Groupe Tvstar Sénégal

Groupe Tvstar Sénégal Un jeune promoteur du nom de Monsieur Mamadou BA a décidé pour développer une télévision local
(16)

🛑 Exclusive ANITA TV, Arrestation Ousmane Sonko L'Etat a pris les choses en main :Ousmane SONKO a été appréhendé, ce jou...
28/05/2023

🛑 Exclusive ANITA TV, Arrestation Ousmane Sonko

L'Etat a pris les choses en main :
Ousmane SONKO a été appréhendé, ce jour, dans un véhicule banalisé (marque Toyota Land Cruiser immatriculé AA 755 MN DK 01), à hauteur du village de Thiaco (département de Koungheul) par les FDS et en cours d'acheminement à Dakar.

Lors de son interpellation, il était en compagnie des sieurs :
-Ibrahima GUEYE, militant PASTEF Velingara ;
-Mamadou SYLLA , garde du corps,
-Malick GUEYE, chauffeur.

Ces derniers ont été conduits à Kaolack par la gendarmerie et seront présentés au Procureur la République.

C'est dire que l'Etat vient de prouver, encore une fois, qu'il est le maître de l'ordre public et du respect des institutions de la République. Il sait se déployer quand il le faut, avec responsabilité et professionnalisme, dans la plus grande discrétion.

L'ignorer, c'est faire preuve d'immaturité et d'infantilisme.

31/10/2018
14/04/2018
Macky au premier tour – La réélection du président sall notre priorité

Si un candidat à l'élection présidentielle n'est pas capable d'obtenir 65.000 signatures de sénégalais il ne mérite pas qu'on imprime 7 millions de bulletins de vote pour lui.
Oui au parrainage !
Si toi aussi tu es d'accord pour le Parrainage, envoie ce message à tous tes contacts sur whatsapp et Facebook .
http://www.mackyaupremiertour.com/

La construction et la réhabilitation de 1070 kms de routes revêtues pour la remise en état des grands axes, la construction de 10

27/12/2016

Yaya-Jammeh-1-620x400

« Il faut respecter aussi le Président Jammeh et lui parler. Il a reconnu sa défaite, il doit passer le témoin. Et on doit l’accompagner dans ce passage de témoins. Je suis convaincu que le dialogue permettra avant le 17 janvier de lui faire entendre raison », souligne le président du Sénégal.

Un Hebdo français avait déjà écrit que, Macky Sall a envoyé une dizaine de gardes du corps à l’opposant Barrow. L’information a fait le tour des médias. Mais, la GIGN du Sénégal a démenti précisant qu’aucun de ses éléments n’est dépêché pour assurer la sécurité de qui que ce soit.

Au lendemain du volte face de Jammeh et son parti qui ont fait recours à la Cour constitutionnelle pour exiger de nouvelles élections, la Cédeao a dépêché quatre chefs d’état pour convaincre Yahya Jammeh de quitter le pouvoir. Mais, la médiation a buté sur le non de Jammeh.

03/10/2015

Journée de remise de diplômes d’attestations d’honneur: Le bon geste du Pdg de Tv Star… http://bit.ly/1M1K0Xx

04/07/2015

PACOTILLE ............SYMPHONIE INACHEVéE ! Les FLEURS DE POUSSIE

04/07/2015

Groupe Tvstar Sénégal

"MBOKA YI"CHERS FRERES ET SOEURS, UNE TRISTE NOUVELLE, UNE TRES GRANDE AFFLICTION VIENT DE TOMBER SUR NOUS, JE VEUX PARLER DU DECE DU RAPPEUR PACOTILLE SIDATY FALL, WADISTE A 200% QUI VIENT DE NOUS QUITTER.LE LION DE NOTRE GORGUI NATIONSL INTERNATIONAL, DE KARIM WADE ET GRAND COLLABORATEUR ET AMI DE ELBACHIR DIAWARA.UN JOUR QUE J'APPELLAIS EL BACHIR DIAWARA, C'EST LUI QUI A DECROCHE ET REPONDU EN ME DISANT QUE CELUI CI EST DANS UN STUDIO RADIO, C'ETAIT AUSSI MON AMI SUR FACEBOOK ET QUE L'ON A BEAUCOUP ECHANGE.QUE LA TERRE LUI SOIT LEGERE AINSI QUE TOUS LES MUSULMANS ET QUE ALLAH SOUB HANA WA TALLAH LEURS OUVRE SON PARADIS ETERNEL, AMIIIIIIIIIIIINÈ.BARAKALAW FIKE

