Anima

Anima "Anima", c'est une série de podcasts dans laquelle souffle le vent d'un monde dans lequel les animaux sont considérés comme des personnes.

https://www.greenpeace.fr/rapport-que-cache-la-pub-pour-la-viande/
14/04/2022

https://www.greenpeace.fr/rapport-que-cache-la-pub-pour-la-viande/

Greenpeace dévoile aujourd’hui les résultats d’une recherche menée dans six pays européens, dont la France, analysant la communication des industriels de la viande auprès du grand public. Sept sémioticiens et sémioticiennes ont passé au crible les stratégies publicitaires de 51 marques ...

Très bon travail de pédagogie de la part de Martin Gibert, présenté et réalisé par Victor Duran-Le Peuch. Sans tout dévo...
05/04/2022

Très bon travail de pédagogie de la part de Martin Gibert, présenté et réalisé par Victor Duran-Le Peuch.
Sans tout dévoiler, voilà ce que j'ai appris sur l'éthique animale.
Il y a 3 théories morales en éthique animale:
1) L'éthique de la vertu qui consiste à penser que la bonne chose à faire, c'est celle que ferait une personne vertueuse, qualifiée ici d'agent moral. Appliquée à l'éthique animale, on peut supposer qu'une personne bien informée des souffrances infligées aux animaux ( un peu tout le monde, en fait, non?) choisira le vg burger plutôt que le cheese-burger, PAR EXEMPLE.
2) L'éthique déontologiste fait référence aux lois et ici, aux droits fondamentaux acordés aux animaux, A TOUS LES ANIMAUX ( pas seulement aux animaux mignons ou apprivoisés), et sur lesquelles la majeure partie est en mesure de s'accorder, à commencer par l'interdiction de pratiquer la torture. Ces droits sont déclinés de façons différentes et avec des nuances selon les philosophes qui s'y sont collé.e.s, entre autres Tom Reagan, Gary Francione ou bien encore Sue Donaldson et Will Kymlicka dans "Zoopolis: une théorie politique des droits des animaux".
3) Et enfin les conséquentialistes, dont les utilitaristes les plus connus sont J. Bentham et P. Singer pour avoir étendu la sphère de la considération morale aux individus sentients ( et inventé par la même occasion le concept de "sentience". La personne conséquentialiste en éthique animale se préoccupe des conséquences de ses actions sur le bien-être ou le mal-être des animaux.
Alors l'éthique, c'est quoi? C'est répondre à la question: "Quelle est la bonne chose à faire?".
Et le consensus entre ces 3 branches de l'éthique animale, c'est qu'aucun tort ne devrait être commis aux êtres sentients sans nécessité, ce en quoi les 3 théories convergent ( et ce en quoi, au passage, il serait bon pour les militant.e.s de cesser de se déchirer pour se consacrer aux actions suivies de résultats, if I may).
Il est aussi question dans cet entretien, accessible aux non-initiées et éclairant, à la fois de l'"égale considération des intérêts" ( que je vous laisse découvrir en l'écoutant) et de la fameuse "objection du foodie" qui prétend que le plaisir gustatif est un argument en soi
( "But bacon..."). Référence est faite à "l'argument des chiots" développé par Alaistair Cross et que je ne résiste pas au plaisir ( non gustatif) de raconter (vite fait):
Fred est un fondu de chocolat (genre, c'est sa life...pourquoi pas), mais pas de bol et à la suite d'un quelconque incident, il a perdu l'usage de l'hormone qui lui permettait de goûter l'arome de son mets favori de chez favori ( c'est narratif, pas scientifique bien sûr). Seule solution pour retrouver le goût du chocolat: torturer des chiots afin qu'ils secrètent l'hormone en question qui, récupérée, redonne accès au graal de Fred...qui s'y emploie, en torturant une 30aine de chiots de sa cave, au seul motif que cela lui permet de retrouver le goût tant convoité. Z'en pensez quoi?
Sont également évoqués dans ce podcast le cas de "l'omnivore consciencieux", et la théorie de "l'effet rebond" pour illustrer les impasses de l'élevage qualifié d'éthique ( ou le "bien-être animal" tant agité pendant la campagne présidentielle).
C'est passionnant, et la 1ère partie de l'entretien peut être écoutée ici:
https://www.youtube.com/watch?v=oTKX40bXY6M

Peut-on justifier moralement de manger des animaux ? C'est une question absolument centrale dans les discussions autour du spécisme et qu'il était temps de p...

