À nous deux, le couple.

À nous deux, le couple. Couple d'hier et d'aujourd'hui
Evolution
Passer de l'amour passion à l'amour dans la continuité
Sexualité et Erotisme
Equité

Anne Marie Wolsfelt , thérapeute de couple et sexologue écrit et publie les articles sur FB

Il est nécessaire d’inventer un couple radicalement nouveau !Nécessaire et urgent ! Ce couple nouveau, à la fois moins s...
09/10/2024

Il est nécessaire d’inventer un couple radicalement nouveau !

Nécessaire et urgent ! Ce couple nouveau, à la fois moins sacrificiel et plus solidaire, trouve sa source et son équilibre dans la valorisation, l’originalité et la créativité des individus. Il réconcilie le masculin et le féminin dans la fabrication d’une meilleure équité conjugale et affective. Il incite chacun et chacune à s’engager dans une réflexion novatrice, une approche moins conventionnelle, plus en phase avec notre époque. Le couple sera un « plus » enrichissant pour les individus et non un moyen de compenser leurs manques* ou de fuir leur solitude existentielle…

La médiation sexuelleElle se situe au moment où la passion amoureuse laisse place à moins de désir et moins de romantism...
01/05/2024

La médiation sexuelle
Elle se situe au moment où la passion amoureuse laisse place à moins de désir et moins de romantisme dans le couple. Il s’agit de la difficulté à créer des situations propices au désir et à l’excitation parce qu’on se voit tous les jours et que la routine fait son œuvre de désenchantement.
Elle vise à résoudre un malentendu sexuel dans lequel chaque personne se sent frustrée par le comportement de l’autre.
La médiation sexuelle se situe en aval de la passion amoureuse, quand le temps a fait son œuvre d’usure, que chacun·e reproche à l’autre, qui, un manque de romantisme, qui, un manque de désir; " Il ou elle n’est plus comme avant »…
La médiation sexuelle combat l’ignorance et les idées reçues qui sont légion dans ce domaine. C'est un lieu privilégié où l’érotisme se parle, un espace d’acquisition de connaissances, d’apprentissage, d’expression des ressentis et des émotions.
La communication émotionnelle joue ici un rôle central mais difficile pour deux raisons:
— Notre vocabulaire érotique est trop pauvre pour exprimer un désir et une sensualité propres à chacun et chacune de nous.
— « Ces choses-là ne se disent pas ». C’est tabou.
La médiation sexuelle ouvre délicatement le champ des possibles dans la communication du vécu intime au sein du couple.

"J'attends de lui plus de patience et de tolérance"C’est une phrase très souvent exprimée dans le cadre du couple qui du...
17/04/2024

"J'attends de lui plus de patience et de tolérance"
C’est une phrase très souvent exprimée dans le cadre du couple qui dure et de la sexualité.
" Il voudrait que je le désire quand lui me désire. Il me reproche de ne pas l’aimer comme lui m’aime. Et quand je lui demande d’être gentil avec moi, il me tourne le dos ou se fâche et me fait la tête"
L’homme a besoin de faire l’amour pour être tendre et la femme a besoin de tendresse pour faire l’amour.
Les accusations fusent de part et d’autre alors qu’il suffirait de parler de nos différences physiques, émotionnelles, sensuelles pour trouver un terrain d’entente. Bien entendu cela requiert patience et tolérance à condition que l’homme et la femme communiquent leurs ressentis personnels.
Faire l’amour n’est pas un acte mais un chemin, un voyage à deux dans la découverte de soi et de l’autre.
Etre curieux, curieuse. Prendre le risque d’être maladroit.e, de commettre une erreur, ne pas attendre de l’autre un parcours parfait, ne pas rechercher l’orgasme à tout prix et bâcler ainsi la sensualité, l’intuition des gestes, la douceur, la délicatesse, le respect de l’autre.
Les réactions sexuelles de l’homme et de la femme sont différentes. Malheureusement on ne nous l’apprend pas, on en parle pas. Quand on parle d’amour, on fait toujours référence à la passion amoureuse qui nous fait croire que nous sommes semblables. Mais la passion ne dure pas et on ne nous donne pas les clés pour l’après passion. ( référence à « La balade érotique » dans mon essai: « A nous deux, le couple » publié en 2019 )

Bonjour,J'entends très souvent cette réflexion : "Mais si on vient vous voir, c'est que nous n'allons pas bien et que no...
15/04/2024

Bonjour,
J'entends très souvent cette réflexion : "Mais si on vient vous voir, c'est que nous n'allons pas bien et que notre couple est en danger?"
Je pense que le couple est toujours en évolution. Cela ne veut pas dire qu'il est en danger, mais qu'appelle-t-on danger?
Nous sommes en danger quand nous prenons la route et nous la prenons quand même. Faire une thérapie de couple, ce n'est pas se mettre en danger . C'est se mettre en mouvement pour échanger, réfléchir, construire, inventer..
Un couple qui veut remettre en question sa façon de vivre et partir sur une nouvelle organisation n'est pas en danger, il est en mouvement.
La rupture a lieu quand la communication n'existe plus et qu'il n'y a plus de remise en question. Le danger est plutôt là !

