La lumière est notre seul Espoir

La lumière est notre seul Espoir Citoyenneté et Patriotisme

30/11/2023

Les 4 rhétoriques sous la transition qui sont tombées dans l'eau :

1. "Le Mali ne peut pas tenir 2 semaines sous embargo."

- Le Mali a finalement tenu 5 mois sous embargo.

2. "Si la France quitte le Mali, ce sera l'Afghanistan."

- La France est partie, la situation n'est pas totalement sous contrôle, mais elle s'est nettement améliorée.

3. "Le Mali ne peut pas demander à la Minusma de partir."

- La page de la Minusma sera définitivement tournée le 31 décembre.

4. "Le Mali ne peut pas rentrer à Kidal."

- Le Mali est rentré à Kidal, et la ville est désormais sous le contrôle total de l'armée.

Toutes ces rhétoriques ont contribué à accroître la résilience du peuple et la détermination des dirigeants.
En fin de compte, s'ils n'avaient pas existé, il aurait fallu les créer.
Traoré Boïssé

28/10/2023

Prendre Kidal le 15 Novembre et puis quoi ?

-Il faut dissoudre la CMA et la déclarer officiellement comme organisation terroriste.

-Organiser les états généraux de Kidal entre les différentes communautés et choisir de nouvelles autorités morales et coutumières en commun accord avec toutes les communautés touaregs pour lutter contre l'exclusion, l'extrémisme et la mainmise de la famille Ag Intallah sur la région.

-Délivrer un mandat d'arrêt international contre les leaders de la CMA en exil pour la mort de centaines de civils et militaires.

-Procéder au DDR des groupes armés qui ont accepté le processus paix, les intégrer dans l'armée et les répartir à travers tout le pays.
Les armées communautaires sont dangereuses à long terme.

-Opérationnaliser le camp de Liptako-Gourma avec des BTI (brigades d'intervention rapides) dans la zone des 3 frontières.

-Renforcer la sécurité de nos frontières avec la Mauritanie et l'Algérie.

-Permettre et faciliter le retour de l'administration dans les régions du Nord avec des primes incitatives.

-Veiller à ce que tout abus des militaires envers les civils soit sévèrement puni.

-Mettre en place un organe de suivi et de contrôle de la gestion des conseils régionaux et communaux du Mali, car en général, ces gens ne font pas grand-chose, mais cela retombe toujours sur le gouvernement.

Tout ceci permettra le retour à la normale. Cependant, pour qu'une économie se développe, que de la richesse soit créée et que la prospérité soit partagée, il faut que les personnes et les biens puissent circuler. En gros, tout commence par une route. La mobilité est une condition préalable au développement. Le reste suivra naturellement.

La lumière est notre seul espoir

09/10/2023

L'imam, très respecté et éclairé, est le politicien le plus brillant de notre époque et n'a jamais perdu une bataille. Soit il gagne, soit il ajuste sa stratégie.

Croyez-vous qu'il ira frontalement contre l'homme le plus aimé du moment ?

Non, l'imam a déjà atteint son objectif. Depuis l'annonce de la marche jusqu'à aujourd'hui, toutes les couches frustrées par la gouvernance actuelle ont déjà fait un tour chez lui.

Le moment venu, il appellera les partisans qui ont embrassé ses idéaux pour suspendre la marche et perfectionner sa stratégie pour une autre fois.

Oui, Dr Aly Coulibaly, si j'étais à la place du gouvernement, j'aurais également autorisé la marche et demandé au CDM via un communiqué audiovisuel de reporter leur marche au vendredi suivant afin d'évaluer la capacité de mobilisation de l'imam et de remotiver mes partisans. Quelle stratégie malsaine ! Diviser pour mieux régner. Un homme d'État ne devrait jamais agir ainsi.

Il devrait simplement interdire tous les rassemblements compte tenu de la situation sécuritaire tendue et rencontrer l'imam pour discuter de ses préoccupations à l'abri des regards. Il devrait également penser à restructurer le CNT afin qu'il soit représentatif et reduire sa charge vu que ce sont pas des élus.

Homme d'état Vs homme politique

03/10/2023

La perception de la question de souveraineté nous divise à tel point que certains veulent faire du bambara notre langue officielle pour se débarrasser définitivement de la France et pour d'autres il s'agit de permettre au génie malien de s'exprimer pour développer le pays.

Pour notre part, ce n'est pas une mauvaise chose en soi de valoriser sa langue maternelle mais il demande un travail de titan en amont et aval.