04/07/2015

"MBOKA YI"CHERS FRERES ET SOEURS, UNE TRISTE NOUVELLE, UNE TRES GRANDE AFFLICTION VIENT DE TOMBER SUR NOUS, JE VEUX PARLER DU DECE DU RAPPEUR PACOTILLE SIDATY FALL, WADISTE A 200% QUI VIENT DE NOUS QUITTER.LE LION DE NOTRE GORGUI NATIONSL INTERNATIONAL, DE KARIM WADE ET GRAND COLLABORATEUR ET AMI DE ELBACHIR DIAWARA.UN JOUR QUE J'APPELLAIS EL BACHIR DIAWARA, C'EST LUI QUI A DECROCHE ET REPONDU EN ME DISANT QUE CELUI CI EST DANS UN STUDIO RADIO, C'ETAIT AUSSI MON AMI SUR FACEBOOK ET QUE L'ON A BEAUCOUP ECHANGE.QUE LA TERRE LUI SOIT LEGERE AINSI QUE TOUS LES MUSULMANS ET QUE ALLAH SOUB HANA WA TALLAH LEURS OUVRE SON PARADIS ETERNEL, AMIIIIIIIIIIIINÈ.BARAKALAW FIKE

25/03/2015

Jugement indépendant pour les uns, procès politique pour les autres ; au Sénégal, la condamnation de Karim Wade divise le pays.

La Cour de Répression de l'enrichissement illicite (CREI) a reconnu Karim Wade coupable d'« enrichissement illicite » et l'a condamné à six ans de prison ferme et à une amende de 138 milliards de francs CFA (environ 209 millions d'euros), alors qu'il vient juste d'être désigné par son parti, le Parti démocratique sénégalais (PDS), candidat pour la prochaine élection présidentielle de 2019.

Les partisans et proches du PDS et de la famille Wade crient au procès politique. Serigne MBaké NDiaye, ancien porte-parole d’Abdoulaye Wade, le père de Karim Wade, est formel : pour lui, les juges n’avaient pas de preuves concrètes. « [L’enrichissement illicite] n’a jamais été prouvé et ça pose beaucoup de problèmes. Nulle part, le nom de Karim Wade n’a été mentionné. Ca veut dire que si Karim Wade est condamné, il y a toute une chaîne qui doit être condamnée en même temps : ce sont les notaires, ce sont les fonctionnaires de l’Etat du Sénégal qui ont permis que toutes ces affaires-là se passent. Donc, on ne peut pas, sur la base de présomptions, condamner quelqu’un », argue-t-il.

« Il n’y a pas de preuves »

Cet ami des Wade ajoute : « Personnellement, je n’ai pas été surpris parce que, depuis le début du procès, les droits de Karim Wade ont été régulièrement violés. Je constate tout simplement, et je l’ai toujours dit, que ce sont des adversaires politiques tapis dans l’ombre qui sont derrière tout ça, et qui sont en train de tirer les ficelles ». Dans le même temps, il demande au président Macky Sall de prendre des dispositions pour gracier ceux qui sont condamnés ; en dehors de Karim Wade, Bibo Bourgi, accusé d'être un prête-nom de l'ancien ministre, Alioune Samba Diassé et Mamadou Pouye, qui écopent eux aussi de lourdes peines, cinq ans de prison et de fortes amendes.

Même réaction indignée des avocats de Karim Wade. Maître Madické Niang, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de la Justice n'en démord pas : « Pour nous, cette affaire ne peut avoir que des relents politiques parce que la CREI n’est pas une juridiction qui prend en compte certaines normes. Il n’y a pas de preuves. On s’appuie sur des témoignages alors que ces témoignages ont été contredits par d’autres. Pour moi, la décision n’a pas de base légale, la décision n’est pas fondée. J’ai ressenti ça comme une honte. Pour moi, cette décision représente un déshonneur pour la justice sénégalaise ».

« L’agenda politique n’a rien à voir avec l’agenda judiciaire »

Mais selon le ministre de la Justice sénégalais en place, Sidiki Kaba, la décision a été rendue en toute indépendance. « Vous avez entendu dire que tout a été fait, tout a été décidé pour lui ôter tous ses droits - civiques, civils et familiaux. Ce ne fut pas le cas. Le juge, en toute indépendance, a estimé qu’il n’y a pas corruption. Le parquet avait poursuivi dans ce sens. Si le projet politique existait pour précisément couler un adversaire politique, il va de soi que le résultat n’est pas atteint. Je ne pense pas que cette accusation puisse prospérer : l’agenda politique n’a rien à voir avec l’agenda judiciaire », a déclaré le plus haut magistrat du Sénégal.

Pour l'avocat de l'Etat du Sénégal, partie civile, Aly Fall, qui s'est battu pour que la reddition des comptes soit une réalité, la décision rendue par la cour est juste, elle a une portée « historique », et, il l'espère, aura une portée pédagogique. Ce qu'il ressent ? « Du soulagement, car le procès a été long [il a duré sept mois, NDLR] pour nous tous. De la fierté et de la satisfaction parce, que tout simplement, pour notre pays, je pense que c’est un grand moment ».

Aly Fall balaie les accusations de procès politique s'en référant aux conclusions de la CREI : « Ceux qui disent que c’est une condamnation politique ont politisé ce procès. La réponse que la cour a apporté avec un arrêt aussi structuré et aussi bien motivé lève le doute sur toutes les spéculations politiques concernant ce dossier », estime-t-il.

