L'Afrique, berceau millénaire de la production d'or : un trésor à travers les âges
L'exploitation de l'or en Afrique remonte à plus de 4 000 ans, avec les premières traces dans l'Égypte ancienne. Les pharaons considéraient l'or comme un symbole divin, réservé aux dieux et aux rois. Les mines de Nubie, dans l'actuel Soudan, étaient alors une source inépuisable de ce métal, utilisé pour fabriquer des bijoux somptueux, des ornements sacrés et des masques funéraires. Ces trésors ont traversé les âges, témoins d'un savoir-faire exceptionnel.
Entre le 9ᵉ et le 16ᵉ siècle, l'Afrique de l'Ouest devint le cœur névralgique du commerce mondial de l'or. L'Empire du Ghana, puis celui du Mali, contrôlaient d'importantes routes commerciales, faisant transiter l'or à travers le Sahara jusqu'à l'Europe et le Moyen-Orient.
Avec l'arrivée des Européens au 15ᵉ siècle, l'exploitation de l'or africain prit une tournure brutale. Les colonisateurs s'emparèrent des ressources locales, transformant des siècles de tradition artisanale en exploitation industrielle. L'Afrique du Sud devint, à partir de la fin du 19ᵉ siècle, l'un des plus grands producteurs mondiaux d'or grâce aux gigantesques gisements découverts à Witwatersrand.
Aujourd'hui, l'Afrique continue de jouer un rôle majeur sur le marché mondial de l'or. Des pays comme le Ghana, surnommé la « Côte de l'or », le Mali, le Burkina Faso ou encore la Tanzanie figurent parmi les principaux producteurs. L'or est exploité à la fois de manière industrielle, par des multinationales, et de façon artisanale, impliquant des millions de mineurs dans des conditions souvent précaires.
Depuis les premiers éclats extraits de la terre nubienne jusqu'aux lingots qui alimentent les banques centrales, l'histoire de l'or en Afrique reste indissociable de celle du continent lui-même : une histoire de lumière, de luttes et d'espoirs.
Par ; FBL
#Afrique #richesse #precieux #ghana #Mali #BurkinaFaso #luxe
Macron s'en prend aux pays Africains
Le président Macron s'en est pris aux gouvernement Africains du Niger, Mali, Tchad ,Burkina-Faso et bientôt du Sénégal et de Côte-d'Ivoire qui ont décidé de se passer de la présence militaire Française sur leur sol en les traitants "d'ingrats".
« Non, la France n'est pas en recul en Afrique, elle est simplement lucide, elle se réorganise », a affirmé le président français en ouverture de la conférence des ambassadeurs, ce 6 janvier 2025 à Paris. Emmanuel Macron a notamment évoqué dans son discours la fin récente de partenariats militaires sur le continent : « Je crois qu'on a oublié de nous dire merci. Ce n’est pas grave, ça viendra avec le temps. L'ingratitude, je suis bien placé pour le savoir, c'est une maladie non transmissible à l'homme. » C'est en ces termes que s'est exprimé Emmanuel Macron.
#Macron #Afrique #arméefrançaise #Mali #Niger #BurkinaFaso #senegal #Tchad #cotedivoire
Tensions croissantes en Guadeloupe : les locaux dénoncent une dynamique néo-colonialiste
Depuis plusieurs années, la Guadeloupe observe une transformation silencieuse mais profonde de son tissu socio-économique. Une vague de nouveaux arrivants venus de l’Hexagone s’installe sur l’île, investissant des secteurs clés tels que l’artisanat, les marchés locaux ou encore les espaces côtiers. Si cette migration interne aurait pu enrichir le territoire par un échange culturel et économique, elle suscite au contraire des tensions croissantes.
L’arrivée de ces résidents, souvent mieux dotés économiquement, entraîne une véritable compétition dans des secteurs traditionnellement occupés par les Guadeloupéens. Artisanat, petits commerces, marchés de proximité : autant de niches qui faisaient vivre de nombreuses familles locales. « Ils achètent les meilleurs emplacements, louent des stands à des prix que nous ne pouvons plus suivre, et privatisent même des plages autrefois accessibles à tous », déplore un commerçant du marché de Pointe-à-Pitre.
Cette pression économique s’ajoute à une réalité locale déjà difficile. Avec près de 60 % de chômage chez les jeunes, la Guadeloupe peine à offrir des opportunités à sa jeunesse. Les nouveaux arrivants, eux, arrivent souvent avec des projets aboutis et des fonds conséquents, creusant un fossé économique qui accentue le sentiment d’injustice.