En amont, il faut:
-une politique d’assimilation du bambara sur toute l'étendue du territoire national
-une politique de valorisation du bambara sans quoi elle sera toujours phagocytée par les autres langues vivantes.
- et une politique d'aménagement du bambara qui consiste selon le linguiste Jean Rousseau à connaître la situation sociolinguistique précise et détaillée de la langue de départ, le marché linguistique (national, infranational, régional, international), l’état de la description de la langue, l’évaluation de la demande sociale, l’évaluation de la demande politique, la détermination des besoins et les ressources linguistiques existantes.

En aval, Il faut:
-Mettre en place une académie de la langue bambara qui sera chargé de définir, de statuer et introduire des nouveaux mots dans le dictionnaire bambara.
-Traduire les livres de sciences, de littératures, d'arts et d'informatiques en bambara
-Former les enseignants en pédagogie dans la langue bambara
-Concevoir un programme unique d'enseignement pour toutes les écoles (privée et publique)
-Concevoir des manuels d'apprentissage en langue Bambara.
-Réduire considérablement la fracture qui existe entre les écoles privées et publiques
-Mettre en place des politiques de sanctions contre les organismes qui ne se soumettront pas à la politique linguistique du pays etc...
Tout ceci demande un moyen colossal. Justement, c’est ce qu'on n'a pas en ce moment.

Pour qui connait notre système éducatif, il est sous perfusion parentérale (financé par la banque mondiale, les Etats-Unis et l'Union Européenne en grande partie) depuis plusieurs années, idem pour le pays lui même.
Donc à ce stade avant de vouloir définir le bambara comme langue officielle, il faut impérativement trouver un moyen de financer nous même notre système éducatif.

Ce n'est pas tout. Avec la globalisation actuelle, on va se retrouver renfermer sur nous même si les Sénégalais définissent le Wolof comme langue officielle, les Ivoiriens le Dioula, les burkinabé le Mooré ... et cette barrière risquera de constituer un frein pour notre rêve commun qu'est de voir les Nations-Unis d'Afrique.

Il faut rappeler également que même le Français qu'on parle aujourd’hui est très limité et dès qu'on traverse les frontières des pays de l'Afrique francophone, une autre réalité commence.
Dans le monde du business et de la science, la langue la plus consommée reste l'anglais. Le bambara aura donc peu de chance dans ce monde.

Nous sommes convaincus que le problème de notre pays et de notre système éducatif n'est pas lié à la langue car jadis le système a formé d'excellents scientifiques et littéraires, tous des intellectuels aux cerveaux décolonisés. Certains ont servi à la NASA, d'autres sont devenus des célèbres littéraires.

Les défenseurs du bambara comme langue officielle sont des excellents orateurs en Français et en Bambara, ce qui prouve encore que le problème c'est pas la langue mais le système éducatif que nous devons réformer, uniformiser et financer par nous même.

Gardons notre énergie actuelle à reformer notre système éducatif et à créer un environnement social plus juste et plus équitable. Le problème est ailleurs.
Le Malien a peur quand il part à l'hôpital, il a peur quand il part à la justice, il a peur quand il va à l'administration. C'est pas normal.

Faisons de la pédagogie au tour de cette histoire de langue et arrêtons les moqueries car à chaque fois qu'on se moque du malien, on écorche son égo
Traoré Boïssé

23/09/2023

Ce qui m'étonne dans cette histoire EDM c'est que depuis des décennies tout le monde sait ce qui se passe dans cette entreprise, les recrutements par copinage, le népotisme, le vole de carburant, le vole de courant par les salariés qui installent des compteurs au noir, font des branchements pirates, la surfacturation du carburant, les magouilles des releveurs de compteur, la mauvaise gestion des différents DG et ministres qui deviennent presque tous milliardaires en quittant leurs postes ,TOUT LE MONDE est au courant depuis toujours mais JAMAIS tu n'entends que quelqu'un a été arrêté jugé et condamné, JAMAIS !!!! Dans ces conditions ce n'est pas mieux de fermer EDM ?
Samba Gassama Général

17/09/2023

C'est toujours frustrant d'expliquer des choses très simples à des adultes qui se disent politiciens.
La Guinée n'a pas été exclue du projet de l'AES, c'est simplement qu'elle ne rencontre pas les mêmes défis sécuritaires que nous.
L'AES constitue seulement la première phase d'un long processus visant à atteindre le fédéralisme.

La Guinée rejoindra le projet lors de la prochaine étape, c'est-à-dire la phase de coopération économique, qui devrait aboutir au projet de fédéralisme avec une monnaie unique.

