Le Médiéval en photos et vidéos

Le Médiéval en photos et vidéos Cette page est dédiée aux sites historiques, en particularité la période médiévale, toutes les photos et vidéos en rapport sont acceptées.

05/08/2024

Pilum, gladius and pugio. Spear, sword and dagger. These three were mainly the weapons of the Roman legionaries of the early imperial period.
The clash between the legions and the enemies of Rome began with the throwing of the pilum by the Roman soldiers. The pilum was a heavy javelin, whose iron head was machined so that at the moment of impact, bending, it remained stuck in the shield of the enemies. In this way, the pilum could not be reused by the enemies and often, at the end of the battle, the Romans collected and arranged those less damaged to be used again. Thrown the spear, the legionary used the sword to hit, with short but decisive blows, the enemies. For the same purpose they also used the pugio, a dagger with a wide blade. To defend themselves, the Roman legionaries held in their left hand a large rectangular shield, in the center of which an umbo was used as an extra weapon at the time of pushing back the enemies. For further protection of the body, Roman soldiers wore iron or bronze helmets and the lorica hamata, a chain mail. New studies have indicated that the lorica segmentata, a plate armor, was also in use in the early first century AD. #

03/07/2024

Je suis Clovis, fils de Childéric, le fier roi des Francs saliens. En l'an de grâce 481, à la mort de mon père, je pris la couronne et le destin de mon peuple en main. Je n'étais qu'un jeune homme, mais déjà, le feu de la grandeur brûlait en moi. Mon règne commença dans les terres de Tournai, mais mon ambition ne connaissait pas de frontières.

Je me suis battu avec acharnement, étendant mon royaume au-delà des rivières et des forêts, forgeant une nation à partir d'une mosaïque de tribus. Les batailles furent nombreuses, contre les Alamans, les Burgondes, et même les Wisigoths, dont les terres du sud de la Gaule devinrent miennes après ma victoire à Vouillé en 507¹.

Mais ce n'est pas seulement par l'épée que j'ai bâti mon empire. C'est aussi par la foi. Sous l'influence de ma chère épouse Clotilde, j'ai renoncé aux anciens dieux et embrassé le christianisme, unifiant ainsi mon peuple sous une seule religion². Mon baptême fut un tournant, non seulement pour moi mais pour toute la Gaule, car il marqua l'alliance entre le pouvoir royal et l'Église, une alliance qui perdurerait à travers les siècles¹.

À ma mort, en 511, j'ai laissé derrière moi un royaume puissant, le prélude d'une nation qui se souviendrait de moi comme du premier roi de ce qui deviendrait la France². Mon héritage survit dans les pierres des cathédrales, dans les lois de la terre, et dans le cœur de chaque Français.

L'année 496 fut marquée par un événement qui allait changer le cours de l'histoire de mon peuple et de la Gaule. Le baptême que j'ai reçu des mains de l'évêque Remi, la nuit de Noël, fut le symbole de ma conversion à la religion chrétienne¹. Ce n'était pas un choix anodin, mais un engagement profond qui a façonné l'identité de mon royaume.

La légende raconte que, lors d'une bataille décisive contre les Alamans, j'ai levé les yeux vers le ciel et promis à Jésus-Christ de me convertir si la victoire m'était accordée. Le miracle s'est produit, les Alamans ont été vaincus et leur roi tué¹. C'est ainsi que j'ai tenu ma promesse et me suis tourné vers le christianisme, abandonnant les anciennes croyances pour embrasser cette nouvelle foi.

La cérémonie de mon baptême fut somptueuse, et je fus oint du saint chrême en présence de trois mille de mes guerriers, qui se convertirent avec moi¹. Ce moment solennel n'était pas seulement une victoire spirituelle, mais aussi le début de la christianisation du royaume franc, un processus qui allait s'étendre et s'enraciner profondément dans la culture et la politique de la région.

Le baptême de Clovis est devenu un mythe fondateur, un épisode inaugural de l'histoire de France, et a contribué à établir la France comme la "fille aînée de l'Église" aux yeux de l'Église et notamment du pape Jean-Paul II². Cet acte de foi a non seulement uni mon peuple sous une seule religion, mais a également scellé une alliance entre le pouvoir royal et l'Église, une alliance qui perdurerait à travers les siècles.

