge. Outre un volume appréciable augmenté de 30% par rapport à son petit frère, le XL est aussi plus moderne et plus adapté à la chaine Airbus.
Reste que le plus gros avion de transport du monde est toujours le l’An-225 Mriya qui offre un payload à 250 tonnes et un volume soute de 1100m³. Mais la soute du XL fait 8,80m de large contre « seulement » 6,40m pour le Mriya…

SP

10/26/2019

LA B***E EST DANS LES AIRS
Belle surface de préparation pour promouvoir le foot sur les flancs des appareils! Du 737 à l'A380 en passant par l'A320, la place ne manque pas pour marquer le soutien à une équipe ou à une compétition, sans oublier les inévitables sponsors qui soutiennent ce sport..
Jugez plutôt: A321 "Mannschaftsflieger" de Lufthansa, A320 Fanline d'Austrian, 737 National Team Egyptair, A320 MannschaftsAirbus d'Eurowings, 737 FIFA World Cup, A380 ManU d'Emirates...
Si le lien commercial est parfois évident (un propriétaire commun...), cela relève généralement de la publicité ou du partenariat occasionnel sur un événement.
Cela ne se limite d'ailleurs pas au football puisque l'on trouve des avions décorés aux couleurs d'équipes ou de tournois de rugby ou encore de cricket.
Allez, un peu de couleurs.

SP

10/08/2019

VOUS AVEZ UN MESSAGE
L’avion peut être un support publicitaire comme les autres, pour preuve les 737 Haribo, les promotions d’événements sportifs, les parcs à thème ou les pubs de banques.
Et après les messages à vocation commerciale, voici quelques exemples de message à caractère plus général, tel le vote pour l’Europe sur un A320 de Lufthansa lors des élections en avril dernier, un 737-400 de Lufthansa soutenant l’Eurovision ou encore l’A380 de HiFly avec deux côtés décorés différemment pour alerter sur le sort de la Grande Barrière de Corail.
Société, écologie et loisir sont donc de nouvelles tendances graphiques pour les avions de ligne, le potentiel est illimité. Notons que Lufthansa est très portée sur ce type de décorations, de nombreux appareils ayant reçu des logos et dessins pour divers types de messages.

SP

09/26/2019

VIRGIN DANS L’HYPERESPACE
Le 25 septembre, Virgin Atlantic a dévoilé sa version du Falcon Millenium, le 747-400 «The Falcon» livré avec une décoration spéciale mettant en vedette le célèbre vaisseau de Han Solo. L’avion est en service entre Londres-Gatwick et Orlando, ville de Floride où a été ouverte une nouvelle attraction Star War par le groupe Disney, Star Wars: Galaxy’s Edge.
L’avion a reçu un film plastique avec le motif, une gigantesque décalcomanie de 44m qui couvre l’équivalent de quatre courts de tennis.
L’avion est le 747-443 G-VLIP msn 32338/1274, ex «Hot Lips» livré en 2001 et rebaptisé sous sa nouvelle peinture.

SP

09/19/2019

GRANDEUR ET DÉCADENCE DES TRI-JETS
De même que pour les quadrimoteurs, les jours des triréacteurs sont comptés et en grande partie pour les mêmes raisons économiques. Les réacteurs sont devenus tellement sûrs et économiques qu’une paire suffit. Mais aussi, aucun triréacteur n’a été mis en service depuis le MD-11 dont le premier vol a eu lieu le 10 janvier 1990, avion d’ailleurs développé à partir du DC-10 qui datait de 1970, ils accusent donc leur âge.
Le nombre de triréacteurs en service se réduit rapidement, la plupart étant essentiellement des avions cargos quand ils n’ont pas carrément disparus des tarmacs. Le premier fut le HS.121 Trident britannique, né en 1962 et produit à 117 exemplaires, aujourd’hui tous retirés du service. L’avion est resté bruyant malgré les hush-kits introduits en 1986 et le dernier vol commercial eut lieu en Chine en 1995. Il fut suivi de près par le Boeing 727 introduit en 1964 qui a volé en service passager jusqu’en janvier de cette année, avec une compagnie iranienne. Il reste bien quelques cargos et VIP mais l’avion est devenu spécialement rare sous nos latitudes. Les quelques DC-10 qui volent toujours depuis 1971 sont aussi des cargos ou des militaires (il reste 59 Extender dans l’USAF), le TriStar lancé la même année a effectué son dernier vol commercial en janvier dernier, ne laissant que celui d’Orbital en service (avec deux autres en état de vol dans le monde) et plus d’une centaine de MD-11 volent toujours en cargo à travers le monde (FedEx, UPS, Lufthansa Cargo…).
Il existe par ailleurs deux appareils russes dotés de trois réacteurs, à savoir le Yak-42, premier avion de ligne soviétique mû par des réacteurs à double flux, et le Tu-154. Concernant le premier, si la réputation du DC-10 dut souffrir longtemps d’une mauvaise série de d’accidents, le Yak-42 se pose là aussi ! Neuf crashes et 570 morts sur une production de 185 avions depuis 1978. Quant au Tupolev 154, avec plus d’un millier d’avions produits depuis 1968 et quelque 119 compagnies qui l’utilisent encore (dont 43 russes), il n’est pas en reste côté accidents, certains de nos médias le qualifiant même d’avion-tombeau (RFI en 2016)!
En toute objectivité, ce n’est pas le pire, surtout ramené au nombre d’heures de vol, le mythique 707 a été bien plus meurtrier. En fait, ce qui ne joue pas en faveur de ces avions, c’est surtout leur âge vieillissant et des conditions d’exploitation pas toujours au top. D’ailleurs, à regarder la liste des opérateurs, un certain nombre figure sur la liste noire de l’UE. Un avion n’est pas forcément mauvais, il peut surtout être très mal entretenu.
N’empêche, quels profils!