Faute de pouvoir faire appel du jugement, les avocats de la défense ont annoncé qu'ils allaient se pourvoir en cassation devant la cour suprême.

21/03/2015

Timeline Photos

11/03/2015

Dans le cadre de la réunion annuelle de la Commission des Nations Unies sur le Statut de la Femme qui se tient du 10 au 20 mars à NewYork, Dr Aminata Toure, ancien Premier ministre, Envoyé spécial du Président de la République a modéré le 10 mars la table ronde ministérielle intitulée" Transformer la Politique et l'Engagement Public pour atteindre l'Egalité de Genre". Dans sa note introductive, Dr Touré a souligné que l'évaluation des quinze années de mise en œuvre de la Plateforme d'Action de Beijing pour l'avancée des droits des femmes montre clairement que les objectifs d'égalité et d'équité de genre sont loin d'être atteints dans la quasi- totalité des pays du monde même si on note des progrès significatifs notamment en ce qui concerne la représentation politique et à ce niveau l'Afrique se distingue avec le Rwanda et le Sénégal ayant les plus fort taux de représentation des femmes au niveau du parlement. D'une manière générale, les femmes restent sous-représentées dans les gouvernements aussi bien au niveau central que local, il en est de même au niveau des entreprises et autres nombreuses sphères de décision. Les raisons sont multiples, on peut souligner entre autres les résistances socio-culturelles y compris au niveau des partis politiques, l'absence de ressources économiques pour les femmes qui veulent se lancer en politique, leur faible niveau d'éducation mais aussi les systèmes électoraux inéquitables, avec par exemple l'élection d'un seul député par région ou département élimine de facto les femmes qui sont très souvent préférées aux hommes.
La table-ronde a enregistré les interventions de plus d'une vingtaine de ministres venus des quatre coins de la planète et de nombreux représentants d'organisations multilatérales. Les échanges d'expérience et recommandations ont mis en exergue les aspects suivants: la nécessité de soutenir et promouvoir l'exercice du pouvoir par les femmes notamment les jeunes femmes à tous les niveaux de décisions, depuis le niveau le plus décentralisé jusqu'au au niveau le plus élevé, le renforcement de l'engagement politique au plus haut niveau pour sécuriser et élargir les progrès jusque là obtenus en mettant en place des mesures spéciales temporaires notamment des quotas de représentation pour les femmes et là où la parité existe pour les postes électifs (comme c'est le cas pour le Sénégal) en faire une loi de portée générale pour tous les postes de décisions. Le partenariat positif avec les hommes leaders et le changement de mentalités des jeunes hommes ainsi que le soutien des leaders religieux progressistes sont autant de stratégies à mettre en œuvre pour renforcer la représentation des femmes en politique.
Au cours des discussions on notera cette anecdote savoureuse : sur un ton légèrement provocant, la ministre du genre de la France, suivie par celle de l'Islande a interpellé ses pairs sur l'exigence de compétence toujours soulevée lorsque l'on parle de représentation des femmes mais jamais évoquée lorsqu'il s'agit des hommes. Avec son habituel humour pince-sans rire, la modératrice Dr Aminata Touré n'a pas manqué de réagir en disant "pour une fois nous n'allons pas exiger l'égalité, les femmes doivent se battre pour rompre avec la médiocrité générale en politique et élever les standards d'éthique et de compétence". Ce que l'assemblée n'a pas manqué d'approuver, à en juger par l'applaudimètre.

06/03/2015

Accusé d’avoir reçu de l’informaticien de la Crei, Abdou Adolph Dia, des informations sur les délibérations du procès de Karim Wade et Cie, Me Seydou Diagne dément formellement et parle de mensonges d’Etat. “Après Karim Wade, l’Etat s’acharne sur ses avocats, c’est de la manipulation et un mensonge d’Etat de plus. Je n’ai jamais rencontré Aldolph Dia en dehors de la salle d’audience où se tenait le procès de Karim Wade. Et, depuis le 14 janvier, date à laquelle nous avons quitté l’audience, je ne l’ai pas vu. Pour qu’il me remettre des enregistrement, il faut que je le voie, il ne connait même pas ou se trouve mon cabinet. De toutes les personnes qu’il a appelées dans la famille judiciaire, dont les avocats de l’Etat et d’autres personnes, pourquoi on ne parle que de moi ? Il a passé des appels avec un autre avocat”, a réagi le conseil de Karim Wade. Sur les sommes d’argent importantes qu’il aurait remises à Dia, Me Diagne réplique : “Pure affabulation, je n’ai pas d’argent à donner”.
L’avocat ajoute qu’il dispose du dossier de 47.000 pages et Dia n’a rien à lui apprendre. Ce dernier, qu’il sache, n’assiste d’ailleurs pas aux délibérations qui se font à la Crei et non au Palais de justice de Dakar. Les saisies qu’il faisait n’ont rien à voir avec les délibérations de la peine. Le fait de s’attaquer aux avocats de Karim Wade est une indignité. Nous n’avons rien à faire de leur délibéré parce que depuis le début du procès, à l’audience, nous leur avons dit de dire tout de suite le verdict, c’est d’une indignité… Nous avons quitté la défense et la Crei depuis trois mois, ils n’ont qu’ à rendre leur décision de condamnation et nous laisser tranquilles », assène Me Diagne dans les colonnes de L’As.
Gfm

