Julien Tardif

Julien Tardif Informations de contact, plan et itinéraire, formulaire de contact, heures d'ouverture, services, évaluations, photos, vidéos et annonces de Julien Tardif, Société de médias/d’actualités, Vienne.

25/04/2025
Dégustation de vin 🍷 libanais 🇱🇧 avec Omar
22/04/2025

Dégustation de vin 🍷 libanais 🇱🇧 avec Omar

20/04/2025

😍 Aperçu chez Gibert Barbès !
A l'occasion du centenaire de la naissance de Frantz Fanon et de la sortie en salle d'un biopic sur sa vie, découvrez l'œuvre et l’actualité de la pensée de Frantz Fanon paru à La Découverte 📚
Les damnés de la terre
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Frantz Fanon la biographie d'Adam Shatz -
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Frantz Fanon, le roman graphique de Frédéric Ciriez et Romain Lamy
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Cabinet de curiosité par Le Bel Aujourd’hui Beauchastel Ardèche - Grasse
19/04/2025

Cabinet de curiosité par Le Bel Aujourd’hui Beauchastel Ardèche - Grasse

14/04/2025

Suture

L’humble conférencière dit que nous sommes des couturiers.
Il est vrai que nous aimons les métaphores de l’artisanat.
Nous sommes des petites mains qui s’affairent.
Même lorsque le vêtement est élimé, râpé, maculé de tâches ou troué.

Peut-être que d’ailleurs que la lisseur nous dérange un peu.
Nous préférons les aspérités.
L’authenticité d’un matériau qui jamais ne s’inclinera sous les cahiers des charges du tout en plastique.
Nous sommes pour la restitution de la dignité des cabosses.

Son intervention a la puissance de ce lieu qu’elle décrit et auquel elle consacre ses jours.
Un tiers lieu.
Loin des rigidités protocolaires de nos institutions.
Elle croit en un monde qui reviendrait au bon sens. Intuitif. Basique. Juste.

Avec toute sa poésie elle sème des graines dans une terre prête à les accueillir.
Elle sait la temporalité qui lie ces étapes avant de voir émerger la pousse.
Elle sait deviner la subjectivité encore enfouie derrière la carapace parfois bruyante.
Lorsque l’existence s’est avérée pour eux si brutale les enfants se voilent de la défiance.

Il est question des dits séjours de rupture.
Les éducateurs veulent y voir la possibilité d’un départ puis d’un retour qui ne soient pas déliés.
Faire la narration de soi.
Faire le récit de l’extraordinaire qui nous lie dans ces espaces inédits.

L’éducateur qui témoigne revient lui aussi d’un séjour dans le Sahara.
Son propos est ancré et humble.
Il fait le pari qu’il se passera quelque chose. Ou pas.
La possibilité d’une réécriture de soi. Ou celle d’une autre transition.

Ces deux professionnels nomment celles et ceux qui les ont précédés.
De grands penseurs qui eux aussi ont consacré une vie à ces publics qui viennent éprouver la norme trop vite installée.
Reste donc l’inventivité que Mannoni a nommé « la constellation des possibles ».
Ce travail ensemble que Deligny a appelé « la grande cordée ».

Devant celui qui se sent comme un moins ils s’interrogent.
- « Qu’est-ce qui te donnerait ta légitimité ? »
- « Compter pour quelqu’un ».
Ils bâtissent alors un enclos pour accueillir un animal que ce jeune viendra visiter parfois.

Ils nous rappellent devant les déçus la diffraction du transfert.
Devant l’attachement éclaté de celles et ceux qui ont éprouvé l’abandon.
Ensemble leur promettre la garantie d’un lien.
Celui qui devant leurs crashs tests ne rompra pas.

J’aime les espaces interstitiels et le hors les murs.
Pour accueillir nos adolescents dits difficiles, loin de nous les protocoles.
Car comme le dit Belhassen seuls les liens soignent.
Et non le prêt à porter désaffectivé qui empêche la rencontre.

Alors imaginez-vous vivre au quotidien avec ces jeunes tonitruants qui clament leur détestation du monde.
Ces adolescents qui disent comme ils ne croient plus en la fiabilité des adultes.
Ces enragés du petit déjeuner au coucher du soleil.
Et la nuit aussi parfois. Lorsque le plus caïd d’entre eux appellera en pleurs pour dire qu’il y a une araignée dans sa chambre à coucher.

