Les Histoires d'Arnaud

Les Histoires d'Arnaud Les Histoires d'Arnaud ce sont des chroniques de l'actualité politique, mais ce sont aussi des fictions nées de mon imagination. Pourquoi ne pas lire...?

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17/03/2024

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02/02/2022

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07/01/2022

La Can et le Piment
Le directeur du Cabinet civil a décidé de relever le goût de la Can. A cet effet, il a importé directement de l’Europe du piment. Les spécialistes disent que le piment n’est pas hydrosoluble, mais liposoluble. Si vous souhaitez ressentir encore plus le feu du piment, il faut boire de l’eau et pour l’atténuer, du lait. Papa Mvondo veut que ça chauffe de tout bois, alors il a choisi de cueillir en pleine forêt française des fruits de piment vieillis par le temps. Les vieilles marmites font de bonnes sauces, dit-on. Il en va ainsi aussi du vieux piment, ça chauffe. Une note fumée que l’on reconnaît au piment de Cayenne aussi appelé le piment du diable. Malgré sa couleur rouge, le piment de Cayenne n’a rien à voir avec du paprika. Sa teneur en capsaïcine est plus haute. C’est ce piment déjà séché par le temps, tant de fois goûté et abandonné pour son brûlant que le vieux Mvondo a décidé de sortir du grenier. Il dit que, transformé en poudre, ce piment pourra se répandre au-delà des stades. Hôtels, restaurants, boîtes de nuit, résidences privées… tous les lieux de vie où nos hôtes pourront se trouver doivent être infestés par cette poudre de piment. Avec ce piment, de nombreuses recettes peuvent être concoctées : gabonaises, maliennes, nigérianes, tunisiennes, marocaines… C’est vrai que les marocains ont senti le danger venir de loin et qu’ils ont ramené de l’harissa à la place. Mais, les autres mangeront même par force, pense le DCC.

29/09/2021

Valséro et les loups
Depuis ce fameux concert au Zénith, les loups sont de sortie. Les hurlements de loups se font de plus en plus bruyants sur la scène médiatique camerounaise. Le concert de Valséro était politique. Il a rempli un verre à demi plein. On se plaint qu'il n'a pas plein le verre. Que tout ce qu'il a bu était du frelaté, lui qui est habitué, dit-on à fumer, il aurait enfumé toute la République, y compris celle qui nous a donné ce nom.
Ce que je retiens, c'est que des artistes camerounais nous racontent tous les jours avoir fait des concerts à l'étranger pour justifier un argent qu'ils distribuent dans les bistrots ou sur des plateaux TV. Eux, ils ont besoin de le dire. Les autres parlent pour ce gars que je rencontre à l'ADDEC en 2005. Il était donc déjà militant, opposant, un gars qui veut que ça change. Son accointance avec Kamto n'est pas un fait du hasard. Cet homme aussi, en 2007 à l'hommage à Fabien Eboussi Boulaga, il était ministre, ministron comme un autre. Mais, ceux qui y étaient peuvent témoigner de ce qu'il a dit. Dans un langage poli, avant de commencer sa communication, il a fait savoir à tous qu'il était dans un milieu intellectuel et que ce qu'il y disait ne devrait faire l'objet d'aucune interprétation politique. Eboussi, on le sait, n'a jamais été tendre envers le pouvoir de Yaoundé. Que Kamto eût été invité pour lui rendre hommage, n'était pas un fait du hasard. Kamto-Valséro, Valséro-Kamto, au-delà de la rime, au-delà de la mime, c'est une AUTRE VISION DU CAMEROUN. Rien ne change certes, tout n'est que mouvement, me dira NKE. Mais, pourquoi empêcher le mouvement? J'ai suivi en direct, sans être au Zénith, les cris des Camerounais à l'entrée de Kamto et de son épouse. J'en ai encore des frissons. Les Camerounais ont soif de changement. Ceux qui au pays, ne le disent pas, sont sous la menace du regard des autres. Une fois que tu peux le dire très haut, que tu veux autre chose pour ce pays, tu sais, tu es conscient que ta vie ne sera plus jamais la même. Ceux qui le crient sur des plateaux TV, on les ménage pour nous faire penser que nous sommes dans une démocratie. Dans les quartiers, les chefs de village prennent sur eux d'être plus royalistes que les rois. Comme des loups, ils hurlent, même en journée. Ils hurlent, comme d'autres hurlent. Ceux qui sont allés au concert de Valséro, comme d'autres camerounais, ont soif de changement. Organisons un concert d'Etat, avec un artiste d'Etat. Payons les billets pour les spectateurs comme on offre du pain et la sardine d'habitude, et comparons. Les prémisses de la Fin se présentent désormais au sein même du parti des Flammes.