En l'an 507, la plaine de Vouillé fut le théâtre d'une confrontation décisive entre mon armée et celle des Wisigoths. Le printemps était à son apogée lorsque les forces s'affrontèrent près de Poitiers, un affrontement qui allait sceller le destin de deux royaumes¹.

Je menais mes guerriers avec la détermination d'un roi qui avait embrassé une cause plus grande que lui-même. La bataille débuta à l'aube, et les cavaliers wisigoths lancèrent leurs charges habituelles. Mais nous, les Francs, nous tenions fermes, formant un mur impénétrable avec nos francisques¹.

Le combat fut brutal et sans merci. Les récits racontent que j'ai affronté Alaric II, le roi des Wisigoths, en combat singulier. C'est par ma main qu'il trouva la mort, un acte qui brisa le moral de ses troupes et assura notre victoire¹. Les Wisigoths furent contraints d'abandonner un vaste territoire, s'étendant de la Loire aux Pyrénées, ce qui est aujourd'hui le Midi de la France¹.

Cette victoire ne fut pas seulement militaire, elle fut aussi symbolique. Elle marqua l'expansion de mon royaume et la consolidation de mon pouvoir. Sous mon règne, les Francs s'établirent fermement en Gaule, et l'héritage de cette victoire résonne encore dans l'histoire de la France.

L'année 511 marqua la fin de mon règne et le début d'une nouvelle ère pour le royaume des Francs. À ma mort, le 27 novembre, le royaume que j'avais unifié et agrandi fut partagé entre mes quatre fils, selon la tradition salique¹².

Thierry, mon fils aîné né d'une union précédente, reçut la part la plus importante, comprenant les terres de l'Austrasie et des régions conquises en Aquitaine, ainsi que les anciennes provinces des deux Belgiques et des deux Germanies². Il s'installa à Metz, prêt à défendre le royaume contre les Burgondes et les Germains⁴.

Clodomir, Childebert et Clotaire, mes fils avec Clotilde, héritèrent de territoires moins vastes mais stratégiques. Clodomir devint roi d'Orléans, contrôlant le Poitou et la vallée de la Loire². Childebert prit le contrôle de Paris et des terres s'étendant jusqu'à l'Armorique². Clotaire, le benjamin, reçut le royaume de Soissons, l'ancien pays des Francs Saliens².

Ce partage ne signifiait pas la division définitive du royaume. Bien que chaque fils s'intitulât Rex Francorum et régnât sur son propre territoire, ils savaient s'unir face aux ennemis extérieurs et poursuivre l'œuvre d'expansion que j'avais commencée². Le royaume fut brièvement réunifié sous Clotaire de 558 à 561⁵.

Source : conversation avec Copilot, 2024-06-27

11/04/2024
09/04/2024

Ave !
Savez-vous que ce jour en 1354 : La Bataille de Montmuran.

Pendant la guerre de cent ans en Bretagne, Du Guesclin dans l'un des premiers temps forts de sa carrière arrêta net les anglais à Montmuran.
Les anglais arrivant de Bécherel, étaient attendus, Du Guesclin anticipât l’attaque en postant une trentaine d'archers qui font pleuvoir une pluie de flèches sur les anglais et fit prisonnier le capitaine anglais Calveley.
Les dégâts sont conséquents avec moins d'un tiers de survivant anglais. Sur ce lieu, le chemin porte encore aujourd'hui le nom de "chemin sanglant"
Selon certains, plus t**d en récompense de son courage, il aurait été adoubé par le chevalier Alacres de Marès normand du pays de Caux, dans la chapelle du château de Montmuran pour avoir, entre autres, héroïquement sauvé Montmuran, des anglais.
Dans ce château en 1374 Du Guesclin épousera Jeanne de Laval après le décès de sa première femme Tiphaine Raguenel.
Bruno Lefebvre-Beaudelin

09/04/2024
07/04/2024

La colonne Trajane 🏺🏇🏻🏛️ Il a été érigé au Forum de Trajan à Rome en 113 après JC pour célébrer les campagnes victorieuses de l'empereur Trajan en Dacie. En fait, c'est à cela que ressemblait la colonne Trajane « depuis le début » : des personnages et des paysages peints de couleurs vives (comme la plupart des statues romaines).

