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Economia-Expansion.mg, Analakely, Antananarivo (2025)

02/01/2025

𝐋𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐟𝐢𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐥𝐠𝐚𝐜𝐡𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐣𝐨𝐧𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐥𝐞

⭕La promotion des activités entrepreneuriales reste un défi de taille à Madagascar, où de nombreuses entreprises luttent pour survivre dans un contexte économique instable. Voici cinq chiffres clés issus d'une enquête menée par la Banque Centrale de Madagascar (BFM), qui mettent en lumière les obstacles majeurs rencontrés par les dirigeants d’entreprise.

🔹𝟕𝟓,𝟏% 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐚𝐭𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐢𝐜𝐮𝐥𝐭𝐞́𝐬 𝐚𝐮 𝐦𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐝𝐲𝐧𝐚𝐦𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞
Selon l’enquête, plus de trois quarts des entreprises interrogées estiment que le ralentissement économique constitue leur principal frein. Cette situation reflète une conjoncture économique morose, accentuée par des facteurs structurels et conjoncturels.

🔹𝟔𝟎,𝟓% 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐜𝐡𝐞́𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐫𝐮𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐟𝐫𝐞́𝐪𝐮𝐞𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐝’𝐞́𝐥𝐞𝐜𝐭𝐫𝐢𝐜𝐢𝐭𝐞́
Les coupures d’électricité récurrentes affectent plus de la moitié des entreprises malgaches. Ces interruptions entraînent des perturbations dans les chaînes de production et augmentent les coûts opérationnels, impactant directement leur compétitivité.

🔹𝟓𝟔,𝟔% 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐭 𝐥’𝐢𝐧𝐬𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐟𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐜𝐥𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐛𝐥𝐨𝐜𝐚𝐠𝐞𝐬
L’instabilité politique reste une préoccupation majeure pour les entreprises. Ce climat d’incertitude freine les investissements et complique la gestion quotidienne des activités économiques.

🔹𝟓𝟔,𝟎% 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐫𝐢𝐠𝐞𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐢𝐭𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐟𝐢𝐬𝐜𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐦𝐢 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐢𝐧𝐜𝐢𝐩𝐚𝐮𝐱 𝐨𝐛𝐬𝐭𝐚𝐜𝐥𝐞𝐬
La pression fiscale élevée figure parmi les freins identifiés par les entreprises, en particulier pour les petites et moyennes entreprises (PME). Ces contraintes limitent leur capacité à investir, à embaucher et à se développer.

🔹𝟏,𝟕% 𝐝’𝐚𝐮𝐠𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭𝐞́ 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐠𝐥𝐨𝐛𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞𝐬
Malgré les nombreux défis, l’enquête révèle une lueur d’espoir : l’« Indicateur synthétique des activités des entreprises » (IAE) affiche une croissance de 1,7%. Cette progression, bien que modeste, dépasse les prévisions initiales des dirigeants et témoigne d’un regain d’optimisme.

⭕Le rapport de la BFM souligne des disparités entre les entreprises : les grandes structures semblent avoir mieux résisté, tandis que les PME des secteurs de la transformation et de la production ont souffert d’une baisse d’activité. Malgré cela, les signes positifs observés, notamment en matière d’investissements, de création d’emplois et de bénéfices, encouragent les entreprises à s’adapter et à innover.

⭕Dans un contexte économique complexe, ces chiffres traduisent la nécessité pour les entreprises malgaches de redoubler d’efforts et d’ingéniosité afin de surmonter les obstacles et de se positionner durablement sur le marché.

31/12/2024

𝐁𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞 𝐢𝐧𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐝𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐢𝐱 𝐝𝐮 𝐬𝐮𝐜𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐚𝐫𝐢𝐧𝐞

🔹Contre toute attente, les prix du sucre et de la farine enregistrent une baisse significative en pleine période de fêtes, malgré une inflation galopante. Le kilo de farine, vendu à 4.000 ariary il y a deux semaines, est désormais à 3.500 ariary (-12,5%). Le sucre suit la même tendance, avec une baisse de 10%, passant de 5.000 à 4.500 ariary le kilo.

