La Lettre Verte Gabon

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DÉFORESTATION : 204 000 KM² DES FORÊTS DU BASSIN DU CONGO POURRAIENT DISPARAÎTRE D’ICI 2050C’est une alarme sourde, mais...
02/05/2025

DÉFORESTATION : 204 000 KM² DES FORÊTS DU BASSIN DU CONGO POURRAIENT DISPARAÎTRE D’ICI 2050

C’est une alarme sourde, mais implacable, qui résonne depuis les entrailles vertes de l’Afrique centrale. Une récente étude dirigée par le Dr Yisa Ginath Yuh, chercheur au Fonds mondial pour la nature (WWF) et à l’Université Concordia au Canada, dresse un constat glaçant : plus de 204 000 kilomètres carrés de forêt dans le Bassin du Congo pourraient disparaître d’ici quelques années, si rien n’est fait pour enrayer la tendance actuelle.

Entre 1990 et 2020, cette région, considérée comme le deuxième plus grand massif forestier tropical au monde après l’Amazonie, avait déjà perdu plus de 352 000 km² de couvert forestier, soit 8,5 % de sa surface boisée. Une saignée verte aux causes multiples mais profondément ancrées dans notre époque, notamment ne raison de l’explosion démographique, les pressions agricoles, l’exploitation du bois, les infrastructures et des effets croissants du dérèglement climatique.

Une disparition programmée

Durant six années de recherche, l’équipe du Dr Yuh a scruté l’évolution du paysage forestier sur une période de 60 ans, mobilisant les technologies les plus pointues : imagerie satellite, intelligence artificielle, informatique en nuage. Cette approche multidimensionnelle a permis de cartographier avec une précision inédite les dynamiques de déforestation à l’œuvre en Afrique centrale. Le constat est limpide et terrifiant (...)

https://lalettreverte.info/2025/05/02/deforestation-204-000-km%c2%b2-du-bassin-du-congo-pourraient-disparaitre-dici-2050/

𝗕𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗳𝗲̂𝘁𝗲 𝗱𝘂 𝗧𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹 !Honorons ceux qui bâtissent le monde tout en protégeant la planète. Travaillons avec cœur, agiss...
01/05/2025

𝗕𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗳𝗲̂𝘁𝗲 𝗱𝘂 𝗧𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹 !

Honorons ceux qui bâtissent le monde tout en protégeant la planète. Travaillons avec cœur, agissons pour l’avenir vert !



https://lalettreverte.info/

𝗜𝗻𝗼𝗻𝗱𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀, 𝗱𝗲́𝗰𝗵𝗲𝘁𝘀 𝗲𝘁 𝗶𝗻𝘀𝗮𝗹𝘂𝗯𝗿𝗶𝘁𝗲́ : 𝗹𝗲 𝗰𝗿𝗶 𝗱’𝗮𝗹𝗲𝗿𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗮𝗻𝗶𝘃𝗲𝗮𝘂𝘅 𝗮̀ 𝗟𝗶𝗯𝗿𝗲𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲. Ils sont là, discrets, souvent igno...
30/04/2025

𝗜𝗻𝗼𝗻𝗱𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀, 𝗱𝗲́𝗰𝗵𝗲𝘁𝘀 𝗲𝘁 𝗶𝗻𝘀𝗮𝗹𝘂𝗯𝗿𝗶𝘁𝗲́ : 𝗹𝗲 𝗰𝗿𝗶 𝗱’𝗮𝗹𝗲𝗿𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗮𝗻𝗶𝘃𝗲𝗮𝘂𝘅 𝗮̀ 𝗟𝗶𝗯𝗿𝗲𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲.

Ils sont là, discrets, souvent ignorés, parfois piétinés, et pourtant essentiels. Les caniveaux. À Libreville, ils devraient être les artères de la ville, celles qui évacuent l’eau, soulagent les sols et protègent les vies. Mais aujourd’hui, ce sont des artères bouchées, envahies de détritus, abandonnées par l’attention publique. Et quand la pluie tombe ? ce abandon se fait de plus en plus ressentir.