26/06/2021

Voici pourquoi MCM ne regrette pas
Comme d’autres Camerounais, j’ai lu la lettre d’excuse de MCM qui circule sur les réseaux sociaux. Une lecture attentive me permet d’affirmer qu’il n’a aucun regret et en voici les raisons.
Sa déclaration, loin de rappeler les faits pour lesquels il sollicite le pardon, met en lumière principalement l’erreur ayant conduit à la diffusion des images obscènes sur internet. Tel est son seul et unique regret, la raison principale de son trouble. Car dit-il, « j’ai été troublé par cette situation inédite dans ma vie », « je regrette cette situation malheureuse ». Mais laquelle ? Celle ayant conduit les réseaux sociaux à être « inondés de photos et vidéos prises dans les locaux de notre entreprise ».
Une première analyse permet de conclure que l’acte même qui a fait l’objet de ce film pornographique n’est pas en soi regrettable. Ce qui est gênant, c’est que le film se soit retrouvé sur des plateformes en accès libre. Après avoir compris ceci, il faut aller plus loin. MCM ne situe pas exactement le lieu du déroulement de cette scène qui, tout le monde l’a vu, était son bureau personnel. Parler des « locaux de notre entreprise » c’est se déresponsabiliser de ce qui s’est passé. Ce n’est pas une affaire qui concerne MCM, mais bien RSI en tant qu’entreprise. Continuer avec cette « déferlante des messages », c’est contribuer à salir l’image de son entreprise. Il ne se soucie donc aucunement de sa personne, du tort qu’il a pu causer aux autres, mais il se préoccupe du tort que cette situation peut causer à son entreprise.
Il continue en demandant pardon à Malika. Pourquoi ? Il ne le dit pas. « Je regrette tout ce qui s’est produit ». Que s’est-il donc produit ? L’invocation du Seigneur, appelé en renfort pour aider Malika à « traverser cette étape » est évocatrice de ce refus de se reconnaître dans l’acte. Le nom de Dieu qu’il évoque ici participe de la volonté de faire porter le chapeau à Dieu. Lui seul a fait que leur chemin se croise, qu’il croise Malika, que les photos fuitent, et lui seul encore peut réparer ce qu’il n’a pas choisi de faire puisqu’il n’a jamais voulu que les « photos et vidéos » inondent les réseaux sociaux.
A la famille, il demande pardon. Mais ce pardon qu’il souhaite qu’il négocie est dans « l’intérêt de Malika ». C’est elle qui a besoin de se « reconstruire » parce que lui MCM s’en fout royalement. C’est elle qui doit retrouver « l’anonymat », parce que lui a un nom, une renommée et qu’il n’en a rien à fo**re du reste. Donc que la famille lui pardonne ou pas, comme Brassens, il est un voyou et s’en fout. Toutefois, la famille doit lâcher l’affaire, pour le bien de sa fille. Elle doit opter pour « l’apaisement des cœurs », c’est-à-dire, oublier l’affaire. C’est presqu’une menace implicite qui se cache dans ce paragraphe. Si vous optez pour les poursuites judiciaires, vous savez que la vie de votre fille sera plus exposée et vous ne le souhaitez pas. MCM fait du chantage.
Les excuses se poursuivent et cette fois, tout le monde en a droit, y compris moi. Sauf que MCM va vite inviter le handicap dans son discours. Là, il lui faut jouer sur les émotions, la sensibilité des uns et des autres. Il ne manque pas d’ailleurs de parler de ses « actions » à l’endroit de « ces handicapés ». Il ne faut pas jeter le bébé et l’eau du bain en même temps. Derrière le monstre se cache un homme fragile, mais capable de surmonter sa propre fragilité pour prendre soin des plus fragiles. En raison de son handicap et de ses actions envers les handicapés, il faut surseoir à l’idée de le poursuivre. Il faut lâcher prise.
La suite, c’est son business « Debout » qui risque de tomber. Il plaide afin que l’aventure en « marche » dans les bureaux (des autres) se poursuive pour les dédicaces. Il va s’adresser ensuite à ses amis qui l’ont « soutenu de bonne foi ». Qu’en est-il de ceux de ses vrais amis qui lui ont dit dès le départ qu’il a mal fait ? Il annonce la rupture de ses relations avec tous ceux qui ont choisi la vérité dès le départ plutôt qu’un soutien aveugle.
Et l’enfer, il reconnaît le vivre désormais dans son foyer malgré que sa famille soit venue l’accompagner faire la déclaration. Il sait que quelque chose d’irréparable s’est produit et que seul le Seigneur peut l’aider. Le nom du Seigneur est ici appelé en vain. Parce qu’il ne croit en aucun moment au pardon qu’il demande. Son seul souhait, c’est que cette affaire ne débouche pas sur un procès.

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