Le Chlordécone en questions

Le Chlordécone en questions C’est ici qu’on vous dit toute la vérité sur le Chlordécone en Martinique : son histoire, son

31/08/2022

Au moment où le Monde se reconstruit économiquement, la Martinique y apporte déjà sa pierre grâce à l’agriculture de la banane dessert réputée un peu partout

Le Dimanche 28 mars 2021, au cours de son JT de 19h, Martinique 1ère a diffusé un reportage à propos des conséquences de...
29/03/2021

Le Dimanche 28 mars 2021, au cours de son JT de 19h, Martinique 1ère a diffusé un reportage à propos des conséquences de l’utilisation dans l’Agriculture des herbicides à base de Glyphosate.

Les sols laissés nus du fait de l’utilisation abusive d’herbicides par certains agriculteurs, la terre ne serait plus retenue et glisserait vers les rivières et la mer en y charriant le chordecone, polluant ainsi la flore et la faune marine.

Pour ce qui concerne la culture de la BANANE, les pratiques actuelles sont à l’opposé puisque les cultivateurs ont bien compris qu’il ne fallait jamais laisser les sols nus afin de préserver la vie du sol et sa fertilité.

Pour la BANANE, la gestion maîtrisée de l’enherbement (plantes compagnes ou plantes de service, contrôle mécanique de l’enherbement) limitent considérablement l’érosion et donc la diffusion du chlordecone dans l’environnement.

Aujourd’hui, sur 80% des surfaces plantées en BANANES, la pratique de la gestion de l’enherbement, de préférence à l’utilisation d’herbicides, est systématique ainsi que l’utilisation importante de matière organique qui favorise la rétention du sol et limite l’érosion.

Il suffit tout simplement de circuler à la Martinique pour constater que les rangs des bananiers sont enherbés.

Les producteurs de bananes ont même bon espoir de trouver des plantes avec dans leurs racines, des bactéries capables de dégrader le chlordecone (des essais sont en cours sur une exploitation avec le laboratoire des Symbioses mycorhyziennes) .

19/03/2021

COMMUNIQUE DE PRESSE
Fort de France, le 19 mars 2021
Ce jeudi 18 Mars, dans l'émission radio de RCI, la matinale de 7h, Monsieur Garcin Malsa a affirmé des propos mensongers au sujet de ma responsabilité dans l’affaire du chlordécone.
Ces propos volontairement diffamatoires et mensongers sont inacceptables, venant en plus d’un homme public de la Martinique.
Je veux donc rappeler la vérité à ce sujet :
Je ne suis en rien responsable, pas plus que les sociétés du Groupe GBH, des problèmes liés à l’importation de chlordécone.
Monsieur le député Serge Letchimy, Président de la commission d’enquête parlementaire sur l’impact économique, sanitaire et environnemental de l’utilisation du chlordécone l’a d’ailleurs confirmé dans ses récentes déclarations sur sa page Facebook du 9 février 2021.
Le rapport d’enquête parlementaire sur le chlordécone est public et peut être consulté par tous. Je ne peux que vivement recommander à tous les martiniquais d’en prendre connaissance : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/docs/RAPPANR5L15B2440-tI.raw
Comme tous les Martiniquais, je suis extrêmement préoccupé par le problème de la contamination des sols par cette molécule.
Comme tous les Martiniquais, je ne comprends pas que l’action judiciaire entreprise depuis de longues années ne puisse aboutir. Je souhaite que toute la lumière soit faite sur ce sujet.
L’émotion collective qui touche la Martinique est forte et légitime. Je la partage entièrement. Le drame de la chlordécone est une épreuve qui ne doit pas nous diviser mais que nous devons surmonter tous ensemble.
La gravité des déclarations de Monsieur Garcin Malsa me contraint à engager des poursuites judiciaires pour diffamation publique.
Bernard HAYOT
Contact presse : Claire Richer, Directeur Communication, [email protected], 0696 21 03 45

AU NOM DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE sur l’impact économique, sanitaire et environnemental de l’utilisation du chlordécone et du paraquat comme insecticides agricoles dans les territoires de Guadeloupe et de Martinique, sur les responsabilités publiques et privées dans la prolongation de leu...

12/02/2021

“. répond à (écologiste) : "Il est impératif de cesser d'opposer agriculture et environnement, c'est totalement aberrant. Les agriculteurs, ils font cette transition" https://t.co/qUnS2yeTeU”

LES PRODUCTEURS DE BANANES, PREMIERES VICTIMES DU CHLORDECONE ?L’utilisation du chloredécone a été autorisée de 1972 à 1...
14/12/2020

LES PRODUCTEURS DE BANANES, PREMIERES VICTIMES DU CHLORDECONE ?