🔹Cette diminution contraste avec la hausse traditionnelle des prix en fin d’année. Cependant, le riz, denrée essentielle, continue de peser sur le budget des ménages, atteignant les 4.000 ariary le kilo. Si la baisse des prix du sucre et de la farine soulage les consommateurs, elle n’efface pas l’impact global de l’inflation sur le pouvoir d’achat des foyers.

30/12/2024

𝗗𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲́𝗳𝗶𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝘀𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝘁𝗲𝘅𝘁𝗶𝗹𝗲

𝐌𝐢𝐬 𝐚̀ 𝐦𝐚𝐥. Cette année, le secteur du textile a connu une sensible diminution de la consommation et ce, en raison de différents facteurs. Ces différents problèmes mettent à mal le secteur du textile. "Le textile n'est pas très bien parce-qu'il est un peu mis à mal par le marché extérieur. Nous avons vu les consommations diminuer par ce qui se passe au niveau de l'économie" explique Béatrice Chang Ching Yiu, présidente du groupement des entreprises franches et partenaires.

𝐔𝐧 𝐛𝐢𝐥𝐚𝐧 𝐦𝐢 𝐟𝐢𝐠𝐮𝐞 𝐦𝐢 𝐫𝐚𝐢𝐬𝐢𝐧 donc pour ce secteur phare de l'économie. Toutefois, les professionnels du secteur sont optimistes quant aux perspectives pour 2025, avec de nouveaux investisseurs aux aguets. "Nous avons constaté qu'il y a une forte demande des entreprises chinoises qui envisagent de s'installer à Madagascar mais il faut que nous soyons prêts à les accueillir avec des infrastructures et un accompagnement conséquent pour que nous puissions exporter vers les marchés internationaux" indique la présidente du GEFP.

𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐝'𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭𝐞́, les principales contraintes rencontrées au troisième trimestre de 2024 sont liées à l'incertitude de la conjoncture économique, le délestage, la fiscalité et les conditions de concurrence. Des opinions de différentes entreprises qui sont rapportées par la Banque Centrale. Malgré ces défis, l'industrie textile devrait croître de plus de 4% cette année selon le ministère de l'économie et des finances. Une croissance soutenue qui est censé augmenter au fil des prochaines années.

23/12/2024

𝐋𝐚 𝐁𝐀𝐃 𝐚𝐥𝐥𝐨𝐮𝐞 𝟗,𝟒𝟐 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐨𝐥𝐥𝐚𝐫𝐬 𝐚̀ 𝐌𝐚𝐝𝐚𝐠𝐚𝐬𝐜𝐚𝐫 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐞́𝐠𝐞𝐫 𝐬𝐞𝐬 𝐞́𝐜𝐨𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞𝐬

🔹Le 18 décembre 2024, le Fonds africain de développement, guichet concessionnel de la Banque africaine de développement (BAD), a approuvé une subvention de 9,42 millions de dollars à Madagascar. Ce financement, issu du Guichet d’action climatique, vise à renforcer la résilience des parcs nationaux Lokobe, Nosy Hara et Andringitra face au changement climatique.

🔹Le projet inclut l’aménagement d’infrastructures comme des pistes d’accès, des écoles, des centres de santé et des installations d’eau potable. Il soutiendra également les communautés locales par des formations, des campagnes de sensibilisation et des activités génératrices de revenus.

🔹« 𝐶𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡 𝑎𝑚𝑒́𝑙𝑖𝑜𝑟𝑒𝑟𝑎 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑔𝑟𝑖𝑐𝑜𝑙𝑒, 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑏𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑙𝑜𝑐𝑎𝑢𝑥 », a déclaré Adam Amoumoun, responsable pays de la BAD. En outre, il contribuera à réduire les émissions de carbone et explorera des mécanismes de paiement des services écosystémiques.