Plus que leurs moyens, c’est parfois leur attitude qui choque. Installés en « vase clos », certains de ces nouveaux résidents semblent s’ignorer les réalités culturelles et sociales de l’île. « Ils vivent entre eux, organisent leurs propres événements et participent peu à la vie locale », affirme une habitante de Sainte-Anne. Pour beaucoup, ce comportement ravive de douloureux souvenirs d’un passé colonial, où les décisions étaient prises sans considération pour les populations locales.
Une fracture sociale qui s’élargit
Dans ce climat tendu, les frustrations s’accumulent. Entre l’accaparement des
Kwanzaa : Une célébration de l'héritage africain et des valeurs communautaires
Chaque année, du 26 décembre au 1er janvier, des millions d'Afro-Américains et de membres de la diaspora africaine dans le monde célèbrent Kwanzaa, une fête profondément enracinée dans la culture et les traditions africaines. Initiée en 1966 par le Dr. Maulana Karenga, professeur et activiste, cette célébration vise à honorer l'héritage africain tout en promouvant des valeurs de solidarité, de créativité et de résilience.
Le terme "Kwanzaa" tire son origine de l'expression swahilie "matunda ya kwanza", signifiant "premiers fruits". Inspirée des festivals africains de récolte, Kwanzaa se distingue par son caractère laïque et culturel. Ce n'est pas une fête religieuse, mais une période de réflexion et d'engagement communautaire, marquée par des rituels symboliques et des principes qui célèbrent les contributions des peuples afrodescendants.
Le cœur de Kwanzaa repose sur les Nguzo Saba, ou sept principes fondamentaux, chacun célébré un jour spécifique :
Umoja (Unité) : Renforcer les liens familiaux, communautaires et raciaux.
Kujichagulia (Autodétermination) : Se définir et s’affirmer en tant que peuple.
Ujima (Travail collectif et responsabilité) : Construire et résoudre ensemble les défis communautaires.
Ujamaa (Économie coopérative) : Soutenir les entreprises locales et renforcer l’indépendance économique.
Nia (Objectif) : Travailler pour restaurer la grandeur culturelle et communautaire.
Kuumba (Créativité) : Améliorer la communauté par l’innovation et l’art.
Imani (Foi) : Croire en soi-même, en son peuple et en un avenir meilleur.
Les célébrations sont marquées par des objets symboliques disposés sur un tapis traditionnel, le Mkeka. Parmi eux :
Le Kinara, chandelier portant sept bougies, est allumé quotidiennement pour honorer chaque principe.
Les Mazao (fruits) symbolisent les fruits du travail collectif.
La Kikombe cha Umoja, une coupe d’unité, est utilis
Conquête spatiale : la Chine prend la tête des lancements mondiaux
En 2021, la Chine a bouleversé l’équilibre dans la conquête de l’espace en prenant la tête des lancements spatiaux mondiaux, avec un impressionnant total de 65 missions, contre 45 pour les États-Unis. Une première historique qui illustre l’ascension fulgurante de Pékin dans le domaine spatial, jusque-là dominé par Washington et Moscou.
Au cœur de cette réussite, le projet 921, pierre angulaire de l’ambitieuse stratégie chinoise pour le vol habité. Lancé il y a plusieurs décennies, ce programme a franchi des étapes décisives en 2021, notamment avec l'avancée des travaux sur la station spatiale Tiangong, qui doit devenir un laboratoire orbital de premier plan. En parallèle, la Chine a multiplié les prouesses technologiques, comme le déploiement de vaisseaux de nouvelle génération et la formation de nouvelles cohortes d'astronautes hautement qualifiés.
Ces accomplissements traduisent une volonté assumée de Pékin de s’imposer comme une superpuissance spatiale, rivalisant avec les États-Unis non seulement sur le plan des capacités techniques, mais aussi sur celui de l'influence géopolitique. Alors que la NASA prépare son retour sur la Lune et qu'Elon Musk envisage des vols habités vers Mars, la Chine avance méthodiquement, s’imposant comme un acteur incontournable dans la nouvelle ère de l’exploration spatiale.
Par: HBM
#China #espace #satellite #fypシ゚
La puissance maritime française, un atout largement ultramarin
Près de 97 % du domaine maritime français repose sur ses territoires d’outre-mer. Une richesse stratégique colossale, qui représente 10,9 millions de kilomètres carrés et positionne la France parmi les premières puissances maritimes mondiales. Selon une étude du Boston Consulting Group (BCG), l’économie de la mer génère 270 milliards d’euros, soit 14 % du PIB national, éclipsant le secteur automobile par un poids trois fois supérieur.
