Journal satirique LA HACHE

Journal satirique LA HACHE journal satirique indépendant

Un grand merci à mes nouveaux followers !Mahaman Sani Condorcet, Salif Hassumi, Abasse Harouna, Lamine Moumouni Dan Chec...
02/03/2024

Un grand merci à mes nouveaux followers !

Mahaman Sani Condorcet, Salif Hassumi, Abasse Harouna, Lamine Moumouni Dan Checkou, Jari Moub, Hariss Soumaila Idrissa Amadou, Assmane Nabirni, Hamani Dari Ide, Dayabou Masco Chafiou, Idrissa Agali Boureima, Mahamadou Damago, Ibrahim Idrissa, Lawal Mahamane, Amadou Daouda, Youssoufi Ali Hassane, Abdoul Nasser Hassane, Mika Nabirni, Hamani Abdoul Aziz, Mahaman Bazoum Nayoussa Assalek, Moussa Moussa, Laouali Ibrahim Illa, Joulaïdid Ali Sahabi Manzo, Ibrahim Seyni, Abousofiane Idi, Garba Djibo, Mouhgali Algali, Abdou Mani, Ayouba Hassoumi, Souleymane Mabacharou, Adamou Ali Noufou, Ousseini Abraham

Parution du 07 novembre 2023. En vente en kiosque et à la criée.
08/11/2023

Parution du 07 novembre 2023. En vente en kiosque et à la criée.

Nominations tous azimuts de militaires à des postes de responsabilité de l’administrationMontrer les bons réflexes de ge...
08/11/2023

Nominations tous azimuts de militaires à des postes de responsabilité de l’administration
Montrer les bons réflexes de gestion à travers les élites galonnées?
Nous assistons, depuis quelques temps, à une nomination de militaires à des postes importants de l’administration. Les Forces de défense et de sécurité (FDS) se sont accaparées de tous les postes essentiels. La compétence des hommes en tenue n’est pas en cause ici, puisqu’ils ont des têtes pensantes au même titre que les cadres civils. Mais, toute leur expertise est vouée à une vocation essentielle, celle de servir la défense et l’intégrité du territoire. Or, on constate que les postes clés et, osons le dire, « les coquilles pleines » sont occupées par des militaires dans la transition du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). A quelle fin ?
On peut expliquer cet état de fait par la nécessité de préserver les deniers publics après 12 années de prédation organisée par les partis politiques. Ou même par l’échec des formations politiques dans la gestion des affaires publiques. Cette démarche, qu’on imagine à l’origine de ce déploiement inédit des militaires à des postes de responsabilité au niveau des sociétés à gros enjeux économiques, ne peut que durer le temps de cette transition. Forcément, un retour à la normalité va se faire et les FDS vont céder le témoin aux cadres civils des partis politiques et retourner dans leurs quartiers après la tenue d’élections libres et transparentes. Les formations politiques vont reprendre leurs activités quel que soit la durée de leur suspension car elles jouent un rôle central dans les systèmes politiques démocratiques. Les partis politiques, accusés des 12 pêchés d’Israël, vont reprendre le flambeau et s’adonner à ce qu’ils savent faire le mieux : sucer l’Etat, comme des sangsues, à travers des systèmes de vol organisé, de trafics de toutes sortes, de récompense de militants…pour fidéliser la clientèle politique et financer leurs activités. Car, comme tout le monde le sait, les partis politiques au Niger vivent toujours au crochet de l’Etat. Les militaires vont partir et les mauvaises habitudes vont reprendre à moins de trouver une parade. C’est sur ça aussi que doit se pencher le Dialogue national inclusif. Sinon, quid des inquiétudes du CNSP par rapport à la bonne gestion future de nos ressources.
On peut aussi expliquer la captation des postes clés par les hommes en tenue par le besoin pour le CNSP de caser le maximum de FDS pour leur soutien au coup d’Etat qui a renversé le régime de Bazoum Mohamed. Car, comme tout le monde le sait, c’est le Général de brigade Abdourahamane Tiani, Chef de corps de la Garde présidentielle, qui avait déposé le dernier président de la 7ème République. Cette explication n’est pas à l’avantage du CNSP car elle sera perçue comme un mécanisme pour récompenser les FDS, composées de plusieurs corps militaires et paramilitaires qui, par leur soutien, ont validé le putsch de la Garde présidentielle.
Toujours est-il que la transition du CNSP a beau durer, elle finira par des élections. Celles-ci sont organisées pour que les partis politiques exercent le pouvoir politique car les militaires n’ont pas cette vocation. Ces partis vont participer activement aux élections en présentant des candidats et en mobilisant les électeurs. Ils vont organiser également des campagnes électorales pour promouvoir leurs idées et convaincre les électeurs de voter en leur faveur. Autant dire qu’ils sont incontournables pour la mise en place d’un système démocratique.
Ce qu’il faut déplorer cependant, c’est qu’aucun parti politique nigérien ne pourrait survivre en dehors des rentes de l’Etat. Toutes les énergies sont déployées pour gagner les élections ou concocter une alliance avec le parti principal au pouvoir pour vivre des subsides de l’Etat providence. Les formations politiques au Niger ont depuis longtemps abandonné les mécanismes traditionnels de financement à travers l’achat des cartes des militants, l’organisation d’activités susceptibles de générer des ressources, les cotisations de tous les militants et sympathisants…C’est l’Etat qui est utilisé, désormais, à travers des systèmes savamment entretenus pour alimenter les caisses des partis politiques. Des militants cooptés à des postes importants de responsabilités sont sollicités pour financer les activités du parti à travers des cotisations ponctuelles et régulières.
Si le souci du CNSP, à travers ces nominations tous azimuts des FDS, est d’inculquer le reflexe du respect du bien commun chez le citoyen et de créer un type nouveau de politicien à même de préserver les intérêts du pays, nous ne pouvons que saluer l’initiative. Nous osons espérer que nous aurons, à l’issue des élections libres et transparentes qui seront organisées à la fin de la transition, des dirigeants responsables imbus de valeurs et de reflexes patriotiques, qui ne feront pas revenir notre pays en arrière, en le précipitant dans le giron colonial de la France dès leur prise de fonction. Saïdou Ali