20/12/2024

𝐌𝐚𝐝𝐚𝐠𝐚𝐬𝐜𝐚𝐫 : 𝐈𝐧𝐝𝐮𝐬𝐭𝐫𝐢𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐢𝐧𝐟𝐫𝐚𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬, 𝐜𝐥𝐞́𝐬 𝐝𝐮 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞

𝑳’𝒂𝒗𝒆𝒏𝒊𝒓 𝒆́𝒄𝒐𝒏𝒐𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑴𝒂𝒅𝒂𝒈𝒂𝒔𝒄𝒂𝒓 𝒓𝒆𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒕𝒓𝒐𝒊𝒔 𝒑𝒊𝒍𝒊𝒆𝒓𝒔 : 𝒍’𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔𝒕𝒓𝒊𝒂𝒍𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏, 𝒍𝒆 𝒅𝒆́𝒗𝒆𝒍𝒐𝒑𝒑𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒇𝒓𝒂𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒗𝒂𝒍𝒐𝒓𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆𝒔 𝒏𝒂𝒕𝒖𝒓𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔.

🔹Le secteur agricole, qui emploie 80% de la population et représente 26% du PIB, souffre de pertes post-récolte atteignant 40%, faute d’infrastructures adaptées. Madagascar, leader mondial de la vanille (80% du marché), exporte chaque année entre 5 000 et 7 000 tonnes de cacao, mais moins de 5% de ces produits sont transformés localement. Une industrialisation accrue dans l’agroalimentaire pourrait tripler la valeur ajoutée et porter sa contribution au PIB au-delà des 0,7% actuels.

🔹Le secteur minier regorge de potentiel inexploité. Bien qu'il représente plus de 32 % des exportations annuelles du pays et bénéficie de ressources naturelles abondantes, sa contribution au PIB reste limitée à 4-6 %. En investissant davantage dans l’exploitation des minerais et éventuellement dans leur transformation, le secteur pourrait décupler ses revenus et devenir un moteur clé de la croissance économique.

🔹Enfin, l’industrie textile, représentant 19,35% du PIB et 750 millions de dollars d’exportations, pourrait doubler ses 180 000 emplois grâce à des investissements stratégiques dans des zones franches industrielles et des partenariats internationaux. Avec des infrastructures modernisées, Madagascar pourrait accélérer sa croissance de 2% par an, selon la Banque africaine de développement.

19/12/2024

𝐋𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐛𝐚𝐫𝐫𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐑𝐚𝐧𝐨𝐦𝐚𝐟𝐚𝐧𝐚❗

🔹La construction du barrage hydroélectrique de Ranomafana a été lancée ce jeudi. Cette installation devrait permettre de fournir 64 Mégawatts d'électricité au Réseau Interconnecté d'Antananarivo. C'est la société chinoise Sinohydro qui sera chargé de mettre en oeuvre le projet.

🔹Cette puissance additionnelle devrait être disponible d'ici 2028 selon le président de la République, Andry Rajoelina qui a fait le déplacement. D'après lui, elle sera opérationnelle avant la fête de l'indépendance de 2028. "Cette centrale de Ranomafana située dans le district d’Ankazobe produira 25% des besoins du RIA".

🔹Le projet sera financé par un prêt auprès de la banque chinoise Eximbank avec un montant de 240 millions de dollars selon les responsables.

19/12/2024

𝐃𝐞𝐭𝐭𝐞𝐬 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬𝐞́𝐞𝐬 : 𝐅𝐞𝐮 𝐯𝐞𝐫𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝'𝐮𝐧 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥'𝐄𝐭𝐚𝐭 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐞́𝐭𝐫𝐨𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬

🔹Le conseil des ministres hier a approuvé la signature des dossiers d'accord entre l'État et les pétroliers concernant le règlement des dettes croisées entre les deux parties. Un terrain d'entente qui a été trouvé à la suite de longues négociations entre les protagonistes, mais également avec le Fonds Monétaire International (FMI).

🔹Cette institution financière a évoqué après sa mission de r***e que "Les négociations avec les distributeurs de carburant devraient reprendre pour régler les dettes croisées dans le budget 2024, en veillant au respect des obligations fiscales et parafiscales et au règlement des dettes gouvernementales".

