El Xineph

El Xineph Comédie-Communication-Contes

01/01/2025
01/01/2025

Je suis derrière siao qui vient?

Aigle Sombre et la Danse de la PluieIl y a bien longtemps, dans les vastes plaines d'Amérique du Nord, vivait un grand c...
29/12/2024

Aigle Sombre et la Danse de la Pluie

Il y a bien longtemps, dans les vastes plaines d'Amérique du Nord, vivait un grand chef indien nommé Aigle Sombre. Reconnu pour sa sagesse et son lien profond avec les esprits de la nature, il guidait sa tribu avec un cœur plein de courage et une grande humilité. Les membres de son peuple l'admiraient, car il savait interpréter les signes du vent, du ciel, et des animaux. Mais un jour, une terrible sécheresse s’abattit sur la terre.
Des semaines passèrent sans une seule goutte de pluie. Les rivières s’asséchaient, les animaux fuyaient, et les champs ne produisaient plus rien. Les visages des membres de la tribu étaient marqués par l'inquiétude, leurs réserves diminuant chaque jour un peu plus. Voyant son peuple souffrir, Aigle Sombre décida qu'il était temps d'agir. Il savait que la solution se trouvait dans une ancienne tradition transmise de génération en génération : la danse de la pluie.
Le soir venu, alors que le soleil brûlant commençait enfin à se coucher, Aigle Sombre se rendit sur la plus haute colline près du camp. Là, sous un ciel sans nuages, il appela les anciens, les femmes, les hommes et les enfants de la tribu pour assister à ce moment sacré. Il leur expliqua que cette danse devait être exécutée avec foi et respect, car elle représentait une prière adressée aux esprits de la pluie.
Vêtu de sa coiffe faite de plumes d’aigle et de son manteau orné de symboles ancestraux, Aigle Sombre s’avança au centre du cercle formé par sa tribu. Autour de lui, les tambours commencèrent à résonner doucement, imitant le battement de la terre, tandis que les chants des anciens élevaient une mélodie mystique vers le ciel. Les flûtes accompagnaient la cadence, ajoutant une note d’espoir à la prière collective.
Aigle Sombre leva les bras vers le ciel, ses yeux fermés, concentré sur les énergies de la terre et du vent. Ses pieds commencèrent à battre le sol en rythme avec les tambours, marquant chaque pas avec la précision d'une danse apprise depuis des siècles. Il tournoyait, ses mouvements fluides et gracieux évoquant les rivières disparues et les nuages oubliés. Ses bras se mouvaient comme des vagues, appelant l’eau depuis les cieux.
La tribu regardait, fascinée par la grâce du chef. Sa danse ne se limitait pas à des gestes ; elle racontait une histoire, celle du lien sacré entre les hommes et la nature, entre la terre et le ciel. Chaque mouvement implorait le retour de la pluie, chaque pas était une offrande aux esprits.
Alors que la nuit tombait et que les étoiles commençaient à scintiller, un murmure se fit entendre dans le ciel. Une brise légère, presque imperceptible, souffla sur la plaine. Puis, doucement, des nuages commencèrent à se former à l’horizon. La tribu retenait son souffle, priant en silence avec leur chef.
Les tambours se firent plus forts, et Aigle Sombre accéléra sa danse, ses mouvements devenant plus intenses, comme s’il tirait les nuages vers eux avec toute son énergie. Soudain, un premier éclair illumina le ciel, suivi du grondement lointain du tonnerre. La tribu éleva des cris de joie, sentant que la réponse des esprits approchait.
Et puis, enfin, une goutte. Puis une autre. Les premières gouttes de pluie tombèrent sur la terre sèche, et en quelques instants, une véritable averse s’abattit sur le camp. Les membres de la tribu éclatèrent de bonheur, dansant et riant sous la pluie tant attendue.
Aigle Sombre, trempé mais serein, leva à nouveau les bras vers le ciel pour remercier les esprits. Sa danse avait été entendue. La terre, autrefois craquelée, absorberait à nouveau l’eau de vie, et la tribu pourrait prospérer.
Ce soir-là, autour du feu, les membres de la tribu célébrèrent Aigle Sombre et la sagesse ancestrale qui les avait sauvés. Et à travers les générations, on raconta l’histoire du grand chef qui, par sa danse, avait ramené la pluie et redonné espoir à son peuple.

