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23/01/2024

Et voilà les pseudos spécialistes analyses de football nous pompes les narines avec les commentaires farfelues qui

Coup d'État au Niger : La CEDEAO qualifie de "provocation" les accusations de la junte contre BazoumLa junte militaire n...
14/08/2023

Coup d'État au Niger : La CEDEAO qualifie de "provocation" les accusations de la junte contre Bazoum

La junte militaire nigérienne a annoncé son intention de poursuivre le président déchu Mohamed Bazoum pour haute trahison et atteinte à la sécurité nationale.

T**d dans la nuit de dimanche à lundi, les militaires au pouvoir à Niamey ont annoncé leur intention de poursuivre le président Bazoum après avoir recueilli des preuves contre le dirigeant déchu et ses "complices locaux et étrangers".

Les putschistes n'ont cependant pas fourni de preuves de ces affirmations.

Le leader du coup d'État et chef d'État autoproclamé, le général Abdourahamane Tchiani, avait déclaré que le coup d'État était bien intentionné et visait à écarter une menace imminente qui aurait affecté non seulement le Niger, mais aussi le Nigeria voisin.

C'est le dernier signe que la junte a l'intention de résister aux pressions internationales pour rendre le pouvoir à M. Bazoum.

In BBC

Face à l'impossibilité de parvenir à un consensus national de la façon à conduire la transition, la classe et la société...
28/04/2023

Face à l'impossibilité de parvenir à un consensus national de la façon à conduire la transition, la classe et la société se reoganisent.

Urgent : Depuis la prison, Kassory Fofana livre sa part de vérité :  "Je prefère mourir libre que de vivre indigne »Je p...
14/03/2023

Urgent : Depuis la prison, Kassory Fofana livre sa part de vérité : "Je prefère mourir libre que de vivre indigne »

Je préfère mourir libre que de vivre indigne

Chers compatriotes,

De mon lit de malade j’ai pris la décision de m’adresser à vous à travers cette lettre ouverte pour éclairer la lanterne de chacun, vous qui avez la faculté de discernement pour distinguer le vrai du faux. Je me suis résolu enfin à sortir de ma réserve volontaire et à briser mon long silence.

Il m’aurait plu de me livrer à cet effort d’explication nécessaire pour vous édifier devant la barre, comme il est de règle, lorsqu’on a maille à partir avec la justice. Mais, c’est peine perdue, parce que l’on n’est pas dans la situation où ce ne sont pas les faits, preuves à l’appui qui compte. Ce n’est ni la vérité qui est recherchée, ni la justice qu’on a le souci de rendre dans cette cabale politicojudiciaire. Des têtes doivent tomber dans la campagne de chasse aux sorcières ciblée et sélective en cours dans notre cher pays. Ce n’est plus un secret pour personne.

Les faits parlent d’eux-mêmes. A ce jour, j’ai bénéficié, de même que mes compagnons « d’infortune » de 4 ordonnances, au moins, de mise en liberté, restées lettres mortes. Les magistrats qui ont eu le courage de prendre ces décisions, malgré la difficulté pour eux d’appliquer la Loi et de dire le droit dans un climat d’intimidation et de pressions intempestives, ont subi comme moi et tant d’autres le fait du Prince, érigé en doctrine de Gouvernance.

Où est la justice tant clamée ?

Où est la boussole tant vantée ?

Où se trouve l’équité souhaitée par tous devant la loi ?

Avant d’en arriver là, je tiens à rappeler que nous avons été arrêtés, déportés à la maison centrale dans des conditions et circonstances qui n’ont rien à voir avec l’État de droit, les bonnes pratiques en matière de poursuites judiciaires, qui n’honorent pas la République, ne peuvent pas faire non plus la fierté d’aucun Guinéen. Pour moi, qui, 40 années durant, ai fréquenté l’État et fais carrière dans notre administration publique, j’éprouve un sentiment de gêne, de frustration et de honte aussi de savoir que la Guinée touche le fond, se trouve dans le creux de la vague au regard des droits de l’homme et des libertés individuelles.

Je l’ai signifié par écrit, sans équivoque, au procureur spécial de la CRIEF, Mr. Aly Touré, lorsqu’il m’avait demandé de commenter sa décision de me placer sous mandat de dépôt dans une procédure rocambolesque de flagrant délit. Je l’ai réitéré au Ministre de la Justice, Mr Alphonse Charles Wright quand il m’a rendu visite récemment à l’hôpital. Des hommes de Loi comme le Procureur spécial de la CRIEF, Aly Touré qui ont une maitrise plutôt approximative du droit et une moralité pour le moins douteuse enfreignent la Loi, bafouent les Droits de l’Homme allègrement, ne mesurent même pas le tort immense qu’ils causent au pays et ne se rendent pas comptent jusqu’où ils rabaissent les Guinéens et abiment l’image de la Guinée et de sa justice républicaine.

