Mazavaroo, Port Louis (2025)

11/01/2025

Éducation - Le ministre de l'Éducation dévoile le “Foundational Programme”

Le “Foundational Programme”, axé sur l’apprentissage par compétences, l’évaluation continue et une collaboration accrue entre écoles, enseignants et parents, sera lancé le 13 janvier.

L’annonce a été faite par le ministre de l’Éducation et des Ressources humaines, Dr Mahend Gungapersad, lors d’une réunion avec les gestionnaires d’écoles secondaires privées, tenue mercredi dernier au siège du ministère à Phoenix.
Un rassemblement pour une mise en œuvre réussie

Étaient présents lors de la réunion le Senior Chief Executive du ministère, M. Ravi Meettook, des gestionnaires et représentants d’écoles secondaires privées, ainsi que des représentants du MITD, de l’Institut de l’éducation de Maurice (MIE) et de la Mauritius Qualifications Authority (MQA).

L’objectif était de discuter du lancement prochain du “Foundational Programme”, de recueillir des retours et de garantir une collaboration efficace pour sa mise en œuvre. Les échanges ont porté sur l’alignement des objectifs du programme avec les besoins des élèves et les ressources disponibles dans les écoles privées.
Un programme pour soutenir les élèves en difficulté

Dans son discours principal, le ministre Gungapersad a présenté la vision du Foundational Programme en Littératie, Numératie et Compétences (FPLNS). Il a mis en avant son rôle dans l’intégration et le soutien des élèves rencontrant des difficultés académiques.

Le ministre a également souligné la nécessité d’une coopération renforcée entre les écoles secondaires privées, les écoles confessionnelles et les institutions éducatives. Le ministère agira comme facilitateur pour apporter un soutien rapide et ciblé lorsque nécessaire.
Un soutien inclusif et équitable

Le ministre Gungapersad a insisté sur l’importance de ce programme pour les élèves issus de milieux divers. Selon lui, le programme vise à leur offrir une opportunité de progresser dans leur parcours académique grâce à une approche globale combinant apprentissage académique et développement extrascolaire.

« Aucun enfant ne devrait être privé d’éducation en raison de son âge ou d’autres facteurs », a-t-il déclaré. Il a souligné l’importance d’un environnement collaboratif pour garantir le bien-être des élèves, leur succès académique et leur développement global.
Des fonds pour renforcer les écoles privées

Le ministre a reconnu le rôle historique des écoles secondaires privées dans la fourniture d’une éducation de qualité et a annoncé la libération d’environ 150 millions de roupies de fonds précédemment retenus. Ce financement vise à renforcer le partenariat entre le ministère et les institutions privées, garantissant une utilisation efficace des ressources pour améliorer les performances des élèves.

À propos du “Foundational Programme”

Remplaçant l’“Extended Programme”, le “Foundational Programme” offre un soutien aux élèves rencontrant des défis académiques grâce à un curriculum flexible et basé sur les compétences. Il se concentre sur la littératie, la numératie, les compétences scientifiques et numériques, les aptitudes de vie et la formation professionnelle.

Les élèves bénéficieront de formations préprofessionnelles, d’options personnalisées, de mentorat et d’ateliers pour enseignants. Le programme intègre des thèmes pratiques et une évaluation continue, préparant les élèves à devenir des citoyens responsables et prêts pour leur carrière.

Zuhayr Dhunny

https://www.mazavaroo.mu/le-ministre-de-leducation-devoile-le-foundational-programme/

11/01/2025

La réorganisation du secteur coopératif à Rodrigues

La réorganisation du secteur coopératif à Rodrigues a été au centre des discussions lors d'une réunion qui s'est tenue vendredi à Port Louis entre le Ministre de l'Industrie, des PME et des Coopératives, M. Sayed Muhammad Aadil Ameer Meea et le Commissaire à l'Agriculture et autres de l'Assemblée Régionale de Rodrigues, M. Louis Ange Perrine.