Ce domaine maritime, principalement constitué de la zone économique exclusive (ZEE), n’est pas seulement une fierté patrimoniale : il alimente un secteur économique dynamique. En termes d’emploi, la filière maritime génère un tiers de postes en plus que l’automobile, rivalisant même avec le secteur aéronautique. La valeur annuelle de ses produits et services dépasse les 80 milliards d’euros, preuve que la mer est un levier économique majeur pour la France.
Mais l’impact de la mer ne s’arrête pas aux frontières hexagonales. En 2018, les Nations Unies estimaient que 90 % des échanges mondiaux en volume et 80 % en valeur passaient par le transport maritime, soulignant ainsi l’enjeu stratégique de cet espace.
Pourtant, les territoires ultramarins, au cœur de cette puissance maritime, peinent encore à voir leur contribution pleinement reconnue. Nombre de leurs habitants appellent à une prise de conscience des élus de la République et des médias sur l’importance économique de leurs régions. Ils réclament aussi la fin des clichés tenaces les présentant comme des territoires dépendants, alors qu’ils sont, au contraire, des piliers essentiels de l’économie française et mondiale.
Par : FBL
🎥: Africana TV Caraïbes
#Guadeloupe #martinique #mayotte #lareunion #guyane #thaiti #maritime #economie #outremer #fypシ゚
Cyclone Chido : une tragédie naturelle et humaine sans précédent à Mayotte
« La France est confrontée à l'une des plus graves crises humanitaires de son histoire récente », rapporte El Periódico, décrivant le chaos qui sévit à Mayotte après le passage dévastateur du cyclone Chido, samedi 14 décembre.
L’étendue des dégâts reste difficile à évaluer, souligne le quotidien catalan. Le préfet François-Xavier Bieuville, représentant ce département le plus pauvre de France, s’est montré pessimiste : « Il est possible que nous ne connaissions jamais le nombre exact de victimes. » Cette incertitude est en partie due aux pratiques funéraires musulmanes, majoritaires sur l’île, qui imposent un enterrement dans les 24 heures suivant le décès, compliquant le recensement des morts.
Cependant, Der Spiegel estime que « cette catastrophe n’est pas seulement naturelle, mais également politique et migratoire ». Le magazine allemand met en lumière la « pauvreté chronique » de l’île et une crise migratoire profonde qui a amplifié les conséquences du drame.
De nombreuses victimes seraient des migrants clandestins vivant dans des bidonvilles ou des abris précaires, incapables de résister aux vents violents atteignant 225 km/h. Officiellement, Mayotte compte 320 000 habitants, mais entre 100 000 et 200 000 personnes supplémentaires, en situation irrégulière, y vivraient selon les estimations. Parmi elles, peu ont pu rejoindre les centres d’hébergement avant l’arrivée du cyclone.
Depuis des années, rappelle Der Spiegel, les clandestins traversent la mer depuis les Comores pour tenter de rejoindre l’Union européenne, dont Mayotte représente un avant-poste à 7 500 kilomètres de la métropole française. L’immigration clandestine est depuis longtemps une source de tensions politiques en France, exploitée par les figures de l’extrême droite et des conservateurs pour défendre des politiques plus strictes.
Le magazine évoque également l’intervention marquante du ministre de l’Intérieur
Liaisons aériennes et vie chère : quand Air Caraïbes et Air Antilles s’entendent au détriment des passagers
Entre 2015 et 2019, les compagnies aériennes Air Caraïbes et Air Antilles ont orchestré des ententes illégales sur leurs tarifs, leurs créneaux horaires et la réduction de leurs offres, concernant les liaisons inter-îles dans les Caraïbes.
Ces pratiques, révélées par une décision de l’Autorité de la Concurrence rendue publique ce mercredi 4 décembre, ont touché les lignes reliant Fort-de-France, Pointe-à-Pitre, Saint-Martin, Sainte-Lucie et Saint-Domingue.
Ces accords, qualifiés de « collusion » par l’Autorité, ont permis aux deux compagnies de pratiquer des hausses tarifaires importantes tout en réduisant leurs services, au détriment des passagers.
En s’abstenant de se concurrencer directement, elles ont maintenu leurs parts de marché dans un secteur où elles étaient les seules opératrices à l’époque.
Cette stratégie, orchestrée en toute connaissance de cause, a directement contribué à l’augmentation du coût de la vie aux Antilles, déjà marqué par des contraintes insulaires et une dépendance aux monopoles.
