17/12/2024
Chibo a soufflé le Lampedusa français
Mayotte en se séparant de l’archipel des Comores est devenu en moins de 10 ans le Lampedusa français à statut départemental attirant des milliers de migrants comoriens mais aussi d’ailleurs.
Une attractivité qui a eu comme conséquence, l’appauvrissement de l’ile, et l’apparition de bidonvilles par centaines avec comme corollaire l’explosion de l’insécurité et de la criminalité. Bien entendu rien n’avait été fait pour endiguer le flot de migrants ni pour prévenir la crise sociale, à part l’envoi de militaires en nombre. Une opération cosmétique qui n’a pas permis de régler les problèmes de fond. Mais la nature a horreur du vide , surtout politique, et Le cyclone Chibo est venu littéralement balayer ce qu’il faut bien appeler un cloaque géant au milieu de l’océan indien. Les dizaines de milliers d’habitants entassés dans des quartiers insalubres faits de tôles récupérées auron payé de leur vie le prix du nettoyage. La situation est certes plus grave que celle de Saint-Martin après le passage de l’ouragan Irma, mais là encore rien n’a été prévu dans ce cas de crise. Hormis la Guyane La plupart des territoires français dits ultramarins sont situées sur la route des cyclones , et pourtant aucun dispositif de crise n’est vraiment opérationnel durant la saison. On avait vu que coté hollandais à Sint Maarten, un navire militaire avait été prépositionné avant le cyclone, prêt à secourir. Coté Français c’était la pagaille au lendemain du passage d’Irma .Et sans doute grâce à la mobilisation de la cellule de crise du Medef Guadeloupe que l’on a limité la catastrophe des premiers jours. Les entreprises guadeloupéennes furent en effet les premières à agir sur le terrain avec des moyens déployés notamment en termes de transport pour répondre aux besoins de première nécessité ! Chez nous la multiplication des phénomènes graves ne’ a pas pour autant amplifié les mesures de crise, et il est toujours plus facile de faire des routes nouvelles que de continuer à enterrer les réseaux, de protéger les antennes relais ou les usines de production d’eau potable. Ne parlons même pas de la protection du littoral , car en Guadeloupe ou en Martinique, faire respecter des règles simples en matière de construction en bordure des cotes revient à déclencher une guerre civile. Notre refus de vivre comme dans des zones à risques justifie tous les errements d’une population et de responsables qui entre 2 catastrophes naturelles ont vite fait d’oublier ou nous sommes et qui nous sommes. Mais la nature elle, est sans combine et nous le rappelle.
La question migratoire au centre de la reconstruction à Mayotte
Pour le ministre démissionnaire de l'Intérieur Bruno Retailleau, Mayotte, ne pourra pas être reconstruit "sans traiter la question migratoire". L’annonce a évidemment irirté les opposants au gouvernement français qui estiment que ce n’est pas le moment. Mai sil faut bien reconnaitre que le traitement de l’indépendance des Comores ajouté à un choix institutionnel brutal et centralisé a créé artificiellement un aspirateur de population sur une ile qu’i n’était pas équipée paour un tel afflux. Mayotte, département le plus pauvre de France, compte officiellement 320.000 habitants, "mais on estime qu'il y a 100.000 à 200.000 personnes de plus d’après les autorités locales qui n’en peuvent plus de compter les migrants clandestins. Mais en l’étt il évident que les migrants ne partiront pas et vu la lenteur probable de la reconstruction, les bidonvilles vont se reconstituer très vite , faute de solution pour loger les sans abris.
Un plan Marshall pour Mayotte
Par ailleurs la faible superficie de l’ile ne permet pas de multiplier les logements , sauf à faire le choix de construire en hauteur, ce qui devrait prendre encore plus de temps. Enfin reste l’épineux problème des réseaux,. L’ile manque d’eau et les réseaux de distribution comme ceux de l’assainissement sont à créer pour satisfaire la demande. C’est le serpent qui se mord la queue car si les bidonvilles sont une plaie sur le plan de l’urbanisme, leur transformation en logements décents va entrainer de nouveaux besoins en équipements et en ressource comme l’électricité, l’eau et traitement des déchets, des défis que Mayotte ne ppourra pas relever immédiatement, sauf avec un plan Marshall d’envergure qui dans le même temps rendra lile plus attractive encore pour la migration. Une quadrature du cercle que le ministre de l’intérieur voudrait résoudre en renvoyant les migrants aux Comores, une eache quasi impossible tant juridiquement que techniquement, Mayotte étant trop proche des cotes comoriennes, et donc facilement accessible en quelques heures de canot à moteur. Au fond c’est la porte à coté !