Une constitution, le corps et l’espritLes textes ne valent que ce que valent les hommes chargés de les appliquerLa const...
08/11/2023

Une constitution, le corps et l’esprit

Les textes ne valent que ce que valent les hommes chargés de les appliquer

La constitution est fondamentalement un document juridique et politique qui établit les principes, les droits et les devoirs d'un État ou d'une organisation, ainsi que la structure et les pouvoirs du gouvernement. On peut considérer la constitution comme le "corps" d'une entité politique car elle définit les principes et les règles qui la régissent. D'un autre côté, l'esprit d'une constitution représente les valeurs fondamentales et les idéaux sur lesquels elle repose. Il s'agit des principes sous-jacents qui guident l'interprétation et l'application de la constitution. L'esprit de la constitution est souvent exprimé à travers les préambules, les déclarations des droits fondamentaux et les principes directeurs.

Il est important de comprendre à la fois le corps et l'esprit d'une constitution pour une interprétation et une application correctes. Le corps fournit les règles et les structures concrètes, tandis que l'esprit fournit le contexte historique, les intentions des rédacteurs et les valeurs essentielles qui doivent être respectées. Ensemble, le corps et l'esprit d'une constitution sont essentiels pour garantir la stabilité, l'équilibre et la protection des droits et des libertés dans une société donnée. Des constitutions sont centenaires parce que les hommes, en charge de leur application, comprennent les motivations de ceux qui étaient à l’origine de leur élaboration.
La constitution des États-Unis a été rédigée lors de la Convention constitutionnelle de 1787, qui s'est tenue à Philadelphie, en Pennsylvanie. Elle a établi un gouvernement central fort, tout en préservant certains droits individuels fondamentaux. Elle a créé un système de gouvernement en trois branches : le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire. Chacune de ces branches a des pouvoirs spécifiques qui lui sont conférés. Après de longs débats et négociations, la constitution a été ratifiée par neuf des treize États d'origine en 1788. Cela a conduit à la création des États-Unis d'Amérique tels que nous les connaissons aujourd'hui.
La République française a connu plusieurs constitutions depuis sa création mais celle de 1958 est celle qui est actuellement en vigueur. Elle fut adoptée suite à la crise politique et la guerre d'Algérie. Elle instaura la Cinquième République avec un régime présidentiel fort et un pouvoir exécutif important accordé au président.
Les constitutions de ces deux démocraties centenaires, qui sont un exemple à travers le monde, ont évolué sans que les hommes politiques tentent d’en altérer l’esprit. Le nombre de mandats y est clairement défini et il ne viendrait jamais à l’esprit d’un Chef d’Etat, en fin d’exercice, de chercher des arguties ou des failles dans leurs corps pour rempiler. Quand une Constitution délimite le nombre de mandats à deux, vous pensez ceux qui essayent de la triturer ne comprennent pas son esprit ? C’est la mauvaise foi qui les pousse à chercher dans le corps de ce texte fondamental la possibilité d’aller au-delà de ses exigences. Cette volonté de rester aux affaires les pousse à acheter un bataillon de juristes pour trouver dans le corps de la constitution des failles pour assouvir leur boulimie du pouvoir alors même qu’ils devaient s’en tenir à son esprit. Quand on dit deux mandats, c’est deux mandats. Il n’y a pas à chercher midi à quatorze heures ! Quand un Président de la République est au bout de ses deux mandats, il doit laisser son successeur exercer librement sa présidence en s’éloignant le plus loin possible des leviers du pouvoir. C’est à ça que renvoit l’esprit d’un texte fondamental non pas à un simulacre d’alternance politique qui, dans les faits, s’assimile à un 3ème mandat.