🔹La ministre des finances a indiqué au mois de juin que le passif de l'Etat envers les pétroliers s'élevait à 72 milliards d'Ariary fin mai 2024 et qu'à cela s'ajoutait un passif restant de 39 milliards d'Ariary.

🔹L’État s'était également engagé à conclure un nouveau protocole d’accord avec le groupement des pétroliers de Madagascar. C'était en juin, avec des modalités d'apurement de ces dettes croisées au cours de ce mois.

18/12/2024

𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐢𝐬 𝐑𝐚𝐛𝐚𝐫𝐢𝐣𝐨𝐡𝐧, 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐆𝐄𝐌 : "𝙇𝒆𝙨 𝙤𝒑𝙥𝒐𝙧𝒕𝙪𝒏𝙞𝒕𝙚́𝒔 𝒅'𝒊𝙣𝒅𝙪𝒔𝙩𝒓𝙞𝒂𝙡𝒊𝙨𝒂𝙩𝒊𝙤𝒏 𝒏𝙚 𝙢𝒂𝙣𝒒𝙪𝒆𝙣𝒕 𝒑𝙖𝒔"

🔹"𝐼𝑙 𝑛'𝑦 𝑎 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑞𝑢'𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠, 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑔𝑟𝑖𝑐𝑜𝑙𝑒𝑠, 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒́𝑡𝑒𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑛'𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑎̀ 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑟𝑒𝑖𝑛𝑑𝑢𝑠𝑡𝑟𝑖𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒𝑟". C'est ce que Francis Rabarijohn, président du Groupement des entreprises de Madagascar évoque en parlant des défis de la Grande île par rapport à son industrialisation.

🔹Dans une interview qu'il a accordé au média 2424.mg, le patron du GEM parle des opportunités pour le pays de dynamiser ses industries. Alors que la Grande île, jadis a disposé d'un tissu industriel vivace, il n'y a aucune raison pour qu'il en soit réduit à ce qu'il en est actuellement déplore Francis Rabarijohn. En effet, il contribue à 15% du Produit Intérieur Brut à l'heure actuelle. Dans ses années fastes, le tissu industriel a connu de considérables évolutions, démontrant un savoir-faire à toute épreuve.

🔹Par exemple, De 1960 à 1970, la part du secteur industriel passe de 10 à 18%, c’est d'ailleurs à cette époque que les industries de renom se sont développées. Depuis, cette part n'a cessé de se dévaloriser en raison de la conjoncture. l'État et le secteur privé veulent néanmoins reprendre les choses en main, en augmentant progressivement et ensemble la part de l'industrie dans le PIB National, jusqu'à 30%.

16/12/2024

𝐌𝐚𝐝𝐚𝐠𝐚𝐬𝐜𝐚𝐫 : 𝐋𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐫𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐞𝐧 𝐯𝐨𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐝𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝟐𝟑𝟐.𝟔𝟖𝟖 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟒

🔹Le secteur du tourisme à Madagascar montre des signes encourageants de reprise. Selon les données officielles, 232 688 touristes ont visité l'île entre janvier et novembre 2024. Rien qu’au mois de novembre, 26 158 visiteurs ont été enregistrés, un chiffre en hausse par rapport à novembre 2019, où l'on comptait 23 980 visiteurs.

🔹Ces statistiques confirment la tendance positive du redressement du secteur touristique malgache après les perturbations liées à la pandémie mondiale et les défis économiques récents. L’augmentation des arrivées touristiques témoigne des efforts déployés pour promouvoir Madagascar comme une destination attractive et renforcer ses infrastructures d'accueil.

🔹Les professionnels du secteur restent optimistes pour les mois à venir, espérant atteindre des niveaux similaires à ceux d'avant la pandémie, voire les dépasser. Ce dynamisme est également un levier important pour relancer l’économie nationale et valoriser les richesses naturelles et culturelles uniques de la Grande Île.