Barbesànthiel

La Conférence des oiseaux   - (Extrait) La huppe déclara que ceux qui désiraient vraiment rencontrer Simorgh devraient c...
29/12/2024

La Conférence des oiseaux - (Extrait)

La huppe déclara que ceux qui désiraient vraiment rencontrer Simorgh devraient combattre leurs propres craintes. Celui qui n’a pas d’énergie ne peut prétendre aux trésors du soleil. Bien des oiseaux se sentaient indignes de paraître devant Simorgh.
«Quand Simorg se laisse voir, dit encore la huppe, sa face aussi brillante que le soleil produit des milliers d'ombres sur la terre et tous les oiseaux du monde ne sont que ces ombres vivantes de Simorg.»
Sachons que si Simorg n'avait pas voulu se manifester et préférait rester caché, il n'aurait pas projeté son ombre sur le monde. Et celui qui n'a pas un œil propre à voir le Simorg, n'aura pas non plus un cœur lisse comme un miroir pour le réfléchir. L’œil ordinaire ne peut admirer sa beauté, ni la comprendre, car on ne peut pas aimer Simorg comme on aime les beautés temporelles. Par excès de bonté, Simorg a fait des miroirs, et ce sont vos cœurs. Regardez donc dans votre cœur, et vous y verrez son image. »
On entendant ce discours, les oiseaux
découvrirent ce qui les reliait à Simorg, et
certains éprouvèrent le désir de faire le
voyage. Mais le discours les inquiétait et ils hésitaient à se mettre en route. Ils dirent donc à la huppe : « Toi, notre guide ! Veux-tu que nous abandonnions tranquillité pour chercher le chemin qui mène à Simorg. ».
La huppe répondit :
« Celui qui aime d’amour vrai ne songe
pas à sa propre vie. Les amants font-ils attention à la leur ? L'amour véritable aime la difficulté. »
Les oiseaux désignèrent la huppe comme guide et chef. On mit une couronne sur sa tête, et plus de trente mille oiseaux
s’assemblèrent pour prendre le chemin, si nombreux qu'ils cachaient le ciel. Pourtant, c’était bien peu pour le peuple innombrable des oiseaux. Mais, dès qu'ils aperçurent l'entrée de la première vallée, la terreur les saisit. C’était un lieu désert où il n'y avait ni bien ni mal mais seulement silence et tranquillité sans augmentation, ni diminution.
Alors la huppe décida de soulever un peu le voile du mystère. « Nous avons, dit-elle, sept vallées dangereuses à franchir, avant de découvrir le palais de Simorg. Personne n'est revenu dans le monde après avoir parcouru cette route et l’on n’en connaît pas quelle en est l'étendue. Tous ceux qui sont entrés dans cette route s'y sont engagés pour toujours. Je ne peux donc calmer vos inquiétudes et je vous dirai seulement tout ce que j’en sais. ».
Cette première vallée, dit-elle, est celle de la quête ; la suivante n’a pas de limite car c’est celle de l'amour ; la troisième est celle de la connaissance, et la quatrième est celle de l'indépendance ; la cinquième vallée est la vallée de la pure unité, la sixième, celle de la terrible stupéfaction ; et la septième vallée enfin est celle de la pauvreté,
de l'anéantissement et de la mort, au-delà de laquelle nous serons attirés sans pouvoir poursuivre la route et pour nous, une goutte d'eau sera comme un océan.
Dès que vous serez entrés dans la vallée de la recherche (talab), cent choses pénibles vont vous assaillir. Á chaque instant vous éprouverez cent épreuves. Il vous faudra y passer plusieurs années de pénibles efforts pour y changer d'état. Vous y abandonnerez tout ce que vous possédiez et renoncerez à tout ; et quand vous ne possèderez plus rien, il vous restera à détacher votre cœur de tout ce qui existe. Lorsque qu’il sera ainsi sauvé de la perdition, vous verrez briller la pure lumière de la majesté divine, et, lorsqu'elle se manifestera à votre esprit, vos désirs se multiplieront à l'infini.
Mû par l’amour, le voyageur s'engagera follement dans ces vallées brûlantes comme le papillon attiré par la flamme. Dans ce délire, il se livrera à la recherche figurée par cette vallée, et il en oubliera les deux mondes. Il demandera à son cœur le secret de l'éternelle beauté, et dans son désir de le connaître, il ne craindra plus les dragons dévorants. Si la foi et l'infidélité se présentaient alors à lui, il les recevrait également, pourvu que soit ouverte la porte vers son but. Car, quand cette porte est ouverte, que sont la foi ou l'infidélité, puisque de l'autre côté, il n’y a plus ni l'une ni l'autre ? »