C’est pourquoi le Dialogue national inclusif, qui doit poser les jalons de l’avenir politique de notre pays, doit s’appesantir, non pas sur des vaines tentatives de verrouillage de certains articles de la constitution, mais plutôt sur le profil de ceux qui auront en charge la conduite des affaires de l’Etat. On a beau verrouiller une constitution, tant que les hommes qui l’appliquent sont de mauvaise foi, ils essayeront toujours de violer son esprit.
Alassane Aguelasse (In LA HACHE n° 311 du 07 novembre 2023)

ANALYSEDéclaration d’une nébuleuse « dynamique citoyenne pour une transition réussie »A la poursuite du rêve de « Zakila...
26/10/2023

ANALYSE
Déclaration d’une nébuleuse « dynamique citoyenne pour une transition réussie »
A la poursuite du rêve de « Zakiland » !
Les déclarations de soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) se poursuivent et ne se ressemblent pas. Nous avons eu droit à des déclarations des populations des villages, parmi les plus reculés du Niger, mais aussi celles émanant d’individus aux tronches bien connues, au nom de nouvelles structures de la société civile. On découvre de plus en plus un « Cadre de ceci », un « Mouvement de cela », un « Front de patati patata », toujours avec le mot d’ordre de soutien au Général Tiani et au CNSP. On peut voir, derrière le foisonnement de ces structures, l’ombre des partis politiques, dont les activités ont été suspendues après le coup d’Etat du 26 juillet, qui essayent de noyauter les futures institutions de la Transition. A ce jeu, et comme tout le monde le sait, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarraya) du président déchu Bazoum Mohamed, est inclassable.
L’Histoire se répète
On se rappelle encore de la manière dont « les armées » du PNDS-Tarraya avaient été lancées à l’assaut de la démocratie à l’occasion de l’ouverture au multipartisme dans notre pays. Une pléthore de syndicalistes, d’acteurs de la Société Civile, de journalistes et d’étudiants et scolaires qui, en réalité, ne roulaient que pour le parti rose et son gourou Issoufou Mahamadou, était sur tous les fronts. Ces individus, qui avaient fini par faire tomber leurs masques à l’occasion de l’accession au pouvoir du PNDS-Tarraya, l’heure de la récompense ayant sonné, avaient travaillé à l’ombre pour cette formation politique pendant la Conférence Nationale et pendant les régimes civils et militaires de Mahamane Ousmane, de Baré Mainassara et de Tandja Mamadou. Ils avaient, incognito, noyauté toutes les structures pour le besoin de la cause. Tous ces régimes successifs ont été confrontés à des syndicalistes teigneux, à des acteurs de la Société civile hargneux, à une presse aux ordres et à des étudiants manipulés, qui recevaient directement leurs ordres du Présidium du PNDS-Tarraya. Issoufou Sidibé de la CDTN, Hassimou Djibo du SUSAS, Laoual Sayabou de la Société Civile et des mouvements estudiantins et bien d’autres…se servaient de leurs structures pour faire le combat politique du parti et étaient de tous les forums, foras et autres réunions décisives qui engageaient la Nation.