Beaucoup se demandent comment vont-ils financer cette première phase de l'AES ?

C'est Cheick Anta Diop qui a la meilleure réponse à cette question. Moi, je vous dirais tout simplement que ce sera la classe politique vereuse qui financera cela avec l'argent qu'ils ont détourné.
D'ailleurs à ce sujet, je propose au gouvernement de mettre en place une incitation financière pour les dénonciations anonymes afin d'accélérer le traitement des dossiers.

Cher Grand cousin Ibrahim Zeynab TRAORE, nous ne soutenons pas Assimi parce que nous l'aimons, non ! Nous le soutenons parce qu'il regarde dans la même direction que nous.

15/09/2023

Trouillomètre à Zéro

Des dizaines d’innocents Maliens ont été tués dans l’attaque du bateau « Tombouctou » par de prétendus illuminés de groupes terroristes. Nous n’avons vu aucune compassion, ni une quelconque condamnation de la part des responsables de la CMA. Des obus sont régulièrement tirés sur la ville de Tombouctou soumettant les populations à une torture psychologique et une souffrance physique sans que cela n’émeuve les mêmes responsables qui se disent pourtant vouloir administrer ces populations. Quel cynisme !

En fait, cela n’est un secret pour personne, la stratégie des responsables de la CMA, c’est de frapper indistinctement pour créer le chaos et la peur. Tantôt, ils revendiquent certaines attaques contre des installations militaires, tantôt ce sont les prétendus groupes terroristes qui s’en prennent à des civils. Mais dans les deux cas, c’est un et même acteur qui agit, car la frontière entre les différents groupes est quasi inexistante. En 2012, ils ont procédé de la même manière pour occuper plusieurs zones du Septentrion.

Aujourd’hui, le repli stratégique n’existe plus et le trouillomètre est à zéro. Les forces armées maliennes sont plus que jamais dans une stratégie de proactivité offensive avec une meilleure coordination des actions. L’époque de pousser le gouvernement à aller négocier en position de faiblesse est révolue. Le chantage et le harcèlement permanents pour obtenir des avantages exorbitants au détriment des populations pour lesquelles on prétend parler ne sont plus admissibles.

Le Mali n’a jamais parlé de guerre. Que ceux qui l’ont évoqué sachent que si le chemin de la paix doit passer là, que nos forces armées n’en feront pas l’économie. Souvent, c’est sur les ruines de la guerre qu’on arrive à fonder une paix véritable et durable avec des racines solides. Et cela passe par une nécessaire union des Maliens. Que toutes les filles et tous les fils du pays se donnent la main. Les temps sont difficiles et les jours à venir le seront encore plus certainement. Mais cela ne saurait durer encore plus longtemps. Le Mali va se redresser et les Maliens vivront sur la terre de leurs ancêtres en harmonie. Le Mali a vécu, le Mali, le Mali vivra fidèle à son destin.

Salif Sanogo

Ce qu'il faut savoir sur le plus grand criminel de l'histoire du Mali, le mercenaire et terroriste Iyad Ag Ghali (Partie...
08/09/2023

Ce qu'il faut savoir sur le plus grand criminel de l'histoire du Mali, le mercenaire et terroriste Iyad Ag Ghali (Partie 1)

Il est né au Mali en 1958. Comme de nombreux Touaregs, il a quitté le Mali pendant la période de grande sécheresse dans les années 1970 pour rejoindre la Libye à la recherche d'une vie meilleure.

Il intègre alors la Légion Islamique (légion étrangère) du colonel Kadhafi, où il reçoit une formation militaire et idéologique, comme de nombreux jeunes Touaregs de l'époque.

Il combat ensuite au Liban et au Tchad avant de retourner au Mali, où il déclenche la rébellion Touareg en 1990, soutenu par le gouvernement libyen.

En 1991, il signe l'accord de Tamanrasset avec le gouvernement malien et profite de cette occasion pour organiser la réinsertion et l'intégration des membres de son mouvement dans les structures de l'État malien et dans la vie socio-économique. Il devient ensuite conseiller du président Alpha Oumar Konaré.

Dans les années 2003, le Mali fait appel à ses services pour négocier la libération des premiers otages occidentaux enlevés par les djihadistes du GSPC. Il réussit cette première mission, les otages sont libérés en échange d'une rançon de 5 millions d'euros. C'était le début d'un nouveau business lucratif dans le Sahel.