02/03/2015

L’esclave est un travailleur non libre et généralement non rémunéré qui est juridiquement la propriété d’une autre personne et donc négociable, au même titre qu’un objet. Au sens large l’esclavage est le système socioéconomique reposant sur le maintien et l’exploitation de personnes dans cette condition. C’est un crime contre l’humanité.

NA1Par les croyances et la culture, l’économie et l’éducation, des hommes soumis par la force et traités comme des animaux pendant des générations, ont été amenés à accepter l’idée que leurs situations n’étaient possibles sans le bon vouloir de Dieu et des Dieux. Affectés aux taches sociales les plus ingrates, ils sont devenus au fil de l’histoire, des intouchables au propre et au figuré.

En transmettant leurs convictions, leurs conditions d’existence matérielles et morales, leurs éducations et leurs cultures à leurs descendants, ils ont laissé germer le doute dans la tête de ceux qui manifestement n’étaient pas armés pour mener un combat aux dimensions multiples. Les maîtres en revendiquant ou non l’origine du phénomène, ont acquis les mêmes convictions venues conforter les immenses avantages matériels et moraux qu’ils en tiraient tout en légitimant toutes les résistances ultérieures face aux velléités de remise en cause de leurs statuts.

En dehors des collaborateurs locaux qui ont rendu possible et la colonisation et la traite des noirs, du moins à son échelle historique, notre passé fait de nous tous des “descendants d’esclaves”. Reconnaitre ce passé douloureux, c’est surtout reconnaitre la noblesse et la grandeur de cœur et d’esprit des hommes et des femmes qui ont mené la lutte sous toutes ses formes, des siècles durant avant que ne flotte au vent la bannière de peuples et de communautés qu’on croyait à jamais rivés à la périphérie de l’humanité.

Curieusement, l’Afrique qui a été la plus grande victime des injustices et des discriminations au cours de l’histoire tumultueuse de l’humanité, reste paradoxalement l’espace où les pratiques et les survivances restent les plus fécondes. Elles s’expriment de façon sournoise, cloisonnent les rapports sociaux en fondant leur logique sur une tradition jugée irréversible. La primauté du « aada » sur la parole de Dieu et des Dieux, n’a-t-il pas contribué à la prolifération de lieux de culte à Ndoumbélaan où le choix des guides religieux revêt un caractère dynastique basé plus sur le sang que sur la connaissance ? Pourtant, tout porte à croire que l’esclavage est le résultat d’un rapport de forces ayant permis à une partie de l’humanité d’en soumettre une autre. C’est l’économie, l’histoire et la culture, bref la politique qui ont banalisé puis institutionnalisé les pratiques les plus ignobles.

La bataille pour l’émancipation de l’esclave aura revêtu au moins ces trois dimensions

La force militaire ou physique
L’espace vital à la fois géographique et économique
Les préjugés sociaux
C’est pourquoi, il est fondamental chaque fois que l’occasion nous est donné, de rendre hommage aux hommes et femmes, aux institutions et aux organisations que la grandeur de cœur et d’esprit ont amenés à engager la bataille pour l’abolition de la traite des esclaves. De L.F Sonthonax à V. Shoelcher, le Pape Pie II (malgré le passif lourd de l’église catholique et les puissants lobbies), les églises protestantes dites « non-conformistes » (mouvement évangélique), le courant philosophique des Lumières en Europe au XVIIIe siècle, la Royal Navy, etc. Mais le plus lourd tribut aura été payé par la classe opprimée, décimée par la violence des maitres face aux révoltes, la faim et la maladie, la misère matérielle et morale.

Les sociétés modernes ont tendance à prendre parti pour les causes de l’esclave tout en condamnant le maître passé et actuel avec ses pratiques. Quelles que soient nos pratiques conscientes ou non conscientes, la discrimination sous toutes ses formes est aujourd’hui perçue comme un acte répréhensible, moralement inacceptable. Là où l’esclavage persiste, il est devenu une pratique clandestine dont personne ne cherche à se glorifier.

Le maître apparait dans notre imaginaire collectif comme une créature monstrueuse, cruelle et maléfique tandis que l’esclave et de façon plus large celui qui subit une discrimination, est vu comme un martyr.

Soumis, il incarne un certain stoïcisme spirituel, faisant siennes ces vers de Vigny dans son poème la mort du loup :

« Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche

Dans la voie où le sort a voulu t’appeler,

Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler ».