Dans une déclaration, M. Perrine a indiqué que la réunion avec le ministre Ameer Meea était satisfaisante et positive. Les discussions ont porté sur le renforcement des fédérations de coopératives dans trois secteurs, à savoir l'agriculture, l'élevage et la pêche.

Le commissaire à l'agriculture a exprimé son optimisme quant au fait que, d'ici trois à quatre mois, les sociétés coopératives qui sont restées fermées pendant une longue période redémarreront leurs activités et redeviendront fonctionnelles. Cela favorisera la croissance des sociétés coopératives dans les secteurs de l'élevage, de l'agriculture et de la pêche.

Le commissaire Perrine a saisi l'occasion pour inviter le ministre Ameer Meea à se rendre à Rodrigues.

https://www.mazavaroo.mu/la-reorganisation-du-secteur-cooperatif-a-rodrigues/

11/01/2025

Année académique 2025 - Admission des élèves de Grade 1 dans les écoles primaires

Le processus d’admission des élèves de Grade 1 a débuté hier matin dans les écoles primaires à travers l’île.

Dans ce contexte, le ministre de l’Éducation et des Ressources humaines, le Dr Mahend Gungapersad, accompagné du député Rameshwar Etwareea, s’est rendu à l’école St Antoine RCA à Goodlands pour superviser le bon déroulement de l’exercice.
Appel à des changements positifs dans le secteur de l’éducation

Lors d’une déclaration, le ministre de l’Éducation a souligné la nécessité d’apporter des changements positifs pour relever les défis du secteur éducatif. Il a également appelé à une meilleure collaboration entre les parents et les écoles afin de garantir le bien-être des enfants.

Le Dr Gungapersad a insisté sur l’importance d’identifier les obstacles dès le début du calendrier scolaire pour pouvoir y remédier rapidement. Il a mis l’accent sur le développement d’une culture de la lecture dans les écoles, rappelant que l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul commence dès le Grade 1.
Détecter les difficultés d’apprentissage dès le début

« Il est primordial de détecter les troubles et les difficultés d’apprentissage dès le plus jeune âge », a-t-il affirmé. En mettant en lumière le rôle essentiel de l’éducation dans l’équilibre du tissu socio-économique du pays, le ministre a rassuré les parents que le gouvernement fournira une assistance pour améliorer la qualité de l’éducation.
Un programme scolaire équilibré et des activités extrascolaires

Le député Etwareea a, pour sa part, souligné l’importance d’offrir un environnement propice à l’apprentissage pour les enfants. Il a également plaidé pour l’introduction de plus d’activités extrascolaires dans les écoles afin de développer davantage les capacités des élèves.
Une journée marquée par un geste symbolique

La visite s’est conclue par une cérémonie de plantation d’arbres, à laquelle le ministre a participé. Il a également échangé avec les enseignants, les parents et les élèves, témoignant ainsi de son engagement envers une éducation de qualité et accessible à tous.

Zuhayr Dhunny

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11/01/2025

Éditorial - N’oublions pas nos racines Africaines !

Le 1e février arrive à grands pas. Et le nouveau gouvernement commémorera l’abolition de l’esclavage. Mais il faut beaucoup plus qu’une date pour que nous n’oublions pas nos racines africaines. En 1995, Navin Ramgoolam et Paul Bérenger étaient en alliance, et furent les architectes d’un plus grand rapprochement avec le Continent Noir. Et surtout avec le Mozambique.

Ce pays fait toujours l’actualité ces jours-ci, avec le bras-de-fer qui oppose le leader de l'opposition mozambicaine, Venâncio Mondlane à Daniel Chapo, le chef du gouvernement. Reconduit au pouvoir, ce dernier est accusé d’avoir truqué les résultats des dernières élections organisées le 9 octobre dernier. Mondlane, qui avait fui le pays, est retourné triomphalement au Mozambique, mais les heurts entre ses partisans et ceux de Chapo ont déjà fait 100 morts. Avec Vijay Makhan retournant dans le giron du pouvoir comme conseiller du Vice-Premier ministre, ne serait-il pas temps d’utiliser son savoir-faire pour aider à régler ce contentieux Mozambicain ?