 Chaque saison des pluies, les mêmes images reviennent : routes inondées, quartiers coupés du reste, enfants qui pataugent dans les eaux usées pour aller à l’école. À première vue, on pourrait croire à une fatalité tropicale. Mais à y regarder de plus près, c’est une chaîne de responsabilités humaines qui se dessine. Car ces inondations, ne sont pas uniquement dues aux caprices du climat : elles sont aussi les conséquences d’un oubli collectif.

Libreville dispose pourtant d’entreprises de nettoyage urbain. Des sociétés comme Accord Environnement, Clean Africa, AGLI ou d’autres intervenant régulièrement dans le balayage des rues, des trottoirs et des marchés. Mais leur champ d’action s’arrête là. Les caniveaux ? Ce n’est pas leur affaire. Ces infrastructures pourtant essentielles au bon écoulement des eaux pluviales, sont laissées à l’abandon. Aucun service clairement dédié, aucun mandat permanent, aucune spécialisation. Résultat : les ordures s’y entassent, l’eau stagne, et les quartiers cri à l’aide.

Les zones comme la Gare Routière, Rio, IAI, Oloumi, Nzentg-Ayong, Akanda sont parmi les victimes de cette défaillance. À chaque forte pluie, ces quartiers se transforment en lacs temporaires. Les habitants, eux, n’ont pas le choix : ils improvisent, surélèvent leurs étals, certains se déchaussent, soulèvent ou enlèvent leurs pantalons, détournent l’eau à la pelle, d’autres attendent que le niveau de l’eau baisse pour traverser (...)



https://lalettreverte.info/2025/04/30/inondations-dechets-et-insalubrite-le-cri-dalerte-des-caniveaux-a-libr

Au Gabon, cap sur une mer plus propre et une économie décarbonéeAlors que l’urgence climatique se fait de plus en plus p...
25/04/2025

Au Gabon, cap sur une mer plus propre et une économie décarbonée

Alors que l’urgence climatique se fait de plus en plus pressante, le Gabon amorce un virage décisif pour la protection de son environnement marin. Un projet de loi, actuellement à l’étude, entend renforcer la répression des actes de pollution maritime causés par les navires. Une initiative salutaire dans un contexte où les écosystèmes marins, véritables poumons bleus de notre planète, ploient sous le poids des hydrocarbures et des déchets déversés sans vergogne.

Émanation du ministère des Transports dirigé par Jonathan Ignoumba, ce projet de loi, au-delà de sa portée juridique, traduit une volonté politique forte : celle de faire du droit environnemental un rempart contre les comportements irresponsables. Mais il ne s’agit pas seulement de punir. L’ambition est aussi d’anticiper, de prévenir, et surtout de transformer. C’est à ce niveau qu’entre en jeu une autre pièce maîtresse de la stratégie gabonaise climatique : la Contribution carbone.

Une taxe qui pèse lourd… pour alléger le climat

Annoncée il y a quelques mois par la présidence de la République, cette contribution s’adresse aux compagnies aériennes et maritimes. Objectif : responsabiliser les acteurs les plus polluants, tout en finançant la transition énergétique du pays. Une équation ambitieuse, mais déjà éprouvée ailleurs notamment en Europe, en Amérique du Nord, et dans certains pays africains, où de telles mesures sont en vigueur (...)

Les éboulements font une nouvelle victime au PK6Un nouvel éboulement s’est produit dans le quartier PK6 à Libreville dan...
31/03/2025

Les éboulements font une nouvelle victime au PK6

Un nouvel éboulement s’est produit dans le quartier PK6 à Libreville dans la matinée de ce lundi, causant la mort d’une personne, dont un enfant. Le drame s’est déroulé alors qu’une forte pluie s’abattait sur la capitale gabonaise, ravivant les inquiétudes liées à l’occupation des zones à risque.

Ce n’est pas la première fois que le PK6 est le théâtre d’un tel drame. Des habitations construites sur des terrains instables s’effondrent régulièrement sous l’effet des intempéries, mettant en danger la vie des habitants. Cette situation suscite de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, où certains dénoncent l’inaction et l’imprudence.

« Désolé de parler ainsi, mais les gens qui vivent dans cette zone sont suicidaires... Ce n'est pas la première fois que ça arrive. Normalement, plus personne ne devrait vivre là, car c'est dangereux. Moi-même, j’ai perdu mon beau-frère dans les mêmes conditions et dans la même zone il y a des années... Cette zone ne devrait pas être habitée », s’indigne Ortillia Bobdanova sur Facebook.