03/04/2024
23/03/2024

PAS DE FEMME À LA GARDE DES PORTES !

Les premières décennies de la guerre de Cent Ans virent certains préjugés sur les femmes disparaître. Par exemple, jugées trop légères, bavardes, etc., elles ne participaient pas, au départ, aux systèmes de garde et de sécurité des localités fortifiées. Avec d’un côté la dépopulation consécutive à la guerre, la peste et la récession, et de l’autre l’alourdissement phénoménal du poids de la garde qui pesait sur les hommes (plusieurs centaines de faction / an), la participation des femmes à la garde devint une nécessité et les préjugés furent laissés de côté.

Elles y furent astreintes suivant les mêmes règles que les hommes, c’est-à-dire que seules les chefs de famille et filles adultes de familles contribuables furent concernées. En effet, les individus non imposables ne pouvaient participer à la garde.

A partir des années 1370, on vit donc des femmes normalement affectées aux différentes composantes des systèmes de garde, à l’exception de la garde des portes.

Il ne s’agissait pas d’une mesure vexatoire ou liée à un préjugé. La garde des portes était physiquement difficile : il fallait contrôler tous les passants, les charrettes, faire désarmer ceux qui portaient une arme et, éventuellement, se battre immédiatement au corps à corps si l’ennemi tentait de s’emparer de la porte, par ruse ou autrement, en profitant de la fréquentation du lieu ; c’est la raison pour laquelle les femmes, qui sont physiologiquement moins fortes que les hommes, en étaient exclues.

Les chefs responsables de la garde des portes devaient donc veiller à ce qu’aucune femme ne se trouve à la garde d’une porte, comme cela est précisé dans le texte ci-dessous, une ordonnance de la municipalité de Martel (46) concernant la désignation du « capitaine de la porte » (responsable) du mois de février 1390. En languedocien original suivi de la traduction en français :

ORIGINAL : Item mai fo ordenat que Pons de Tornamira sia capitani de la porta de la vila per aquest mes presen de febrier e que tot portie y sia al ubrir e al sarrar e que deguna femna non y sia preza a pena de XII d.

TRAD. : il fut ordonné que Pons de Tornamira soit capitaine de la porte de la ville pour ce présent mois de février ; et que tout portier soit à l’ouverture et à la fermeture (de la porte), et qu’aucune femme n’y soit prise, sous peine de 12 deniers (d’amende).

Si vous souhaitez en savoir plus sur la défense des villes et notamment le rôle tenu par les femmes : https://www.amazon.fr/villes-Quercy-guerre-d%C3%A9fense-Haut-Quercy/dp/2953495207/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=&sr=

Image : https://herald-dick-magazine.blogspot.com/2016/03/la-quete-du-graal-dans-les-manuscrits.html

12/03/2024

Bonjour et vive l Empereur !!

12/03/2024

Le Secret des Templiers !

Le Secret des Templiers : À la Recherche du Trésor Oublié ! Les Indices Cachés : L'air était humide et épais dans la vieille bibliothèque du monastère de Beaufort abandonné.

Les étagères poussiéreuses s'étendaient à perte de vue, remplies de livres anciens et de manuscrits jaunis.

C'était là que Léon Lemercier, un historien passionné par les Templiers, avait découvert un indice inestimable dans un manuscrit oublié depuis des siècles. L'indice le conduisit à une église du XIIe siècle à Beaumont-en-Verdunois en France.

À l'intérieur, il trouva un mur orné de mystérieux symboles templiers. Léon était convaincu qu'ils cachaient le secret du trésor légendaire de l'ordre.

Il passera des semaines à décrypter les symboles et finalement, une nuit pluvieuse, il trouva l'indice final : "Le trésor réside sous le manteau du gardien éternel." La Quête Commence ! ...

Docu-Fiction M L Q ® :
https://youtu.be/CavPWwsybbY

10/03/2024
09/03/2024

« Mariez-nous vite ! »

Bonaparte épouse Joséphine de Beauharnais le 9 mars 1796.

Nous sommes alors en fin de journée, le 19 ventôse an IV de la République. La cérémonie se tient rue d'Antin, dans la mairie du IIe arrondissement de Paris.