CONTE: La Fable des Pas ÉveillésIl était une fois, dans un monde bercé par le silence des étoiles, une lumière qui appar...
29/12/2024

CONTE: La Fable des Pas Éveillés

Il était une fois, dans un monde bercé par le silence des étoiles, une lumière qui apparut au loin, suspendue entre ciel et terre. Elle n'était ni éclatante, ni criante, mais vibrante, douce comme une caresse d'âme. Ceux qui la virent, qu'ils soient rois, bergers ou simples passants, sentirent un frisson parcourir leur être, comme si cette lumière murmurait leur nom.

Melchior, roi parmi les sages, scruta les cieux. Il comprit que cette lumière n'était pas seulement une étoile, mais un appel. Un appel à laisser derrière lui les richesses qui l'alourdissaient et à avancer, les mains ouvertes, vers un mystère qu'il ne pouvait nommer.

Un berger, vêtu de simplicité et guidé par le silence de la nuit, sentit dans cette lumière la promesse d'une paix qu'il avait toujours cherchée. Il posa son bâton contre une pierre et se mit en route, laissant son troupeau sous la garde des vents.

Et il y avait aussi ceux qui n'avaient ni trône, ni moutons : des enfants, des voyageurs, des âmes errantes. Tous, attirés par cette lumière, se retrouvèrent en chemin. Certains marchaient avec certitude, d'autres trébuchaient, hésitants, mais tous sentaient une chose : il fallait avancer.

Le chemin était long et parfois obscur. La fatigue les prenait, le doute murmurait à leurs oreilles. Mais à chaque pas, la lumière devenait plus vive, non pas au loin, mais en eux. Car cette étoile, comprirent-ils, ne guidait pas seulement leurs pas. Elle éveillait leur cœur.

Et un jour, au bout du chemin, ils trouvèrent ce qu’ils cherchaient : non pas un trône doré ni un trésor caché, mais un enfant endormi, au cœur d’une étable. Il n’y avait ni éclat, ni faste, mais une paix si profonde qu’elle fit taire le monde entier.

C’est alors qu’ils comprirent : la lumière qui les avait appelés depuis le ciel s’était toujours trouvée en eux. Ce voyage n’était pas un départ, mais un retour. Et chacun, qu’il soit roi, berger ou simple passant, repartit avec un trésor invisible : la certitude que chaque pas, quand il est guidé par l’amour, mène à l’essentiel.

Texte "le Silence et la Voix"
Corinne Brenne
Calligraphie Denis Gominet

Conte: Le Roi Sage  Il était une fois un roi, puissant et sage à la fois, qui gouvernait la cité éloignée de Wirani. Il ...
29/12/2024

Conte: Le Roi Sage

Il était une fois un roi, puissant et sage à la fois, qui gouvernait la cité éloignée de Wirani. Il était craint pour sa puissance et aimé pour sa sagesse.
Au cœur de cette cité, il y avait un puits dont l'eau était fraîche et cristalline. Tous les habitants de la cité en buvaient même le roi et ses courtisans ; car il n'y avait pas d'autres puits.
Une nuit, alors que tout le monde dormait, une sorcière entra dans la cité et versa sept gouttes d'un étrange liquide dans le puits, en disant : « À partir de maintenant celui qui boira de cette eau deviendra fou. »
Le lendemain, tous les habitants, excepté le roi et son chambellan, burent de cette eau et devinrent fous, comme la sorcière l'avait prédit.
Toute la journée, les gens dans les rues étroites et sur les places du marché ne faisaient que chuchoter à l'oreille des uns et des autres : « Le roi est fou. Notre roi et son grand chambellan ont perdu la raison. Nous
refusons qu'un roi fou nous gouverne. Nous devons le détrôner. »
Le soir même, le roi ordonna qu'on lui remplît une coupe d'or de l'eau du puits. Quand on la lui apporta, il en but longuement et la passa à son grand chambellan pour qu'il en bût aussi.
Il y eut alors de grandes réjouissances dans la cité éloignée de Wirani, car le roi et son grand chambellan avaient recouvré la raison.