13/12/2024

𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐚𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐧 - 𝐀𝐫𝐫𝐢𝐯𝐞́𝐞 𝐝'𝐮𝐧 𝐀𝐓𝐑-𝟕𝟐 𝟓𝟎𝟎 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐌𝐚𝐝𝐚𝐠𝐚𝐬𝐜𝐚𝐫 𝐀𝐢𝐫𝐥𝐢𝐧𝐞𝐬

🔹Ce jeudi, la compagnie nationale Madagascar Airlines annonce l'arrivée d'un appareil de 72 places pour renforcer sa flotte "en cette période stratégique". Cet avion, un ATR-72 500 est loué en ACMI (Aircraft, Crew, Maintenance, Insurance) et s'ajoute au Q 400 que la compagnie loue déjà à la compagnie CemAir depuis le mois de juin.

🔹Dans un communiqué, Madagascar Airlines évoque que "Cet avion vient compléter notre flotte et renforcer les opérations en cette période stratégique. La location, assurée jusqu'au 10 janvier 2025 s'ajoute à celle d'un premier Q400 loué à CemAir. Cela permet de répondre à la pression de la demande en cette période stratégique".

🔹Deux avions devaient être livrés au mois de juillet 2024 pour renforcer la flotte de la société, néanmoins , cette livraison a pris du re**rd. Un dysfonctionnement qui a causé des re**rds et des annulations de vols vis a vis des passagers. "Dans l'attente de la livraison de ces appareils, la compagnie doit redoubler d'efforts pour continuer à honorer ses engagements" indique-t-on.

13/12/2024

𝐌𝐚𝐝𝐚𝐠𝐚𝐬𝐜𝐚𝐫 𝐯𝐢𝐬𝐞 𝐚̀ 𝐚𝐜𝐜𝐫𝐨𝐢̂𝐭𝐫𝐞 𝐣𝐮𝐬𝐪𝐮'𝐚̀ 𝟑𝟎% 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐝𝐮𝐬𝐭𝐫𝐢𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐬𝐨𝐧 𝐏𝐈𝐁

𝐃𝐮 𝐬𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐱. Les acteurs du secteur privé se sont concertés une nouvelle fois pour peaufiner la stratégie de développement du secteur privé qui permettrait aux industries à Madagascar d'atteindre une part de 30% du PIB d'ici à 2040. Ces objectifs, déjà affichés par les pouvoirs publics et les démembrements du secteur privés dans le pacte sur l'industrialisation prennent forme. Ils sont atteignables, selon le Syndicat des Industries de Madagascar (SIM), malgré la faible industrialisation du pays.

𝐌𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭, les industries ne comptent que pour 15% du PIB. Un poids bien frêle comparé aux potentialités économiques du pays. Selon Hassim Amiraly, ancien patron du SIM, "𝐿𝑎 𝑟𝑒́𝑖𝑛𝑑𝑢𝑠𝑡𝑟𝑖𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑝𝑟𝑖𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑢𝑠𝑡𝑟𝑖𝑒𝑠 𝑙𝑜𝑐𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑒𝑛 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑒́𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒́𝑡𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒𝑟𝑠. 𝑈𝑛 𝑒𝑛𝑣𝑖𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑠𝑠𝑢𝑟𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑠𝑝𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑢𝑠𝑡𝑟𝑖𝑒𝑙𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑢 𝑑𝑒́𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑀𝑎𝑑𝑎𝑔𝑎𝑠𝑐𝑎𝑟" a-t-il indiqué.

𝐋𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐝𝐮𝐬𝐭𝐫𝐢𝐞𝐥𝐬 soulignent néanmoins que pour capter des investissements conséquents, il est impératif de renforcer l'accès à l'énergie et les infrastructures routières, pour des raisons plus qu'evidentes.

12/12/2024

𝗟𝗲𝘀 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲 𝗿𝘂𝗿𝗮𝗹 𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗴𝗿𝗲́𝘀 𝗮̀ 𝗹'𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲𝗻𝗲𝘂𝗿𝗶𝗮𝘁

🔹Un budget de 120 millions de dollars a été débloqué pour soutenir les jeunes du monde rural à intégrer les chaînes de valeurs de l'entrepreneuriat. Cette enveloppe a été octroyée pour le programmes e renforcement de l'entrepreneuriat durable et de soutien à l'insertion économique des jeunes ruraux (PROGRES).