"Au-delà de la Terre, la découverte de la radiolyse comme moteur de la biosphère profonde est aussi une excellente nouve...
29/12/2021

"Au-delà de la Terre, la découverte de la radiolyse comme moteur de la biosphère profonde est aussi une excellente nouvelle pour la recherche de vie extraterrestre. On sait en effet que tous les ingrédients nécessaires à la réalisation de ce phénomène (eau, éléments radioactifs, carbonates) sont présents sur de nombreux autres astres du Système solaire, à commencer par la planète Mars ou encore Encelade, un satellite de Saturne. Là aussi, la radiolyse aurait pu entretenir une vie souterraine il y a plusieurs milliards d'années, et pourrait continuer à le faire encore aujourd'hui. L'idée fait déjà son chemin et pourrait guider à l'avenir les futurs robots d'exploration spatiale – en fonction de la composition minéralogique du terrain par exemple. « On partirait donc à la recherche non pas d'organismes fossiles mais de micro-organismes bel et bien vivants ! C'est très excitant », conclut Bénédicte Ménez."

Au fond des mines ou sous l’océan, les forages révèlent la présence d’immenses communautés de micro-organismes dans les profondeurs de la Terre. Mais comment l'expliquer ? Par la radioactivité des roches, qui compenserait le manque de lumière et de matière organique, répondent aujourd'h...

12/12/2021

Ô , un nouveau podcast!
Qui commence fort et bien avec un échange avec Valéry Giroux.
Bravo Victor Duran-Le Peuch!

11/12/2021

Produit de niche il y a quelques années, elle conquiert de nouveaux consommateurs, soucieux de la planète et de leur santé. Comment cette imitation de viande se fait-elle peu à peu une place dans nos assiettes, et ce, malgré l’hostilité des lobbys de la viande ? Explications en podcast avec ...

"Certaines villes vont plus loin que les municipalités françaises. New York a interdit la commercialisation du foie gras...
09/12/2021

"Certaines villes vont plus loin que les municipalités françaises. New York a interdit la commercialisation du foie gras à partir de 2022. Plusieurs pays, comme le Royaume-Uni et le Danemark, sont allés jusqu’à interdire la production de ce produit."

La suppression de ce produit dans les événements organisés par les municipalités de Lyon, Strasbourg ou Grenoble fait réagir à l’approche des fêtes de fin d’année, même si ces mesures ne sont pas nouvelles.

08/12/2021
"Souffle d'un renard polaire", de Marco, une des 25 photos en lice pour le prix Wildlife Photographer of the Year.
07/12/2021

"Souffle d'un renard polaire", de Marco, une des 25 photos en lice pour le prix Wildlife Photographer of the Year.

06/12/2021

Cette catégorie récompense une campagne menée par une ou plusieurs associations dans un but défini. Cela peut être une campagne de longue durée (comme témoigner de la chasse à courre) ou très ponctuelle (comme une campagne d’affichage).   • Cohabitons avec les animaux liminaires (PAZ )...

Toujours dans la sélection du prix Wildlife 2021, un moment de tendresse capturé par Zhang Qiang.
06/12/2021

Toujours dans la sélection du prix Wildlife 2021, un moment de tendresse capturé par Zhang Qiang.

(...) « Outre son look, il y a quand même une grande originalité chez Morton. Elle tient à sa façon de regarder en face ...
04/12/2021

(...) « Outre son look, il y a quand même une grande originalité chez Morton. Elle tient à sa façon de regarder en face cette nouvelle donne philosophique, en s’appuyant sur un courant philosophique dont il se réclame, l’ontologie orientée objet. Et au fait qu’il assume que sa «pensée écologique» n’annonce pas des lendemains qui chantent. Au contraire, l’heure est à la «dark ecology», période en forme de long tunnel sombre durant lequel il va falloir mettre à jour notre rapport au monde et oublier nos repères habituels. «Etre relié à, ce n’est pas en faire tout un plat comme le font tous ces écolos aux nobles sentiments». La tendance à s’émerveiller de liens retrouvés avec la «nature» l’exaspère, parce que ces bonnes intentions s’associent à une quête d’harmonie. Il enfonce le clou : «La laideur et l’horreur ont de l’importance parce qu’elles obligent notre existence compassionnelle à aller au-delà de la pitié condescendante». Non, nous n’allons pas sauver de jolis oiseaux menacés, mais apprendre à descendre de notre piédestal, essayer de comprendre que ce maillage nous relie avec les chiens comme avec les virus. C’est toute notre place dans le monde qui change : si nous considérons que nous ne sommes qu’un élément parmi d’autres dans ce vaste réseau, plus rien ne tourne autour de nous, il n’y a ni premier plan, ni arrière-plan, puisque tout a potentiellement du sens et de l’importance, «ce qui a pour résultat l’effrayante sensation qu’il n’y a vraiment plus de monde», écrit Morton, qui y voit le meilleur moyen de sombrer dans la folie ou la schizophrénie.»
https://www.liberation.fr/idees-et-debats/cest-le-bon-moment-pour-paniquer-rencontre-avec-le-philosophe-timothy-morton-20211201_PZOWKJCHCVCUDPUSW36BZU2KBY/

