16/11/2024
Les Chatwas ne sont pas des hommes d’honneur.
On ne le sait que trop bien…
Ils attendent d’être foutus à la porte plutôt que de partir la tête haute…
Certains et certaines s’habillent désormais en rouge ou en mauve.
On sait tout ça.
Cependant, il y a des histoires que peu de gens connaissent. J’avais un collègue, excellent journaliste, avec toujours des nouvelles au briefing du matin, mais qui était méprisé parce que son profil ne convenait pas à l’entreprise.
En 2010, alors que j’avais déjà quitté l’entreprise en question, il a choisi de partir aussi, pour devenir attaché de presse. De 2011 à 2014, il s’est retrouvé sans emploi après une cassure gouvernementale.
Et pendant les dix années suivantes, il assurait la communication de son ministre avec discrétion, humilité et compétence. Il évitait les polémiques futiles ou d’agresser ceux d’en face, comme moi…
Mardi dernier, il est allé remettre sa lettre de démission, estimant qu’il n’avait pas le droit de rester en fonctions un jour de plus.
Il ne pourra plus revenir au journalisme.
Je l’avais appelé au téléphone mercredi dernier, pour avoir de ses nouvelles. Et nous avons reconnecté comme aux temps où nous étions collègues. Et il a même fait une analyse de la défaite du MSM avec beaucoup de lucidité.
Il est resté un homme d’honneur et je n’accepterai jamais qu’un crétin crasseux le traite de Chatwa…
Merci à ceux qui auront lu ceci jusqu’au bout, d’autant plus que je serai toujours là pour défendre ceux qui méritent de l’être.
IQBAL KALLA