En rébellion, il a été de Spartacus à Mandela, en passant par Toussaint Louverture, du prophète Moïse aux femmes de Nder en passant par Malcom X ou Martin Luther King, Le Mahatma Gandhi, un héros de la lutte pour la dignité humaine. Il est important de rappeler que le porteur divin des dix commandements reconnu par les adeptes des trois religions révélées était aussi le leader charismatique d’un puissant mouvement national de libération qui a infligé une défaite à la grande puissance pharaonique esclavagiste.
Malgré des préjugés subtils et tenaces, toute défaite de l’esclavagisme et de la discrimination a été fêtée comme une victoire de toute l’Humanité. L’image du péché originel poursuit comme une tache indélébile la descendance génétique ou spirituelle des auteurs de tels crimes. Dans les sociétés à démocratie dite majeure, les tenants de discriminations fussent-elles fondées sur la race ou les croyances religieuses sont considérées comme des marginaux. Les groupuscules néo n***s en Europe, le mouvement d’Eugène Terre Blanche en Afrique du Sud, le Ku Klux Klan aux USA, nous apparaissent comme des épiphénomènes anachroniques condamnés par la marche irréversible de l’Humanité. Des descendants des pires oppresseurs ont même eu à changer de noms, à choisir l’exil pour se fondre dans l’anonymat loin des lieux des crimes de leurs ancêtres.

Le développement durable faisant appel à la responsabilité globale des hommes, a imposé un code de conduite non seulement entre les hommes mais entre l’homme et la nature où les abus sont considérés comme des crimes. Nos rapports avec la nature s’en trouvent profondément bouleversés. Maltraiter un chien ou un chat, abattre un arbre ou chasser une espèce, exploiter le sol ou le sous-sol sans restauration et compensation, est simplement inconcevable. Les pollutions et les nuisances à autrui sont considérées comme relevant de crimes et de délits.

Des associations de protections d’espèces ont vu le jour. L’ours, le loup, l’hyène et bien d’autres espèces que notre humaine certitude considérait comme maléfiques ou malfaisantes ont été sauvées de l’extermination puis réhabilitées.

NA2

Peut-on comprendre alors qu’un nonagénaire, donc contemporain de la colonisation, de la genèse et de l’expansion du n***sme avec ses conséquences sur l’humanité, de l’apartheid, ou du génocide rwandais, puisse évoquer l’origine d’esclave (de quel maitre pourrait-on lui demander ?) d’un de ses compatriotes ?

S’il n’a pas de pudeur à revendiquer le passé d’oppresseurs de ses prétendus ancêtres, aucune preuve génétique n’est venu attester que « l’ancien spermatozoïde et futur cadavre » porterait du « sang bleu » qui lui donnerait le droit de mépriser les autres.

Cependant, comprendre, expliquer, pardonner, condamner ou réprimer les propos anachroniques d’un vieil homme rancunier et imbibé de haine, ne résout pas la question fondamentale que nous nous refusons de poser et donc d’y apporter une réponse.

Le paradoxe de nos dirigeants est qu’ils se plaisent à être plus souvent jugés aux faits d’armes d’ancêtres réels ou imaginaires que chantent des laudateurs agréés. Chaque dirigeant s’empresse par conséquent de se forger une lignée généalogique laissant croire à un héritage aristocratique plutôt qu’à se forger un palmarès lié à ses mérites personnels.

Mais pourquoi donc nos élus se plaisent et se complaisent dans les habits d’héritiers de dynasties fictives ? Pourquoi se couvrent-ils de titres de descendants de monarques et de princes là où les avantages de la démocratie et du mérite individuel leur ont tout donné ? En quoi être le descendant d’un monarque parasite, oppresseur et buveur d’alcool frelaté serait plus valorisant qu’un fils du peuple travailleur ?

Les propos jugés irrévérencieux de l’Empereur déchu ne sont pas une surprise en eux-mêmes. C’est la mise en onde de nos propos clandestins, de nos certitudes acquises (vraies ou fausses) souvent tenues pour s’auto valoriser face aux échecs et aux aléas de la vie. C’est l’expression de nos frustrations, nos déceptions fécondées dans un subconscient que nous rejetons pour salir l’autre.

Les propos jugés dégradants de l’Empereur déchu ne sont pas nouveaux. Plus difficiles à digérer, ils s’inscrivent dans la lignée de contre vérités tissées de fil blanc et de discours anachroniques tenus jusqu’au sein même de l’hémicycle où le député historien félicita naguère un ancien premier (qui en était une) par ces propos accueillis par un tonnerre d’applaudissements: « vous êtes la fille de ….. Beau sang ne saurait mentir ». Et à l’époque, personne ne s’était offusqué, du moins publiquement. C’est dire que la référence aux origines et aux liens de sang n’est pas si condamnable en soit au royaume de Ndoumbélaan. Vraie ou fausse, l’allusion peut être primée quand elle flatte ou stigmatisée lorsqu’elle déplait.

