05/10/2024
RFI et la Manipulation : Le Faux Reportage sur l’Absence du Capitaine Traoré à la Rentrée Judiciaire
Ce samedi, RFI a encore menti sur le Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l’État, dans son reportage intitulé : Burkina Faso : polémique après l’absence du capitaine Ibrahim Traoré à la cérémonie de la rentrée judiciaire.
Lorsque RFI parle de ‘l’absence du capitaine Ibrahim Traoré à la cérémonie de la rentrée judiciaire’, je souhaite attirer votre attention sur la manipulation malveillante de RFI envers les quelques auditeurs africains qui lui restent encore. Pourtant, le Chef de l’État burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, s’est fait représenter lors de cette cérémonie par le Président de l’Assemblée nationale, Dr Ousmane Bougouma, en raison de son emploi du temps chargé. Ce dernier a fièrement délivré le message du Chef de l’État à l’attention des acteurs de la justice. Pourquoi RFI ne mentionne-t-elle pas que le Chef de l’État s’est fait représenter ? À aucun moment, dans son reportage, il n’est fait mention de cette représentation. Or, être absent et se faire représenter sont deux choses différentes.
En choisissant de parler de ‘l’absence du Chef de l’État’ plutôt que de mentionner sa représentation par un président d’institution du pays, RFI révèle sa volonté de nuire à l’image du Capitaine Ibrahim Traoré. Ainsi, RFI s’est inutilement mobilisée pour tromper ses quelques auditeurs africains sur ce qui n’est même pas un sujet d’intérêt. Dès lors que le titre d’un reportage est faux, comme je viens de le démontrer, tout son contenu devient caduc : mensonges, amateurisme, tromperie de l’auditeur, le tout contribuant à la désinformation organisée.
RFI, pour appuyer son reportage de désinformation, affirme : ‘Selon une source judiciaire, le protocole présidentiel voulait que le chef de l’État soit le dernier à entrer dans la salle, ce que certains magistrats auraient refusé. « Dans le cadre des audiences, tous les invités s’installent et les juges [en charge de l’audience] sont les derniers à entrer dans la salle », explique un interlocuteur.’ Voyez-vous le mensonge de ces mercenaires du micro contre le Burkina ? Tout élève en classe de 3e en Afrique pourrait le démonter sans peine. D’abord, ce n’est pas la première fois que le Président Ibrahim Traoré assiste à la rentrée judiciaire. Le 3 octobre 2023, soit un an jour pour jour, le Capitaine Ibrahim Traoré avait présidé la cérémonie de la rentrée judiciaire 2023-2024, conclue par une photo de famille où le Chef de l’État se tenait au milieu des magistrats. Le Chef de l’État burkinabè connaît donc bien le protocole présidentiel et le déroulement des audiences solennelles de la justice. RFI a menti.
De plus, RFI laisse entendre qu’elle s’est appuyée sur des sources pour produire son reportage. Elle évoque ‘une source judiciaire’ sans jamais donner l’identité de cette source pour des propos aussi anodins. En affirmant : ‘Selon une source judiciaire, le protocole présidentiel voulait que le chef de l’État soit le dernier à entrer dans la salle, ce que certains magistrats auraient refusé.’, RFI ment au sujet des acteurs judiciaires. Je ne connais aucun acteur judiciaire burkinabè, qu’il soit responsable syndical, procureur ou avocat, qui aurait choisi de s’exprimer anonymement pour des propos aussi insignifiants. En prétendant protéger sa source, RFI révèle en réalité que ces propos sont une de ses nombreuses inventions, attribuées à des sources inexistantes. Voilà la preuve accablante de la tromperie et de la désinformation des auditeurs.
Alors, pourquoi RFI parle-t-elle de ‘l’absence’ du Capitaine Ibrahim Traoré à la cérémonie de la rentrée judiciaire ?
D’abord, parce que le mercenariat de cette radio commande de parler du Burkina Faso et de son Chef de l’État, même lorsqu’il n’y a rien à dire. C’est pourquoi RFI s’est inutilement mobilisée pour aborder un sujet sans valeur ajoutée, tout en désinformant ses auditeurs avec une attitude méprisante et condescendante. Quel est l’enjeu qu’un chef d’État se fasse représenter à une cérémonie ? Le reportage de RFI est un faux reportage, un simple remplissage d’antenne, comme on le dit dans le jargon.
Ensuite, la mission de mercenariat du micro contre le Burkina et ses intérêts l’obligeait à produire du faux pour détourner vainement l’attention de ses quelques auditeurs africains du grand entretien que le Capitaine Ibrahim Traoré devait accorder à la radio nationale du Burkina. Mais c’était une mission impossible pour RFI, car au moment de l’entretien, toute l’Afrique éprise de liberté était connectée au réseau de diffusion de la radio nationale du Burkina.
Enfin, il y a deux jours, j’ai proposé de former les journalistes de RFI en management éditorial, en collecte et traitement de l’information. Les époques ont changé, et les Africains savent désormais juger de la pertinence des choix éditoriaux. Ces désinformations et manipulations ne passent plus. Elles seront démontées à chaque fois.