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02/03/2024

🔴 Les nouveaux aériens du Burkina Faso sont très puissants.
🇧🇫🛫🗾🚁

02/03/2024

: Des équipements militaires très puissants( Mali, Burkina Faso)🚁💪🙏

10/11/2023

Visite du Seïd Cherif Ousmane Madany HAÏDARA au USA :: Écoutons les premiers mots de bienvenue de SEM Yeah Samake à l'endroit du président du haut conseil islamique du Mali

17/06/2023
Logements sociaux de N’Tabacoro : Après de graves constats, le ministre Kaména promet d’y mettre de l’ordreSur instructi...
29/10/2022

Logements sociaux de N’Tabacoro : Après de graves constats, le ministre Kaména promet d’y mettre de l’ordre

Sur instruction du ministre chargé de l’Habitat, avec le concours de la Direction nationale de l’urbanisme et de l’habitat (Dnuh), un recensement général a été procédé au recensement des logements sociaux et équipements publics du site de N’Tabacoro pour en savoir la situation exacte. Après le récemment, le ministère entend prendre des mesures fortes afin d’établir l’ordre et la gestion de ce site.

« La mission a constaté que des logements sociaux ont changé de vocation et ont été transformés en pharmacie, crèche, boulangerie, medersa, etc. » Tel est le constat général sur le site des logements sociaux de N’Tabacoro après le recensement du ministre chargé de l’Habitat.

Sur 10 280 logements sociaux recensés, il a été constaté que 650 logements sont en location, soit 6,32% ; 898 logements sont modifiés en R+1, soit 8,73% ; 34 logements sont modifiés en R+2, soit 0,01% ; 3108 logements sont avec annexes, soit 30,23% ; 3969 logements ne sont pas modifiés, soit 38,60% ; 2174 logements sont fermés/inaccessibles, soit 21,14%. En plus de cela, on note 1122 logements proposés en cession en vue du paiement d’une partie des dettes de l’OMH (cf. conseil des ministres du 31 mai 2018), soit 10,91% et 76 logements comme donations officielles.

Pour ce qui concerne la situation des équipements publics, il a été recensé 155 au total, parmi lesquels 111 sont occupés (40 occupés licitement et 71 illicitement) et 44 libres.

Pour donc établir « une gestion rationnelle des logements sociaux, le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population entend, en rapport avec les autres départements ministériels concernés et après une large concertation avec tous les acteurs, prendre les mesures nécessaires » suite au constat de ces nombreuses irrégularités.

Marché de livraison de materiels de transmission au ministère de la Défense : La société Global Equipement & Services ex...
29/10/2022

Marché de livraison de materiels de transmission au ministère de la Défense : La société Global Equipement & Services exonérée de justesse du paiement de pénalités de près de 350 millions de FCFA

La direction des finances et du matériel (DFM) du ministère de la Défense et des Anciens combattants a conclu, le 2 décembre 2020, avec la société Global Equipement & Services le marché n°32/MDAC-DFM-2020 du 2 décembre 2020 revêtu du sceau "secret en
matière de défense" pour un montant de 4 505 450 040 de F CFA HT/HD et un délai d'exécution de 180 jours. C'est le 21 décembre 2021, soit plus d'un an après, que la société Global Equipement & Services a pu procéder à la livraison du matériel commandé.
Comme conséquence, la DFM du ministère a prononcé à l'encontre de la société le paiement de pénalités de re**rd, pour non-respect des délais contractuels, d'un montant de 346 018 560 F CFA. Sauf que la faute n'incombait pas tout à fait à Global Equipement & Services ! Et le Comité de règlement des différends de l'ARMDS en tient compte comme nous le verrons plus bas.

En effet, non contente de cette décision de la DFM du ministère de la Défense, et
surtout convaincue que le re**rd ainsi accusé ne relevait pas de sa responsabilité,
la société Global Equipement & Services a introduit, le 22 août 2022, une requête
aux fins de règlement à l'amiable du marché sus-indiqué auprès du Comité de
règlement des différends (CRD) de l'Autorité de régulation des marchés publics et
des délégations de service public (ARMDS).