L’utilisation du chloredécone a été autorisée de 1972 à 1993.
Tous les producteurs, petits, moyens et gros, l’ont utilisé pendant cette période en toute bonne foi et en toute confiance.
Ils ne pouvaient se douter, il y a 48 ans et même après, de la rémanence de cette molécule dans le sol pendant des décennies voire des centaines d’années.
Un agriculteur n’est pas un scientifique et ne peut que suivre les process, recommandations et conseils d’utilisation des produits autorisés.

Qui sont les premières victimes de cette molécule ?

Les producteurs eux-mêmes dont les terres sont contaminées pour longtemps et dévalorisées, leur interdisant certaines cultures.
De plus, les caractéristiques des sols volcaniques antillais conduisent à y fixer plus durablement le chlordécone que dans les sols des pays européens utilisateurs de cette molécule.
C’est bien pour ces raisons que les producteurs de bananes sont les premières victimes du chlordécone.
Qui connaîtrait un seul producteur au monde capable de contaminer volontairement et durablement son propre sol, son outil de travail et son lieu de vie ainsi que celui de sa famille, une terre qui les nourrit ?

« Un agriculteur est le locataire de la terre de ses enfants »

C’est à ce titre que l’Ugpban, l’Union des Groupements de Producteurs de Bananes, représentant les producteurs de Guadeloupe et de Martinique, a fort légitimement demandé en 2013 au Tribunal d’Instance de Paris à être partie civile dans le cadre de l’instruction en cours concernant le chlordécone.

La prochaine fois, il sera question du mode de lutte contre le charançon du bananier après l’arrêt du chlordécone en 1993.

Photo d'une petite Hylode chanteuse sur un bananier

LES ZONES QUI ONT ÉTÉ CONTAMINÉES AU CHLORDECONE À L’ÉPOQUE SONT-ELLES CONDAMNÉES ET QUELLE EST LA PART DE TERRES CONTAM...
01/12/2020

LES ZONES QUI ONT ÉTÉ CONTAMINÉES AU CHLORDECONE À L’ÉPOQUE SONT-ELLES CONDAMNÉES
ET QUELLE EST LA PART DE TERRES CONTAMINÉES PAR RAPPORT À LA PART DE SURFACE AGRICOLE UTILE (SAU) ?

Non, les terres contaminées par le chlordécone ne sont heureusement pas condamnées car un grand nombre de cultures sont toujours possibles sans aucun risque pour l’alimentation humaine sur ces terres, y compris la culture de bananes.
On peut y produire des fruits et légumes qui se développent à plus de 10 cms du sol : ils sont non-chlordéconés.
Le chlordécone est une molécule lourde qui migre peu dans les tissus végétaux, ce qui explique que les fruits et légumes aériens qui ne sont pas en contact avec le sol n’en contiennent pas.
Concernant la part de terres contaminées aujourd’hui par rapport à la part de Surface Agricole Utile (SAU) de la Martinique, 20% de la SAU présentent des teneurs en chlordécone supérieures à 0,1 mg par kg de sol sec et moins de 10% de la SAU sont contaminées à plus de 1mg par kg de sol sec.
Il est inexact d’affirmer que TOUTES les terres de la Martinique ont été contaminées par le chlordécone : environ 6% de la surface de la Martinique a été contaminée à l’époque : 6% de trop, il est vrai !!!
La prochaine fois , il sera question de l’ensemble des producteurs petits, moyens et gros, qui ont utilisé à l’époque, en toute bonne foi et en toute confiance, cette molécule autorisée, des producteurs eux-mêmes premières victimes de cette contamination.

DEUX DÉROGATIONS AUTORISANT LA PROLONGATION D’UTILISATION DES STOCKS DE CHLORDECONE PENDANT MOINS DE 2 ANS : POURQUOI ? ...
24/11/2020

DEUX DÉROGATIONS AUTORISANT LA PROLONGATION D’UTILISATION DES STOCKS DE CHLORDECONE PENDANT MOINS DE 2 ANS : POURQUOI ? QUELLES CONSÉQUENCES ?

- 1 Février 1990 : retrait de l’autorisation de vente en France du Curlone (matière active : 5% de Chlordécone).
- Aux termes de la loi encore en vigueur du 2 novembre 1943 et de l’article 8 de l’arrêté du 1 décembre 1987, la vente de Curlone pouvait se poursuivre conformément au droit commun 2 ans après le retrait de l’autorisation de vente soit jusqu’à Février 1992.
- 2 dérogations ont alors été accordées le 6 mars 1992 et le 25 février 1993 permettant de prolonger l’utilisation des stocks jusqu’au 30 septembre 1993, date à laquelle le Chlordécone est interdit.
- Ces 2 dérogations ne contreviennent pas à la légalité en vigueur à cette époque.

Source:
Rapport d’information concernant le Chlordécone du 30 juin 2005 à l’Assemblée Nationale - Rapporteur Joël Beaugendre.

La question qui reste posée :

Quelles conséquences sur l’empoisonnement des terres du fait de ces 2 dérogations pour une durée totale d’utilisation de 19 mois supplémentaires permettant aux producteurs de trouver une alternative pour la lutte contre le charançon ?