Histoire: L'Horrible Mari de NuitIl était une fois une fille du nom de Jeanne qui habitait dans la capitale d'un grand p...
27/12/2024

Histoire: L'Horrible Mari de Nuit

Il était une fois une fille du nom de Jeanne qui habitait dans la capitale d'un grand pays. Malgré sa beauté et sa gentillesse, une sombre malédiction semblait peser sur sa vie amoureuse, brisant ses relations après seulement quelques mois. Malgré son salaire élevé, elle arrivait à peine à boucler le mois. Désespérée par ses multiples tourments, Jeanne se tourna vers des solutions surnaturelles pour mettre fin à son cauchemar.

Les nuits de Jeanne étaient hantées par la présence d'un mari de nuit, un incube malfaisant qui la tourmentait régulièrement avec des touchers glacés et des griffures sinistres. Les mains invisibles qui parcouraient son corps laissaient des marques inquiétantes, et la pression sur son être au cours de certaines nuits très sombres l'empêchait de bouger ni même de crier.

Ces nombreuses luttes nocturnes laissaient parfois des cicatrices très visibles le matin. Les tentatives d'exorcisme furent vaines, et même les marabouts et féticheurs ne purent libérer Jeanne de cette emprise démoniaque.

Un jour, une mystérieuse dame lui parla d'un sage, détenteur d'une mixture secrète qui pouvait briser le lien avec le mari de nuit. Animée par un mélange de peur et d'espoir, Jeanne se rendit auprès de cet homme au regard perçant, prête à tout pour retrouver la paix.

Après avoir brûlé la mixture sacrée à 4 reprises étalées sur 4 mois, un an s'écoula avant que Jeanne ne connaisse un changement radical dans sa vie. Elle tomba enceinte d'un jeune et riche homme, scellant ainsi la défaite de son mari de nuit.

Le sage aux yeux perçants, après avoir vu le soulagement et la joie sur le visage de Jeanne, décida d'aider d'autres personnes tourmentées par des maris de nuit. Sa réputation se répandit rapidement dans tout le pays, attirant les âmes en détresse en quête de délivrance.

Grâce à ses mixtures secrètes et à ses puissantes consécrations, le sage parvint à libérer de nombreuses personnes de l'emprise des incubes et des succubes. Les rues de la capitale résonnaient des témoignages de gratitude envers cet homme mystérieux qui apportait la lumière là où régnait l'obscurité.

Quant à Jeanne, sa vie prit un tournant radieux. Son amour pour le jeune et riche homme grandit chaque jour, renforcé par la naissance de leurs enfants. Elle fut comblée de bonheur et de prospérité, entourée de sa famille aimante et épanouie.

La malédiction qui avait assombri sa vie amoureuse fut vaincue, laissant place à une existence pleine de joie et de bonheur. Jeanne vécut ses jours dans la paix et la sérénité, reconnaissante envers le sage qui avait changé le cours de sa destinée et de celle de tant d'autres.

Roch Armel BAKYONO

Hier, en passant près du panier à linge, j’ai vu les vêtements de travail de mon mari étalés par terre, juste à côté. Au...
27/12/2024

Hier, en passant près du panier à linge, j’ai vu les vêtements de travail de mon mari étalés par terre, juste à côté. Autrefois, cela aurait provoqué une réaction immédiate, des reproches, une dispute. Mais hier, c’était différent.

J’ai regardé ces vêtements sales et j’ai vu autre chose :
Les taches sur son pantalon, témoins de son dur labeur.
Ses chaussettes usées et trempées, preuve d’une longue journée debout.
Sa chemise imprégnée de sueur, signe des efforts qu’il fournit pour nous, chaque jour.

Autrefois, j’aurais crié : « Pourquoi tu ne mets pas tes vêtements dans le panier ?! » Mais hier, j’ai compris. Ces vêtements représentent bien plus que du désordre.

Ils montrent tout ce qu’il endure pour subvenir à nos besoins.
Ils racontent l’histoire d’un homme fatigué, rentrant à la maison pour jouer avec ses enfants, demander si j’ai besoin d’aide, et offrir sa présence malgré l’épuisement.