D’autres soulignent le manque de vigilance et de prévention face aux dangers connus de ces terrains fragiles. « Le comble, c'est que ce genre de personnes pensent que ça n'arrive qu'au voisin, jusqu'au jour où ça tombe chez eux. Il est préférable de prendre toutes les précautions pour sécuriser nos habitations », rappelle Yan Legnongo dans un commentaire.

Les habitants des zones à risque doivent prendre conscience du danger imminent et envisager des alternatives pour protéger leurs familles. La sécurité ne doit pas être un choix, mais une priorité absolue. De leur côté, les autorités gabonaises ont la responsabilité d’agir rapidement pour éviter que ce fléau ne se poursuive. L’identification et la sécurisation des zones à risque, ainsi que la mise en place de plans de relogement, sont des mesures indispensables.

Ministère des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement
Les Amis du Bassin Du CongooPrésidence de la République Gabonaise
Direction Générale de L'Environnement - Gabon - DGEPN
ONG LA LIANE
Ambassade de France au Gabon et à São Tomé-et-Príncipe
Ministère de l’Environnement, du Climat et du Conflit Homme-Faune

CHF : le Gabon vise un objectif de 1800 clôtures électriques mobiles Pour lutter contre le Conflit homme faune (CHF)au G...
29/03/2025

CHF : le Gabon vise un objectif de 1800 clôtures électriques mobiles

Pour lutter contre le Conflit homme faune (CHF)au Gabon, le gouvernement, via le ministère des Eaux et Forêts et les partenaires techniques et financiers envisage la construction de 1800 clôtures électriques mobiles. Soit, 100 clôtures électriques par an et par province.

Cet objectif souligne l'engagement du gouvernement de la Transition à assurer la sécurité alimentaire des populations tout en préservant la biodiversité exceptionnelle du Gabon.

Ministère des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’EnvironnementtPrésidence de la République Gabonaise
Les Amis du Bassin Du Congo

Séminaire sur les métiers de la Pêche : faire du secteur un levier d'emploi Le séminaire dédié aux métiers de la pêche e...
25/03/2025

Séminaire sur les métiers de la Pêche : faire du secteur un levier d'emploi

Le séminaire dédié aux métiers de la pêche et de la mer s'est tenu ce mardi 25 mars avec pour finalité, faire du secteur un véritable levier d'emploi.

Présidée par le Premier Ministre de la Transition, Chef du Gouvernement, Raymond Ndong Sima , cette rencontre a rassemblé plusieurs membres du gouvernement, des partenaires au développement, des professionnels du secteur halieutique ainsi que des apprenants. Elle s’inscrit dans la volonté du gouvernement de valoriser et de dynamiser le secteur de la pêche, véritable levier de croissance et de création d’emplois pour le pays.

À l’issue des échanges, près de 500 opportunités d'emploi ont été annoncées pour les Gabonais, grâce au partenariat établi entre le ministère de la Pêche et de la Mer et la société IBFish. Cette initiative illustre l’engagement des autorités à renforcer l’employabilité et à structurer un secteur clé pour la souveraineté alimentaire et le développement économique national.

Dans son allocution, madame le ministre de la Pêche et de la Mer a salué la vision éclairée du chef de l’État, soulignant son rôle fondamental dans la mise en œuvre des réformes et des actions structurantes pour le développement du secteur halieutique.

Clôturée par des panels enrichissants, cette cérémonie a permis un échange constructif entre les acteurs du domaine, confirmant ainsi la place stratégique de la pêche et de la mer dans la transformation économique du Gabon.

Ministère des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement
Direction Générale des Pêches et de l'Aquaculture - DGPA
Présidence de la République Gabonaise

JIF[i] : des enfants sensibilisés à la gestion durable de la faune et des forêts à NdékabalandjiÀ l'occasion de la Journ...
25/03/2025

JIF[i] : des enfants sensibilisés à la gestion durable de la faune et des forêts à Ndékabalandji

À l'occasion de la Journée internationale des forêts célébrée il y a quelques jours, le programme Sustainable Wildlife Management (SWM), financé par l'Union européenne et mis en œuvre par la FAO, le CIRAD et le MINEF via la direction générale de la Faune et des Aires Protégées (DGFAP), a organisé une activité de sensibilisation en collaboration avec la communauté partenaire de Ndékabalandji et le cantonnement des Eaux et Forêts de Lastourville. L'événement a rassemblé 70 élèves de l'école catholique privée de Ndékabalandji, en s’articulant autour de trois thèmes interconnectés : la gestion durable de la faune, la reconnaissance des arbres et des animaux, et la chaîne alimentaire.