C’est le citoyen Leclercq, officier d’état civil, qui a la charge d’enregistrer la déclaration de mariage mais le futur mari se fait désirer.

La cérémonie est supposée débuter vers 20h mais le jeune général corse semble se défiler.

Marie-Joseph-Rose Tascher de La Pagerie, ex-vicomtesse de Beauharnais, rebaptisée simplement « Joséphine » par Bonaparte, attend son promis.

C’est finalement vers 22h que Bonaparte fait son entrée, avec son aide de camp qui va lui servir de témoin (alors qu’il n’a pas l’âge légal requis).

Le mariage a ceci de curieux que rien n’est fait dans les règles.

Le témoin du marié n’en est pas vraiment un aux yeux de la loi, les mariés mentent sur leur âge, Bonaparte ment sur son adresse.

« Mariez-nous vite ! » aurait dit Napoléon à cette occasion.

L’échange des bagues intervient, celle offerte par Napoléon à Joséphine est en émail noir sur laquelle est gravée : « Au destin ».

Rien n’est prévu après la cérémonie, aucun dîner ni aucune fête de mariage.

Quant à la nuit de noce, elle est mémorable pour les jeunes mariés puisque le carlin de Joséphine, un chien prénommé Fortuné, aurait mordu Bonaparte au mollet dans la nuit du 9 au 10 mars.

Le mariage de Bonaparte et de Joséphine intervient dans le contexte du début de la campagne d’Italie dont Bonaparte va prendre la tête.

C’est à l’occasion de leur mariage que Joséphine va suggérer à Napoléon de franciser son nom de famille.

Buonaparte est mort, vive le général Bonaparte, qui pense « au destin » en se mariant, le couple sera effectivement promis à un bel avenir.

Illustration : le mariage de Napoléon et de Joséphine (si vous avez les références du peintre je suis preneur).

Pour aller plus loin : Claude Manceron, « le citoyen Bonaparte », collection Plein Vent, 1969

228 ans jour pour jour, 9 mars 1796.

08/03/2024

Cette matinée du jeudi 7 décembre 1815 est humide et brumeuse.

Le maréchal est vêtu d’une redingote bleue, d’un gilet noir, d’une culotte courte et de bas de soie noire, et ne porte aucune décoration : il n’est donc pas nécessaire de le faire dégrader.

Le lieutenant-général de l’Espinois charge le général comte de Rochechouart d’exécuter l’arrêt de la Chambre des pairs. Le départ du palais du Luxembourg a lieu à 8h30. Faisant encore preuve d’humour et sang-froid, le maréchal dit au curé lorsqu’il monte dans la voiture : « Montez, je vous prie, monsieur le curé. Tout à l’heure, je passerai le premier. »

Deux lieutenants de gendarmerie montent avec eux. La voiture est encadrée par cent trente gendarmes formant une file de chaque côté, suivis de Rochechouart et La Rochejaquelein, d’une compagnie de vétérans sous-officiers, du peloton d’exécution et d’un escadron de la garde nationale. Les mesures de sécurité sont appliquées tout au long du parcours jusqu’au lieu de l’exécution, gardé secret, tant l’on craint des troubles.

Le trajet est très court (trois cents pas de la grille du jardin du Luxembourg). Le lieu de l’exécution n’est pas le lieu habituel, la plaine de Grenelle, où fut exécuté Charles de La Bédoyère, ce qui ne manque pas d’étonner le maréchal.

Il est situé entre l’entrée de l’avenue de l’Observatoire et la grille du jardin du Luxembourg, le long du mur d’un enclos. Dans le Paris d’aujourd’hui, le lieu de l’exécution est situé à l’emplacement de la station RER Port-Royal.