Alors, je les ai ramassés, mis dans le panier sans un mot. Quand il est sorti de la do**he, il a remarqué et m’a dit quelque chose d’inattendu :
« Merci, j’ai eu une longue journée. »

Et à ce moment-là, j’ai réalisé que les petites choses qui nous agacent peuvent être perçues différemment. Ces vêtements sur le sol ne sont plus un désagrément pour moi. Ils sont la preuve de tout ce qu’il fait pour nous.

Un pantalon taché.
Des bottes sales.
Une chemise trempée.
Tout cela crie son amour pour sa famille.

Parfois, il suffit de regarder autrement. Il suffit d’un instant pour comprendre que ces petits désagréments cachent un immense dévouement.

Un jeune homme ayant grandi auprès de son oncle a constaté que ce dernier mentait souvent à sa femme pour mener ses 400 ...
27/12/2024

Un jeune homme ayant grandi auprès de son oncle a constaté que ce dernier mentait souvent à sa femme pour mener ses 400 coups. Parfois, il l’impliquait même dans ses combines. Un jour, le neveu prit son oncle à part pour lui demander :

— Mais tonton, pourquoi tu mens tout le temps à tantie en inventant des missions ou autres trucs pour découcher ? Je trouve que tu te fatigues trop et que tu gaspilles de l’énergie pour rien.

L’oncle, surpris par une telle remarque, lui répondit tout ébaubi :

— Mon neveu, tu aurais souhaité que je fasse quoi ?

Le jeune homme se redressa d’un bond et rétorqua :

— J’aurais voulu que tu dises toujours la vérité à tantie. Par exemple, si tu veux découcher pour dormir chez tantie Adjoua, ta maîtresse que je connais, tu le lui dis franchement. Un truc du genre : "Chérie, aujourd’hui je dors chez ta rivale." Je trouve que ce serait plus simple pour toi.

L’oncle, un brin amusé, lui demanda :

— Tu es sûr que ça va marcher ?

— Oui, oui, en tout cas, je ne ferai pas comme toi. Je serai toujours véridique avec ma femme quand je serai marié, répondit fièrement le neveu.

L’oncle hocha la tête et conclut :

— Un jour, tu comprendras.

Le temps passa. Le neveu quitta la maison pour l’université et, plus t**d, après avoir trouvé du travail, il revint présenter une femme à son oncle, lui annonçant qu’il comptait l’épouser. L’oncle, enthousiaste, se réjouit de cette nouvelle. Tout se déroula comme prévu, et le mariage eut lieu.

Le soir de la nuit de noces, l’oncle demanda à son neveu si son opinion sur la vérité dans le couple avait changé. Le neveu lui répondit que non, il ne mentirait jamais à sa femme et qu’il lui disait déjà tout. L’oncle acquiesça en silence et s’en alla.

Deux mois plus t**d, l’oncle passa chez son neveu pour le saluer, mais il tomba sur une scène de bagarre.

— Qui est cette Sarah ? hurla la femme du neveu, agrippant fermement le col de son mari.

Le neveu tentait de se dégager en répondant :

— Mais chérie, je t’ai déjà parlé d’elle, non ? C’est la fille qui vend des habits et qui me dr**ue. Je t’ai dit que je lui ai fait comprendre que je suis marié et que je ne veux pas d’elle.

Sa femme, furieuse, répliqua :

— Alors pourquoi elle t’envoie un message pour te saluer ? C’est faux, tu sors avec elle !

— Non, non, chérie, il n’y a rien, tenta-t-il de se défendre.

L’oncle, témoin de la scène, croisa le regard de son neveu. Dans ce silence, le neveu sembla lire un message dans les yeux de son oncle : "Je ne te l’avais pas dit ?" L’oncle quitta la maison sans tenter de calmer la situation.

Six mois plus t**d, il apprit que son neveu avait divorcé. Ce dernier se remaria, mais divorça à nouveau. En pleine tourmente avec sa troisième épouse, il se rendit en hâte chez son oncle. Ce dernier était tranquillement allongé, la tête posée sur les genoux de sa femme, qui lui caressait doucement les cheveux.

D’un regard, le neveu fit comprendre à l’oncle qu’il souhaitait lui parler en privé, mais l’oncle répondit :

— Parle ici. Tantie peut entendre.

Après avoir raconté ses malheurs conjugaux, le neveu finit par poser la question qui le hantait :

— Tonton, donne-moi ton secret. Tu mens à tantie depuis des années, mais elle te supporte. Moi, je dis la vérité à mes femmes, et elles me quittent toutes !