Les enfants ont pris part à plusieurs jeux éducatifs conçus pour renforcer leur compréhension de la gestion durable des ressources forestières. Afin de proposer des activités ludiques et adaptées, l'équipe projet a bénéficié de l'expertise de l'entreprise Bioviva.

Le jeu du singe SWM Gabon a plongé les enfants dans un rôle immersif où certains incarnaient des singes cherchant de la nourriture dans la forêt, tandis que d'autres jouaient le rôle de chasseurs. Cette mise en situation leur a permis de mieux comprendre la gestion des ressources alimentaires et la conservation de la faune. Le jeu Bioviva Qui se cache ? a exercé leur mémoire en les aidant à reconnaître et à identifier différentes espèces animales. Enfin, le jeu Bioviva Animaux extraordinaires leur a permis de découvrir de manière ludique les caractéristiques des animaux, telles que leur poids, leur taille ou encore leur période de gestation.

Pour encourager la scolarisation et accompagner l'éducation environnementale, 71 kits scolaires ont été distribués. 15 kits complets comprenant un sac, un stylo, un crayon, une gomme et deux cahiers ont été remis aux élèves, ainsi que 56 kits simples contenant deux cahiers, un stylo, un crayon et une gomme. L'école a également reçu du matériel didactique comprenant deux rames de papier, dix livres et deux paquets de craie....

Ministère des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement

Journée mondiale : l'eau à l'honneur ce jour !Si l’eau est une ressource essentielle dans ses activités quotidiennes, la...
23/03/2025

Journée mondiale : l'eau à l'honneur ce jour !

Si l’eau est une ressource essentielle dans ses activités quotidiennes, la Société des boissons rafraîchissantes du Gabon (Sobraga) met tout en œuvre pour se conformer aux exigences et normes nationales et internationales en la matière, en mettant en place des process qui garantissent une gestion durable du précieux liquide.

Tout comme l’énergie, l’eau est une ressource stratégique pour de nombreuses entreprises à travers le monde. Au Gabon, plus que d’autres, les activités de certaines entreprises dépendent de manière absolue de la disponibilité de la ressource en eau. La Sobraga, dont l’activité consiste en la production des boissons rafraîchissantes est un cas d’école qui relève le lien inséparable qui peut exister entre besoin en eau et production industrielle à grande échelle.

Chaque jour, la société produit environ 1 million de boissons. Pour répondre à cette production et honorer ses engagements commerciaux auprès de sa clientèle, la société, via son usine d’Owendo, la plus grande du Gabon, utilise en moyenne 3000/3500 m3 par jour. Cette quantité s’explique par l’augmentation substantielle ces dernières années, de la production, notamment en termes des besoins sans cesse croissant en eau d’usine qu’en eau souterraine.

« Pour y faire face, explique Alain Thierry Bouvily, Chef de service traitement des eaux de l’usine d’Owendo, l’entreprise a dû investir dans les capacités de stockage. L’idée, selon lui, est de pouvoir avoir une capacité de stockage importante, de façon à nous garantir une disponibilité en eau sur plusieurs jours. Nous n’y sommes pas encore mais la démarche est déjà bien engagée ».

Les capacités de stockage sont évaluées à 6000 m3 d’eau. Pour ne pas manquer du précieux liquide et répondre à ses besoins de production d’eau minérale, notamment Akewa, la Sobraga a recours à l’eau de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) qu’elle traite et, a investi dans les forages industriels (production de l’eau Akewa). L’usage de cette eau ne se pa

A Libreville, le sempiternel problème d'incivismeMalgré les efforts des autorités municipales pour maintenir un cadre de...
05/03/2025

A Libreville, le sempiternel problème d'incivisme

Malgré les efforts des autorités municipales pour maintenir un cadre de vie sain, l’incivisme de certains habitants continue de poser un sérieux problème. En dépit des panneaux interdisant le dépôt d’ordures à proximité des établissements scolaires, des montagnes de déchets ne cessent de s’accumuler, mettant en péril la santé des apprenants.