Une utilisation supplémentaire pendant moins de 2 ans, après 19 années d’utilisation, aura-t-elle vraiment eu comme conséquence d’empoisonner les terres pour plusieurs décennies voire plusieurs siècles ?

Poser la question, c’est y répondre !!!

En raison hélas du niveau des connaissances scientifiques de l’époque:
Le Chlordécone aura été légalement utilisé pendant 21 ans : 21 ans de trop !!!
L’amiante aura été légalement été utilisé pendant 107 ans (1890 à 1997 ) : 107 ans de trop !!!

La prochaine question portera sur la part des terres contaminées

COMMENT ET POURQUOI LE CHLORDECONE EST ARRIVÉ SUR LE MARCHÉ DES PESTICIDES À L’ÉPOQUE ?- Le Chlordécone appartient à ce ...
16/11/2020

COMMENT ET POURQUOI LE CHLORDECONE EST ARRIVÉ SUR LE MARCHÉ DES PESTICIDES À L’ÉPOQUE ?

- Le Chlordécone appartient à ce que l’on pourrait qualifier de « première génération « de pesticides.

- Breveté aux Etats-Unis à partir de 1952 et commercialisé à partir de 1958, il a été autorisé et utilisé en Europe et aux Antilles Françaises à partir de 1972.

- En 1972, il y a 48 ans, le Chlordécone était la solution proposée par les ingénieurs agronomes et les scientifiques pour remplacer le Lindane ( l’hexachlorocyclohexane HCH ) dorénavant interdit pour sa toxicité.

- Le Chlordécone, avec seulement 5% de matière active, apportait le même résultat que le Lindane HCH au niveau de la lutte contre le charançon du bananier, tout en l’utilisant en quantités 50 fois inférieures.

- Selon les connaissances scientifiques de cette époque, cela représentait une forme d’avancée scientifique avec un risque moins important pour la santé et l’environnement.

- Tous les producteurs de bananes de l’époque, quelle que soit la taille de leur exploitation, ont utilisé en toute confiance ce produit autorisé, « nouveau et innovant », ignorant sa persistance dans l’environnement et sa bio-accumulation dans les matières vivantes, sans savoir qu’ils en seraient les victimes.

La prochaine fois, il sera question des dérogations.

QUI DÉLIVRAIT L’AUTORISATION D’UTILISATION , NOTAMMENT DU CHLORDECONE, IL Y A 48 ANS ET JUSQU’EN 1993 ?Le cadre juridiqu...
05/11/2020

QUI DÉLIVRAIT L’AUTORISATION D’UTILISATION , NOTAMMENT DU CHLORDECONE, IL Y A 48 ANS ET JUSQU’EN 1993 ?

Le cadre juridique en vigueur lors de l’autorisation d’utilisation du chlordécone reposait sur des principes datant de 1943.

L’autorisation était accordée par le Ministre de l’Agriculture au terme d’une procédure qui avait pour objet d’établir l’efficacité et l’innocuité du produit.
Deux commissions composées d’experts étaient obligatoirement consultées dans le cadre du régime institué par la loi de 1943 :
1) La commission d’étude de la toxicité ( ou Commission des toxiques) évaluait les risques d’effets directs et indirects sur l’homme , les animaux et l’environnement et compte tenu de ces risques donnait son avis sur les conditions d’emploi du produit.
2) Le comité d’homologation des produits anti parasitaires ou assimilés intervenait ensuite pour proposer au Ministre un avis sur les suites à donner à la demande d’utilisation.

Jusqu’en 1993 , L’État était le seul responsable de la délivrance des autorisations d’utilisation du chlordécone.
Tous les producteurs de bananes de l’époque, petits, moyens et gros, n’étant pas des scientifiques et n’ayant pas la compétence pour juger de son éventuelle dangerosité, utilisaient ce produit en toute légalité et en toute confiance, sans savoir à l’époque qu’ils en seraient également les victimes.

La prochaine fois , il sera question de savoir comment et pourquoi le chlordécone est arrivé sur le marché des pesticides à l’époque.

27/10/2020

QU’EST-CE QUE LE CHLORDECONE ?
• Un insecticide organochloré pour lutter contre le charançon qui ravageait les cultures de banane en se nourrissant des bulbes des bananiers
• Se présentait sous diverses formes commerciales : Képone (produit américain, utilisé jusqu’en 1976) puis Curlone (produit français, utilisé jusqu’en 1993)
• Importé légalement par les établissements Laguarigue en Martinique
• Autorisé jusqu’en 1993, le chlordécone a été utilisé en toute légalité par les producteurs de l’époque
• Il était répandu aux pieds des bananiers sous forme de poudre blanche
• Fait partie des organochlorés dont il a été découvert au fil du temps qu’ils étaient persistants avec une grande capacité à se fixer sur la matière organique, notamment dans le sol

La prochaine fois, il sera question de la délivrance des autorisations d’épandage du chlordécone.

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