Le 23 Mai 2006, le mercenaire et terroriste déclenche, aux côtés de Bahanga et Fagaga, une nouvelle rébellion qui s'achève en juillet 2006 par l'accord d'Alger.

En 2007, il devient conseiller consulaire du Mali à Djeddah, un poste qu'il choisit lui-même pour pouvoir se rendre à la grande prière du vendredi à La Mecque.

Soupçonné par les autorités saoudiennes d'être en contact avec Al-Qaïda, il est expulsé en 2010 et séjourne en France avec son épouse avant de retourner au Mali.

Peu après son retour, il est une fois de plus sollicité par le gouvernement malien pour négocier la libération de 4 otages français. Il apprécie cette activité car elle est lucrative et juteuse.

En 2011, après la chute de Kadhafi, de nombreux combattants Touaregs de l'armée libyenne rentrent au Mali avec armes et bagages. Cela marque le début du cauchemar malien.

27/08/2023

"Le Niger, c'est pas le Mali", c'est cette incongruité qu'on lit sur les réseaux sociaux depuis quelques jours.

Pourtant nos destins sont étroitement liés et devaient se renforcer depuis le jour où le Mali a demandé à tous ses partenaires de la force Barkhane et de la MINUSMA de quitter notre territoire.

Comme vous le savez, notre territoire est vaste et nous ne pouvons pas le défendre seuls, du moins pas avant plusieurs années. Ainsi, un partenariat sincère avec nos voisins du Niger et du Burkina Faso, comme celui que nous venons de signer, est une aubaine. C'est une première étape vers l'éradication du terrorisme.

Ce partenariat nous permettra dorénavant de soutenir le Burkina Faso et le Niger, et vice versa, que ce soit dans la lutte contre le terrorisme ou contre les groupes rebelles instrumentalisés par des puissances étrangères dans nos pays.

En plus d'être un instrument d'intégration politique, ce nouveau contrat nous permettra de conjuguer nos efforts et de pourchasser les terroristes jusqu'au Niger sans être entravés par la bureaucratie et les délais d'attente. Il en va de même pour le Niger au Mali et au Burkina Faso.

Nous sommes convaincus qu'en 2012, de tels accords entre nos pays auraient pu empêcher les régions du Nord de sombrer sous le joug du terrorisme. Mais bon, Il n'est jamais trop t**d pour bien faire.

La lumière est notre seul Espoir.
Traoré Boïssé

Notre monde est vieux, mais il est bâti sur la vision des femmes et des hommes qui ont su imaginer le futur.En 2001, Jim...
26/08/2023

Notre monde est vieux, mais il est bâti sur la vision des femmes et des hommes qui ont su imaginer le futur.

En 2001, Jim O’Neill, économiste pour la banque d’investissement américaine Goldman Sachs, publie une note mettant en avant quatre « grandes économies de marché émergentes » sous l'acronyme BRIC (Brésil-Russie-Inde-Chine), des pays à revenus intermédiaires mais avec une forte croissance.

Dans sa note, l'économiste prédit que les BRICs figureront parmi les plus grandes puissances mondiales d'ici 2050.

Ce n'est qu'en 2011 que l'abréviation devient un groupe de discussion officiel. Il prend alors le nom de BRICS avec l'adhésion de l'Afrique du Sud (South Africa en anglais, d'où le « S »).

Nous sommes en 2023, et nos brillants économistes d'Afrique de l'Ouest réaffirment que notre salut repose sur le FCFA, autrefois appelé Franc des Colonies Françaises.

Nakeem est-elle maudite ?
Traoré Boïssé

23/08/2023

On rit ensemble ici, mais c'est l'EDM qui pourrait faire chuter le pouvoir de Goïta.

Monsieur le Ministre de l'Énergie, vous devriez sortir pour expliquer clairement aux gens la situation. Une communication transparente serait bénéfique, car maintenir le flou ne jouera pas en votre faveur.

Puisque la transition sera prolongée, il convient de remercier Kassogué pour ses efforts.
Tout comme la plus belle femme au monde ne peut offrir à son mari que ce qu'elle a, il a fait ce qu'il pouvait.

La patience pendant le 3e round sera de très courte durée.
Traoré Boïssé

18/08/2023

Il y a 3 ans, le régime d'IBK s'est éteint, ce qui a été la meilleure chose qui soit arrivée au Mali. Cela a insufflé une nouvelle dynamique au pays ainsi qu'à toute la sous-région.