🔹Il s'agit d'un projet qui a été lancé cette semaine avec une contribution importante du Fonds international de développement Agricole (FIDA) et vise à transformer, sur le long terme les conditions de vie des jeunes ruraux malgaches. "PROGRES cible 130 000 ménages ruraux pauvres, soit environ 650 000 personnes, avec une attention particulière portée aux femmes (40 %) et aux jeunes (60 %). " Indiquent les responsables du projet.

🔹Ce programme vise, sur le long terme, la création de 50 000 emplois pour les jeunes, ainsi que l'amélioration de la sécurité alimentaire de 110 500 ménages. Il vise aussi à former 75 000 jeunes à la création d'entreprises et aménager des milliers d'hectares avec des infrastructures hydrauliques, et créer des infrastructures permettant de stocker et de commercialiser les produits.

11/12/2024

𝐌𝐚𝐮𝐯𝐚𝐢𝐬𝐞 𝐪𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐭𝐜𝐡𝐢𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞́ 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐥

🔹La production de litchis a baissé drastiquement cette année. Le fruit, distillé sur les marchés locaux est d'ailleurs de mauvaise qualité. Les prix sur les étals ont également grimpé, ainsi, un kilo de litchi s'achète à 4500 voire 5000 Ariary pour les marchés en périphérie. Selon les vendeurs, cette hausse des prix s'explique par la sacro-sainte loi de l'offre et de la demande. "Cette année, les litchis se font rares. D'ailleurs, on achète très chèr les garabes de ces produits maintenant. Ils coûtent entre 50 et 70 000 Ariary" explique Tiana, vendeuse de fruits au marché d'Anosibe.

🔹Une grosse différence vu que l'année dernière, un garabebde litchis s'achetait entre 20 et 30000 Ariary. Le centre technique horticole de Tamatave (CTHT) a déjà expliqué, dans sa lettre du litchi que la production était en baisse cette année, avec une chute de 50,3% du produit. Une baisse qui est surtout dûe à des facteurs climatiques, ainsi qu'à une production précoce, faisant en sorte de distiller les meilleurs produits à l'exportation, en un temps record.

10/12/2024

𝐓𝐨𝐮𝐫𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐝'𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬
𝐃𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐨𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐢𝐝𝐞́𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐚 𝐦𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐧 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫

🔹Des destinations de choix, pour le tourisme d'affaires. Si Antananarivo est le centre névralgique du tourisme d'affaires, d'autres destinations ont également été présentés à des opérateurs et investisseurs dans le secteur touristique. Notamment la région Itasy et Nosy Be. Il s'agit de localités qui ont également un fort potentiel en matière de tourisme d'affaires. C'est ce qu'a souligné l'Office National du Tourisme de Madagascar - ONTM qui a organisé une rencontre B2B en fin de semaine.

🔹Une initiative réunissant compagnies aériennes, opérateurs locaux et internationaux spécialisés dans le MICE (Meetings, Incentives, Conferences, Exhibitions). "Nosy Be, Analamanga et Itasy ont été présentées comme des régions phares, offrant des infrastructures modernes, des activités uniques et un cadre idéal pour accueillir des événements professionnels" explique l'ONTM. "À travers cette initiative, l’ONTM, sous l’égide du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, réitère son objectif de positionner Madagascar comme une référence pour le MICE, tout en diversifiant les offres touristiques et en investissant dans des marchés de niche prometteurs" explique-t-on également.

10/12/2024

𝐂𝐨𝐨𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐢𝐧𝐨-𝐦𝐚𝐥𝐠𝐚𝐜𝐡𝐞
𝐋𝐚 𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐯𝐨𝐥𝐬 𝐝𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐬 𝐓𝐚𝐧𝐚-𝐆𝐮𝐚𝐧𝐠𝐳𝐡𝐨𝐮 𝐫𝐞́𝐜𝐥𝐚𝐦𝐞́𝐬

🔹Des pistes sérieuses. La Grande île veut reprendre la liaison aérienne directe entre sa capitale, Antananarivo et Guangzhou. C'est l'une des discussions autour desquelles s'est articulée la rencontre entre Shen Xiaoming, secrétaire du comité du parti communiste chinois pour la région du Hunan et le Chef de l'État, Andry Rajoelina.