Le gouvernement Mauricien a aussi un diplomate dans la place. Et il faut aussi s’assurer que tout va bien pour lui, au cas où la situation dégénererait là-bas. Le ministère des Affaires Etrangères, de concert avec l’Attorney General, met le paquet pour négocier un bon deal avec le gouvernement Britannique sur l’archipel des Chagos. Mais ce n’est jamais une raison pour abandonner l’Afrique !

Pour revenir au 1e février, et le 190è anniversaire de l’abolition de l’esclavage, qu’est-ce qui changera de ce qui se faisait sous l’ancien régime, durant ces dix dernières années ? Quel langage parlera Navin Ramgoolam et Paul Bérenger aux descendants d’esclaves, qui restent toujours les oubliés de la république ? Ironiquement, la délégation mauricienne qui se trouve à Londres ne rappellera pas au gouvernement Britannique qu’il n’a jamais compensé les descendants d’esclaves, quand l’esclavage fut aboli en 1834 ? Le Premier ministre Keir Starmer ne doit sûrement pas savoir de quoi il en retourne, mais c’aurait aussi été une bonne occasion de rappeler à son gouvernement les torts que l’Empire Britannique a fait aux descendants d’esclaves. En les escamotant totalement de toute compensation financière, alors qu’ils ont trimé, jusqu’à la mort pour beaucoup, pour faire avancer cette île sur le plan économique !

A cet effet, il suffit de regarder autour de soi pour comprendre que l’Etat mauricien n’a pratiquement pas veillé à ce que hommage soit dûment rendu aux descendants d’esclaves. Il y a le jour férié bien entendu, œuvre de Sylvio Michel et d’autres combattants, et concrétisée par Paul Bérenger. Navin Ramgoolam a aussi œuvré, sur recommandation du défunt Dev Virahsawmy, pour que la langue créole entre dans le circuit scolaire. Mais cette langue n’est toujours pas admise au Parlement, et on peut aussi s’interroger sur la pertinence du Creole Speaking Union.

A ceux qui seraient prompts à dire qu’il ne faut pas « ethniciser » le 1e février, rappelons que chaque communauté célèbre et commémore ses racines et le culte de ses ancêtres. Et étant un pays de peuplement, il est normal qu’il en soit ainsi. Et Paul Bérenger doit être salué pour avoir donné un centre culturel à chaque composante de la nation mauricienne. Encore que les Tamouls attendent toujours leur part du gâteau, dans le triangle de Réduit. Mais le nouveau gouvernement a promis qu’ils seront rétablis dans leurs droits.

Pour dire que notre population, souvent citée en exemple pour sa cohabitation harmonieuse, n’a pas attendu les politiciens pour vivre en paix. Nous le faisons depuis 1968, malgré les pyromanes qui veulent « libaniser » nos relations. Mais malgré leurs multiples tentatives, ces personnes ne sont jamais arrivées à nous diviser. Et le résultat des dernières élections est là pour prouver que ce peuple peut réfléchir comme un seul homme quand il s’agit de son destin. Surtout quand on touche à sa liberté !

C’est dans cette optique que nous recommandons au gouvernement de ne pas abandonner l’Afrique, et d’y garder une diplomatie vivante. Vijay Makhan aurait d’ailleurs fait un bon diplomate sur le continent noir, qu’il connaît comme sa poche. Mais incroyablement, on a pensé qu’il ne peut travailler que comme conseiller à Maurice ! A moins que le gouvernement ait une carte dans sa besace ? Toujours est-il, comme nous le soulignons toujours, qu’il faut nommer des personnes de calibre dans les pays dont sont originaires nos ancêtres. Il est temps aussi de réactiver les relations entre le Mozambique et notre île. Le dernier ambassadeur en poste là-bas, Jean-François Chaumière, un ancien Travailliste passé au MSM,est rentré discrètement au pays, sans que l’on sache s’il a fait un rapport sur ce qui se passe au Mozambique ?