Ney remet au curé une tabatière pour son épouse et quelques louis pour les pauvres de Saint-Sulpice. Les troupes sont rassemblées et formées en bataillon carré, un public de curieux est également présent (environ deux cents personnes dont des pairs de France, des généraux, des officiers de toutes nations, et une majorité constituée d’ouvriers…) Rochechouart désigne M. de Saint-Bias, officier d’origine piémontaise, pour commander le feu. Ney refuse de se mettre à genoux et d’avoir les yeux bandés, et déclare ainsi : « Ignorez-vous que depuis vingt-cinq ans, j’ai l’habitude de regarder en face les boulets et les balles. » Restant très calme et digne, plaçant la main sur son cœur, il dit : « Français, je proteste contre mon jugement… mon honneur… »

Celui qui a passé sa vie sur les champs de bataille et qui n’a pas réussi à se faire tuer à Waterloo meurt de onze balles françaises dont six dans la poitrine. On entend alors un roulement de tambour et les cris de « Vive le Roi ! »

Rochechouart commentant l’exécution à La Rochejaquelein dit : « Voilà, mon cher ami, une grande leçon pour apprendre à bien mourir. » Au même moment, la maréchale est toujours en train d’attendre son audience auprès du roi aux Tuileries, pour obtenir sa grâce. Elle n’obtient ni l’une ni l’autre et le duc de Duras, premier gentilhomme du roi, vient lui annoncer après l’exécution : « Madame, l’audience que vous sollicitez serait maintenant sans objet. »

Le corps reste exposé pendant quinze minutes sur le terrain, pendant lesquelles deux incidents se produisent : le premier est dû à un Anglais à cheval qui a sauté par-dessus le cadavre puis s’est enfui ; le second vient d’un général russe en uniforme et à cheval qui est venu contempler l’exécution du maréchal.

04/03/2024

Gondebaud, Architecte de l'Histoire !

Fondateur de la Monarchie Burgonde, Maître des Destins en Gaule…
C’est au cœur des tumultes de l'Occident déclinant, un homme dont le destin allait inscrire son nom dans les annales de l'histoire - Gondicaire, fondateur de la monarchie burgonde en Gaule. C'était une époque où l'Empire romain d'Occident vacillait, où les empereurs se succédaient comme les vagues se brisant sur une plage dévastée.

Après la mort de l'empereur Olybrius, les méandres du pouvoir impérial conduisirent à la nomination de Glycerius, un obscur soldat, en tant qu'empereur à Ravenne.

Derrière ce geste se cachait la main habile de Gondebaud, petit-fils de Gondicaire, qui savait que pour préserver la grandeur de son peuple, il devait influencer les rouages du pouvoir à Rome.

Gondebaud, élevé à la cour impériale de Ravenne au début des années 470, reçut une éducation à la romaine. Proche de Ricimer, le patrice des Romains, il gravit les échelons du pouvoir, obtenant le titre prestigieux de "magister militum" de la Gaule.

À la mort de Ricimer en 472, Gondebaud fut élevé à la dignité de patrice, portant sur ses épaules le poids du destin.

C'est dans ce contexte que Gondebaud manœuvra avec finesse après la mort de l'empereur Olybrius.

Il avança ses pions pour faire nommer Glycerius à la tête de l'Empire romain d'Occident. Cependant, la marionnette impériale manquait de véritable pouvoir et était contestée par l'empereur d'Orient, Léon Ier. La règne de Glycerius fut éphémère, régnant seize mois avant d'être déposé par les Romains d'Orient.

Profitant de cette opportunité, Gondebaud, revenu en Gaule en 474, gravit les échelons du pouvoir burgonde. En 480, à la mort de son oncle Chilpéric Ier, il s'assit sur le trône des Burgondes. Initialement, il partagea le royaume avec ses trois frères, suivant la coutume germanique du partage, avant de régner seul.

La Burgondie, sous le règne de Gondebaud, conserva son indépendance malgré les soubresauts de l'histoire. En 500, une guerre éclata avec Clovis, mais la Burgondie tint bon.

Grégoire de Tours résuma cette période tumultueuse en évoquant les deux frères, Gondebaud et Godégisile, qui dirigeaient le royaume autour du Rhône et de la Saône, soumis à l'hérésie arienne.

Une guerre fratricide les opposa, mais malgré tout, la Burgondie perdura, inscrivant le nom de Gondebaud dans les pages épiques de son histoire.

M L Q : ®
https://www.youtube.com/-et-Legendes-en-Question

01/03/2024

Charlemagne, le Roi des Francs devenu Empereur !

Charlemagne, également connu sous le nom de Charles le Grand, fut l'une des figures les plus emblématiques de l'histoire médiévale européenne.