Une déclaration qui se moque de l’intelligence des Nigériens
Cette déclaration saugrenue de cette Dynamique Citoyenne pour une Transition Réussie (DCTR) nous a donné l’impression de revivre les heures sombres de l’Histoire du Niger, dans laquelle les nigériens sont pris pour des moutons qu’on amène à l’abattoir. Regarder Issoufou Sidibé lire une déclaration de soutien au CNSP, entouré d’autres militants connus du PNDS, a été un choc pour beaucoup de citoyens. C’est le summum du manque d’empathie pour un Peuple meurtri par plusieurs années d’inconséquences d’un système qu’ils avaient érigé en modèle de gouvernance. Les voilà, tels des charognards, assis à débiter des mots qu’ils ne pensent même pas, tout en se moquant allègrement de l’intelligence des nigériens, en caressant le rêve d’une rédemption politique qui les feraient revenir au pouvoir. On a entendu ces visages familiers du PNDS annoncer dans leur déclaration : « Depuis le coup d’Etat du 26 juillet 2023, qui a mis fin à la 7ème république, le Niger est entré dans une transition militaire pour un retour à l’ordre démocratique. La marche vers l’affirmation de notre souveraineté et de notre dignité est inéluctable avec la ferme détermination du CNSP à rétablir les relations entre notre pays et le reste du monde dans le strict respect de notre identité en tant que peuple souverain et libre de ses choix stratégiques pour son émancipation ». C’était une vraie torture de les entendre continuer en ces termes : « Ce choix nous impose la responsabilité citoyenne de faire face à la résistance complexe du système international bâtit sur les inégalités et les injustices dans la gouvernance mondiale. Nous devons nous affranchir de toutes les difficultés liées à l’isolement de plus en plus avéré de notre pays et à des sanctions inédites imposées à populations qui en paient un lourd tribut, par notre ingéniosité à construire un partenariat sincère et direct avec le monde extérieur ».

Mettre le « holà » !
Nous avions déjà eu droit à un vomi du Comité Exécutif National du PNDS, rendu publique le 15 Septembre 2023, qui désapprouvait et s'opposait à l'intervention militaire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre le Niger. Ce communiqué, qui bravait la suspension des activités des partis politiques décrétée par le CNSP au lendemain du coup d’Etat du 26 juillet 2023, visait à rattraper le temps perdu – presque 2 mois - à observer le ciel dans l’espoir de voir le déluge de feu, annoncé par la CEDEAO, s’abattre sur notre pays.
Mais cette ultime tentative de récupération de la lutte pour sa souveraineté du vaillant Peuple du Niger, à travers la déclaration de cette Dynamique Citoyenne pour une Transition Réussie (sic), mérite d’y mettre un « holà ! », car nous savons qu’elle est l’émanation d’un esprit retors qui ne croit qu’aux schémas, à l’image de celui d’Issoufou Mahamadou.