C’est là que l’on se rappelle qu’ils ne sont que des enfants.
Des mômes. Des gosses. Des minots.
Nous combattons les étiquettes qui voudraient les condamner.
En eux toujours la part d’enfance détruite.

Imaginez aussi ces traversées de l’Atlantique avec ces jeunes abîmés.
Les creux de 8 mètres où l’on craint pour sa vie.
L’individualiste, seul n’ayant pas le mal de mer, qui se découvre altruiste auprès de ses pairs.
La solidarité devant l’urgence de la survie.

Il y a la tente qui s’envole dans le désert marocain.
Seul abri possible qui nécessite que l’on s’organise.
Il y a les rations d’eau auxquelles il faut faire attention.
Cette jeune qui jette furieusement ses gourdes dans le sable.

L’éducateur dit qu’il faut alors que ces jeunes inventent une autre façon d’être au monde.
Parce que leur petitesse devant la nature ne leur laisse pas le choix.
Réduits à l’essentiel il nous faut définir l’urgence.
Nourrir le corps. Se soutenir. Parer à la fureur des éléments.

Il faut avoir du cran. Ces professionnels m’épatent…
Quand on pense que maintenant pour faire un gâteau en institution il faut tout tracer.
Parce que l’on a peur de tout.
Dans notre tyrannie des protocoles le vivant fait très peur.
Sans parler de son envers. Notre inhérente finitude.

J’admire en rentrant des allées de tulipes au jardin des plantes.
Sous un arbre en fleur je tombe nez à nez sur un autre homme engagé.
Un patient expert en addictologie, rencontré il y a quelques temps en Bretagne.
Lui aussi croit en la force de ces rencontres qui peuvent modifier une trajectoire.

Avec ses talents de musicien il accompagne des spectacles au piano.
Son art a des tonalités de Philip Glass dans l’extraordinaire film « the hours ».
Son témoignage a la force des survivants.
Après le désespoir le goût de l’émerveillement.

Notre monde ne se porte pas très bien…
C’est une élégante version pour traduire ce que les adolescents me disent en consultation.
Difficile de les contredire.
À nous cependant de leur dire qu’ils sont les adultes de demain.

Qu’entre leurs mains se trouve ce que nous pourrions vouloir d’un meilleur.
Sans que cela ne soit un héritage trop pesant.
Il existe des façons d’être au monde.
Délestées de ce que leur dramaturgie indélébile a imprimé en eux.

12/04/2025

APPEL À CANDIDATURE
Ma campagne de portraits de boutiques & commerces viennois pour le calendrier 2026 est lancée.
Le projet vous intéresse ? Contactez-moi vite.
Limite des candidatures le 30 avril.
Douze mois, douze portraits, pas un de plus.😊
François Robin : 06 80 61 02 83

La rose 🌹 des délices   (Loire, 42)
20/03/2025

La rose 🌹 des délices (Loire, 42)

20/03/2025

dessin Courrier picard du 20.03.2025

Bonne journée à tous 😉

Poulpe 🦑 grillé - Catalogne 🇪🇸 UmpuriaBrava
18/03/2025

Poulpe 🦑 grillé - Catalogne 🇪🇸 UmpuriaBrava

  à l’aube du Printemps
18/03/2025

à l’aube du Printemps

01/02/2025

«Je voudrais que dans 60 ans, mon petit-fils dise “j’ai repris la fondation de mon grand-père”»
➡️ https://www.20min.fr/Fpv

31/01/2025
Merci à Christian Blain et aux autres bénévoles de mener de manière aussi professionnelle ce beau projet autour de la ch...
23/01/2025

Merci à Christian Blain et aux autres bénévoles
de mener de manière aussi professionnelle ce beau projet autour de la chaîne de valeur de l’économie de la filière vitivinicole et de la gastronomie : cette année la pomme 🍏 du pilat, la rigotte de Condrieux 🐐, le terroir et les vignobles portugais 🇵🇹 sont à l’honneur

17/01/2025
Restaurant gastronomique Pignole Brignais 👨‍🍳 🇫🇷 🍷 🍖
17/01/2025

Restaurant gastronomique Pignole Brignais 👨‍🍳 🇫🇷 🍷 🍖

Bar l’Escale Chazelles sur Lyon
16/01/2025

Bar l’Escale Chazelles sur Lyon

Au fournil de Hervé & Sophie Chazelles sur Lyon (69).
14/01/2025

Au fournil de Hervé & Sophie Chazelles sur Lyon (69).

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Vienne
38200

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