Philosophe écolo réfléchissant à rebours d’un émerveillement face à la nature, Timothy Morton invite à reconsidérer la place de l’homme dans un monde sans hiérarchie ni repères. Une pensée à la fois pessimiste et réjouissante.

« Nous avons, dès les débuts d’ACTA, mis en avant la catégorie de contre-pouvoir et entamé un travail sur ses significat...
19/06/2020

« Nous avons, dès les débuts d’ACTA, mis en avant la catégorie de contre-pouvoir et entamé un travail sur ses significations politiques possibles, tant au regard de son appropriation dans les séquences italienne ou française des années 1970, que de son actualité pour la politique d’émancipation aujourd’hui à la lumière des mobilisations récentes. Il nous a semblé intéressant de traduire l’article qui suit dans la mesure où Sandro Chignola et Sandro Mezzadra y proposent une analyse du concept de contre-pouvoir qui, par bien des aspects, croise nos propres élaborations, tout en apportant des éclairages originaux.

Les auteurs s’attachent en particulier à retracer une généalogie historique du contre-pouvoir qui va de la Révolution française au "pouvoir rouge" de la guerre populaire chinoise en passant par les révoltes des esclaves, les résistances anti-coloniales ou encore le double pouvoir de la révolution russe. Émerge ainsi une figure du contre-pouvoir à la fois comme construction de l’autonomie et menace permanente forçant les équilibres institutionnels établis à une reconfiguration continue. À travers cette approche généalogique se trouve également problématisée la question épineuse d’une préservation dans la durée de « l’énergie constituante – c’est-à-dire la constante subjectivation – des gouvernés, sans la donner pour épuisée dans le système des pouvoirs constitués », y compris (et surtout) en période post-révolutionnaire.

Si les hypothèses conclusives autour d’une "stabilisation du contre-pouvoir" demeurent ouvertes et sujettes à débat, nous pensons que l’article de Chignola et Mezzadra offre de précieux éléments pour démontrer la pertinence contemporaine de cette thématique et son articulation avec le problème – depuis trop longtemps passé sous silence – de la transition, du dépassement du capitalisme comme horizon stratégique. »

ACTA est un média autonome et partisan qui produit vidéos, entretiens et articles d'intervention - de l'intérieur des luttes.

  (bis)
18/06/2020

(bis)

« Vous êtes soignant et êtes fortement mobilisé durant cette épidémie de Covid-19 ? L'État vous soutient. »Emmanuel Macr...
16/06/2020

« Vous êtes soignant et êtes fortement mobilisé durant cette épidémie de Covid-19 ? L'État vous soutient. »
Emmanuel Macron, 01.04.20.

« Le véritable danger, selon Macron et la bourgeoisie, serait celui du “séparatisme” supposé et conscientisé de ces mani...
16/06/2020

« Le véritable danger, selon Macron et la bourgeoisie, serait celui du “séparatisme” supposé et conscientisé de ces manifestants antiracistes. Les manifestations sont organisées par les concernés et échappent au pouvoir quel qu’il soit : SOS Racisme, le personnel politique dans son ensemble, etc : elles sont donc louches par nature. Le présupposé complotiste et raciste souvent utilisé ici, c’est que des Noirs et des Arabes qui revendiquent sans récupération sont eux-mêmes au mieux manipulés ou, au pire, désirent manipuler les foules à des fins de repli identitaire et de guerre civilisationnelle. Une chose est certaine, elles ont pour objectif de déstabiliser leur ordre politique, économique et social raciste à des fins de justice et d’éthique sociale.
Cela permet ainsi, pour les dominants, de renverser le problème à leur avantage et se blanchir en toute impunité : le racisme institutionnel qu’ils produisent chaque jour et que ces personnes subissent dans leur vie quotidienne n’existe pas, car ce serait accepter qu’ils incarnent et provoquent eux-mêmes ce danger et cette violence raciste, notamment policière. »