Je précise que je suis avec mes compagnons, à la maison centrale sans le moindre titre de détention en cours de validité. Je lance le défi à Mr. le Procureur Spécial de montrer au peuple de Guinée auquel il aime souvent s’adresser à propos de la procédure nous concernant, la base légale de notre détention à date. Bientôt un an, nous sommes privés de liberté et jetés dans cet établissement pénitentiaire sans ménagement, dans l’illégalité absolue.
Voilà, maintenant, après ce chemin de croix et une cascade de violations des règles et procédures sacrées du Droit, qu’on annonce, dans une précipitation suspecte, une grande effervescence médiatique, un procès pour ce 15 mars courant. En d’autres temps, d’autres conditions, c’est une bonne nouvelle, car enfin nous avons l’occasion de nous expliquer devant l’opinion, devant Dieu et les Hommes pour prouver notre innocence, si évidente, laver notre honneur, souillé pour longtemps. De cause à effet, un procès organisé à la suite du tableau très sombre ainsi dévoilé n’a aucune chance d’être juste et équitable, parce qu’il n’est pas inspiré par la rigueur du droit et de la loi, mais, il est plutôt destiné à satisfaire l’orgueil d’avoir raison dans un dossier totalement vide. Derrière ce procès, il y a une volonté clairement exprimée de sauver la face dans un feuilleton qui n’a que trop duré et a fini par lasser et agacer toutes les bonnes consciences. Même les plus patients et indulgents d’entre nous, se montrent révoltés par une oppression ambiante.

Chers compatriotes,

Il faut savoir que l’ordonnance qui nous renvoie devant la juridiction de jugement ne comporte aucun grief retenu à mon encontre, discuté préalablement comme l’exige la loi pendant l’instruction ou évoqué avec mes conseils. Il s’agit de nouvelles accusations, sorties de nulle part, dont nous n’avons jamais eu connaissance auparavant, à aucune des étapes de la procédure, à aucune des phases de l’instruction des 9 derniers mois. Comment être jugé sur des pièces et des éléments gardés à la discrétion des seuls poursuivants, ignorés des accusés et des autres parties dans le procès ? Où est la transparence exigée par tous et pour tous ? Peut-on, ainsi parler de procès équitable, sans contradiction ?

On invoque des détournements de fonds publics. Malgré tout le temps écoulé, on est toujours au stade de soupçons vagues, de présomptions virtuelles, de suspicion hasardeuse, d’indices incertains, bref on baigne dans l’abstrait et le dilatoire. Aucun fait, aussi dérisoire qu’il puisse paraitre, n’est venu étayer l’accusation, aucune preuve, si mince qu’elle soit, n’a été brandie pour assoir la conviction des magistrats. Comme moyens de preuves, il n’y a aucun audit, aucun rapport d’audit produit, versé dans le dossier, résultant de missions d’inspection au sein des structures publiques (en l’occurrence l’ANIES et La MAMRI) qui auraient été spoliées ou seraient victimes de malversations financières, de détournements de deniers publics. L’ironie du sort est que ces structures publiques disposent toutes de Conseils d’Administration ou de comités de pilotages, de services comptables et d’audits internes. L’ironie du sort est que sur les périodes comptables considérées, ces structures n’ont pas signalé des déperditions frauduleuses de ressources financières, encore moins une implication quelconque du Premier Ministre que je fus dans la gestion courante desdites structures. De quoi, m’accuse t-on alors ?

Mille fois, hélas ! L’acharnement ne s’est pas limité qu’à moi, les actes d’offense et de vexations ont touché ma famille et mes proches aussi. Seul concerné dans l’affaire, ma famille et mes proches n’ayant pas été impliqué dans ma gestion, d’une manière ou d’une autre, ce n’est pas qu’à ma seule personne cependant que les magistrats s’intéressent. L’une après l’autre, toutes les personnes liées à moi, peu ou prou, soupçonnées d’appartenir à mon cercle proche ont été interpelées, interrogées, persécutées, sans motifs ni raisons.
A toutes ces victimes collatérales et innocentes, trainées devant la justice pour délit de proximité avec moi, je présente mes excuses sincères et exprime mes profonds regrets.