Salou Djibo, le dindon de la farce
En effet, ce sont ces manœuvres souterraines, et bien d’autres, qui nous font penser que l’ancien Président de la République, Issoufou Mahamadou, essaye de reprendre du poil de la bête, après les premiers mois d’atermoiements et d’indécision passés. Car, plus que jamais, ce dernier ne croit qu’en la puissance de sa matière grise pour élaborer des scenarii et tracer des schémas, tel un architecte, au service de ses propres intérêts. Depuis l’avènement de la démocratie au Niger, Issoufou Mahamadou dit « Zaki » (Lion en langue Haoussa) avait toujours cherché les faveurs des juntes à l’origine des coups d’Etat au Niger. Il ne croyait pas à l’organisation d’élections libres et transparentes mais à la puissance de l’argent et au mentorat d’une junte au pouvoir pour gagner des élections à l’issue d’une transition. Il y avait eu, dans son tortueux parcours vers la Présidence, des tentatives de manipulation de chefs de junte qui avaient échoué et des alliances politiques concoctées pour un 2ème tour qui avaient volé en éclat. Tout ça parce que Zaki n’inspirait pas confiance. C’est, quand même, le roi de la jungle ! Seul Salou Djibo était tombé dans le panneau en lui créant un boulevard qui lui a permis d’arriver au pouvoir, enfin, contre la promesse d’un retour d’ascenseur, comme dévoilé par des acteurs politiques de notre pays. Le tombeur du patriote Tandja Mamadou continue, aujourd’hui, de s’en mordre les doigts car le deal, pour lequel il avait trahi la confiance des nigériens, n’avait pas été respecté. Il porte sur sa conscience la responsabilité morale des 12 années de descente aux enfers du Niger et de la mort de son propre parent, Siddo Elhadji, emprisonné injustement pour lui empêcher de faire campagne au titre de son parti politique, le Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-Nassara).

Issoufou Mahamadou, l’homme aux compas
Issoufou Mahamadou voulait le pouvoir à tout prix et était prêt à toutes les concessions pour l’obtenir. Il l’a eu et voulait le garder pour l’éternité, oubliant qu’il n’était qu’un simple mortel. Pour ce faire, il avait passé des longues nuits d’insomnie pour prendre des compas et tracer des schémas pour se maintenir éternellement au pouvoir, pour le bonheur de ses proches, les fils prenant la relève des pères et les petits-fils celle des fils, ainsi de suite, en une cadence dynastique dans un empire qui mériterait de porter le nom de « Zakiland ». Il avait réfléchi à une machinerie huilée, se servant de son expérience d’homme politique au cœur de tous les complots politiques ourdis au Niger, reposant sur quelques stratégies de concassage des partis politiques tous bords confondus, d’installation d’armées étrangères pour dissuader toute velléité de prise de pouvoir par la force, d’annihiler toute menace civile ou militaire, de tester la capacité de la rue à manifester violemment en faisant arrêter Hama Amadou à Niamey…Bref, il avait pensé à tout pour assoir son pouvoir hégémonique sauf...au fait que la surprise viendrait d’un élément de son entourage qu’il croyait corvéable à souhait : le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.

Zaki ne s’avoue pas vaincu
La surprise était si grande qu’il avait mis du temps à s’en remettre. Mais là, apparemment, il commence à reprendre du poil de la bête avec ce que nous voyons, notamment la déclaration de cette « dynamique citoyenne pour une transition réussie », qui sert d’antichambre au PNDS-Tarraya, en attendant la reprise des activités des partis politiques. Issoufou Mahamadou renoue avec ses schémas et cette sortie d’Issoufou Sidibé en est la preuve. Mais ceci n’est qu’un petit pan de ses manœuvres pour se refaire une nouvelle virginité politique et, conséquemment, revenir aux affaires en utilisant les énormes moyens financiers dont il dispose. On ne peut même pas imaginer ce qu’il envisagerait de faire du Niger et de son peuple si jamais, par une quelconque osmose, il revenait au pouvoir. La seule certitude qu’il faudrait se mettre à l’esprit, c’est qu’il engagerait des milliers et des milliers de mercenaires de la Légion étrangère française pour sa protection, après avoir fait revenir l’Armée française et adhéré à toutes les exigences de la métropole. Le Niger cessera d’exister avec le retour de Zaki aux affaires ! Les nigériens avertis n’ont pas tracé des schémas pour savoir ce qui arrivait si ce scénario catastrophe se produisait. C’est pourquoi, ils sont vent debout depuis le 26 juillet 2023, date de la vraie indépendance du Niger, pour que justice soit rendue au Peuple nigérien et enterrer définitivement les mauvaises pratiques usitées par le Guri-system personnifié par Issoufou Mahamadou. Messieurs du CNSP et du Gouvernement, la b***e est dans votre camp !

Saïdou Ali

Paru hier. En vente dans les kiosques et à la criée.
26/10/2023

Paru hier. En vente dans les kiosques et à la criée.