Lors de son allocution télévisée dimanche 14 juin, Emmanuel Macron de l’An 3 dit le narcissique a qualifié les dernières

« Pour exprimer leur ras-le-bol de devoir répondre à des objectifs économiques, beaucoup ont décidé de ne plus faire le ...
15/06/2020

« Pour exprimer leur ras-le-bol de devoir répondre à des objectifs économiques, beaucoup ont décidé de ne plus faire le "codage", cette étape qui permet aux hôpitaux de chiffrer et quantifier les tarifications à l’acte. Dans de nombreux services, les infirmières ont 12 à 15 patients chacune à charge, et parfois une seule infirmière pour 22 patients la nuit ! Dans ces conditions, pas étonnant que de plus en plus de soignants jettent l’éponge, épuisés par un rythme de travail inhumain et une situation financière précaire : 30 % des postes de praticiens hospitaliers titulaires sont désormais inoccupés en France, les hôpitaux n’arrivent plus à recruter ou garder leurs soignants qui ne veulent plus être complices de la mise en danger des patients. »

Dans de nombreux services, les infirmières ont 12 à 15 patients chacune à charge, et parfois une seule infirmière pour 22 patients la nuit ! Dans ces conditions, pas étonnant que de plus en plus de soignants jettent l’éponge, épuisés par un rythme de travail inhumain et une situation finan...

« (...) En revanche, les agents exerçant dans les unités de soins de longue durée et les établissements d'hébergement po...
11/06/2020

« (...) En revanche, les agents exerçant dans les unités de soins de longue durée et les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes ne relèvent plus des dispositions du décret du 14 mai 2020. (...) »

![L'équipe de l'Ehpad - D.R.](/system/images/attachments/d2fdc25c-1518-4fe0-b259-d355e0af6466/thumb.jpg?1587469793 )Comme l'a relevé le compte Twitter , la lecture du journal officiel du 10 juin...

« Une zone autonome de 6 blocs a été établie à Capitol Hill en vue d’organiser la lutte contre le racisme et les violenc...
09/06/2020

« Une zone autonome de 6 blocs a été établie à Capitol Hill en vue d’organiser la lutte contre le racisme et les violences policières. Une sacrée faille dans le récit du rêve américain s’est ouverte depuis la mort de George Floyd et ne cesse de s’agrandir. Le cauchemar pour les institutions dominantes est en train de se transformer en début de rêve pour le camp de l’émancipation et de la justice sociale. Cette nouvelle faisant écho à la décision de la ville de Minneapolis de démanteler sa police. »

Une sacrée faille dans le récit du rêve américain s’est ouverte depuis la mort de George Floyd et ne cesse de s’agrandir.

« (....) Sous le projecteur de la crise, tout est plus visible, plus flagrant, presque grotesque… mais rien ne change, b...
07/06/2020

« (....) Sous le projecteur de la crise, tout est plus visible, plus flagrant, presque grotesque… mais rien ne change, bien au contraire. Et c’est sans doute pour cela que l’on peut douter que cette société du care que d’aucun.es appellent de leur vœux ne se décrète si facilement dans le monde d’"après". Pour "faire le care, pas la guerre", il faudra sans doute d’abord prendre au sérieux la guerre entre les valeurs et la Valeur qui se joue au cœur du travail gratuit. Résoudre, ou même simplement poser la question de la valeur du travail et de sa différenciation genrée, ne pourra faire l’économie d’une réflexion sur le travail gratuit. Et ce d’autant plus que ces activités bénévoles, volontaires, vraies ou fausses stagiaires, prenant place dans des secteurs professionnels majoritairement féminins, c’est sur une guerre entre femmes, une concurrence de toutes contre toutes, que leur développement croissant risque in fine de déboucher si la guerre des valeurs n’y est pas pleinement menée.
Des stagiaires québécoises, aux couturières belges et aujourd’hui françaises, en passant par les élèves infirmières, certaines femmes s’y sont, depuis l’intérieur même de leurs pratiques, déjà attelées. À leur manière, ces différentes mobilisations proposent toutes de faire entrer ce travail gratuit dans un rapport de force avec l’État patriarcal et avec le capital, comme les féministes marxistes du "Wages for Housework" nous l’avaient déjà, il y a bien longtemps, suggéré. À nous de savoir reconnaître, écouter et d’aider à armer ces "refus qui pourraient se révéler les leviers pour ouvrir un autre avenir". »
Par Maud Simonet, le 5 juin 2020.