La femme de l’oncle, tout en continuant de lui caresser la tête, répondit :

— Mon fils, tu penses que je ne sais pas que ton oncle me ment ? Qui t’a dit que j’ai envie d’entendre la vérité ? Moi, tant qu’il me respecte, ça me suffit. Je ne l’ai jamais vu avec une autre femme. Aucune n’est jamais venue ici pour perturber mon foyer. Pourquoi veux-tu que je cherche à savoir ce qu’il fait dehors ? Au contraire, quand il me ment pour sortir, je considère qu’il me respecte et qu’il ne veut pas me blesser.

L’oncle ajouta alors :

— Un homme ne ment pas à une femme, il cherche la paix dans son foyer. Nous sommes esclaves des paroles qui sortent de notre bouche, alors sachons ce que nous disons.

L’histoire raconte que, depuis ce jour, le neveu est devenu un membre très influent du Syndicat.

Qu'en pensez vous ?

Histoire  : Mystère du Vendredi 13 (L'Enigme du Jardin Sombre de Dapoya)Dans le quartier tranquille de Dapoya, l'air éta...
27/12/2024

Histoire : Mystère du Vendredi 13 (L'Enigme du Jardin Sombre de Dapoya)

Dans le quartier tranquille de Dapoya, l'air était empli de l'odeur sucrée des fleurs du jardin public un vendredi 13. Sébastien, Paul, Noaga et Timpoko, inséparables depuis l'enfance, savouraient ensemble un bon thé en bavardant joyeusement. Bientôt, l'envie d'une boisson plus corsée vint à Noaga, qui se leva pour se rendre à UNESCO BAR, l'esprit léger malgré le trajet à travers le petit jardin sombre qui le séparait de sa destination. Paul proposa de l'accompagner, mais Noaga, confiant, refusa poliment.

Deux heures plus t**d, Noaga n'était toujours pas revenu, et les amis commencèrent à s'inquiéter. Ils décidèrent de partir à sa recherche en traversant le jardin sombre. Pendant qu'ils avançaient, ils aperçurent au loin une silhouette étrange, grande et mince, et pris de panique, ils se mirent à courir. Cependant, le chemin semblait s'étendre à l'infini sous leurs pieds. En courant, Sébastien tomba, mais Paul et Timpoko continuaient à courir, incapables de s’arrêter par peur.

Quand ils atteignirent finalement la fin du chemin, ils réalisèrent que Sébastien n'était pas avec eux. Pensant qu'il avait pu rentrer chez lui pour se soigner, ils y allèrent le lendemain après-midi, mais sa mère leur dit qu'il n'était pas rentré.

Désemparés, Paul et Timpoko retournèrent sur le chemin, leurs sens aux aguets. Ils trouvèrent alors une trace de sang mêlée à une corde rugueuse à quelques mètres du sentier. Traquant les indices, ils furent conduits à une étrange inscription sur un mur, noircie de charbon : "Pourquoi vous m'avez laissé avec cette femme ?". Leurs cœurs palpitèrent davantage à cette énigme sinistre que révéla un vieil homme, les observant d'un regard perçant. "Une femme s'est pendue, ici, un vendredi", leur murmura-t-il, pointant le mur menaçant.

Poussés par une curiosité mêlée de crainte, ils décidèrent de fouiller l'endroit derrière le mur. Une cabane délabrée s'y dressait, le toit penché comme sous le poids de sombres secrets. Le suspense était à son comble alors qu'ils hésitaient sur le seuil, le temps suspendu dans une tension palpable. Enfin, ils pénétrèrent à l'intérieur et découvrirent une scène terrifiante.

Sébastien et Noaga étaient pendus, immobiles dans l'obscurité pesante. Leurs visages, figés dans une grimace tragique, semblaient les prévenir de l’effroi environnant. Derrière eux, un message sinistre écrit en lettres écarlates de sang disait encore : "Ne te retourne pas". Timpoko, ses nerfs à vif, céda à une impulsion fatale et se retourna lentement.

Le cri aigu qui s'échappa de sa gorge résonna dans la nuit, s'évanouissant dans le vent du soir. Seul, Paul, pétrifié, se força à garder les yeux fixés devant lui. Le silence revenu semblait moquer sa solitude. Qu'adviendrait-il de lui, face à cette force impalpable, maître observateur de cette nuit aux présages funestes ?