D’ailleurs, est-ce qu’il ne serait pas éthique, pour les ambassadeurs sortants, de présenter un rapport, comportant un état des lieux, sur ce qu’ils ont fait durant leur mandat ? Afin que l’on sache si l’argent public a bien été dépensé pour eux ? Nous pensons à Mahen Jhugroo, qui était en poste à Washington. Que pensait-il de Biden et de ce que sera l’Amérique sous Trump ? Ne connaissant pas le protocole lié aux postes d’ambassadeurs, il échoit sûrement aux fonctionnaires de nos chancelleries de pondre de tels rapports. Comme s’ils doivent toujours faire le « donkey work », alors que les ambassadeurs récoltent les lauriers et louanges ?

L’Afrique nous regarde. Ne détournons pas notre regard !

Sedley Assonne

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11/01/2025

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10/01/2025

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20/12/2024

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20/12/2024

Noël 2024 - Les émissions et les messes de Noël

Dans de nombreuses paroisses du Diocèse de Port-Louis, une veillée est organisée le 24 décembre pour marquer la veillée de Noël. Elle comprend souvent des tableaux vivants, des chants et des prières. C'est un moment de préparation spirituelle avant la messe de Noël, qui se tient le 25 décembre. Lors de cette messe, les Catholiques se rassemblent pour célébrer la naissance de Jésus, renouvelant ainsi leur foi et leur espérance en Lui. A cet effet, le diocèse de Port-Louis a établi un programme des messes. Voici les rendez-vous qui marqueront la fête de Noël cette année.

Le mardi 24 décembre, le père Alex Têtu célèbrera la messe de Noël Ը Marie-Reine-de-la-Paix à 19h tandis que Mgr Jean Michaël Durhône se rendra à la prison de Melrose pour y célébrer la messe. D’ailleurs, d’autres prêtres se rendront dans les prisons de l’île pour les messes, symbolisant la proximité de l’Église avec les personnes vivant dans la détresse.
Emissions de télévision et de radio sur la MBC :

La veillée de Noël, le mardi 24 décembre à l’église Saint-Cœur-de-Marie, à Petite-Rivière, sera diffusée en léger différé à 19h20. L’homélie sera prononcée par le père Jérôme Pollayil. Quant à la messe du 25 décembre, qui sera dite par Mgr Jean Michaël Durhône et qui sera célébrée à la prison, sera retransmise à 9h sur Radio Maurice. La MBC TV1 diffusera le message de Noël de Mgr Durhône le mercredi 25 décembre, après les informations. La chorale « Les Etoiles de la Cathédrale » dirigée par Patrick Payet participe aussi à cette émission spéciale qui sera diffusée le mercredi 25 décembre après le message de noël de Mgr Durhône.
Emission spéciale : « Ancrés dans l'espérance »

Comment vivre l’espérance dans les différentes situations de notre vie quotidienne ; comment la témoigner et la transmettre autour de nous ? Le couple Rosario et Karen Rabot ainsi que le Frère Guylain Padiachy (Congrégation des Frères Auxiliaires) apportent quelques éléments de réponse en partageant leurs expériences personnelles.
Autre sujet de l’émission : « Jubilé 2025 : Les Pèlerins d’Esperance »

Les intervenants apportent un éclairage sur cette année jubilaire proclamée par le pape François et qui s’ouvrira à Rome le 24 décembre. Le pape souhaite que ce jubilé soit un grand moment d'introspection spirituelle pour chaque catholique et un temps pour des actes de charité envers les plus démunis.