Sur son parcours politique, le Gladiateur a souvent été affublé du titre pompeux de roi de son pays natal sans choquer les esprits démocrates de Ndoumbélaan. Nous avons assisté à la promotion d’une caste d’hommes se réclamant courtisans historiques de sa famille sans sonner l’alerte. La levée de boucliers contre les propos le rangeant aujourd’hui parmi la basse classe de son pays d’origine ne fait donc que traduire notre social embarras, nos peurs et nos complexes face au livre de notre l’histoire que nous rechignons à ouvrir comme une un pot de merdes pudiquement posé dans un coin de la cité. Et c’est bien à nous que s’adressait Aimé Césaire dans son discours sur le colonialisme en ces propos : « je m’adresse à ses hommes à qui on a inculqué la peur et le doute ….. ». Oui, la peur et le doute tels que nous ne saurions nous choisir d’autres dirigeants que parmi la descendance de nos présupposés « anciens maîtres ».

Nous payons en contestant la facture d’un choix politique consistant non pas à valoriser les mérites d’un homme aux origines modestes mais plutôt à le caricaturer comme un enfant prodige né dans un berceau doré avec une cuillère d’argent à la bouche, que tout prédestinait à gouverner en tant qu’héritier des prétendues classes dirigeantes antérieures.

De toute façon, la position de l’Empereur est connue. Ses différends avec un activiste des droits de l’homme sur la question des réparations liées à la traite des noirs avait conduit ce dernier en prison même s’il rejeta plus t**d la faute sur des partisans trop zélés. Aujourd’hui déchu, renvoyé au bas de l’échelle sociale (autant qu’il confonde la dignité humaine à la position de chacun sur l’échelle du pouvoir politique), il abreuve d’injures comme un charretier un citoyen au prétexte qu’il serait historiquement issu de la classe sociale des opprimés et non à celle des oppresseurs.

Que d’éloges à un adversaire politique dirions-nous si on n’était pas à Ndoumbélaan. Mais à Ndoumbélaan, les choses sont plutôt étonnamment plus compliquées.

NA3La hiérarchisation sociale dans un continent soumis aux rigueurs coloniales et esclavagistes durant plus d’un demi-millier d’années, n’a pu se faire que par rapport aux positions politiques et idéologiques des supposées sous couches sociales : résistants et opprimés, ou collabos des puissances dominantes. Les privilèges inavouables matériels et ou moraux, hérités sous formes de rentes économiques ou de positions politiques et sociales, l’exercice des pouvoirs antérieurs par des lignées généalogiques à l’ombre des pouvoirs dominants, reste donc un sujet tabou qu’il est certes possible d’assumer mais peut être moins, de s’en glorifier. A travers le passé tragique de l’esclavage et de la colonisation, la référence à des sous-couches sociales dominant d’autres sous couches-sociales à l’ombre des pouvoirs antérieurs nous pose des questions d’ordre moral auxquelles nous n’avons pas toujours apporté des réponses. Sous cet angle, Ndoumbélaan n’a pas encore soldé ses comptes. Et c’est une des grandes difficultés qui déchire le royaume chaque fois qu’il est tenté d’évoquer le sujet face à d’autres acteurs, mais aussi face à lui-même.

Trop d’exemples attestent pourtant que nos peuples demeurent allergiques à toute référence à l’esclavage. Qui d’entre nous n’a pas versé des larmes en lisant la case de l’oncle Tom, en écoutant le récit des esclaves dans les champs de coton, la lutte héroïque du peuple sud africain, ou le lourd tribut payé par nos frères dans la lutte pour les droits civiques au pays d’oncle Sam ? Le film « Kunta Kinté » qui n’est qu’un roman a bien déclenché des émeutes à caractère racial dans certains pays.

Ceci ne nous empêche cependant pas de nous balancer au rythme de ballatas tropicales, où nos ancêtres sanguinaires se plaisaient à arracher la chair et les organes de leurs semblables, d’ajuster et de réajuster nos manches brodés, et de distribuer des billets de banque à des bandes de laudateurs chargés de nous servir des litanies plus que moyenâgeuses. Le désir de justice, les penchants de démocrates cohabitent en chacun de nous, avec la tentation liftée de faire valoir notre statut de « fils de chefs », nous autorisant à revendiquer le passé criminel d’ancêtres réels ou imaginaires, chasseurs d’esclaves ou supplétifs des bourreaux venus d’ailleurs, en nous démarquant de toute allusion de parenté avec les victimes dont nous épousons paradoxalement les causes.

C’est pourquoi, dans ce Ndoumbélaan dualiste et ambivalent, les propos anachroniques de l’Empereur déchu ne déclencheront sûrement pas une polémique à la Dreyfus. Publiquement condamnés pour la forme, ils seront vite digérés comme un couscous de « tamxarit » dont les désagréments liés aux excès ne sont qu’un élément d’un rituel bien huilé, amorti dans le vacarme insouciant d’une nuit de carnaval et de bal masqué.