Chers concitoyens,

J’informe l’opinion publique nationale et internationale que je suis arrivé à la clinique Pasteur, après toutes les alertes à propos de mon état de santé sans qu’aucune suite n’ait été donnée, dans un fauteuil roulant, incapable de marcher et de me déplacer, tout seul. Il m’a été administré perfusion sur perfusion, me trouvant dans un état critique après la dégradation de ma santé. Le dernier rapport établi par la clinique Pasteur qui ne peut être soupçonnée de complaisance et de légèreté confirme celui de l’infirmerie de la maison centrale six mois plutôt et d’autres médecins Guinéens et étrangers, ayant diagnostiqué déjà une pathologie qui ne peut être traitée sur place, donc nécessite une évacuation sanitaire urgente. C’est une question de vie ou de mort. Les différents rapports ont été adressés aux autorités compétentes depuis six mois déjà et le dernier de la Clinique Pasteur remonte à plus de deux semaines.

Pendant qu’on languit à attendre la réponse à la demande d’évacuation formulée, on veut nous forcer à aller à un procès. Dans aucun pays au monde, on ne peut se permettre de juger une personne malade, attraire devant la barre un patient qui ne dispose pas de toutes ses facultés pour pouvoir s’expliquer et se défendre, convenablement. Personne ne mérite d’être traitée ainsi. Je ne revendique rien qui ne soit pas de mon droit comme celui propre à chacun de bénéficier de soins adéquats en cas de maladie.

J’informe donc chacun et tous que je ne me présenterai pas à un juge dans les conditions d’aujourd’hui. Tout comme mes codétenus ne se présenteront pas à un procès aussi longtemps que leurs droits à la liberté et les décisions judiciaires pertinentes déjà prises à cet effet, ne seront pas respectées.

A ceux qui nous exhortent de croire en notre justice, de faire confiance en nos magistrats, nous les invitons, à notre tour, à récapituler les faits, chronologiquement comme je viens de le faire pour comprendre que dès le début, ce n’est pas de justice dont il est question. Le problème posé, il est politique, la solution sera donc tout aussi politique. N’oublions pas que depuis le 5 septembre 2021, notre pays vit sous un régime d’exception consécutif au coup d’État perpétré. Nous sommes sous une administration militaire, différente de notre système de valeurs habituel que nous continuons de défendre, que nous souhaitons rétablir au terme de la transition en cours.

En tant que Républicain et démocrate, il se pose aussi à moi le problème de fond et de conscience de croire que dans la situation d’aujourd’hui de notre pays, on peut parler de justice et de rendre justice. Ne voit-on pas la réalité des choses, notre sort à tous ?
Mon vœu et mes prières personnelles, en ce moment, c’est de voir notre pays revenir à une vie constitutionnelle normale qui puisse garantir les droits rudimentaires et les libertés fondamentales de chacun. En ce moment, chacun pourra répondre de ses actes, en toute liberté de conscience et dans le respect de ses droits, devant des juridictions indépendantes, animées par des magistrats assermentés, libres et scrupuleux. En lieu et place de cours et tribunaux de ces temps qui courent, taillés sur mesure pour les besoins d’une cause politique et pour servir les maîtres du moment du pays.

Chers concitoyens,
En m’engageant en politique, en décidant de servir mon pays, je ne m’attendais pas à une vie tranquille ni à bénéficier de faveurs particulières. Servir est un sacerdoce, l’engagement demande des sacrifices qu’il faut être prêt à consentir et subir dans une foi ardente et un courage de tous les instants.

Il arrive toujours l’heure de rendre des comptes, à sa conscience d’abord, à la société, ensuite. Je n’ai pas attendu d’être interpelé pour le réaliser ou me soumettre à ce devoir citoyen et républicain. Dans ma vie personnelle comme professionnelle, j’ai toujours fait l’effort de respecter l’exigence de rigueur et d’exemplarité. Peut-être que j’ai pu faillir dans ma volonté d’accéder à la perfection, mais, je ne me suis rendu coupable d’aucun acte répréhensible qui va à l’encontre de l’éthique ou de nature à bafouer mon honneur.

En tant que citoyen, je suis un justiciable comme un autre qui n’est pas au-dessus de la loi mais je demeure aussi un homme, jusqu’à preuve du contraire, jouissant pleinement de tous ses droits. Aussi, lorsque j’ai été convoqué par les nouvelles autorités, de bonne foi, même s’il y avait énormément à redire sur les méthodes employées et les véritables intentions, je n’ai opposé aucune résistance. Il n’y aucun mal à s’expliquer lorsqu’on a eu en charge les affaires publiques à tout moment et en tout lieu. Cependant, la démarche ne doit pas être empreinte de préjugés ni servir de prétexte à comprimer les libertés fondamentales et à compromettre des droits inaliénables.