L'histoire demeura suspendue, comme en attente d'une suite que seul l'inconnu nocturne connaissait...

Roch Armel BAKYONO

Histoire  : La Rencontre dans la NuitLa nuit venait de tomber. Comme par enchantement, Awa commença à se sentir bien. El...
27/12/2024

Histoire : La Rencontre dans la Nuit

La nuit venait de tomber. Comme par enchantement, Awa commença à se sentir bien. Elle était tout en joie. Elle ouvrit sa garde-robe pour retirer cette belle robe rouge qu'elle venait d'acheter. Elle prit rapidement une do**he et s'engouffra dans cette belle robe sur laquelle scintillait un joli petit nœud délicieusement noué sur le côté droit. La fente de la robe laissait entrevoir la peau moite de la belle Awa. Elle se saisit de son parfum « Lune d'été » qu'elle s'empressa de pulvériser tout au long de son joli corps. Elle n'oublia pas de se parer de ses beaux bijoux. Elle regarda sa montre et s'aperçu qu'il se faisait encore tôt. Elle avait donc du temps. Elle s'empara de son téléphone portable et alla directement sur son réseau social préféré. Elle se mit aussitôt à converser avec ses nombreux amis. On vit un sourire illuminer son visage. Ses dents étaient toutes blanches. 3 heures passèrent sans qu'elle ne s'en aperçoive. A une heure très avancée comme à l’accoutumée, elle saisit son sac à main et se dirigea vers le portail. Une fois dehors, elle marcha pendant environ 15 mn. Ensuite, elle prit un raccourcît pour vite arriver à son lieu de prédilection. Pendant qu’elle marchait, soudain elle sentit un souffle derrière elle. Elle pressa alors le pas. Mais bientôt elle sentit comme une main effleurer son corps. Cette sensation était telle, qu’elle eut une chair de poule indescriptible qui l’obligea à se retourner brusquement. Ce qu’elle vit cette nuit-là dépasse tout entendement. Tout ce dont elle se souvient le lendemain après son évanouissement, c’est cette lumière rouge qui transperçait la pénombre. Depuis ce jour, Awa ne fut plus la même. De nos jours elle arpente les rues le regard hagard. Elle a perdu l’esprit. Cette folie persistante est demeurée inguérissable par la médecine moderne.

Roch Armel BAKYONO

Histoire  : L'Inquiétante MaisonIl était une fois, dans un petit village reculé, une maison sinistre connu sous le nom d...
25/12/2024

Histoire : L'Inquiétante Maison

Il était une fois, dans un petit village reculé, une maison sinistre connu sous le nom de "RIMKIETA ZINGA". Cette maison avait une réputation terrifiante : on racontait que quiconque y pénétrait ne ressortait jamais, victime d'une malédiction vieille de plusieurs siècles.

Un soir, un groupe d'amis courageux décida de défier la légende et d'explorer la maison abandonnée. Parmi eux se trouvaient FANGRE, une jeune femme téméraire et intrépide, et KAKIN, son ami sceptique mais curieux.

Dès qu'ils franchirent les portes, une atmosphère lourde et oppressante s'empara d'eux. Les murs semblaient murmurer des mots inintelligibles et les ombres dansaient de manière inquiétante.

Alors qu'ils avançaient dans les couloirs sombres, ils entendirent soudain des pas derrière eux, mais lorsqu'ils se retournèrent, il n'y avait personne. Des objets se déplaçaient mystérieusement, des portes claquaient sans raison apparente, et une odeur de pourriture et de mort planait dans l'air.

Au fur et à mesure qu'ils progressaient, les amis réalisèrent que la maison était vivante, possédée par une entité malveillante assoiffée de vengeance. Chaque pièce qu'ils visitaient réveillait les souvenirs sombres du passé, des secrets inavoués et des tragédies oubliées.

FANGRE commença à ressentir une présence invisible qui semblait la suivre partout où elle allait. Des murmures incessants résonnaient à ses oreilles, lui chuchotant des avertissements terrifiants. KAKIN, quant à lui, était convaincu que tout cela n'était que le fruit de leur imagination, jusqu'à ce qu'il soit témoin de phénomènes surnaturels impossibles à expliquer rationnellement.