Premiers vols / Production:
HS.121 Trident : 9 janvier 1962 / 117
Boeing 727: 9 février 1963 / 1832
Tu-154: 4 octobre 1968 / 1026
DC-10: 29 août 1970 / 372
L-1011: 16 novembre 1970 / 250
Yak-42: 7 mars 1975 / 185
MD-11: 10 janvier 1990 / 200

SP

09/13/2019

LA PORTE DES ETOILES
Transporter les passagers et les marchandises, tester les moteurs, et même lancer des satellites! Un avion de ligne est multitâche, moyennant quelques aménagements bien sûr quand il s’agit de lancer une fusée depuis la haute altitude (12000m).
A ce jour, au moins deux long-courriers ont été aménagés dans ce but, le Lockheed L-1011 Stargazer (N140SC msn 193E1067, ex-Air Canada livré en 1974) de la société Orbital Science qui est régulièrement sous contrat avec la NASA depuis 1994 pour lancer des fusées Pegasus depuis la base californienne de Vandenberg AFB. L’avion a procédé à près d’une cinquantaine de lancements de fusées Pegasus F, H et XL livrant une centaine de satellites en orbite basse (dont ceux du CYGNSS qui suivent les cyclones et les ICON), mais il a aussi largué le X-34, démonstrateur de véhicule spatial réutilisable.
Plus récent, le groupe Virgin Galactic s’est lancé en 2007 dans un programme similaire de lanceurs spatiaux à destination de l’orbite basse, Finalisée en 2015, la fusée LancherOne devait pouvoir livrer une charge de 200 kg, nécessitant un avion-lanceur assez gros et puissant. C’est un 747-400 de Virgin Atlantic (msn 32745) qui a été «détourné» pour être transformé en lanceur, le G-VWOW qui a été placé sous le registre américain avec l’immatriculation N744VG pour la société Virgin Orbit créée aux USA en 2017.
Équipé d’un pylône sous l’aile gauche pour recevoir la fusée (un ensemble de 24t), l’avion est considérablement allégé et est baptisé «Cosmic Girl». L’objectif actualisé vise à pouvoir placer 300 kg en orbite héliosynchrone et 450 kg en orbite équatoriale et après plusieurs essais statiques et dynamiques, le premier tir en vol a été effectué le 11 juillet 2019.
En re**rd et en dépassement de budget, ce programme fait face à une action en justice de la part de son client OneWeb qui se tourne vers des concurrents plus fiables (Arianespace et Soyuz).

SP

09/03/2019

AIGLE AZUR BAT DE L'AILE
Dernier soubresaut en date dans la grande histoire de l’aviation française, la compagnie Aigle Azur, créée en 1946 avec des Ju-52 rejoints par des DC-3, est en cessation de paiement.
Aujourd’hui spécialiste de l’Algérie, la plus ancienne compagnie privée française a l’avantage stratégique de détenir 10 000 des 250 000 créneaux horaires d’Orly. Avec un déficit constant depuis 2012, la direction a lancé plusieurs plans de secours, sans succès toutefois. Aux difficultés financières sont venues s’ajouter des problèmes de gouvernance et au final, il reste à trouver une solution pour replacer les créneaux, les avions et quelque 1 150 personnes.
Selon les Echos et La Tribune, Air France suit de près la situation d’Aigle Azur et la compagnie nationale ferait pression pour éviter la cession des créneaux à ses concurrents qui cherchent à se développer sur la plateforme saturée du Sud de Paris.
Côté équipages, Air France pourrait être intéressée également mais intégrer des personnels extérieurs dans les grilles AF est générateurs de gros remous sociaux. En bref, dossier chaud et sensible à tous les niveaux pour cette compagnie qui est souvent passé par des hauts et des bas !
La flotte Aigle Azur se compose aujourd’hui de deux A330-200, huit A320 et un A319. Si les A320 ont une livrée blanche avec dérive bleu marine, les A330 arborent une « nouvelle identité visuelle » gris/bleu depuis leur mise en service en 2018.

SP

08/29/2019

CARGOS DES AIRS
On parle peu du cargo mais il représente pourtant une part non négligeable du volume d’affaire en transport aérien. Avec moins de 1% du volume mondial (le maritime en représente 90% !), il pèse toutefois 35% de la valeur marchandise transportée!
Sont ciblés évidemment les produits de haute valeur et urgents pour lesquels l’avion représente une solution justifiant du surcoût (courrier, pièces détachées hi-tech, produits manufacturiers à haute marge…), car l’UP aérienne est six plus élevée qu’en maritime. Le fret aérien a connu une forte croissance en 2016/2017 (jusqu’à +11,4%) mais la tendance est repartie à la baisse avec une estimation de +4.2% sur les 20 prochaines années selon Boeing… et selon le comportement des cours du pétrole.
Côté avions, les tout-cargo ne représentent que 8% de la flotte mondiale pour 50% du volume de fret transporté, soit en 2018, 1 970 avions-cargo en service à travers le monde. La flotte est divisée en trois catégories : les standard bodies (707, 727, 737, 757, A320, BAe 146…), les medium widebodies (767, A330, MD-11, Il-76…) et les large widebodies (747, 777, A350, Il-96, An-124…) avec des perspectives estimées à 3 400 appareils d’ici à 2038. Et pour illustrer l’importance de ce marché, la première version du nouveau 747X était le 8F cargo!

SP