La justice a pris le relais dans les poursuites engagées contre d’autres personnalités et moi. Sans autre forme de procès, le sort réservé à tous fut la prison qui est une mesure extrême pour des personnes réputées infréquentables et dangereuses pour les autres dont ils seraient devenus l’enfer. La règle édictée est d embastiller à priori les anciens dignitaires, et rechercher les preuves à posteriori devant justifier in fine les condamnations programmées.

Voudrait-on nous faire comprendre que dans notre propre pays, nous serions devenus des parias, mis au ban de la société ou serions-nous interdits d’un minimum d’égard dû à chacun ?

Chers concitoyens,

Il ne sert à rien de parler lorsqu’il n’y a pas de sérénité dans la cité, c’est la passion qui domine les différentes prises de position. Le jugement d’une opinion conditionnée, chauffée à bloc, tombe sur la tête comme un couperet, avant le verdict de la justice. Maintenant que le temps a fait son œuvre, la justice a été suffisamment mise à l’épreuve, chacun se rend compte qu’il faille chercher ailleurs les raisons de notre incarcération que dans les crimes qu’on aurait commis, qui nous seraient reprochés.

Je rappelle, pour mémoire, sans verser dans l’orgueil et la vanité que je suis un pionnier dans la lutte contre la corruption, l’enrichissement illicite qu’on m’oppose, aujourd’hui. Sous la gouvernance Lansana Conté, alors Ministre de l’Économie et des Finances, j’ai lancé une opération mains propres dans l’administration jusque dans les rangs de l’Armée, en passant par la corde sensible des lieux de culte. L’impunité n’a été garantie à personne, il n’y a pas eu d’intouchables. Seul, contre tous, j’ai été poussé vers la sortie avec à la clé le chemin de croix de l’exil forcé et un long congé (14 ans) de l’administration publique. Des affaires de malversations qui ont éclaboussé de nombreuses personnalités ont été révélées à la face du monde. D’importants montants compromis ont été récupérés et reversés dans les caisses de l’État.

Nommé Premier ministre, par le professeur Alpha Condé, alors que rien ne m’y obligeait, personne ne me l’avait expressément demandé, bien que conscient de tous les périls qui s’y attachent dans notre pays, dès ma prise fonction, je me suis engagé devant la Représentation nationale à mener une lutte sans merci contre la corruption et ses corolaires, la mal gouvernance, en général. La levée de bouclier qui a suivi les premières actions, les fortes résistances rencontrées ne m’ont pas ébranlé dans ma détermination, ne m’ont pas détourné de mes engagements et de mes objectifs. Mais, je dois reconnaitre n’avoir pas pu aller très loin dans mes efforts, ni jusqu’au bout de ma volonté. Il y a eu cependant des résultats probants.

Comme la première fois, j’ai mesuré le défi de changer une société réfractaire au changement comme il m’est donné de subir aujourd’hui, dans ma chair et dans mon âme, l’héritage de violence de l’État et de dysfonctionnements dans l’appareil judiciaire. Nous avons un passé de répression, une culture de l’injustice qui résistent au temps, au changement, traverse les générations pour le malheur de tous. Le monde ne s’est pas fait, en un jour, les hommes restent ce qu’ils sont, peinent toujours à évoluer et à s’adapter à leur époque. L’instinct de conservation et de survie empêchent d’accéder à la vertu et de donner le meilleur de soi-même, de servir les bonnes causes.

Chers concitoyens,

J’entends dire que je suis justiciable, qu’il faudrait me juger. Je suis disposé à comparaitre devant une justice libre, libre de toute pression, de toute influence, distante aussi des autres pouvoirs. Je suis prêt à me présenter en Homme libre et non dans les conditions actuelles de séquestration arbitraire et illégale devant des magistrats indépendants, qui n’ont de maitre que la Loi, résolument engagés à respecter leur serment et à honorer leur noble profession. On peut tous avoir confiance en notre justice, croire en nos magistrats, mais, rappelons-nous toujours du contexte politique et historique, des conditions dans lesquelles la justice est exercée aujourd’hui, les décisions sont rendues.

Tout le monde est témoin de la violation de nos droits les plus élémentaires, de la persécution contre nous marquée par une privation de liberté prolongée et injustifiée, les soins à minima, là où une prise en charge appropriée dans des établissements indiqués s’avère vitale.

Après tout cela, qui peut espérer de nous que nous soyons confiants dans nos institutions, qui peut attendre de nous que nous nous en remettions à la justice comme recours.