L’enquête a aussi mis en lumière des pratiques particulièrement choquantes lors de l’ouragan Irma en 2017. Les compagnies auraient coordonné leurs prix pour exploiter une clientèle captive, composée de réfugiés en situation d’urgence humanitaire, sans alternative ni possibilité de reporter leurs déplacements.
Ces manœuvres, qualifiées de « gravement préjudiciables », ont également nui à l’attractivité économique et touristique des territoires concernés.
L’Autorité de la Concurrence a sanctionné sévèrement ces agissements, infligeant une amende solidaire de 14,57 millions d’euros : 13 millions pour Air Caraïbes, 1,5 million pour K Finance, maison-mère d’Air Antilles, et 70 000 euros pour Aérogestion, une société de conseil impliquée.
Cette décision met en lumière l’impact systémique de telles pratiques sur les économies locales et le pouvoir d’achat des h
Vie chère dans les Outre-mer : Volonté politique ou héritage colonial ?
La vie chère dans les territoires ultramarins français reste une réalité persistante, alimentant un sentiment d’injustice parmi leurs habitants. Cette situation complexe soulève une question brûlante : s'agit-il d'un manque de volonté politique ou des effets résiduels d'une culture coloniale jamais réellement déconstruite ?
Un héritage colonial omniprésent
L’histoire des Outre-mer français est marquée par des structures économiques pensées pour servir les intérêts de la métropole. Ces territoires, jadis « colonies d’exploitation », étaient conçus pour exporter des matières premières (comme la canne à sucre ou les bananes) sans véritable autonomie de production. Aujourd’hui encore, les économies ultramarines dépendent largement des importations, notamment pour les produits de première nécessité.
Cette dépendance est aggravée par la domination de quelques grands groupes économiques – souvent d’origine métropolitaine – qui contrôlent des secteurs clés comme l’import-export et la grande distribution. Le résultat ? Une inflation des prix que les taxes locales, telles que l’octroi de mer, ne font qu’accentuer.
Une volonté politique en demi-teinte
Malgré les promesses répétées, les politiques publiques peinent à endiguer la vie chère. Certes, des dispositifs existent, comme les aides sociales et les accords de modération des prix. Mais ces solutions, souvent cosmétiques, n’abordent pas les causes profondes du problème.
Les décisions majeures sont encore prises à Paris, où les réalités ultramarines sont souvent mal comprises. Par exemple, les projets de développement économique local, pourtant cruciaux, manquent de financements adéquats. De plus, le soutien à la diversification économique – qui pourrait réduire la dépendance aux importations – reste insuffisant.
Culture coloniale ou inertie systémique ?
Pour de nombreux habitants, cette situation s’apparente à une forme de néoc
Quelques heures après l'interpellation de Rodrigue Petitot, le leader du RPPRAC, de nombreux incendies et barrages ont émergé à Fort de France en #martinique
Richesse culturelle et accueil chaleureux : l’Afrique, destination de choix pour les Afro-descendants
De plus en plus d’Afro-descendants choisissent le continent africain comme destination privilégiée pour leurs vacances. Une tendance qui s’explique par un subtil mélange d’attraits culturels, gastronomiques, et d’une qualité de services en constante évolution, le tout sublimé par l’hospitalité légendaire des populations locales.
Au-delà de l’authenticité qui caractérise le continent, de nombreux pays africains investissent dans leurs infrastructures touristiques. Des hôtels de luxe aux éco-lodges respectueux de l’environnement, l’offre s’adapte à une clientèle exigeante, sans trahir l’âme des lieux.
Par: FBL
🎥: Restaurant le Placali Abouré
#gastronomie #Afrique #Guadeloupe #culture #fypシ゚
Le puma d'Amazonie, fantôme de la forêt et gardien de la biodiversit
Le puma d'Amazonie, ou Puma concolor, est un prédateur furtif et adaptable qui coexiste avec le jaguar au cœur de la forêt amazonienne.
Doté d'un régime alimentaire varié, il chasse des proies de toutes tailles, lui permettant de survivre dans des environnements variés. Cependant, sa survie est aujourd'hui menacée par la déforestation et les activités humaines qui fragmentent son habitat et réduisent ses proies.
Régulateur essentiel des populations d'herbivores, le puma joue un rôle clé dans l'équilibre écologique de l'Amazonie, dont la préservation est cruciale pour la biodiversité.
Par : JRM
🎥: Gendarmerie de Guyane.
#guyane #Puma