Une requête jugée recevable par le CRD de l'ARMDS, et ce conformément aux clauses
du cahier des charges établi entre les deux parties et à l'article 122.1 du Code des marchés publics qui prévoit qu'en cas de différends relatifs à l'exécution des marchés publics, l'autorité contractante ou le titulaire du marché peut recourir au CRD.

Au soutien de son recours, la société Global Equipement & Services a exposé ce qui
suit : Qu'à la suite de la notification du marché le 2 décembre 2020, la fourniture des articles
ne pouvait se faire avant certaines formalités administratives qui ne dépendaient pas du
titulaire du marché uniquement ; Que ces formalités devraient être faites par le fabriquant,
les autorités maliennes et surtout des autorités du pays du fabricant (Pologne) ; Que la
signature de ce document intitulé déclaration de l'utilisateur final étranger en français ou
Statement of Foreign End User en anglais était un préalable à la fabrication des articles à
fournir compte tenu de leur caractère militaire...
Que ledit document a obtenu sa première signature par le représentant du ministère de la Défense et des Anciens combattants le 18 décembre 2020 ; Que le ministre de la Défense et des Anciens combattants a transmis le certificat d'utilisateur final par bordereau

d'envoi confidentiel le 25 janvier 2021 au ministre des Affaires étrangères pour certification
à l'Ambassade de Pologne à Dakar ; Que ledit document a été transmis par le ministère
des Affaires étrangères à l'ambassadeur du Mali au Sénégal le 12 février 2021 ; Que la
deuxième signature a été apposée sur le document le 14 avril 2021 par le consul de
Pologne à Dakar ; Que ledit document a été transmis par l'ambassade de Pologne au
Sénégal à l'ambassade du Mali à Dakar le 15 avril 2021...

Que l'ambassade du Mali au Sénégal a finalement transmis ledit document au ministè-
re des Affaires étrangères du Mali le 15 avril 2021 ; Que le 3 mai 2021, le ministère des

Affaires étrangères a transmis le certificat au ministre de la Défense et des Anciens com-
battants pour toute fin utile ; Que le 20 juin 2021, le ministère de la Défense et des Anciens

combattants lui a transmis le certificat et que c'est réellement à partir de cette date que la
fabrication des articles a pu commencer ; Que la livraison ayant été faite le 21 décembre
2021, le titulaire du marché a réellement mis 180 jours exactement pour livrer les articles à
fournir ; Que l'autorité contractante lui a décompté de façon abusive une pénalité de re**rd
de l'ordre de 346 018 560 francs CFA soit 192 jours de re**rd causé, au taux de 1/2500 par
jour de re**rd...

Que les re**rds observés dans l'exécution du marché ont été causés par la lourdeur administrative ; Que le certificat de l'utilisateur final est le document qui déclenche la fabrication des articles à caractère militaire et que ce document n'ayant été mis à sa disposition que le 20 juin 2021, on ne peut lui en tenir rigueur dans la mesure où la production de ce document ne peut pas lui être imputée ; Que la notification définitive du marché lui ayant été transmise le 2 décembre 2020, le certificat de l'utilisateur final ayant été signé le 18 décembre 2020 et certifié le 14 avril 2021 n'a été transmis au fabriquant que le 20 juin 2021 ; Que sur le fondement du développement qui précède, elle sollicite du CRD de bien vouloir engager un règlement à l'amiable aux fins de l'exonérer des pénalités de re**rd.