Né en 742, il était le fils de Pépin le Bref et de Bertrade de Laon, héritant d'une lignée de rois francs. Sa vie exceptionnelle, jalonnée d'aventures héroïques, d'amours tumultueuses, de conquêtes militaires, de sacres mémorables et d'un dévouement profond à la foi chrétienne, a laissé une empreinte indélébile sur le cours de l'histoire.

Voir le doc M L Q ® : https://youtu.be/vIvj7EfNI48

27/02/2024

C'est un 27 février, en 1545 et en plein dans les guerres du « rough wooing » qu'eut lieu la bataille d'Ancrum Moor. Cette victoire écossaise mit temporairement une fin aux pillages anglais à la frontière écossaise et dans les lowlands.

---=== CONTEXTE ===---

Avec la mort de Jacques V d'Écosse, le trône d'Écosse résidait entièrement en la jeune Marie Ire d'Écosse. Ceci constituait une occasion unique pour le roi Henri VIII d'Angleterre de réunir les royaumes d'Angleterre et d'Écosse en mariant Marie à son fils Édouard. Cependant, les approches diplomatiques échouèrent : en décembre 1543, le parlement écossais rejeta le traité de mariage dit de Greenwich, et renouvela son alliance avec la France.

Henri entame alors une politique guerrière pour pousser l'Écosse à accepter le mariage, qui est connue de nos jours sous le nom de « rough wooing » (que l'on pourrait traduire par "cour brutale") et qui consiste en de brèves incursions au-delà de la frontière. En particulier, les nobles écossais Archibald Douglas, comte d'Angus, et son frère sir George Douglas, avaient été au service d'Henri pour plusieurs années mais il perdit foi en leur prétendue fidélité lorsqu'ils furent excusés par le parlement pour leurs trahisons. Au moment même où Angus tentait de conserver son jeu double en affirmant en privé aimer sa majesté le roi Henri plus que tout homme, Henri offrait 2000 couronnes pour sa capture et 1000 pour celle de son frère, et il accorda également à l'Anglais sir Ralph Eure toutes les terres qu'il pourrait conquérir sur Angus, c'est-à-dire dans le Merse et Teviotdale. Angus, apprenant ceci, déclara à propos de Ralph Eure qu'il écrirait un acte de propriété « sur sa peau avec des plumes aiguisées et une encre sanglante ». Eure pénètre dans Melrose et saccage les tombes des Douglas.

En réponse, Angus s'allie au comte d'Arran, alors régent d'Écosse, et ils sont rejoints par le chef du Clan Scott, Walter Scott de Branwholme et Buccleuch (en), noble de la frontière qui fut particulièrement actif pendant le rough wooing. Ensemble, ils confrontent l'armée anglaise à proximité de Jedburgh le 27 février 1545.

---=== BATAILLE ===---

L'armée anglaise était composée de 3 000 mercenaires allemands et espagnols, ainsi que de 1 500 Anglais de la frontière sous le commandement de sir Brian Layton, et 700 Écossais de la frontière (qui n'étaient loyal à personne en particulier et peuvent être considérés comme des maraudeurs). Cette armée installa son campement sous Gersit Law lorsqu'une petite troupe écossaise feignit une attaque puis se retira au sud-ouest vers Palace Hill.

Le gros des forces anglaises poursuivit les Écossais et, lorsqu'ils atteignirent le sommet de Palace Hill, ils furent attaqués par l'ensemble de l'armée écossaise qui se cachait sur le versant éloigné de la colline. Les Écossais profitèrent de l'effet de surprise, du soleil qui était derrière eux et qui éblouissait les Anglais, ainsi que du vent venant de l'ouest qui poussait la fumée des arquebuses et des pistolets vers les Anglais. Les Anglais furent poussés à se replier en désordre par l'attaque écossaise. Ils tentèrent d'arriver aux pentes de Palace Hill mais les maraudeurs écossais qui constituaient une partie de leur armée choisirent cet instant pour retourner leur allégeance : l'armée anglaise brisée fut contrainte de s'éparpiller dans une campagne qui lui était largement hostile.

---=== CONSÉQUENCES ===---

Les Anglais déplorent la perte de 800 hommes, parmi lesquels Ralph Eure et Brian Layton, ainsi que 1 000 prisonniers. Ils mettent temporairement un terme à leur harcèlement de l'Écosse. Le rough wooing connait une courte pause avec le décès du roi Henri, mais reprend avec encore plus de violence lorsque Edward Seymour devient régent d'Angleterre durant la minorité de son neveu Édouard.