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20/12/2024

Rodrigues - Les réformes du secteur éducatif au centre des préoccupations

Réfléchir aux besoins et aux attentes des étudiants de Rodrigues en vue de proposer des réformes éducatives appropriées. C’est dans cette optique que le ministre de l’Education et des Ressources Humaines, Dr Mahend Gungapersad, a reçu le Commissaire en chef adjoint de l’Assemblée Régionale de Rodrigues, Johnson Roussety, à son bureau à Phoenix, hier.

Dans ce contexte, d’importants documents relatifs au secteur éducatif à Rodrigues ont été remis au ministre Mahend Gungapersad par Johnson Roussety. Dans une déclaration à l’issue de la réunion, le ministre de l’Éducation a réitéré le soutien de Maurice à la promotion du développement réussi des étudiants de Rodrigues aux niveaux pré-primaire, primaire et secondaire. Il a ainsi souligné l’importance de prendre en compte les spécificités et les besoins des étudiants de Rodrigues afin de proposer des politiques éducatives efficaces et appropriées.

De son côté, Johnson Roussety a indiqué que sa rencontre avec le ministre Mahend Gungapersad a été cordiale et productive, ajoutant que plusieurs sujets de préoccupation relatifs au secteur éducatif ont été abordés. Il a également exprimé sa satisfaction concernant la suppression du critère de possession d'un certificat d'études supérieures en éducation pour enseigner dans les écoles secondaires.

La nécessité pour les enseignants du préscolaire de Rodrigues de bénéficier des mêmes conditions que les enseignants du préscolaire de la protection et de l'éducation de la petite enfance, ainsi que les futures réformes concernant le programme étendu, étaient également à l'ordre du jour.

https://www.mazavaroo.mu/rodrigues-les-reformes-du-secteur-educatif-au-centre-des-preoccupations/

20/12/2024

Le ministre Bhagwan : « La police de l'environnement fera respecter les lois environnementales »

Le ministre de l'Environnement, de la Gestion des déchets solides et du Changement climatique, Rajesh Bhagwan, et la ministre déléguée, Joanna Bérenger, ont présidé, le 18 décembre, une réunion avec les acteurs concernés des autorités locales, à Port-Louis. L'objectif était d'assurer une prestation de services sans faille dans le contexte de la prochaine période festive, pour une île Maurice plus propre.

Dans une déclaration, le ministre Bhagwan a souligné l'importance d'un environnement propre et sain pour une meilleure qualité de vie. Il a souligné que les Mauriciens ont l'habitude de nettoyer leur maison et leur jardin avant les fêtes de fin d'année, les appelant ainsi à respecter l'environnement et à éviter de jeter des détritus, les décharges illégales et la pollution de leur environnement. En outre, le ministre a mis en garde contre la pollution sonore, rappelant que la police de l'environnement fera respecter les lois environnementales en cas de besoin. Il a également insisté sur la nécessité d'un changement de mentalité en ce qui concerne les nombreuses formes de pollution de l'environnement, tout en avertissant que des mesures strictes seront prises pour toute activité illégale causant des dommages à l'environnement.

À cet égard, le ministre Bhagwan a appelé tous les citoyens à coopérer avec le gouvernement dans sa mission de protection de l'environnement, les exhortant à agir en patriotes en protégeant notre planète par des pratiques responsables.

À propos de la réunion, le ministre de l'environnement a indiqué que les représentants des diverses autorités locales et de l'Autorité des plages ont discuté des contraintes de travail auxquelles ils sont confrontés et ont formulé des suggestions pour améliorer la prestation de services. M. Bhagwan s'est dit convaincu qu'une collaboration étroite entre le ministère et toutes les parties prenantes concernées permettra à chacune d'entre elles d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés.