Un cas de force majeure

En foi de cette saisine, l'ARMDS a communiqué ledit recours à la DFM du ministère de
la Défense et des Anciens combattants, le 23 août 2022, tout en l'invitant à lui faire parvenir
ses observations et les documents concernant ledit marché.
Par lettre en date du 7 septembre 2022, la DFM du ministère de la Défense et des
Anciens combattants a communiqué à l'ARMDS ses observations sur ledit recours et y
adjoint des copies des pièces afférentes au dossier. Ainsi, en réponse aux observations de
la société Global Equipement & Services, l'autorité contractante, c'est-à-dire la DFM du ministère de la Défense, a indiqué que le marché a été conclu pour la fourniture de matériels de transmission pour un montant de 4 505 450 040 de F CFA HT/HD et un délai d'exécution de 180 jours et que le marché a été notifié au titulaire le 2 décembre 2020...
Que la validation de la commande des matériels par le titulaire chez le fabricant étant
subordonnée à l'obtention du certificat d'utilisateur final délivré par l'autorité contractante
après sa certification par l'ambassade de Pologne à Dakar ; Que ledit certificat d'utilisateur
final n'a pu être délivré au titulaire du marché qu'à la date du 20 juin 2021, soit près de sept
(7) mois après la notification du marché ; Qu'elle reconnait une lenteur administrative dans l'établissement et la délivrance du certificat d'utilisateur final, mais, au moment du mandatement, s'est basé sur la date de notification du marché et non sur la date d'obtention du certificat d'utilisateur final ; Qu'elle est disposée à trouver les voies et moyens convenables
pour un règlement amiable conformément aux dispositions législatives et règlementaires.

Ainsi, après audition des deux parties au règlement à l'amiable, le Comité de règlement

des différends a décidé, en foi des dispositions législatives et règlementaires en la matière, et attendu qu'il en résulte que lorsque les faits à l'origine du dépassement du délai contractuel sont tels que le titulaire ne pouvait ni y résister, ni les surmonter et qu'aucune des parties ne pouvait les prévoir, il peut être invoqué la force majeure.

Aussi, considérant qu'en l'espèce, il s'avère que le rallongement du délai contractuel d'exécution n'est pas du fait du titulaire et que la pièce dont la délivrance a occasionné le re**rd accusé était un préalable nécessaire à toute mise en œuvre du marché, que par conséquent, il y a suffisamment d'éléments pour justifier la force majeure et exonérer le titulaire du marché du paiement d'une quelconque pénalité de re**rd.

Enfin, à l'issue de l'audition des parties, le Comité de règlement des différends ayant constaté que les parties se sont accordées pour l'exonération de la pénalité de re**rd tenant notamment compte des insuffisances observées dans la procédure et des arguments raisonnables invoqués par la société Global Equipement & Services, a donc fait droit à la requête de cette dernière, ainsi qu'il en a été notifié le 13 octobre dernier.

AUDIT DES MARCHÉS PAR ENTENTE DIRECTE DE 2016 A 2018 MINISTÈRE DE LA DÉFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS : DES IRRÉGULARI...
29/10/2022

AUDIT DES MARCHÉS PAR ENTENTE DIRECTE DE 2016 A 2018 MINISTÈRE DE LA DÉFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS : DES IRRÉGULARITÉS SUR 10 MARCHÉS DE PRÈS DE 5 MILLIARDS DE FCFA

Selon ses prérogatives légales, l’Armds est tenue de faire réaliser, à la fin de chaque gestion budgétaire, un audit indépendant en vue de contrôler et suivre la mise en œuvre de la réglementation en matière de passation, d’exécution et de contrôle des marchés publics et conventions, conformément à l’article 118 du Décret N° 2015- 0604/P-RM du 25 septembre 2015, portant Code des Marchés Publics et des Délégations de Service Public. C’est ainsi que

DEMANDE DE MISE EN LIBERTÉ PROVISOIRE DE MME BOUARÉ FILY SISSOKO : LE MONTANT DE LA CAUTION DE 500 MILLIONS FCFA POURRAI...
29/10/2022

DEMANDE DE MISE EN LIBERTÉ PROVISOIRE DE MME BOUARÉ FILY SISSOKO : LE MONTANT DE LA CAUTION DE 500 MILLIONS FCFA POURRAIT ÊTRE UN FACTEUR BLOQUANT

Si l’on en croit des sources, la demande de mise en liberté provisoire formulée par Mme Bouaré Fily Sissoko, ancienne ministre de l’Economie et des Finances sous le président Ibrahim Boubacar Kéita, rencontrerait désormais l’assentiment des autorités de la justice. Le seul hic se situerait au niveau du montant de la caution qui semble bien salé dans la mesure où on parle de plusieurs centaines de millions de nos francs eu égard peut-être à la nature de l’affaire.