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SOURCES :
Wikipedia
Philip Warner, Famous Scottish battles : where battles were fought, why they were fought, how they were won and lost, London, Leo Cooper, 1995

IMAGE : La bataille d'Ancrum Moor, 21e siècle, par Andrew Spratt

26/02/2024

La Pierre de Rosette est une stèle gravée datant de 196 av. J.-C., durant la période ptolémaïque de l'Égypte antique.

La pierre de Rosette contient un décret émis à Memphis en 196 av. J.-C. sous le règne du pharaon Ptolémée V.

Elle a été découverte en 1799 à Rosette (Rashid en arabe), une ville située dans le delta du Nil. La stèle est particulièrement célèbre pour avoir joué un rôle crucial dans le déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens par Jean-François Champollion.

La Pierre de Rosette mesure environ 114 centimètres de haut, 72 centimètres de large et 28 centimètres d'épaisseur. Elle comporte un décret émis par le pharaon Ptolémée V en l'honneur de son accession au trône. Ce décret est inscrit en trois versions : en hiéroglyphes, en démotique (une écriture scripte utilisée en Égypte à l'époque), et en grec ancien.

L'importance de la Pierre de Rosette réside dans le fait qu'elle a fourni aux chercheurs du XIXe siècle une opportunité unique de comprendre les hiéroglyphes en comparant les textes en hiéroglyphes avec leur équivalent en grec, langue déjà déchiffrée à l'époque. C'est grâce à cette comparaison que Jean-François Champollion a pu progressivement déchiffrer les hiéroglyphes, ouvrant ainsi la voie à la compréhension de l'écriture égyptienne ancienne.

24/02/2024

ANECDOTE | Duel de 19 ans entre un capitaine de hussards et l’aide de camp du général Moreau ➽ https://bit.ly/Duel-19Ans

Si les duels furent fréquents sous le Premier Empire, il n’en est cependant guère qui soient dignes d’être rapportés, à l’exception d’un des plus curieux, qui avait commencé à Strasbourg, se termina en 1813 et durait depuis 19 ans, opposant un capitaine de hussards à un certain Dupont, aide de camp du général Victor Moreau. Devenus amis, ils s’estimaient et s’entendaient le plus cordialement du monde, tout en tirant l’épée chaque fois qu’ils se croisaient, observant ainsi scrupuleusement les conventions qu’ils s’étaient fixées

22/02/2024

Louis XV , dit « le Bien-Aimé », nait le 15 février 1710 à Versailles et s'éteint le 10 mai 1774 dans ce même château.
Orphelin à l'âge de deux ans, duc d'Anjou puis dauphin de France du 8 mars 1712 au 1er septembre 1715, il succède à son arrière-grand-père Louis XIV à l'âge de cinq ans.
La régence est exercée par le duc d'Orléans. Dès l’âge de dix ans, il est associé aux conseils de gouvernement.
Roi de France et de Navarre, il réinstalle, à partir de 1722, le gouvernement et la Cour au château de Versailles, abandonné depuis la mort de Louis XIV. Passionné par les sciences et la botanique, il enrichit les jardins du Château et commande pour sa favorite, Madame de Pompadour, le Petit Trianon.

🖼️ "Louis XV en 1720", d'après un tableau de Pierre Gobert
Pierre Gobert, peintre de cour très en faveur dans la première moitié du 18e siècle, est l’inventeur de ce portrait en pied du jeune roi qui porte le cordon de l’ordre du Saint-Esprit et pose la main sur la couronne. Sont typiques l’attitude figée, la disposition affectée des bras et le visage peu expressif.

📍 Musée des Beaux-Arts et de l’Archéologie (Abbaye Saint-Loup)
📸 Carole Bell / Ville de Troyes

22/02/2024

Vive l’empereur !

20/02/2024

Adresse

7 Rue Jules Sarlandie
Thiviers
24800

Heures d'ouverture

Lundi 09:00 - 12:00
Mardi 09:00 - 17:00
Mercredi 09:00 - 17:00
Jeudi 09:00 - 17:00
Vendredi 09:00 - 17:00

Téléphone

+33783110393

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