Alors que la nuit avançait, le groupe se retrouva coincé dans une pièce sombre, confronté à l'ultime épreuve de la malédiction. Des ombres tournoyaient autour d'eux, prenant des formes démoniaques et menaçantes. Une voix glaciale résonna dans la pièce, annonçant la vengeance imminente de l'entité qui hantait les lieux.

Face à l'horreur absolue qui les entourait, les amis comprirent qu'ils devaient trouver un moyen de rompre la malédiction avant qu'il ne soit trop t**d. Ensemble, ils décidèrent de confronter l'entité, de découvrir la vérité cachée derrière la légende de cette terrible maison.

Mais ce qu'ils découvrirent fut bien plus terrifiant que tout. Une main rouge et des yeux luisants ne t**dèrent pas à apparaître...

Roch Armel BAKYONO
Économiste

Histoire  : Le Tricot de l’OmbreUne nuit de décembre, à l’approche de Noël, dans une belle ville d'Afrique, une vieille ...
25/12/2024

Histoire : Le Tricot de l’Ombre

Une nuit de décembre, à l’approche de Noël, dans une belle ville d'Afrique, une vieille dame nommée Akissi se préparait à vivre une soirée qui allait changer sa vie à jamais. Assise dans son fauteuil en osier, enveloppée dans une couverture en laine, elle tricotait avec soin un pull-over rouge pour son petit-fils Martin, qu'elle chérissait plus que tout. L’air était doux, empli des senteurs d'épices et de biscuits de Noël qu’elle avait préparés avec amour.

Akissi vivait à Angré, une cité paisible mais isolée, loin du tumulte du centre-ville. La solitude l’avait poussée à adopter un gros berger allemand qu'elle avait nommé Blek. Blek était son fidèle compagnon, un protecteur loyal qui l'apaisait dans les moments de solitude. Alors qu'elle tricotait, Akissi sentait la chaleur de la créativité l’envelopper, mais un bruit étrange vint interrompre sa concentration : un goutte-à-goutte incessant d'eau qui semblait provenir de la cuisine.

Avec un soupir, elle se leva, la laine glissant entre ses doigts. Le robinet était bien serré, et elle retourna s'asseoir, caressant Blek qui l'observait avec des yeux pleins de tendresse. Mais le bruit persistait, comme une mélodie répétitive qui commençait à l’agacer. Akissi, déterminée à découvrir l’origine de ce son, se dirigea vers les toilettes, puis vers la salle de bain, mais tout était en ordre.

Cependant, un autre bruit, plus intense cette fois, résonna dans l’air. La curiosité et l’angoisse la poussèrent vers la baignoire, et, tirant le rideau, un cri de désespoir échappa à ses lèvres. Blek, son précieux compagnon, était pendu par les pattes, son corps inerte laissant échapper une mare de sang qui se mêlait à l'eau dans la baignoire. Le cœur d’Akissi s’arrêta un instant. Que s'était-il passé ? Qui aurait pu faire une chose si horrible ?

Alors que le sang s’écoulait lentement, elle comprit avec horreur que le bruit qu’elle avait entendu depuis le début, ce goutte-à-goutte incessant, provenait de cette tragédie. Elle recula lentement, les mains tremblantes, l’esprit embrumé par la terreur et l'incompréhension. Que signifiait ce geste macabre ?

Akissi se tourna, la peur au ventre, et un frisson glacial parcourut son échine. Dans ce moment de choc, une question troublante l'assaillit : qu'est-ce qu'elle pouvait bien caresser si ce n'était pas Blek ? Son cœur battait la chamade, alors qu’elle cherchait désespérément une réponse dans l’obscurité qui l’entourait.

À cet instant, l’atmosphère se chargeait d’un sentiment d’angoisse. La nuit qui avait commencé paisiblement prenait une tournure cauchemardesque. Le tricot qu’elle réalisait pour Martin, et l’amour qu’elle lui portait, allaient-ils lui coûter cher ?

En regardant autour d'elle, elle sentit une présence. Elle se retourna lentement, et dans l’ombre de la salle de bain, une silhouette indistincte se tenait là. C’était une forme quasi humaine mais déformée, presque spectrale. La lumière vacillante de la lampe révélait des traits flous, comme si cette entité se fondait avec l’obscurité.

Ce qu'Akissi s'apprête à découvrir changera sa vie à jamais…

À bientôt pour la suite !

Roch Armel BAKYONO
Économiste

Adresse

Rome, Italie
Giugliano In
80014

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