Cette nouvelle dynamique a poussé le maître sous l'ombre du baobab métallique à changer son regard sur ses ex-colonies. L'enfantilisation a pris fin ; il est désormais dans la confrontation.
Ce phénomène n'est pas nouveau dans la relation dominant/dominé. Il finit toujours par la sagesse de considérer l'autre comme son égal, car chaque partie a des intérêts à préserver.

Globalement :

- D'un pays fragile sur le plan sécuritaire, nous avons désormais l'armée la plus puissante de la zone UEMOA et du Sahel, et elle remporte des batailles.

- Une nouvelle constitution a vu le jour, bien qu'avec des imperfections, marquant une avancée nécessaire.

- De pays occupé par des forces internationales, il ne reste plus que la Munisma et pas pour longtemps.

- Les anciens rebelles sont devenus moins radicaux, optant pour la négociation plutôt que l'usage des armes, contrairement à l'époque d'IBK.

- Les attaques djihadistes contre les camps des forces armées et les civils ont baissé, devenant sporadiques plutôt qu'endémiques.

- La situation sécuritaire s'est améliorée au point de permettre la tenue d'événements culturels majeurs, comme la biennale.

Cependant, malgré ces avancées, subsiste la question fondamentale de la refondation du citoyen malien (Malien Koura). Car cela affecte considérablement la gestion de l'État, la justice, la santé et même l'économie:

-La gestion de ces 6 derniers mois s'apparente à celle du président IBK. On nomme par proximité, on change et on recycle parfois sans résultat, illustrant les limites de la gestion collégiale des 5.
Il faudrait que le président s'assume dorénavant. A la fin, on ne se souviendra pas du collège, il sera le seul comptable du bilan de la transition et ça, il doit le faire savoir aux autres.

-Le système judiciaire est défaillant, lent dans la distribution de la justice mais prompt aux buzz.
Une refonte en profondeur est nécessaire après plusieurs années de gestion déficiente du pays.

-Beaucoup de ministres privilégient la communication plutôt que des réformes sérieuses et profondes pouvant aboutir à un nouveau type de Malien. Ils évitent les réformes impopulaires, alors qu'en réalité sous Assimi, ils peuvent se permettre tout, car ce dernier a la carte blanche. Alors pourquoi ne pas en profiter puisque tout le monde veut le Mali Koura?

Ceci n'est pas un bilan, mais simplement une observation.

PS: Recommandation aux conseillers du président : S'il vous plaît, arrêtez de détruire l'identité du président en voulant à tout prix le faire ressembler à ATT. Chaque dirigeant doit avoir sa propre identité.
"Je ne suis pas Thomas Sankara, ni Jerry Rawlings, je suis Assimi Goïta " pas ATT non plus.
Boïssé Traoré

18/08/2023

Ko où est ce que nous en sommes 3 ans après IBK ?

Cette question mérite vraiment d'être posée ?

- 3 ans après IBK, nos militaires ne tombent plus comme la mangue cuite sous le vent.

Normal que vous ne voyez pas ça, par ce que vous n'avez aucun membre de votre famille au front.

- 3 ans après IBK, le Mali est parmi les pays équipés en armements.

Normal que vous ne voyez pas ça par ce que le Mali ne vous dit rien.

-3 ans après IBK le Mali appartient aux Maliens et aucune force étrangère ne se balade comme un touriste égaré sur notre territoire.

Vous ne pouvez pas voir ça par ce que vos honoraires en dépendent.

- 3 ans après IBK, l'or malien est passé 10 % à 35 %.

Vous ne verrez pas cela, car vous viviez de la souffrance des Maliens.

- 3 ans après IBK, le Mali arrive à payer ces fonctionnaires et le Mali existe.

- 3 ans après IBK Armée Malienne a déniché le nid des terroristes à Mourah.

Vous ne pouvez pas voir ça, par ce que vos maîtres sont mis en a nu.

- 3 ans après IBK, l'armée malienne est aujourd’hui à Ber.

Vous ne pouvez pas voir, car vos dieux entretenaient des relations non-catholiques avec les terroristes.

- 3 ans après IBK, le Mali est son propre maître sur la scène internationale.

3 ans après IBK tout n'est pas rose, il reste des efforts à faire pour soulager le peuple Malien, mais ce n'est pas comme si rien n'est fait.