Chers concitoyens,

Comme dans l’opinion, des voix s’élèvent pour faire le procès de responsables publics et hommes d’État qui ont assumé les difficultés et sacrifices de leurs fonctions, dans l’honneur et la dignité, des forces dans les rouages de l’État et les arcanes de la justice, mues par des arrières- pensées et des visées obscures, sont portées à régler des comptes qu’à en demander dans le cadre de la redevabilité incombant à tout gestionnaire public.
C’est clair pour moi, qu’on n’est plus dans le domaine de la justice mais sur le terrain politique. L’agenda politique et les jeux de pouvoir dans la transition impliquent des acteurs qui ne veulent pas d’obstacles devant eux, de menaces contre eux dans la course à la succession, la bataille pour la Présidence de la République.

Le pêché d’ambition présidentielle expose à tous les dangers, précipite des poursuites comme si l’autorité de sélectionner les candidats était plus forte que le pouvoir du peuple de choisir librement ses dirigeants.

Chers concitoyens,

En prison, on a la conscience libre, la tête haute, on est en paix avec soi-même, lorsqu’on est convaincu que l’hydre de l’injustice, sans nom ni visage ne résistera pas aux temps que la vérité finira tôt ou t**d par triompher. Là où on ne peut espérer la justice des Hommes, il faut s’attendre à celle de Dieu qui peut t**der, mais, aura le dernier mot.

Dans la vie démocratique, c’est le peuple qui tranche, comme seul Dieu décidera toujours du destin de chacun.

Pour ma part, j’ai choisi de vivre en homme libre et responsable, tranquille avec sa conscience que de renoncer à l’honneur et à la dignité, rien que pour survivre.

Que Dieu sauve la Guinée !!!!

Ibrahima Kassory FOFANA Président du Conseil Exécutif du RPG Arc-en-ciel

10/03/2023

Lutte contre la corruption : La CRIEF fait semblant !

Bienvenue à Conakry, capitale mondiale du faire-semblant. On prétend lutter contre la corruption et moraliser l'administration publique. La chose est bonne. Très bonne même. Le problème se situe au niveau de l'applicabilité et le choix des hommes à cet effet. Le colonel Mamadi Doumbouya peut avoir toute la bonne volonté du monde, mais si les femmes et les hommes qu'il choisit pour diriger ses instructions sont incompétents mal formés dans le domaine, aucun résultat positif n'y sortira.

Vous avez par exemple un procureur spécial incapable depuis un an de coincer de supposés suspects de détournement de deniers publics, de blanchiment d'argent et d'enrichissement illicite. Dans tous les cas, il y a deux cas : soit ce procureur spécial, Aly Touré, est incompétent de chez incompétent ; soit ces présumés fossoyeurs de l'économie nationale sont innocents. Et dans ce cas, dans tous les cas, il faut qu'il y ait un cas. Heureusement que le ministre de la Justice, Charles Wright, a promis de reformer et de former les membres de cette CRIEF là ! Lui-même a compris que ça "incompétence" quelque part.

Au lieu de prendre des dossiers simples mais de plusieurs milliards également et les éplucher, on se lance dans d'autres aussi compliqués que les mathématiques de Guillaume Hawing. Pour quels résultats ?
Monsieur le procureur, laisse ça ! Va plutôt jeter un œil du côté du Comité national de lutte contre le Sida et sa gestion depuis des années. Consulte les différentes sorties marquées par des missions fictives, des chevauchements de missions ou d’activités, de la participation de certaines personnes à plusieurs groupes de travail aux mêmes périodes et souvent dans des localités différentes, de la prise en charge de personnes absentes aux missions, j'en passe et des meilleurs.

C'est facile ça, et ici tu as plusieurs milliards à récupérer que dans la nébuleuse où tu t'es engouffré depuis un an maintenant sans aucune visibilité. En passant, jette un œil sur la gestion des centimes additionnels des chambres consulaires...
Mais puisqu'on fait semblant ! 😎😎😎😎😎😎

Je suis artisan de paix !
Je viens en paix !
Je repars en paix !

De Maco

Urgent : la CEDEAO sanctionne la junte guinéenne. Ci-dessous la liste complète des officiels frappés par les mesures de ...
04/03/2023

Urgent : la CEDEAO sanctionne la junte guinéenne. Ci-dessous la liste complète des officiels frappés par les mesures de l'organisation ouest africaine.

La CEDEAO tape fort : interdit aux ministres guinéens et autres cadres de voyagerLa CEDEAO a profité du 36e sommet des c...
19/02/2023

La CEDEAO tape fort : interdit aux ministres guinéens et autres cadres de voyager

La CEDEAO a profité du 36e sommet des chefs d’Etat de l’UA à Addis Abeba, samedi 18 février, pour tenir un sommet extraordinaire au cours duquel, elle a statué sur les cas des régimes de transition dans l’espace CEDEAO. Notamment le cas de la Guinée. L’organisation sous régionale sous la houlette de son président en exercice, Umaru Sissoko Umballo, a entre autres, demandé à la junte militaire au pouvoir à Conakry d’ouvrir « un dialogue national inclusif avec tous les acteurs politiques et à garantir la sécurité et la liberté de tous les participants ».