L’achat de l’avion présidentiel pour 20 milliards de FCFA et la fourniture d’équipements au profit des Forces armées maliennes (FAMa) pour plusieurs dizaines de milliards de FCFA en 2014 dans des conditions jugées opaques par la justice valent à l’ancienne locataire de l’hôtel des Finances d’être incarcérée depuis plus d’un an à la Prison pour femmes et mineurs de Bollé, à Banankabougou, en Commune VI du District de Bamako.

L’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, ministre de la Défense au moment des faits, décédé en détention le 21 mars 2022, était un compagnon d’infortune de Mme Bouaré. Tout comme Mahamadou Camara, jadis directeur de cabinet du président IBK, qui demeure en détention préventive à la Maison centrale d’arrêt de Bamako-Coura.

Dans une lettre ouverte adressée au président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, le 26 août 2022, l’ancien patronne de l’Hôtel des Finances, tout en plaidant son innocence, en appelait au sens élevé de l’équité et de la justice du chef de l’Etat pour un rapide dénouement de la procédure afin qu’elle puisse rejoindre sa famille.

Faut-il rappeler que Mme Bouaré n’a pu se rendre aux obsèques de sa mère en raison de son statut de détenue préventive. Preuve qu’en dépit de l’humanisme dont font preuve l’administration et les agents pénitentiaires, la vie carcérale est on ne peut plus contrariante.

Si donc le principe d’une mise en liberté provisoire pour Mme Bouaré semble presque acquis, le casse-tête de la caution n’en reste pas moins entier. Où trouver le montant réclamé pour une fonctionnaire malienne qui a passé 38 ans de sa vie à mettre à l’honneur le respect du bien public et le refus de toute compromission ? Autant dire qu’on est bel et bien en présence d’une difficulté quasi insurmontable.

Notons enfin que Mme Bouaré, qui a gravi tous les échelons de l’administration publique, a été successivement Contrôleur général d’Etat, ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncière sous le président Alpha Oumar Konaré (1992-2002), ministre de l’Economie et des Finances (2013-2015) du président IBK, commissaire pour le Mali à la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).

Mali: les récriminations de la classe politique à l’avant-projet de texte de la nouvelle ConstitutionQuelques jours aprè...
25/10/2022

Mali: les récriminations de la classe politique à l’avant-projet de texte de la nouvelle Constitution

Quelques jours après la publication de l’avant-projet de texte de la nouvelle Constitution, la classe politique réagit et fait des récriminations sur le contenu du texte.

Le week-end dernier, à la Pyramide du souvenir de Bamako, plusieurs politiques du mouvement démocratique du 26 mars 1991 se sont retrouvés à l’invitation de l’Adema Association, présidée par Mme Sy Kadidiatou Sow, pour engager la réflexion sur la nouvelle Constitution en gestation. Ce cadre a ouvert la voie à de nombreux acteurs politiques de faire des griefs sur cet avant-projet de texte. L’ancien ministre, Dr Daba Diawara met en cause la légitimité des Institutions (le Président de la République et le Conseil national de transition) qui sont habilités à voter et à promulguer la nouvelle Constitution si le ‘’oui’’ l’emporte lors des élections référendaires de 2023. Pour lui, la Charte ne donne pas compétence à aucune autorité de la Transition pour établir et mettre en œuvre une procédure de révision de la Constitution du 25 février 1992.

En plus de l’absence de légitimité des Institutions de transition, cet acteur politique évoque la situation sécuritaire très précaire au Nord et au Centre du pays. «Ces parties du pays échappent, sans conteste, au contrôle du pouvoir de Bamako. L’atteinte portée au territoire national demeure, et à notre sens, elle impose de tirer les conséquences de droit de l’article 118 de la Constitution », a souligné Daba Diawara. L’article 118 de l’actuelle Constitution interdit toute révision de la loi fondamentale tant que l’intégrité territoriale est mise en cause.