La vérité sur les raisons de la nomination des enfants de Seini Oumarou à la Présidence de la RépubliqueAucun franc et a...
23/09/2023

La vérité sur les raisons de la nomination des enfants de Seini Oumarou à la Présidence de la République
Aucun franc et aucun avantage pour eux
Depuis la publication sur les réseaux sociaux des listes des Conseillers dont les passeports diplomatiques ont été annulés, la polémique ne fait qu’enfler par rapport aux enfants de l’ancien Président de l’Assemblée Nationale et ancien Premier Ministre, Seini Oumarou, nommés Conseillers à la Présidence de la République, du temps de Bazoum Mohamed.
Voici la vérité sur ce que certains esprits malveillants essaient de décrire comme une affaire de concussion.
Dès la publication des listes, dans lesquelles figuraient les noms des enfants de l’ancien Président de l’Assemblée Nationale et ancien Premier Ministre, Seini Oumarou, nous avons cherché à comprendre comment un homme politique de sa carrure, qui avait toujours tenu éloigné ses enfants des affaires de l’Etat, pouvait commettre de telles maladresses ? Nous nous sommes renseignés, nous avons confrontés les témoignages et nous sommes arrivés à la conclusion que cette affaire, qu’on essaie de peindre en une grave opération de concussion n’est, en réalité, qu’une histoire…de Hadj !

Voici les faits :
La nomination des enfants de Seini Oumarou, comme Conseillers à la Présidence de la République, est intervenue UNIQUEMENT pour leur permettre d’avoir un passeport diplomatique en vue de leur faciliter l’obtention des visas pour effectuer le Hadj 2022. En effet, l’agence du hadj qui devait les acheminer avait demandé, dans la mesure du possible, des passeports diplomatiques pour faciliter et accélérer l’obtention des visas et pour éviter les tracasseries administratives à l’arrivée, d’autant plus que les demandeurs se sont pris un peu tardivement. C’est dans cette optique que Seini Oumarou, Président de l’Assemblée à l’époque des faits, avait sollicité le Chef de l’Etat, Bazoum Mohamed, pour la délivrance des passeports diplomatiques à ses enfants et leurs conjointes. Ce à quoi ce dernier avait favorablement répondu, en vertu du pouvoir discrétionnaire que lui confère le Décret réglementant les conditions de délivrance du passeport diplomatique.
Aussi, pour la circonstance, lePrésident Bazoum Mohamed avait – il ordonné que soit pris un acte pour nommer les bénéficiaires, à son Cabinet comme Conseillers, sans traitements ni avantages.
De même, d’après les témoignages que nous avons recueillis, de leur date de nomination circonstancielle à ce jour, ces jeunes gens n’ont pas touché le moindre franc du Trésor public, ni bénéficié d’avantages pécuniaires.
Mais notre travail ne s’arrête pas là car nous sollicitons du Cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) de faire procéder à des vérifications, au vu du débat suscité, pour déterminer si les enfants de Seini Oumarou avaient touché des salaires liés à leurs fonctions ou pas. Et surtout d’informer l’opinion publique nationale et internationale sur les conclusions de ces vérifications.
L’ancien Président de l’Assemblée Nationale, d’après les confidences de ses proches, sait que ses enfants avaient tourné la page de leurs nominations dès leur retour du Hadj 2022 et n’avaient jamais touché le moindre kopeck comme salaires ou avantages. Il ne serait pas contre des vérifications, car il voudrait aussi s’assurer que des personnes malhonnêtes n’avaient pas agi au nom ou à la place de ses enfants.
Saidou Ali (In LA HACHE n° 309 du 22 septembre 2023)

Parution du n° 309. Disponible en kiosque et en vente à la criée.
23/09/2023

Parution du n° 309. Disponible en kiosque et en vente à la criée.

Transport VoyageursUn nouveau prix pour RIMBO obtenu au MaliL’Agence Nationale de la Sécurité Routière (ANASER), l’homol...
14/09/2023

Transport Voyageurs

Un nouveau prix pour RIMBO obtenu au Mali

L’Agence Nationale de la Sécurité Routière (ANASER), l’homologue de notre ANISER, vient d’honorer la compagnie de transport voyageurs RIMBO du Niger à travers un prix faisant du Roi de la route la meilleure compagnie étrangère grâce aux efforts déployés pour la prévention des accidents de la route. Le prix a été remis par la Ministre des Transports et des Infrastructures, Madame DEMBÉLÉ Madina SISSOKO, en présence du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Colonel Salif Traoré.