Pour la CEDEAO, il faut le respect strict des accords signés entre elle et le gouvernement le 21 octobre 2022, surtout en ce qui concerne la mise en place du Comité de suivi de la mise en œuvre de la feuille de route de la transition; par conséquent, elle demande aux autorités guinéennes de s’abstenir de prendre des actions unilatérales à cet effet.

Elle exige un dialogue national inclusif avec tous les acteurs politiques, en garantissant la sécurité, la liberté des participants.

La CEDEAO impose aussi des interdictions de voyage aux membres du gouvernement et autres hauts cadres de la Guinée.

In http://xn--guine7-eva.com/

La HAC interpellée ici...Il faut faire le ménage dans les médias ! (De Maco)Ça va pas plaire à certains patrons de média...
19/02/2023

La HAC interpellée ici...

Il faut faire le ménage dans les médias ! (De Maco)

Ça va pas plaire à certains patrons de médias, mais vous me connaissez, complètement indépendant dans ma tête...

Je dis, aucune exonération fiscale et aucune subvention ne doit plus être versée à une entreprise de médias qui ne respecte pas le code du travail et la convention collective des journalistes, qui ne paie pas ses employés et ne les déclare pas aux caisses de cotisations sociales, ou qui n'a même pas une Rédaction digne de ce nom !

Il faut faire le ménage dans cette jungle !
C'est à ce prix là que nous aurons enfin quelques médias de référence, et non ce bo**el !

N'importe qui peut aujourd"hui par exemple créer un site web à deux balles ou même une simple page Facebook et se faire passer pour un média en ligne !

Oui, RFI est contrôlée par le ministère français des Affaires étrangères qui lui dicte ce qu'il faut faire, dire en dire...
06/02/2023

Oui, RFI est contrôlée par le ministère français des Affaires étrangères qui lui dicte ce qu'il faut faire, dire en direction de l'Afrique et des autres continents. Mais savez-vous que rares sont les gens en France qui connaissent l'existence de Radio France Internationale ? RFI, c'est 14 langues dans le monde entier. Le service Arabe est plus costaud que le service Afrique. Il y a même du Russe et du Vietnamien.

Le monde est dans une guerre d'influence. Et cette guerre est aussi féroce que la guerre économique.

Les USA ont créé Voice of America. Les Britanniques la BBC. L'Allemagne la Deutsche Welle. L'URSS avait créé Radio Moscou que la Russie a toujours.

Si tu n'as pas un média qui porte ta voix, tu n'existes pas. Ce que l'Afrique a négligé de faire. On a laissé les autres parler de nous à notre place. Nous sommes le continent des écrivains exilés. Ça ne vous dit rien ?

Même les réseaux sociaux que nous utilisons actuellement. On peut fermer ça. Et après ? Après nous n'avons rien. Ça veut dire que par facilité, nous avons cultivé nous-mêmes notre propre dépendance. Dans une bagarre, personne ne va te donner son gourdin pour que tu le tape avec.

Pourtant, on sait le faire. Quand Mobutu voulait faire sa propagande, la voix du Zaïre était partout. Ce qui a permis d'imposer les artistes musiciens chantant en lingala. Nous avons eu Africa numéro 1. Et l'histoire de cette radio, c'est la honte totale pour nous.

Des jeunes africains ont développé des projets. Par peur, nos dirigeants ont saboté ces projets. Parce que nous avons toujours l'illusion qu'on peut contrôler l'information. Quand tu chasses ton chien, faut pas te plaindre si la chèvre du voisin te mord. Il faut faire confiance à notre jeunesse. Ils sont aussi talentueux que les jeunes des autres continents. C'est tout.
De Maco

Affaire Nanfo Diaby : L'écrivain Tierno Monembo livre sa part de vérité...La Ligue Islamique qui, aux yeux de la loi, n’...
04/02/2023

Affaire Nanfo Diaby :
L'écrivain Tierno Monembo livre sa part de vérité...

La Ligue Islamique qui, aux yeux de la loi, n’est qu’une association comme une autre a le droit d’interdire à l’imam Ismaël Nanfo Diaby de prêcher ou de conduire la prière dans les mosquées relevant de son obédience.

Mais rien ni personne ne peut empêcher ce citoyen guinéen bénéficiant de tous ses droits civiques et moraux d’ériger un lieu de culte et de pratiquer la religion qu’il veut et dans la langue qu’il veut. La Guinée n’est pas une république islamique, c’est une république laïque.