Coup d’Etat non amnistiable

En dehors des récriminations sur la procédure de la Convocation de la Rédaction d’une nouvelle Constitution par le Colonel Assimi Goïta, le président du Yelen-Kura, Amadou Goita, est apparu critique au contenu de l’avant-projet de texte. « Ils veulent nous amener à un régime présidentiel hybride», a-t-il dit. Il reproche à l’avant-projet de texte d’ouvrir la voie à une « instabilité chronique » à cause de l’absence d’une disposition qui n’accorde plus d’amnistie aux auteurs éventuels d’un putsch. Outre, Amadou Goita a déploré la mise en cause des idéaux des évènements de mars 1991 et la faiblesse du rôle du député. «Les élus nationaux ont la possibilité de contrôler l’action gouvernementale sans pourtant être en mesure de sanctionner », a dénoncé cet acteur politique.

Sur le plateau d’une chaîne Africable, l’ancien bâtonnier Kassim Tapo estime que le texte devait aller au-delà de imprescriptibilité du coup d’Etat. « Le texte doit prévoir que tout coup d’Etat est un crime imprescriptible et non amnistiable”, propose Me Kassim Tapo, justifiant que malgré l’imprescriptibilité du putsch dans la Constitution n’a pas empêché deux coups d’Etat et amnistiés leurs auteurs. Très critique, il a qualifié ces amnisties de « bidons» qui violent la Constitution. « Quelque chose qui est prévue par la Constitution ne peut pas être amnistiée par une loi », a protesté Me Kassim Tapo, insistant que cette révision constitutionnelle doit être saisie pour écrire « tout putsch ou coup d’Etat est un crime imprescriptible et non amnistiable ». Même son de cloche chez plusieurs organisations de la société civile. L’observatoire pour les élections estime qu’il faut mettre « tout coup d’Etat est un crime imprescriptible et non amnistiable contre le peuple Malien ».

Outre, cet éminent avocat salue le maintien du pouvoir du Président de la République dans cet avant-projet de Constitution. Il déplore par ailleurs que les pouvoirs du Chef de l’Etat soient fragilisés par deux choses: le président doit se présenter devant le Parlement pour faire un discours sur l’état de la nation et la procédure de destitution autorisée par le Parlement. Pour lui, ce processus peut conduire le pays à un véritable coup d’Etat civil. « La majorité des députés peut décider d’engager la procédure de destitution du Président de la République à la majorité simple. Lorsque les deux chambres sont d’accord pour engager la procédure de destitution du président, immédiatement, il perd toute immunité. Cela veut dire qu’avant même qu’il soit destitué, le président va être à la merci de la Justice. N’importe quel magistrat, Procureur, juge d’instruction peut l’interpeller et le mettre sous mandat. C’est la voie ouverte, à mon avis, à l’instabilité totale », analyse cet avocat.

L’imam Haïdara au banc des accusésLe Maouloud 2022 se sera illustré au Mali comme la fête de toutes les polémiques et co...
25/10/2022

L’imam Haïdara au banc des accusés

Le Maouloud 2022 se sera illustré au Mali comme la fête de toutes les polémiques et controverses autour de la famille du chef religieux Cherif Ousmane Madani Haïdara. En cause, une sortie surprenante de l’un de ses progénitures, en la personne de Harouna Haïdara. En prêchant dans le cadre de la nativité musulmane, l’intéressé s’est singularisé par une prière traditionnelle des croyants où le nom du Prophète a été étrangement remplacé par celui de son propre père comme pour hisser ce dernier au rang du messager de l’Islam. De quoi alarmer une frange du monde musulman outrée par ce qu’elle considère comme un blasphème. Ça n’est certainement pas l’avis des adeptes du vénérable chérif. Vérification faite, en effet, ils en ont une perception très différente et soutiennent que la «Salâtou» musulmane dont il s’agit est une dédicace à la fois au Prophète, à sa famille ainsi qu’à tous les fidèles ayant œuvré à l’essor de l’islam. Cherif Ousmane Madani Haïdara s’estime loger à la dernière catégorie et il n’y a aucune raison que son nom n’apparaisse dans la prière, soutiennent ses adeptes. Pas suffisant pour dénouer le malaise parce que les collaborateurs du président du HCIM sont montés au créneau pour tenter d’apaiser les colères. Une délégation a été ainsi dépêchée pour aller interpeler de vive voix le leader d’Ançar Dine pour lui faire comprendre qu’en dépit des arguments qu’il puisse avoir, le hisser au rang d’un prophète heurte l’imaginaire populaire dans le monde religieux malien.