Il reste au Gladiateur le courage et la lucidité de les ranger au placard des drôles de gags ou des plaisanteries bêtes et méchantes, pour ne pas répondre au défi que l’Empereur ne cesse de lui lancer pour laver dans le sang, l’affront qu’il peine à digérer depuis sa descente aux enfers.

12/01/2015

pikine a Guédiawaye

02/01/2015

Groupe Tvstar Sénégal

31/12/2014

Retour page accueil pays
Archives
Mettre en page d'accueil
Dans le monde

Cuba: année diplomatique faste pour l'île avant une année 2015 chargée

Ebola: le FMI sous pression pour alléger la dette des pays africains

Israël "satisfait" du rejet de la résolution palestinienne à l'ONU
Toutes les dépèches dans le monde
Dépêches internationales
Gambie: coup d'Etat manqué en l'absence du président Jammeh - AFP - 31/12/14
Gambie : réouverture des frontières, l'aéroport toujours fermé - Xinhua - 31/12/14
Gambie: tentative manquée de coup d'Etat - AFP - 30/12/14
La Gambie arrête trois homosexuels présumés - Xinhua - 24/12/14
Ebola: la Gambie, vexée, regrette l'absence de remerciements de la Guinée - AFP - 04/12/14
Les pays ouest-africains se préparent à Ebola en Gambie - Xinhua - 11/11/14
Toutes les dépêches internationales
Dépêches locales
Le Président de la République reçoit un message écrit de son homologue Gambien Agence Mauritanienne d'Info - 18/9/14
Monnaie unique dans l'espace CEDEAO: les experts recommandent l'unification des convergences avant fin 2016 AIP - 3/3/14
Lutte contre le tabagisme : vers une forte taxation du tabac dans l’espace CEDEAO AIP - 12/2/14
Négociations APE : "Nous veillerons à ce que les intérêts de la CEDEAO soient respectés", (Officiel) AIP - 15/1/14
L’UE, la CEDEAO et l’UEMOA s’engagent à reprendre les négociations de l’APE AIP - 5/11/13
Toutes les dépêches locales
Dossier

Jammeh : 20 ans de règne
Le 22 juillet 1994, un groupe de jeunes officiers dirigés par le lieutenant renversait le président gambien Dawda Kairaba Jawara.

Le nouveau dirigeant s'autoproclame président de la...

Consulter le dossier
Tous les dossiers
Sondage

Malgré la répression, qu'est-ce qui explique la longévité du pouvoir de Yaya Jammeh?
Participer à ce sondage
Voir les résultats du sondage
Liens pour les sondages précédents
Proposer un sondage
Photos

Le président mauritanien nouveau président en exercice de l'UA

Sommet panafricain des jeunes leaders des Nations unies

Hommage unanime à Mandela
Toutes les photos
A écouter
La santé des chefs d'Etats
Lire
Sommet de l’UA sur ses relations avec la CPI
Lire
Tous les documents audios
Médias
Médias nationnaux

Agences de presse
Agence de Presse Yonhap
Organisation de la Presse Africaine
Misna (eng)
International Islamic News Agency
Ips News
The Associated Press
Xinhuanet
APA
Presse nationale:
Freedom Newspaper
Senegambianews
Jollofnews
The Dispatch
Foroyaa
Daily Observer
Askani Senegambia
ASN American street news
GROUPETVSTARSENEGAL Radio& Television senegal
Multimédias:
GRTS - Gambia Radio & Television Services
Médias africains
Page Médias africains
Médias Internationaux
Page Médias Internationaux
Proposer un média
Forum de discussions
Tous les pays
Discussion générale
Grands débats
Economie et business
Culture
Sport
Malgré la répression, qu'est-ce qui explique la longévité du pouvoir de Yaya Jammeh?

Onglets principaux
Voir(onglet actif)
Résultats
Cela fait vingt ans, ce mardi, que Yahya Jammeh est au pouvoir en Gambie. Vingt ans qu’il règne d’une main de fer sur cette ancienne colonie britannique, enclavée à l’intérieur du Sénégal. Comme chaque année le 22 juillet, le chef d’Etat célèbre la « Journée de la liberté » à Banjul ; mais pour les défenseurs des droits de l’homme, c’est plutôt une journée de deuil des libertés qu’il faudrait commémorer.

« Et dire que quand il a pris le pouvoir, on a tous applaudi… » Cette phrase est celle d’un journaliste sénégalais qui se souvient du vent d’espoir qui souffle sur la Gambie quand, le 22 juillet 1994, le lieutenant Yahya Jammeh renverse Dawda Jawara, qui dirigeait le pays depuis l’indépendance. Yahya Jammeh n’a que 29 ans. Il promet la fin de la corruption, du népotisme, de la pauvreté.