La distinction a été remise au Directeur Régional de Rimbo-Mali, lors d’une cérémonie prestigieuse regroupant tous les acteurs du secteur des transports du Mali. Cette reconnaissance témoigne de l’engagement des responsables de la société pour la sécurité routière, consacré par un renforcement des capacités opérationnelles des chauffeurs des autocars organisé, à sa demande, par l’Agence Nigérienne de la Sécurité Routière (ANISER). En effet, c’est suite à une requête de la Direction Générale de RIMBO Transport Voyageurs adressée à l’agence nationale de référence en matière de sécurité routière que 150 chauffeurs et le personnel d’encadrement ont été formés par des experts, du 6 au 8 février 2023, à Niamey. Il s’agissait d’amener les chauffeurs de RIMBO à l’observance des règles de sécurité routière dans un contexte de recrudescence des accidents des véhicules de transport régulier de voyageurs. Les responsables de la compagnie, au premier rang desquels M. Abdourahamane BOUMOUJOUD, Directeur Général, et M. Ali BOUBACAR, Directeur d’Exploitation, s’étaient engagés, à l’occasion, pour un objectif de zéro accident en 2023.
Ce prix est donc aussi un honneur fait au Ministère des Transports et de l’Equipement du Niger, à travers l’expertise de l’ANISER, qui a renforcé les capacités des chauffeurs de RIMBO en matière de sécurité routière, contribuant ainsi à une réduction drastique des accidents occasionnés par la compagnie sur les routes, aussi bien nationales que sous régionales.
Idwal

Paru ce jour. En kiosque et vendu à  la criée
13/09/2023

Paru ce jour. En kiosque et vendu à la criée

Dialogue national inclusifQuid des partis politiques ?Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la patrie (...
13/09/2023

Dialogue national inclusif

Quid des partis politiques ?

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la patrie (CNSP), Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a évoqué dans un message à la nation, délivré le 18 août 2023, la tenue d’un dialogue national inclusif. Il annonçait notamment que « l’objectif de l’instance dédiée à ce dialogue est de consulter toutes les composantes du peuple nigérien sur les voies les meilleures permettant de poser les fondements d’une nouvelle vie constitutionnelle sur des piliers profondément ancrés dans nos valeurs traditionnelles et républicaines ». Pour faire écho à ce désir du Chef de l’Etat de « structurer le nouvel élan de patriotisme qui renait au Niger », différents messages ont été envoyés aux régions pour demander aux Préfets de procéder « sans délai et de manière inclusive et participative à la désignation des représentants des Forces Vives de la Nation qui auront à participer à ladite rencontre », selon les termes du document que nous avons consulté.

Le Président du CNSP, Chef de l’Etat a défini 4 grands axes qui seront débattus lors de ce forum. Il s’agit de définir les principes fondamentaux devant régir notre transition, de définir la période de la transition dont la durée ne saurait aller au-delà de 3 ans, de définir les priorités nationales durant la transition et, enfin, de rappeler les valeurs fondamentales devant guider la refondation de la République et ce, dans un délai de 30 jours.
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani avait conclu son message à la Nation avec cette note d’espoir qui augure des perspectives heureuses pour notre pays : « C’est donc entre Nigériens et dans le dialogue fraternel que nous allons trouver, j’en suis convaincu, les solutions adaptées à tous les défis qui se posent à nous ».
Un autre communiqué, émanant du Gouverneur de la Région de Niamey, nous informe qu’il est attendu des Associations, des Organisations Non Gouvernementales (ONG) et des syndicats de designer un délégué, pour chaque structure, pour siéger dans le Comité Régional de réflexion et de travail devant proposer un mémorandum en guise de contribution de la région pour les assises du Dialogue national inclusif. Nous l’avons remarqué, aucun message ne fait spécifiquement allusion à la contribution des partis politiques.