Enfin, le bout du tunnel dans l’entretien routier ?La question est d’autant moins superflue que les hautes autorités sem...
25/10/2022

Enfin, le bout du tunnel dans l’entretien routier ?

La question est d’autant moins superflue que les hautes autorités semblent déterminées à prendre la problématique à bras le corps et à plus haut niveau. Un récent conseil des ministres s’est en effet soldé par la décision de rompre les contrats de toutes les entreprises défaillantes dans l’accomplissement des engagements auxquels ils ont souscrit en la matière. Il faut dire que ce sont des dizaines de milliards de nos francs qui quittent les poches des usagers, via les tickets de péage, pour servir à l’entretien des routes, ainsi doté des ressources les plus pérennes. Les contrats y afférents sont toutefois galvaudés, mal exécutés ou tout simplement inexécutés par des prestataires sélectionnés au gré de la collusion d’intérêts avec leurs prébendiers tapis dans le système et aux dépens du service public. C’est pourquoi leurs tâches se résument le plus souvent au revêtement des voies urbaines et interurbaines par des matériaux qu’avale la première vague pluvieuse de l’instant d’après. Ces prestataires et leurs prébendiers se remplissent ainsi les poches et les usagers rongent leurs freins et amortisseurs dans les innombrables nids de poules qui résistent à chaque bombardement budgétaire annuel. Manifestement, la mise en demeure des autorités aux attributaires véreux de marchés d’entretien routier est un espoir inédit d’inversion de cette tendance.

Quand les voisins ivoiriens se marrent

Le bras de fer entre autorités maliennes et ivoiriennes perd en ampleur dans les accusations réciproques mais n’a de cesse d’alimenter la rivalité entre leurs opinions respectives. À défaut de pouvoir jubiler la libération de leurs 46 militaires toujours détenus par la justice malienne, la partie ivoirienne s’en donne à cœur-joie, à coups de diatribes sur l’état dans lequel la crise institutionnelle et sécuritaire a plongé le Mali. Sur les réseaux sociaux, les railleries vont bon train notamment sur le décor insalubre qui défigure la capitale malienne et surplombe sa réputation de ville coquette. Les images des tas d’ordures amoncelés en plein cœur du marché abondent sur les plateformes ivoiriennes et se partagent par millions pour marquer le fossé qui sépare la Côte d’Ivoire d’Alassane Dramane Ouattara et le Mali. En dépit des bonnes volontés qui se sont manifestées pour juguler le phénomène, les traces sont restées indélébiles et l’allure des partages paraît très gênante actuellement pour les Maliens résidents en Côte d’Ivoire. À un point tel que les appels téléphoniques en provenance de ce pays voisin n’ont de cesse d’affluer pour s’assurer de l’ampleur réelle de l’insalubrité dans leurs contrées d’origine. Une amertume quand même moins nocive et angoissante que si la rivalité prenait une tournure xénophobe.

Avant-projet de la constitution : Le CSDM appelle à voter contre à l’état actuelAprès plus d’un mois de travail, la comm...
25/10/2022

Avant-projet de la constitution : Le CSDM appelle à voter contre à l’état actuel

Après plus d’un mois de travail, la commission d’élaboration de la nouvelle constitution devant conduire le Mali vers une 4e république a été remis au président de la transition et restitué aux membres de la Cour constitutionnelle et de la Cour suprême. En attendant son approbation par référendum, le dit-projet défraie la chronique et alimente les débats tous azimuts, pas seulement au sein des maliens de l’intérieur mais également dans la diaspora. Et pour cause : tous déploient des méninges pour comprendre les contours, tenants et aboutissants de la sauce à laquelle ils seront désormais mangés avec la nouvelle république en gestation. Et comme pour annoncer la couleur de leur voix respective au futur référendum, les jugements, appréciations et réserves fusent de partout. Tandis que d’autres persistent et signent sur le choix du bambara comme langue officielle avec à la clé des arguments très peu convaincants, d’aucuns trouvent au texte l’allure d’une loi ordinaire. Quant au CSDM de Mohamed Cherif Haïdara, après sa dénonciation de certaines dispositions de l’avant-projet, il menace ouvertement de voter contre le texte en l’état.