Quant à la Ministre déléguée, Mme Bérenger, elle a déclaré que le gouvernement considère la protection de l'environnement comme une priorité essentielle, soulignant que la réunion a servi à faire le point sur la situation actuelle en ce qui concerne l'état des travaux réalisés par les autorités locales ainsi que les défis qui se posent à elles. Elle a fait remarquer que la population est désormais plus consciente de la fragilité de l'environnement face aux conséquences de catastrophes telles que la marée noire du MV Wakashio et l'incendie de la décharge de Mare Chicose. « Nous reconnaissons tous l'importance de protéger notre environnement pour notre propre sécurité », a-t-elle observé, ajoutant que cela peut se faire par des actions collectives en collaboration avec les autorités locales.

De plus, la jeune ministre a parlé de l'introduction des droits environnementaux dans la Constitution de la République de Maurice, qui fera de nous tous des gardiens responsables de l'environnement.

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20/12/2024

Mega Blood Donation - La 23e édition organisée autour du thème « Nou lekor different, nou disan the same »

La 23ème édition de la Mega Blood Donation, une initiative de la Blood Donors Association, en collaboration avec le ministère de la Santé et du Bien-être, s’est tenu à la municipalité de Port Louis, hier, autour du thème « Nou lekordifferent, nou disan the same ». L’évènement a débuté à 7h et a pris fin à 18h.

Son objectif est de collecter au moins 1 800 pintes de sang pour pallier le besoin de sang et de produits sanguins pendant la période des fêtes jusqu’au 5 janvier 2025. Diverses personnalités éminentes étaient présentes à l’évènement, à savoir : le vice-Président de la République de Maurice, Jean Yvan Robert Hungley ; le ministre de la Santé et du Bien-être, Anil Kumar Bachoo ; le ministre du Travail et des Relations Industrielles, Reza Cassam Uteem ; et le député, Ehsan Juman.Le vice-Président, Robert Hungley, et le ministre Reza Uteem ont tous deux fait don de leur sang à cette occasion. Dans une déclaration à la presse, Robert Hungley, a encouragé la population jeune à devenir donneurs de sang, soulignant la demande croissante de sang et le manque de nouveaux donneurs. Il a souligné l'importance du don de sang puisque chaque pinte, selon lui, aide à sauver la vie des personnes ayant besoin d'une transfusion sanguine, à savoir celles qui suivent un traitement médical pour la dialyse et les cancers. En outre, il a appelé les jeunes à conduire prudemment et à être plus prudents pendant la période des fêtes.Quant au ministre de la Santé, il a exprimé sa gratitude à toutes les parties prenantes, les agents de santé et les organisations non gouvernementales, qui ont contribué à la tenue de cet événement important. Il a souligné l'importance de chaque pinte de sang collectée pour sauver la vie de ceux qui ont besoin de sang, soulignant que cette action désintéressée est le plus grand service rendu à l'humanité.Anil Bachoo a également évoqué la raréfaction du nombre de donneurs de sang et a exhorté chaque citoyen à participer à la noble cause du don de sang pour contribuer à sécuriser notre banque du sang. Il a lancé un appel particulier aux jeunes pour qu’ils deviennent de nouveaux donneurs, soulignant que le stock de sang disponible est souvent insuffisant en période de fin d’année.

20/12/2024

Chagos - Des contre-propositions soumises au Royaume-Uni

Le gouvernement a soumis des contre-propositions au Royaume-Uni dans le cadre du projet d’accord au sujet de la souveraineté sur l’archipel de Chagos. Le Premier ministre, Navin Ramgoolam, a expliqué, à l’Assemblée nationale, le mardi 17 décembre dernier, que cette décision a été prise à l’issue d’un examen indépendant sur le projet.