Chibo a soufflé le Lampedusa français
Mayotte en se séparant de l’archipel des Comores est devenu en moins de 10 ans le Lampedusa français à statut départemental attirant des milliers de migrants comoriens mais aussi d’ailleurs.
Une attractivité qui a eu comme conséquence, l’appauvrissement de l’ile, et l’apparition de bidonvilles par centaines avec comme corollaire l’explosion de l’insécurité et de la criminalité. Bien entendu rien n’avait été fait pour endiguer le flot de migrants ni pour prévenir la crise sociale, à part l’envoi de militaires en nombre. Une opération cosmétique qui n’a pas permis de régler les problèmes de fond. Mais la nature a horreur du vide , surtout politique, et Le cyclone Chibo est venu littéralement balayer ce qu’il faut bien appeler un cloaque géant au milieu de l’océan indien. Les dizaines de milliers d’habitants entassés dans des quartiers insalubres faits de tôles récupérées auron payé de leur vie le prix du nettoyage. La situation est certes plus grave que celle de Saint-Martin après le passage de l’ouragan Irma, mais là encore rien n’a été prévu dans ce cas de crise. Hormis la Guyane La plupart des territoires français dits ultramarins sont situées sur la route des cyclones , et pourtant aucun dispositif de crise n’est vraiment opérationnel durant la saison. On avait vu que coté hollandais à Sint Maarten, un navire militaire avait été prépositionné avant le cyclone, prêt à secourir. Coté Français c’était la pagaille au lendemain du passage d’Irma .Et sans doute grâce à la mobilisation de la cellule de crise du Medef Guadeloupe que l’on a limité la catastrophe des premiers jours. Les entreprises guadeloupéennes furent en effet les premières à agir sur le terrain avec des moyens déployés notamment en termes de transport pour répondre aux besoins de première nécessité ! Chez nous la multiplication des phénomènes graves ne’ a pas pour autant amplifié les mesures de crise, et il est toujours plus facile de faire des routes nouvelles que de continuer à enterrer les réseaux, de protéger les antennes relais ou les usines de production d’eau potable. Ne parlons même pas de la protection du littoral , car en Guadeloupe ou en Martinique, faire respecter des règles simples en matière de construction en bordure des cotes revient à déclencher une guerre civile. Notre refus de vivre comme dans des zones à risques justifie tous les errements d’une population et de responsables qui entre 2 catastrophes naturelles ont vite fait d’oublier ou nous sommes et qui nous sommes. Mais la nature elle, est sans combine et nous le rappelle.
La question migratoire au centre de la reconstruction à Mayotte
Pour le ministre démissionnaire de l'Intérieur Bruno Retailleau, Mayotte, ne pourra pas être reconstruit "sans traiter la question migratoire". L’annonce a évidemment irirté les opposants au gouvernement français qui estiment que ce n’est pas le moment. Mai sil faut bien reconnaitre que le traitement de l’indépendance des Comores ajouté à un choix institutionnel brutal et centralisé a créé artificiellement un aspirateur de population sur une ile qu’i n’était pas équipée paour un tel afflux. Mayotte, département le plus pauvre de France, compte officiellement 320.000 habitants, "mais on estime qu'il y a 100.000 à 200.000 personnes de plus d’après les autorités locales qui n’en peuvent plus de compter les migrants clandestins. Mais en l’étt il évident que les migrants ne partiront pas et vu la lenteur probable de la reconstruction, les bidonvilles vont se reconstituer très vite , faute de solution pour loger les sans abris.
Un plan Marshall pour Mayotte
Par ailleurs la faible superficie de l’ile ne permet pas de multiplier les logements , sauf à faire le choix de construire en hauteur, ce qui devrait prendre encore plus de temps. Enfin reste l’épineux problème des réseaux,. L’ile manque d’eau et les réseaux de distribution comme ceux de l’assainissement sont à créer pour satisfaire la demande. C’est le serpent qui se mord la queue car si les bidonvilles sont une plaie sur le plan de l’urbanisme, leur transformation en logements décents va entrainer de nouveaux besoins en équipements et en ressource comme l’électricité, l’eau et traitement des déchets, des défis que Mayotte ne ppourra pas relever immédiatement, sauf avec un plan Marshall d’envergure qui dans le même temps rendra lile plus attractive encore pour la migration. Une quadrature du cercle que le ministre de l’intérieur voudrait résoudre en renvoyant les migrants aux Comores, une tache quasi impossible tant juridiquement que techniquement, Mayotte étant trop proche des cotes comoriennes, et donc facilement accessible en quelques heures de canot à moteur. Au fond c’est la porte à coté !