Dans une déclaration lue par Mariam Salikènè Coulibaly, membre du CSDM France, le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne dit avoir constaté «avec amertume» que les Maliens établis à l’étranger ont été lésés. En scrutant le texte, en effet, le CSDM dit avoir relevé une violation des recommandations des Assises Nationales de la Refondation, qui avaient opté pour la représentation des Maliens établis à l’étranger à l’Assemblée nationale, leur recensement effectif dans les pays d’accueil, entre autres. Et ce n’est pas tout. Les Maliens de la diaspora déplorent également que les dispositions des articles 46 et 97 de l’avant-projet stipulent respectivement que «tout candidat aux fonctions de Président de la République doit être de nationalité malienne d’origine et ne posséder aucune autre nationalité à la date de dépôt de la candidature et que «Le Haut Conseil de la Nation est constitué pour trois quarts de membres élus au suffrage universel indirect représentant les collectivités territoriales et pour un quart de membres désignés représentant les légitimités traditionnelles, les Maliens établis à l’extérieur et de personnalités ayant honoré le service de la Nation». Ils s’indignent, en effet, qu’en plus de ne pas être représentés à l’assemblée nationale, leurs représentants à la seconde chambre législative soient désignés au même titre que les légitimités traditionnelles par le Président de la République pour service rendu à la nation. Idem pour l’article 46. Selon le CSDM, cette disposition de l’avant-projet n’est ni plus ni moins une éviction des Maliens établis à l’extérieur qui, pour des besoins de leur installation et leur intégration dans les pays d’accueil, ont recours à d’autres nationalités tout en gardant celle du Mali. Et Mariam Coulibaly de s’interroger si une double nationalité fait des Maliens de l’extérieur «des apatrides, des renégats ou d’éventuels traîtres». Et d’appeler, au non du CSDM, les Maliens établis à l’extérieur à se mobiliser pour dire «NON» à ces articles qui récusent, à leurs yeux, leur appartenance à la nation malienne.

Cette prise de position pour le président du CSDM ne compromet pas pour autant le soutien de la diaspora aux autorités de la transition. Leur président en a du moins donné l’assurance en ces termes : «Nous soutenons la Transition et nous ne sommes pas contre la révision de la constitution. Seulement nous voulons être représentés dans les deux chambres, comme l’ont recommandé le DNI et les ANR, à travers un jeu démocratique », a expliqué Mohamed Cherif Haïdara. Selon lui, la diaspora veut des représentants issus des urnes, ni plus ni moins, afin qu’ils soient à la hauteur des attentes. Or, un représentant nommé ne sera autre qu’un valet à la merci de celui qui l’a désigné, a laissé entendre le porte-voix du CSDM avant de rejeter en bloc toute idée d’une désignation. En ce qui concerne l’article 46, il propose qu’en cas de victoire le candidat à la présidentielle issu de la diaspora renonce à sa seconde nationalité. C’est d’ailleurs, selon ses explications, ce qu’IBK a fait après son élection.

«Complicité» de la France avec le terrorisme : Des acteurs anti-corruption maliens mettent les pieds dans le platCertes ...
25/10/2022

«Complicité» de la France avec le terrorisme : Des acteurs anti-corruption maliens mettent les pieds dans le plat

Certes dans une proportion moindre, mais le chef de la diplomatie malienne ne se sera guère montré moins percutant que le chef du Gouvernement par intérim, lors de son passage sur cette autre tribune des Nations – Unies. C’était à l’occasion de la présentation du rapport annuel du secrétaire général de l’ONU, un rapport que le ministre malien des Affaires étrangères a battu en brèche, non sans redoubler d’ardeur dans l’affirmation de la souveraineté du Mali. Abdoulaye Diop s’est en clair inscrit en faux contre la perception onusienne de la situation au Mali dans nombre d’aspects – dont les avancées dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et les évolutions du retour à l’ordre constitutionnel -, mais il s’est tout aussi insurgé contre les incursions sans frontières des missions de la Minusma sur le terrain du droit humanitaire. Allusion est faite notamment à l’intérêt d’un certain comité d’experts de l’ONU pour les présomptions d’atteintes aux droits de l’homme au Centre du Mali, un domaine au sujet duquel Bamako continue d’afficher son refus de transiger et d’accuser les missions onusiennes de déstabilisation du Mali.