Navin Ramgoolam a rappelé qu’il avait demandé un examen indépendant du projet d'accord proposé par le Royaume-Uni et accepté par l'ancien gouvernement sur l'exercice de la souveraineté sur l'archipel des Chagos. « L'examen indépendant a été achevé et que les avis soumis par les conseillers juridiques ont été examinés par un comité interministériel présidé par moi, qui comprenait le vice-Premier ministre, l’Attorney General et le ministre des Affaires étrangères. Suite à la lettre que le Premier ministre du Royaume-Uni m'a adressée le 12 novembre 2024 et à la réunion que j'ai eue avec Jonathan Powell, qui est le conseiller à la sécurité nationale du Royaume-Uni, le 25 novembre 2024, une délégation de hauts fonctionnaires du Royaume-Uni est venue à Maurice la semaine dernière pour de nouvelles discussions avec les autorités mauriciennes. Outre les réunions qui ont eu lieu entre de hauts fonctionnaires de Maurice et du Royaume-Uni, le chef de la délégation britannique m'a rendu visite », a indiqué le chef du gouvernement de Maurice.Et de faire ressortir qu’au cours des discussions, l'île Maurice a clairement fait savoir que, bien qu'elle soit toujours disposée à conclure un accord avec le Royaume-Uni, le projet d'accord qui a été présenté après les élections générales est un projet qui ne produirait pas les avantages que la nation pourrait attendre d'un tel accord. « Par conséquent, l'île Maurice a soumis des contre-propositions au Royaume-Uni afin qu'un accord qui soit dans le meilleur intérêt de l'île Maurice puisse être conclu. La réponse du Royaume-Uni à nos contre-propositions a été reçue hier après-midi et est actuellement à l'étude », a déclaré le Premier ministre.

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20/12/2024

Opinion-Économie & projets : retrouver la confiance à tout prix

Alors que l’ile Maurice connait déjà l’euphorie des fêtes de fin d’années avec un début de consommation, le nouveau gouvernement semble tenir un poêlon chaud bouillant, sans trop savoir par quel bout prendre le récipient. Avec comme première boussole le State of the Economy, les dirigeants des quatre partis qui constituent l’Alliance du Changement sont en face d’un double choix très difficile : soit réduire les dépenses de l’Etat et augmenter les recettes fiscales – en ayant en tête le fait que le ministère des Finances sera déjà privée d’une partie des recettes provenant des taxes sur l’essence -, soit faire appel aux soutiens des aides de la Banque mondiale (BM). Quelque soit la décision qui sera prise, elle sera sous la loupe de l’agence Moody’s.

Le spectre d’une récession

Mais, d’ores et déjà, on peut être sûr que le gouvernement renoncera à faire appel aux fonds de la BM, la seule évocation d’une telle démarche ne pourra que faire apparaitre le spectre d’une récession. Mais, d’autre part, le gel de toute grosse dépense de l’État dans les financements de projets ambitieux ne pourra que donner l’impression que le gouvernement de l’Alliance du Changement n’aura que pour seul projet de société l’assainissement des finances publiques héritées de l’ex-Grand Argentier, Renganaden Padayachy. En une mandature de cinq années, ce serait un bilan peu réjouissant à présenter devant la population en 2030 ! Mais, quelle est donc la marge dont dispose le Dr Navin Ramgoolam avec à ses côtés le Dr Rama Sithanen aux commandes de la Banque de Maurice ? Et quels sont les mots qu’auront ministres, ‘junior ministers’ et députés face à leurs mandats respectifs, car il leur faudra bien une véritable communication de terrain afin de leur avaler la pilule ?
Discours crédibles