🔹La reprise de cette liaison aérienne permettra de booster les affaires car, il y a de cela quelques années, la Chine est la destination commerciale des hommes et femmes d'affaires malgaches, avec des voyages d'affaires qui sont organisés. "La reprise de cette liaison aérienne directe devrait renforcer les échanges économiques, commerciaux et touristiques entre la Chine et la Grande île" indique-t-on.

09/12/2024

𝐋𝐞𝐬 𝐯𝐨𝐥𝐬 𝐝𝐨𝐦𝐞𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐚 𝐫𝐞́𝐡𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞𝐫❗️

🔹Pour booster le tourisme, les infrastructures, mais surtout les vols domestiques doivent être renforcés. C'est un constat qui vient de l'ensemble des acteurs du secteur touristique. « 𝑀𝑎𝑙𝑔𝑟𝑒́ 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙, 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙’𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒̀𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑣𝑜𝑙𝑠 𝑑𝑜𝑚𝑒𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖 𝑑𝑒 𝑙’𝑎𝑐𝑐𝑒𝑠𝑠𝑖𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑟𝑒́𝑠𝑜𝑙𝑢𝑠 𝑟𝑎𝑝𝑖𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 » a expliqué Lova Ratovomalala, directeur exécutif de la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM), lors d'une intervention durant la journée internationale de l'aviation civile.

🔹Les opérateurs privés ont maintes fois souligné le caractère urgent de la situation, cela fait en sorte de paralyser le tourisme qui génère près de 20% du produit intérieur brut. Les pouvoirs publics ont néanmoins échafaudé des plans d'actions, pour capter des investissements, mais aussi construire de nouvelles infrastructures hôtelières. "𝐿𝑎̀ 𝑜𝑢̀ 𝑙𝑒 𝑏𝑎̂𝑡 𝑏𝑙𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡, 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑙'𝑒́𝑡𝑎𝑡 𝑝𝑖𝑡𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑔𝑒́𝑛𝑒̀𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑢̂𝑡𝑠 𝑠𝑢𝑝𝑝𝑙𝑒́𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡𝑒́𝑠" concède un opérateur touristique. Celui-ci a également souligné l'importance des vols domestiques pour revigorer le tourisme.

06/12/2024

𝗛𝗮𝘂𝘀𝘀𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗽𝗮𝗱𝗱𝘆 𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝘂𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗮𝗻𝗻𝗲́𝗲❗️

🔹Des perspectives reluisantes. Cette année, une hausse de 7,1% est attendue cette année selon le ministère de l'agriculture et de l'élevage. Le département table sur une production de 5,5 millions de tonnes soit cinq cent mille tonnes de plus que les cinq millions produits l'année dernière.

🔹Malgré la météo peu clémente au cours de l'année où les cataclysmes comme la sécheresse ou les intempéries ont miné le développement des pouces de riz, cette année, la production est en hausse. Une perspective plus reluisante pour cette céréale prisée par les malgaches. Toutefois, cette production prévue est bien en deçà des aspirations du pays de produire six millions de tonnes de paddy cette année.

🔹Des ambitions affichées dans la stratégie de développement rizicole, adoptée récemment. L'année prochaine marquera également le développement de la filière riz, pour construire des chaînes de valeurs plus résilientes face au changement climatique.

🔹Le ministère de l'économie et des finances évoque dans le projet de loi de finances 2025, des projets tels que la mécanisation agricole, ainsi que l'utilisation des semences hybrides développées en Chine, ainsi que l'investissement dans d'autres variétés de riz à fort rendement avec des fonds conséquents. Des défis, lancés dans l'optique de produire un million de tonnes de paddy supplémentaires l'année prochaines.

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