Vingt ans plus t**d, le bilan est pourtant bien sombre : traqués par les services secrets, opposants et journalistes disparaissent, croupissent dans les geôles de la sinistre prison de Miles 2, ou sont contraints à l’exil. Malgré les protestations des organisations internationales de défense des droits de l’homme, Yahya Jammeh poursuit son chemin, boubou blanc, chapelet et sceptre à la main. « Le fou de Kanilaï », comme on le surnomme en Gambie, prétend pouvoir guérir le sida, la stérilité ou l’épilepsie à l’aide de plantes traditionnelles et d’incantations mystiques. Il promet la mort aux homosexuels.

« Yahya Jammeh est délirant, imprévisible et brutal », explique un ancien ministre contraint à l’exil. « Chaque année qui passe, la liste des victimes s’allonge », regrette François Patuel, de l’ONG Amnesty International, qui demande à la communauté internationale de ne plus détourner les yeux.

Torture dans les prisons de Banjul

Amadou Scattred Janneh est l’une de ces victimes. L’homme fut « quinze mois ministre de la Communication [de 2004 à 2005], puis quinze mois prisonnier politique », avant d’être expulsé aux Etats-Unis, où il vit toujours. Il se souvient de son passage en prison. « C’était au temps des printemps arabes. Nous aussi, en Gambie, nous voulions faire quelque chose. Avec mon mouvement, la Coalition pour le changement en Gambie, on a imprimé des t-shirts : devant, "Fin de la dictature en Gambie", et dans le dos : "Liberté". On a été arrêtés et jetés en prison. »

La prison, où il a été épargné, au contraire de ses co-détenus : « Si j’ai subi des mauvais traitements ? Moi, j’ai la chance d’être moitié Gambien, moitié Américain, donc je n’ai jamais été torturé. Mais j’ai vu beaucoup de prisonniers qui ont été torturés : des ongles de pieds arrachés, des chocs électriques, des gens battus. »

Trop pauvre pour intéresser les grandes puissances ?

Comment un tel régime a-t-il pu se maintenir depuis vingt ans ? Baba Leigh est imam et défenseur des droits de l'homme. Enlevé et torturé par les forces de sécurité gambiennes, lui aussi vit désormais en exil aux Etats-Unis. Pour lui, cette longévité s’explique par l’absence d’intérêt de la communauté internationale pour un petit pays sans ressources naturelles : « Yahya Jammeh enlève, viole, tue et massacre son peuple. Mais il réussit à se maintenir parce que la Gambie est une nation très pauvre. La communauté internationale reste silencieuse, tout simplement parce qu'elle n'a aucun intérêt en Gambie : le pays n'a pas de pétrole, pas d'or, pas de café, donc ce qui s’y passe ne l'intéresse pas. »

Trop pauvre pour intéresser : l’analyse est partagée par Amadou Scattred Janneh. « C’est vrai que la Gambie est un petit pays, n’a pas de ressources naturelles, note l’ancien ministre. Mais il faut que la communauté internationale se tourne vers nous et se mobilise pour nous aider. Nous lui demandons de prendre des sanctions ciblées : geler les avoirs des dignitaires, les empêcher de voyager. C’est une question de devoir moral pour l’Occident de mettre fin à cette répression. »

Autre raison du maintien au pouvoir du chef de l’Etat gambien : sa capacité à diviser. « Il dirige en divisant les gens, analyse Baba Leigh. Il utilise l'ethnie pour pratiquer la ségrégation. » Le chef de l’Etat a, en particulier, réussi à empêcher les acteurs non gouvernementaux de s’organiser et de voir leur message relayé : « Beaucoup d’actions ont été menées, mais il n’y a pas de résultats, car la société civile n’est pas organisée. Il faudrait une société civile forte, appuyée par les médias, détaille Madoune Seck, chargé de programme dans une organisation gambienne de défense des droits de l'homme. Or Jammeh a bien compris cela, et il a cassé les médias : aujourd’hui, il n’y a pas de médias privés en Gambie. »

« Si la peur disparaît, les choses vont changer »

Dans ces conditions, quel avenir pour les Gambiens ? Si l’imam est plutôt pessimiste sur l’hypothèse d’un changement dans le pays, l’ancien ministre de la communication exilé aux Etats-Unis, lui, veut y croire : « Nous ne sommes pas désespérés : après tout, pour Kadhafi, ça a bien mis vingt ans. Un jour, les choses vont changer en Gambie. Les Gambiens n’en peuvent plus. Les gens ont de moins en moins peur ; or, c’est la peur qui est le fondement du système. Si la peur disparaît, le régime disparaîtra. »

Adresse

Guédiawaye
00196

Site Web

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Groupe Tvstar Sénégal publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter L'entreprise

Envoyer un message à Groupe Tvstar Sénégal:

Partager

Entreprises De Médias á proximité


Autres Société de médias/d’actualités à Guédiawaye

Voir Toutes

Tu pourrais aussi aimer