Les appels gouvernementaux à la solidarité et au bénévolat ne sont pas des nouveautés historiques. S'adressant en particulier aux femmes, la gratuitisation du travail participe de la casse du service public qui a fragilisé la capacité de réponse à la pandémie. La frontière entre les confi...

« Par exemple, nous avons vu des panneaux dans la rue la semaine dernière où était écrit "Defund the police" ("Ne financ...
07/06/2020

« Par exemple, nous avons vu des panneaux dans la rue la semaine dernière où était écrit "Defund the police" ("Ne financez plus la police", ndlr). Ce slogan incarne à merveille cette idée que nous n’allons pas rebâtir la police, mais bien que nous devons plutôt la réduire de toutes les façons possibles et la remplacer par des solutions démocratiques, publiques et non policières. Cette idée s’est construite depuis cinq ans, car plus les gens ont suivi les problèmes dans la police et de criminalisation (de la consommation de drogues par exemple, ndlr), plus ils se rendent compte directement à quel point ces réformes sont inutiles. De plus en plus de gens sont en train de réaliser que la voie à suivre est celle de la réduction de l’appareil policier et de son remplacement par des alternatives financées par l’État. »

Les américains révoltés par la brutalité policière ne se contenteront pas de réformes cosmétiques. Et si on réduisait le budget de la police ?

« Les Blancs doivent chercher à comprendre pourquoi la figure du n***e leur était nécessaire. » - James BaldwinÀ partir ...
06/06/2020

« Les Blancs doivent chercher à comprendre pourquoi la figure du n***e leur était nécessaire. » - James Baldwin

À partir des textes de l'écrivain noir américain James Baldwin (1924-1987), le cinéaste Raoul Peck revisite les années sanglantes de lutte pour les droits civiques, à travers notamment les assassinats de Martin Luther King Jr., Medgar Evers et Malcolm X.

► Disponible sur Arte du 05/06/2020 au 12/06/2020.

À partir des textes de l'écrivain noir américain James Baldwin (1924-1987), le cinéaste Raoul Peck revisite les années sanglantes de lutte pour les droits civiques, à travers notamment les assassinats de Martin Luther King Jr., Medgar Evers et Malcolm X. Un éblouissant réquisitoire sur la qu...

« Que l’économie puisse apparaître comme détachée de l’expérience usuelle des humains, nombreux sont les chercheurs et l...
05/06/2020

« Que l’économie puisse apparaître comme détachée de l’expérience usuelle des humains, nombreux sont les chercheurs et les activistes qui le savaient, bien sûr, mais la douloureuse expérience de la pandémie, a popularisé ce décalage. Ce sont des millions de gens qui ont vécu la même expérience que Jim Carrey, le héros du "Truman Show" : ils ont fini par crever le bord du plateau et réalisé que le décor se détachait de l’armature métallique qui le faisait tenir debout. De cette expérience, de ce décalage, de ce doute, on ne se remet pas. Vous ne ferez jamais rentrer Carrey une deuxième fois sur votre plateau de cinéma — en espérant qu’il "marche" à nouveau ! »

Que le Président s’entoure d’un conseil d’experts économistes ne peut, après la Covid-19, que susciter l’effroi. Nombreux étaient les chercheurs et les activistes qui savaient déjà combien l’économie peut apparaître détachée de l’expérience usuelle des humains mais la douloure...

« Les sujets se réclamant de la non-violence ne sont pas passifs, ils engagent leur corps dans l’action et la confrontat...
03/06/2020