La liberté de culte y est prescrite et garantie par les constitutions qui se sont succédé dans notre pays depuis l’Indépendance. Que cela soit clair pour tout le monde ! Ceux qui veulent d’une république islamique, chrétienne, bouddhiste, chamanique ou nestorienne n’ont qu’à proposer au peuple une constitution allant dans ce sens, c’est-à-dire fondée sur le Coran, la Bible, le Talmud ou le Sûtra du Cœur afin que les choses soient claires une fois pour toute.

En attendant Ismaël Nanfo Diaby comme tout autre Guinéen a le droit de prier en arabe, en malinké, en volapük ou en téméné. Ismaël Nanfo Diaby n’a commis aucun délit. Ce sont ceux qui tentent de nier le sacro-saint principe de la liberté de culte qui violent la Constitution, s’opposent aux droits du peuple et s’exposent donc au délit de trouble à l’ordre public.
Tierno Monénembo

Urgent/Feguifoot : plus de 10 millions $ qui seraient détournés ? 🔴En 4 ans  la  ⚽️a donné plus de 10 millions de dollar...
02/02/2023

Urgent/Feguifoot : plus de 10 millions $ qui seraient détournés ?

🔴En 4 ans la ⚽️a donné plus de 10 millions de dollars à la . C'est une annonce faites par Mme Mariama Sy Diallo présidente du CONOR dans les GG.
Et 3 millions de dollars pour 3 centres techniques.

Toujours selon elle, aucun rapport de qualité n'est visible sur l'utilisation de cette somme d'argent.
Mediaguinée

La loi, la laïcité, Charles Wright et Nanfo Diaby !Je vais aborder ce matin la question qui fâche parce qu'il s'agit de ...
02/02/2023

La loi, la laïcité, Charles Wright et Nanfo Diaby !