L’heure est-elle grave et désespérante ? En fait, il faudra trouver des mots justes dans des discours crédibles afin de convaincre les Mauriciens qu’il faudra se serrer la ceinture afin d’éviter un glissement de notation de la part des agences de notation. L’ennui c’est qu’à force d’avoir mis la barre haute en termes de promesses électorales, l’Alliance du Changement a fini par hériter d’une bombe qui commence petit à petit à lui exploser entre les mains, son adversaire lui, compter sur les milliards de roupies provenant d’un hypothétique paiement pour le bail américain de Diego Garcia. Est-ce que cela revient à dire que la situation économico-financière de Maurice serait identique à celle que l’on connait en ce moment si l’Alliance Lepep avait remporté les élections du 10 novembre dernier ? Qu’importe, nous sommes dans de beaux draps, si bien que le ministre du Commerce, Michael S*k Yuen explique qu’il compte se tourner vers la Chine afin d’obtenir à moindre cout certaines denrées de base. Est-ce qu’il échouera à Ritish Ramful, ministre des Affaires étrangères, d’aller, lui, frapper aux portes de l’Inde pour obtenir à moindre couts d’autres produits alimentaires ? Voilà donc un partage de responsabilités qui sera intéressant à suivre de près puisqu’il s’agira, si cette perspective s’avère, d’identifier les produits que le pays attendra d’une part de la Chine et d’autre part l’Inde et quels seront les contreparties attendues par ces pays ‘amis’….
Autres enjeux

Mais, d’autres enjeux viennent déjà de se rappeler à notre souvenir : celui du cout du fret et du cout du dollar, ce dernier un des facteurs étant directement responsable de notre déficit de la balance des paiements. Quelque soit la nature de notre modèle de développement ou le parti qui nous gouvernement, notre économie fera toujours à un modèle de travail anachronique avec des produits locaux faisant de plus en plus face à un monde compétitif féroce. Comment augmenter la production locale si nous ne n'importons pas de main-d’œuvre, car de nombreux chefs d’entreprises mauriciens maintiennent que nos couts de production deviennent de plus insoutenables ? Lorsque ce gouvernement en aura fini de réclamer des comptes avec celui qui l’a précédé, il faudra bien qu’il s’attèle aux vrais enjeux économiques et géo-économiques. Comment réformer les lois régissant le monde de travail, avec l’extension des horaires jusqu’à la nuit si nos espaces publiques ne sont pas sécurisés pour tout le monde ? Si faut à tout prix chercher à comprendre les raisons pour lesquelles le projet 24/7 avait échoué. Il y a des possibilités réelles de mettre en pratique des horaires flexibles en accord avec les organisations syndicales afin que la machine productive de notre pays soit pleinement efficiente. Dans le même temps, il convient de créer des compétences nouvelles dans des secteurs l’économie bleue, la filière agro-alimentaire – si chère au ministre Arvin Boolell -, l’intelligence artificielle et la robotique, la recherche et les sciences concrètes, l’accompagnement des PME, entre autres. Comme l’ile Maurice est un petit marché, il faudra à tout prix lorgner des marchés de certaines régions africaines proches de Maurice. Mais, pour y arriver, il faudra des actions concertées des secteurs public et privé, d’une part et d’autre part des partenariats avec des groupes composés d’entreprises africaines, européennes et chinoises.
Partenariats en Afrique

Nous pouvons nous féliciter d’avoir déjà créé des partenariats en Afrique grâce à nos banques et des entreprises engagées dans la finance et c’est là qu’il faudra agir pour que nos entreprises puissent obtenir des parts de marché dans certains pays africains. Ce n’est guère là une tache herculéenne mais plutôt une affaire de communication et de priorités. Pour ce faire, il faut que les différents partenaires économiques se mettent à table pour réfléchir à ces perspectives et dégager des stratégies concrètes. Cette démarche commence par nos ambassades basées en Afrique, lesquelles doivent activer leurs services commerciaux, mais encore faut-il qu’elles possèdent les compétences adéquates de même que des moyens financiers. Pourtant, il faudra bien trouver des débouchés pour les produits ‘Made in Moris’ afin de développer nos entreprises, créer des jobs, réduire notre balance de paiements et nous affirmer comme un partenaire économique majeur dans cette partie du monde, comme l’est Singapour en Asie du Sud-Est.

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