Dans plusieurs quartiers de la capitale, la situation est alarmante. Non loin d’une école, ici au collège Georges Mabignate, un panneau bien visible portant la mention « *_Pour la santé de nos enfants, il est formellement interdit de déposer les ordures sur ce site_*» semble totalement ignoré. À ses pieds, une montagne de détritus s’élève, dégageant une odeur pestilentielle et attirant des nuisibles.

Comment expliquer une telle insouciance ? Le manque de civisme de certains citoyens devient ici une évidence criante. L’espace public est traité comme une décharge personnelle, sans égard pour les conséquences. Loin d’être un problème ponctuel, cette situation semble s’ancrer dans les habitudes, traduisant une forme d’indifférence généralisée.

𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐞́𝐭𝐮𝐝𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 "𝐂𝐨𝐦𝐩𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥 𝐧𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐞𝐬𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐮 𝐁𝐚𝐬𝐬𝐢𝐧 𝐝𝐮 ...
04/03/2025

𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐞́𝐭𝐮𝐝𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 "𝐂𝐨𝐦𝐩𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥 𝐧𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐞𝐬𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐮 𝐁𝐚𝐬𝐬𝐢𝐧 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐧𝐠𝐨"

En présence des ministres de l'Environnement et des Eaux et Forêts, la Banque mondiale a procédé en fin de semaine dernière, à la présentation des résultats de l’étude sur la "Comptabilité du capital naturel dans les pays forestiers du Bassin du Congo".

Cette étude révèle que 90 % du territoire gabonais est couvert de forêts, avec un faible taux de déforestation (0,5 % entre 2000 et 2020). Les forêts submontagnardes sont en excellent état, tout comme les forêts de plaine et les mangroves, qui demeurent bien conservées. Les forêts du Gabon séquestrent près de 2 milliards de tonnes de carbone par an, jouant un rôle clé dans la régulation du climat mondial. Leur valeur économique a presque doublé, atteignant 1 572 milliards de dollars en 2020. Elles contribuaient de manière croissante au PIB, représentant 2,9 % en 2020 et 3,7 % en 2021.

Pour les ministres de l'Environnement et des Eaux et Forêts, la nécessité de diversifier l’économie et de trouver un équilibre entre conservation et développement durable est une urgence de premier ordre. Dans cette optique, le Ministre de l’Environnement a plaidé pour une mobilisation internationale des mécanismes de compensation financière, tandis que son homologue des Eaux et Forêts a mis en avant l’absence de mécanismes adéquats pour intégrer la séquestration du carbone dans la comptabilité verte.

Enfin, la rencontre a mis en avant la nécessité d’institutionnaliser les comptes écosystémiques et d’élargir leur portée aux systèmes fluviaux, côtiers et marins. La Banque mondiale a réaffirmé son soutien au Gabon dans cette dynamique de conservation et de diversification économique.

Journée Mondiale de la Vie Sauvage : Un appel à l’action pour protéger la biodiversitéChaque année, le 3 mars, le monde ...
03/03/2025

Journée Mondiale de la Vie Sauvage : Un appel à l’action pour protéger la biodiversité

Chaque année, le 3 mars, le monde célèbre la Journée Mondiale de la Vie Sauvage, une occasion de rappeler l’importance de la faune et de la flore dans l’équilibre de notre planète. Cette journée, instaurée par les Nations Unies, vise à sensibiliser sur les menaces qui pèsent sur la biodiversité et à encourager des actions concrètes pour sa préservation.

La déforestation, le braconnage, la pollution et le changement climatique mettent en péril des milliers d’espèces à travers le monde. En Afrique et particulièrement au Gabon, sanctuaire d’une biodiversité exceptionnelle, des espèces emblématiques comme l’éléphant de forêt, le gorille ou la panthère sont directement menacées.

Protection des habitats naturels, lutte contre le commerce illégal d’espèces, réduction de l’empreinte écologique : autant d’actions essentielles pour garantir un avenir durable à la faune sauvage.

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