« Les sujets se réclamant de la non-violence ne sont pas passifs, ils engagent leur corps dans l’action et la confrontation pour la défense d’eux-mêmes et de leurs droits, ce qui suppose une force considérable. Le corps incarne un type de résistance dont la condition de possibilité est l’abnégation absolue, la résistance illimitée et l’oubli de soi (ne jamais réagir). C’est précisément à ces trois conditions que les militant.e.s entendent faire de leur corps la pellicule sur laquelle apparaîtra enfin la violence crasse de l’agression. Une apparition qui doit avoir des effets à la fois moraux (cette violence est intolérable et illégitime), politiques (cette violence est illégale), mais aussi psychologiques (cette violence apparaîtra aux yeux mêmes de son auteur comme invivable)note. Toutefois, ce qui pose problème à la partie du mouvement qui juge cette stratégie obsolète, est précisément le fait que ces actions directes non violentes mettent en scène un corps qui résiste dans la forme d’une endurance sans fin. Dans une certaine mesure, ces défenses de soi non violente ou violente se distinguent non pas dans l’opposition entre passivité et activité, faiblesse et force, mais bien plutôt dans la temporalité de la défense active et de ses effets. Autrement dit, il se joue ici deux appréhensions différentes de l’histoire. La première prend acte d’un temps long des luttes, accepte la violence comme pour "travailler" l’histoire, pour en dévier le cours à l’usure en quelque sorte. L’action de et par la non-violence est alors considérablement laborieuse, elle use les corps qui y sont engagés tout autant que l’histoire. Or, face à cette approche téléologique de la défense, la seconde position, l’approche agonistique, inverse la logique : ces stratégies politiques d’autodéfense prennent acte du fait qu’il n’est possible de faire histoire que dans l’irruption et dans le choc – quand "la violence rencontre la violence". Il n’est plus question d’avoir l’histoire à l’usure, il faut la révolution. C’est la métaphore de la frappe et non du rabot. »
Extrait de « Se défendre Une philosophie de la violence », Paris, Zones, 2017, par Els Dor.

San Jose, Californie.
Photo : Dai Sugano/MediaNews Group/The Mercury News via Getty Images

Paris, porte de Clichy, TGI, ce soir / Photo : ⁦
02/06/2020

Paris, porte de Clichy, TGI, ce soir / Photo : ⁦

02/06/2020

« Cet état d’urgence sanitaire, qui impose le confinement et ouvre de nouvelles bases de données de la population, devrait se finir au plus t**d au 10 juillet 2020. Mais l’histoire récente montre qu’un état d’urgence temporaire peut aisément être reconduit plusieurs fois, jusqu’à entrer dans le droit commun. Et, même sans une reconduction législative perpétuelle, c’est l’entrée dans les habitudes qui est à craindre.

Le risque, c’est l’effet cliquet : une fois une technologie déployée, l’effort pour la supprimer sera largement supérieur à celui nécessaire pour empêcher son installation. Côté politique, par volonté de rentabiliser un investissement ou par peur de se voir reprocher par son électorat d’avoir réduit l’illusoire protection. Côté population, supprimer une technologie à laquelle les habitants se seront accoutumés demandera un effort considérable. Le déploiement, durant des mois, d’outils de contrôle tend à les faire se fondre dans le décor. Qui ira demander l’abandon d’outils acquis à grands frais (8 000 € la caméra thermique fixe) une fois la pandémie passée ? Et comment décidera-t-on de la fin de cette pandémie : par l’arrivée d’un vaccin ? Tout comme l’état d’urgence contre le terrorisme a été intégré dans le droit commun, il est possible que l’hypothèse d’un retour du danger sanitaire autorise les autorités à conserver les dispositions prévues pour le Covid-19. »

NYC, hier / Photo : ⁦
31/05/2020

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« Il faut arrêter ça ! » (Émilie M., du collectif ART EN GRÈVE - épisode 2, à venir...)

► Dans un contexte de guerre sociale, de renaissance de la lutte des classes et d'urgence écologique, il est plus que jamais nécessaire de se repérer dans un paysage politique et idéologique dont les représentations sont confisquées et maquillées par un pouvoir devenu répressif et autoritaire.

► Les « Gilets Jaunes » illustreront-ils le sursaut civique attendu ? Que se passe-t-il en France en 2020, entre réforme au 49.3, grèves, baisse du niveau de vie et inquiétudes manifestes et unanimement partagées ? Allons-nous nous déchirer ou nous rassembler ? Comment faire front ? Contre qui ? Contre quoi ? Par quels moyens ? Quelles sont nos perspectives ? Comment définir nos priorités ?

► Parce qu'elle est laminante et quasi désepérée, l'époque est aussi propice aux plus excitantes initiatives. Malgré un panorama mondial conflictuel et anxiogène, celles-ci fleurissent sans discontinuer, au rythme du gong de l'« actualité » et dans un brouhaha permanent qui couvre la résonance du monde. Comment les repérer, comment les entendre, comment les suivre aujourd'hui ?

► Devant l'implosion de la société française, entre précarité grandissante, vieillissement de la population, réformes à la dure pour « flexibiliser le marché », ce sont les corps, vulnérables et pourtant résistants, qui entrent dans l'action. Leur donner une voix, une tessiture, une profondeur de champ, voilà ce que nous allons essayer d'entreprendre.