Les partis politiques sont essentiels à l’ancrage de la démocratie

Même si on considère qu’ils font partie des associations, puisqu’un parti politique est, par définition, « un groupe de personnes possédant des idées politiques communes réunis en association », il n’en demeure pas moins qu’ils font face à un blocage pouvant compromettre leur participation. En effet, dans son communiqué N° 5, rendu publique la nuit du jeudi 27 juillet 2023, le CNSP a annoncé la « suspension, jusqu’à nouvel ordre, de toutes activités des partis politiques ». Or, comme tout le monde le sait, les formations politiques sont un socle de la démocratie. Elles jouent un rôle central dans le fonctionnement des systèmes politiques démocratiques en permettant la représentation des différentes opinions et intérêts des citoyens. Voici quelques raisons pour lesquelles les partis politiques sont considérés comme essentiels à la démocratie :
1. Représentation des citoyens : Les partis politiques offrent une plateforme pour les citoyens de s'engager politiquement et de défendre leurs intérêts. Ils permettent aux individus de se regrouper en fonction de leurs convictions politiques, ce qui facilite la représentation des différents points de vue au sein du système politique ;
2. Élection des représentants : Les partis politiques jouent un rôle clé dans le processus électoral en proposant des candidats. Ils présentent une vision politique cohérente et des programmes spécifiques. Les électeurs peuvent choisir parmi les différentes options offertes par les partis, ce qui garantit une diversité d'idées et de perspectives dans le débat public ;
3. Formation de gouvernements : Les partis politiques sont essentiels à la formation d'un gouvernement dans un système démocratique. Les partis qui obtiennent le soutien majoritaire ou suffisant lors des élections peuvent former un gouvernement et mettre en œuvre leur programme politique. Cela assure une continuité dans la gestion des affaires publiques ;
4. Contrôle de l'exécutif : Les partis politiques jouent également un rôle de contrôle sur l'exécutif. Les partis d'opposition peuvent exercer un contre-pouvoir en questionnant les politiques et les actions du gouvernement. Ils peuvent également proposer des alternatives et défendre les droits des citoyens ;
5. Débat et prise de décision : Les partis politiques sont des lieux de débat politique où les questions importantes sont discutées et examinées. Ils permettent aux citoyens de participer au processus de prise de décision politique en donnant leur opinion sur les politiques publiques. Les partis fournissent également un espace pour le développement et la discussion des idées politiques.
En somme, les partis politiques sont un élément fondamental de la démocratie, une frange importante des Forces Vives de la Nation qui mobilise les citoyens, propose des choix politiques et permet une représentation politique diversifiée. Ils jouent un rôle essentiel dans la gouvernance démocratique en assurant la participation et la responsabilité politique.

Quel format de participation pour les partis politiques ?

A moins qu’un « nouvel ordre » ne soit édicté entretemps, la participation des partis des politiques au Dialogue national inclusif nous semble compromise. Une question relative à cet aspect a d’ailleurs été posée au Premier Ministre, Lamine zeine Ali Mahamane, lors d’une conférence de presse tenue à son cabinet, le 4 aout 2023. Il a répondu : « tout le monde y sera ! ». La réponse du PM, aussi évasive soit-elle, n’exclut pas la participation des partis politiques à ces assises nationales. On se demande alors sous quel format pourrait se faire cette participation puisqu’ils ne sont pas appelés à siéger dans les comités régionaux de réflexion et de travail ?
Il est vrai que les formations politiques sont vouées aux gémonies dans ce contexte de la prise de contrôle du pouvoir politique par les militaires. Il en a toujours été ainsi à chaque Coup d’Etat. On se rappelle encore de cette colère de ce Chef d’Etat, arrivé au pouvoir par un putsch, qui regrettait « de ne pas avoir raccourci les politiciens ! ». Les partis politiques, malgré les griefs qu’on pourrait leur reprocher, sont un maillon essentiel qui doit concourir à la mise en place des institutions démocratiques.
Du reste, la suspension actuelles des activités des partis politiques n’est qu’une vue de l’esprit car les conseils régionaux et municipaux, qui sont l’expression de leur représentativité, sont toujours en place. Le gotha politique s’inquiète de cette situation et se demande à quelle sauce il va être mangé pendant cette transition.
Saidou Ali

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