Le passage du représentant malien a été mis à profit pour remettre le couvert sur les nuisances présumées de la France, sur fond de persistance dans les accusations de l’ancienne colonie et non moins partenaire antiterroriste. Paris a été notamment pris à partie pour violation de l’espace aérien malien et pour connivence avec les djihadistes auxquels ils livreraient armes, munitions et informations stratégiques. Pour les preuves de ces accusations, l’opinion internationale et le public malien prendront encore leur mal en patience. Et pour cause, les autorités maliennes les garder par-devers elles et se réservent le droit de ne les divulguer dans le cadre d’une hypothétique réunion spécifique du Conseil sécurité. C’est ainsi que le public est resté sur sa faim lors de la présentation du rapport sur la situation au Mali et s’est contenté d’une spectaculaire passe d’armes entre le représentant français à l’ONU et le ministre Diop, provoquée par la dénonciation suivante : «Le Gouvernement du Mali renouvelle sa demande d’une réunion spécifique du Conseil de sécurité, qui lui donnera l’occasion de présenter les preuves concrètes des actes de duplicité, d’espionnage et de déstabilisation de la France à l’encontre du Mali, y compris le partage de renseignements et le largage de matériels militaires au profit des organisations criminelles, qui sont à l’origine de l’insécurité et des violences contre nos populations civiles qui attendent du Conseil de sécurité qu’il assume sa responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales».

Sauf que le maintien du suspense sur les preuves tant annoncées, à coups d’ajournements incessants, semble plutôt corroborer les doutes de beaucoup d’observateurs sur la réalité desdites preuves ainsi que sur la détermination des autorités maliennes à traquer véritablement les complices des terroristes. En atteste cette gênante sortie de l’Association malienne de lutte contre la corruption et la délinquance financière, qui dénonce le silence et l’inertie des autorités maliennes devant deux cas de complicités par vente d’armes aux terroristes. «Nous avons appris avec sidération les accusations portées sur le sous-officier Drissa Diakité, ancien responsable du dépôt d’armes du camp Firhou Ag Alinsar de Gao, qui aurait organisé et exécuté des détournements massifs de matériels militaires revendus aux pires ennemis de notre pays, des djihadistes», peut-on lire dans sa correspondance adressée à l’ancien président de la Transition, Bah N’Daou. Et la correspondance de demander les suites de l’affaire tout en précisant que les connexions de l’intéressé avec les groupes terroristes ont été décelées par les forces Barkhane «au cours d’une opération anti-terroriste», avant qu’il ne tombe dans les mailles du filet. Dans une plus récente sortie sur les réseaux sociaux, la même association s’insurge contre le mutisme du Pôle spécialisé de lutte antiterroriste qu’elle a dit avoir pris soin d’informer du scandale, depuis sa survenue il y a deux ans environ. Comme pour signifier, dans l’air du temps, que les complices du terrorisme se tapissent y compris dans les rangs de l’armée malienne qui accuse les anciens partenaires français de collision avec l’ancien ennemi commun.

Comme pour signifier, dans l’air du temps, que les complices du terrorisme se tapissent y compris dans les rangs de l’armée malienne qui accuse les anciens partenaires français de collision avec l’ancien ennemi commun. Quoi qu’il en soit, une telle approche de là question est corroborée par d’autres éléments factuels tout aussi édifiants. Il s’agit d’une récente lettre circulaire où le Ministre en charge de la Sécurité fait allusion, menaces de sanctions disciplinaires et de poursuites judiciaires à l’appui, à des éléments des forces de défense et de sécurité coupables de vente de sa dotation en armes ou qui s’approvisionne en armes et munition dans les magasins d’armement des casernes pour fournir leurs, etc.

En définitive, le phénomène de la complicité avec le terrorisme paraît beaucoup plus proche que ses dimensions pour lesquels un arbitrage a été sollicité par le Mali à l’échelle inter nationale.

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