Je vais aborder ce matin la question qui fâche parce qu'il s'agit de la religion, de la laïcité. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Alphonse Charles Wright, converti récemment à l'islam, en tournée à Kankan, s'est prononcé sur le cas Nanfo Diaby a qui il dit apporter tout son soutien. Il a affirmé haut et fort à Kankan que l'imam Ismaël Nanfo Diaby peut prier dans la langue qu'il veut, choisir sa religion, c'est la laïcité et la Guinée est un pays laïc. Toutefois, ajoute-t-il tant que ses activités ne perturbent pas l'ordre public, Ismaël Nanfo Diaby a le droit de prier dans la langue qui lui chante même si c'est en chinois.
En mai 2021, je faisais partie de ceux qui s'étaient élevés contre l'imam Nanfo pour sa nouvelle pratique de l'islam que j'estimais être loin des recommandations de cette religion. Mais au terme d'un jugement de l'affaire devant le Tribunal de Kankan et à la demande du Procureur à Nanfo Diaby quelle était sa religion qui lui faisait prier en N'ko, ce dernier à répondu qu'il ne pratique pas la religion musulmane et que sa religion s'appelle "Yerekolobaya" qui est différente de l'islam. A partir de là, pour moi, les choses étaient claires, Ismaël Nanfo Diaby prie en N'ko, a sa religion qui est différente de l'islam et la Guinée est un pays laïc !
Dans la vie, pour éviter d’em****er inutilement les autres, chacun doit parler de ce qu’il sait. Puisqu’il est de plus en plus question de cette laïcité depuis la sortie à Kankan du ministre Charles Wright, il nous faut comprendre ce que c’est. Je vais m’efforcer d’être le plus didactique possible. De sorte que, toute personne de bonne foi ayant lu ces lignes, ne peut se lever et raconter des sottises.
Commençons par dissiper les brouillards dans les têtes. Parce qu’il y a des notions qui doivent être précisées.
Il y a la morale. C’est une démarche individuelle, qui vise à déterminer ce qui est bien et ce qui est mal. Quand tu fais une mauvaise action, même si on ne te fait pas de reproche, il y a ta propre conscience qui te gronde.
Il y a la loi. C’est la société qui se prend en charge, pour codifier des règles de vie commune. La loi comporte la contrainte. Elle décide ce qui est autorisé et ce qui est interdit. Et quand un individu fait ce qui est interdit, il est puni.
Il y a la religion. Elle se fonde sur la morale, pour organiser la vie sur terre, afin de préparer la vie dans l’au-delà. Elle cherche une explication à la vie et à la mort.
Dans la vie quotidienne, ces trois éléments (morale, loi, religion) vont ensemble. Mais il faut prendre garde à ne pas les confondre.
On confond souvent les choses, et on accuse la laïcité pour ce qu’elle n’est pas.
A présent disons ce que la laïcité est, et ce qu’elle n’est pas. Souvent, intentionnellement ou sans se rendre compte, on accuse la laïcité pour ce qu’elle n’est pas. Il nous faut dissiper ces amalgames.
La laïcité, ce n’est pas l’athéisme. L’athéisme dit qu’il n’existe pas de Dieu. Il n’y a pas un Dieu qui a créé la terre et toutes les choses. C’est l’être humain qui s’est assis et a imaginé Dieu. Soit parce qu’on a peur du néant. Soit pour trouver un moyen de manipuler et dominer les gens. Les communistes et toutes les tendances qui s’y rapportent disent « ni Dieu, ni maître ». Pour un athée, Dieu, les religions, tout cela a été inventé par les plus malins pour dominer la grande masse de la population.
La laïcité, c’est la liberté de croyance. On ne parle pas de morale, mais de loi. La loi dit que chaque individu a le droit de croire ce qu’il veut. Il y a des humains qui adorent une pierre noire enfermée dans un bâtiment ou un arbre dans une forêt. Il y a des individus qui adorent une statue fixée sur deux bouts de bois croisés. Il y a des individus qui adorent une vache sacrée. Il y a des individus qui adorent un élément de la nature.
Toute personne douée de raison, tout un chacun qui n’est pas fou, tout un chacun qui ne veut pas trafiquer la vérité, voit bien que toutes ces choses ne sont pas Dieu, mais une représentation de Dieu. Parce qu’il faut un emblème et un sanctuaire pour réunir les gens.
La laïcité n’interdit pas la religion. Toute personne qui vous dit le contraire vous ment. Cette personne vous ment, soit parce qu’elle n’a pas la bonne information, soit parce qu’elle veut tromper les gens. La laïcité dit que chacun croit ce qu’il veut. Et l’Etat se porte garant pour que chacun puisse pratiquer la religion de son choix. Ce qui est interdit, c’est le prosélytisme.
Et c’est quoi ce prosélytisme ? C’est le fait de penser que ta religion est supérieure, et aller em****er les autres pour qu’ils adoptent ta religion. Tu peux prêcher. Tu peux expliquer ta religion. Si quelqu’un veut, il se convertit pour te rejoindre dans cette religion. Mais, tu ne peux pas te lever, prendre ton épée, et aller obliger les autres à se convertir à ta religion. C’est interdit par la loi. Et si tu le fais, on te punit. Parce que tu dois respecter la liberté des gens. Les gens ne sont pas ta propriété privée. Ils ont une conscience comme toi. Ils font ce qu’ils veulent. Et toi, tu n’es pas plus que quelqu’un.
La laïcité, ce n’est pas la négation des religions. La laïcité dit que tu peux pratiquer la religion de ton choix. Mais c’est toi qui décides. Personne ne peut venir te contraindre. Si tu veux devenir musulman, tu le fais librement. Si tu veux devenir chrétien, tu le fais librement. Si tu veux être "Yerekolobaya", tu le peux. Si tu veux rester animiste, tu le fais librement.
La laïcité dit que tu dois respecter l’espace public. Parce que cet espace appartient à tout le monde. Y compris les gens qui ne sont pas de même confession que toi. Dans ta maison, tu t’habille comme tu veux. Dans l’espace public, tu n’as pas le droit d’obliger les gens à supporter les codes vestimentaires de ta religion. Les gens ne t’appartiennent pas. Ils sont libres. Comme toi. L’espace public ne t’appartient pas. C’est la propriété de tout le monde. Et dans l’espace public, les agents de sécurité doivent pouvoir vérifier ton identité. Même le dernier des imbéciles comprend ça.
C’est cela la laïcité. Tout simplement. Une loi qui dit que tu dois laisser les gens tranquilles. Si tu juges que ta religion est la meilleure, gardes-la pour ton usage personnel. Qu’est-ce qui est compliqué à comprendre dans ça ? Les autres n’ont pas à subir tes caprices. Même un nourrisson comprend cela.
Cette laïcité a été inventée, pour que des gens de religion différente puissent vivre ensemble dans un même pays. Il ne faut pas que les adeptes d'une religion pensent avoir le droit de diriger les affaires de l'Etat. Les autres ne sont pas des chiens. Qui peut être contre cela ? Sauf un filou de la pire espèce peut contester cette loi. Et si vous êtes ce genre de filou, vous avez perdu votre temps à lire ce texte. Car nul ne peut espérer convaincre quelqu’un qui a décidé d’ignorer la réalité pour être un filou.
Bien évidemment, si une sœur ou un frère a des compléments à apporter, il est le bienvenu.
Bonne journée à tous nos sœurs et frères musulmans, chrétiens, animistes et... "Yerekolobayas" !
De Maco

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