24/10/2024
*Quand l’incompétence du Père Nemorin dépasse les limites*
Depuis janvier 2024, l’Université Publique du Nord-Est à Fort-Liberté traverse une crise sans précédent dans son histoire. Ce bouleversement a été déclenché par un simple arrêt de travail initié par des professeurs en quête de transparence face à des soupçons de corruption et des conditions de travail indignes d’un espace universitaire. Ce qui devrait susciter une simple prise de conscience chez le conseil de direction, s’est transformé en un mouvement qui perdure depuis plus de dix mois, illustrant ainsi l’incompétence du Recteur, qui semble plus intéressé par des gains rapides et faciles au sein de l’UPNEF que par la gestion adéquate de l’établissement.
Durant toute cette période, le Recteur n’a jamais saisi l’occasion de proposer un plan d’action structuré. Son attitude, souvent qualifiée de timorée, témoigne d'un manque de leadership. Plutôt que de chercher des solutions pour apaiser les tensions, il a attendu le mois d’octobre pour annoncer le non-renouvellement des contrats de certains cadres et professeurs, ceux qui n’hésitent pas à critiquer sa gestion. De plus, durant cette période, il a pris des décisions douteuses, comme la nomination de son ancienne secrétaire, qui n’a ni compétence ni qualification pour faire partie de la commission chargée de recruter le Secrétaire Général. Pire encore, au lieu de choisir un candidat pour ce poste, il a sélectionné sa secrétaire, membre de cette même commission, comme Secrétaire Général. Quelle ironie ! Il a également nommé la comptable comme Chef de Service des Ressources Humaines et désigné une employée de la BNC comme Administrateur, au mépris des compétences disponibles au sein de l’espace universitaire. Ces choix soulèvent des interrogations quant au favoritisme et à l’absence de critères objectifs dans la gestion des ressources humaines.
*À noter que depuis son installation en tant que Recteur, il n’a jamais organisé de concours. Chaque fois qu’il lance le processus, il choisit ses alliés, les uns plus médiocres que les autres, pour asseoir sa domination. Je me demande si son diplôme de doctorat n’a pas été décroché en création de crises.*
Cher Recteur, pourquoi exacerbez-vous une crise déjà délicate ? Pourquoi abordez-vous l’UPNEF comme un simple jardin, alors que, même dans un jardin, le jardinier doit d’abord préparer le terrain avant de semer ? Pourquoi étaler votre incompétence sur la place publique ? Personnellement, je ne souhaite pas conserver un poste de professeur dans une institution qui manque de vision et de finalité. Je refuse de participer à la perpétuation du sous-développement. Je suis prêt à contribuer au développement de ma communauté, à condition que les actions soient planifiées de manière rigoureuse.
Non seulement cela me désole en tant que membre de la communauté académique, mais cela jette également une ombre sur la congrégation à laquelle vous appartenez. Si les autorités restent muettes face à cette situation, je ne céderai pas et poursuivrai mes efforts jusqu’à ce que la vérité éclate et que des solutions concrètes soient mises en œuvre.
Luckner Mompremier
Planificateur, Professeur