Maintenant en 3 ans qu'avez-vous apporté à votre famille, quartier, village, commune, ville et pays ? PJLS
PJLS

17/08/2023

L’histoire de mes choix presidentiels:

- En 1992, n’ayant pas qualité pour voter, mon père m’a chargé de suivre la campagne électorale et afin de lio dire pour qui voter. Il me disait de ne pas aussi perdre de vu qu’il sera aux ordres du Président élu en tant qu’officier. Au premier tour, je lui ai demandé de voter Alpha. Parce que je me sentais intellectuellement proche de lui. Mais au 2ème tour, je lui ai demandé de voter pour Tieoulé, parce que celui-ci m’a paru plus cohérent dans la présentation de son projet et plus précis sur les moyens à mobiliser.

- En 1997, mon premier vote dans ma vie, j’ai voté Alpha parce que son projet de décentralisation m’a fortement séduit et la liberté d’expression avait été renforcée malgré les dérives à la limite de l’anarchie.

- En 2002, au premier tour, j’ai voté Soumaila Cissé. Il était cohérent dans la présentation de son programme et précis sur les moyens à mobiliser. Au second tour, j’ai voté ATT, parce qu’il m’est apparu comme l’homme qui pouvait fédérer les maliens.

- En 2007, j’ai voté ATT, parce qu’il a respecté ses engagements et a inscrit le Mali dans une bonne dynamique. La seule chose que je pouvais lui reprocher en ce moment a été de mitiger la bonne dynamique de la décentralisation amorcée par Alpha.

- En 2013, j’ai voté au 1er tour pour Modibo Sidibé. Parce que la dynamique amorcée à partir de 1991 commençait à sérieusement s’essouffler, Modibo m’est apparu très conscient du risque que courrait le Mali. Pour sortir de là il proposait une nouvelle dynamique par une transition globale du Mali : économique, sociale, culturelle, infrastructurelle, politique, écologique et « générationnelle ». Il a le profil. Et j’en étais convaincu jusqu’à m’engager personnellement à ses côtés. Au deuxième tour, j’ai voté Soumaila Cissé , comme toujours parce qu’il était cohérent et précis.

-En 2017, j’ai voté au premier tour pour Modibo Sidibé. Au deuxième tour, blanc. Pourquoi ? Parce qu’à mes yeux la gouvernance de IBK ne meritait pas qu’on lui accorde un deuxième mandat. Pourquoi pas Soumaila donc ? Il a été beaucoup trahi, et l’amertume de ces trahisons commençait à prendre le pas sur son programme. On le sentait dans ses prises de paroles. J’en étais très désolé pour lui. Il venait d’être victime du syndrome de Domingo.

Le syndrome de Domingo c’est quoi ? C’est la détestation des maliens de leurs talents et de leurs compétences. Tu viens avec un projet cohérent avec une très bonne capacité à le mettre en oeuvre. Ils te font tellement galerer de façon injuste que tu abandonnes. Mais si tu as la force de tenir et de te battre jusqu’au bout, l’amertume des injustices que tu as subies remporte sur ton projet. Quand tu obtiens enfin le pouvoir, tu en oublies ton projet et règles tes comptes. C’est ce qui est arrivé au premier et plus grand talent du pays: Salif Keita dit Domingo. Et énormément de gens subissent ce traumatisme que j’ai dénommé le syndrome Domingo.
Une de mes prières régulières est « Mon Dieu, préserve-moi du syndrome Domingo ».

Enfin, cette semaine je vous présenterais mes tenues professionnelles. En voici déjà. Qu’en pensez-vous ? Photos de Tirera.
Alioune Ifra N’diaye

17/08/2023

Sans une confrontation idéologique, il n'y a pas de révolution et sans révolution, il n'y a pas d'évolution.

Le voisin est en train de construire des édifices qui pourraient être balayés par la révolution. Boigny avait fait la même chose, plus de 3000 morts s'en est suivi.

Les hommes sont têtus, et l'histoire aussi.

En Afrique, quel que soit le pays, les défis demeurent similaires : une corruption généralisée, une mauvaise gouvernance, des problèmes d'immigration, de tribalisme et d'inégale répartition de la justice et des richesses qui nuisent à l'épanouissement des individus en favorisant des sentiments de haine et de vengeance.

Nos systèmes éducatifs sont défaillants, la qualité des hommes politiques restent à désirer et le développement est centré uniquement sur les zones urbaines excluant les zones rurales.

Cependant je reconnais que certains problèmes sont spécifiques à certains pays qu'à d'autres.

C'est bien de construire des édifices, mais le plus important c'est de conjuguer l'édification des hommes avec la construction des édifices pour éviter le pire dans l'avenir.
Traoré Boïssé

Adresse

Hamdallaye ACI 2000
Bamako

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