07/04/2024

Le consentement, pas ma tase de thé !

Plaidoirie pour le coupleGardons le cap sur le couple. Parce que je crois que c’est lui qui nous sauvera. « Le couple es...
29/02/2024

Plaidoirie pour le couple

Gardons le cap sur le couple. Parce que je crois que c’est lui qui nous sauvera. « Le couple est la civilisation minimale – le contraire de la guerre, l’antidote de la mort » écrit André Comte-Sponville. J’aime bien cette expression : « la civilisation minimale » et je l’interprète de cette façon : le couple est le plus petit groupe sociétal à la fois représentant et miroir de notre civilisation. Quelle responsabilité !
De mon fauteuil d’écoute, je m’intéresse à ce couple qui reflète avec fidélité la complexité et l’évolution de notre société.
---J’observe le couple dans son désarroi , essayant de s’adapter à la complexité d’une évolution technologique, économique, sociétale. Exposé aux invectives des moralisateurs et prôné par les partisans du « super couple ». Partagé entre les idées reçues, croyances diverses et variées du couple du XIXe siècle (rôles sexués de l’homme et de la femme) et les impératifs présents ( redistribution de ces mêmes rôles en fonction des choix et des compétences de chacun-e).
---J’observe le couple dans son désir de « normalité ». Normal signifie pour eux : bons parents, belle maison en ordre, complicité bienveillante, sensualité et sexualité partagées. Mission impossible ? Comment, dans les conditions actuelles le couple pourrait-il assumer deux professions, tenir une maison, élever un, deux ou trois enfants, laisser à chacun-e un peu de temps et d’espace et être « normal » ? Les couples qui veulent bien faire n’en peuvent plus ! Ils n’y arrivent pas. Malgré toute leur bonne volonté ils se sentent confinés dans leurs multifonctions, épuisés, impuissants face à l’injonction sociétale du «conjugalement normal ».
---J’observe le couple dans son désir de changement, d’inventivité, de construction . Certains-es travaillent d’arrache-pied dans nos cabinets de thérapie de couple et de sexologie pendant des semaines ou des mois à la transformation de leur vie de couple. Ils font ce constat : « Il faudrait que tout le monde sache que l’on peut tout remettre en question et qu’il est en notre pouvoir, individuellement et à deux, d’interagir sur une relation de couple et en conséquence sur notre bien-être individuel ».
L’image du couple en danger et sa nécessaire reconstruction reflètent-t-elles une civilisation en mutation au chevet de laquelle nous devrions tous nous pencher ?

Gardons le cap sur le couple. Parce que je crois que c’est lui qui nous sauvera. « Le couple est la civilisation minimale – le contraire de la guerre, l’antidote de la mort » écrit André Comte-Sponville. J’aime bien cette expression : « la civilisation minimale » et je l’interprète de cette façon : le couple est le plus petit groupe sociétal à la fois représentant et miroir de notre civilisation. Quelle responsabilité !
De mon fauteuil d’écoute, je m’intéresse à ce couple qui reflète avec fidélité la complexité et l’évolution de notre société.
---J’observe le couple dans son désarroi , essayant de s’adapter à la complexité d’une évolution technologique, économique, sociétale. Exposé aux invectives des moralisateurs et prôné par les partisans du « super couple ». Partagé entre les idées reçues, croyances diverses et variées du couple du XIXe siècle (rôles sexués de l’homme et de la femme) et les impératifs présents ( redistribution de ces mêmes rôles en fonction des choix et des compétences de chacun-e).
---J’observe le couple dans son désir de « normalité ». Normal signifie pour eux : bons parents, belle maison en ordre, complicité bienveillante, sensualité et sexualité partagées. Mission impossible ? Comment, dans les conditions actuelles le couple pourrait-il assumer deux professions, tenir une maison, élever un, deux ou trois enfants, laisser à chacun-e un peu de temps et d’espace et être « normal » ? Les couples qui veulent bien faire n’en peuvent plus ! Ils n’y arrivent pas. Malgré toute leur bonne volonté ils se sentent confinés dans leurs multifonctions, épuisés, impuissants face à l’injonction sociétale du «conjugalement normal ».
---J’observe le couple dans son désir de changement, d’inventivité, de construction . Certains-es travaillent d’arrache-pied dans nos cabinets de thérapie de couple et de sexologie pendant des semaines ou des mois à la transformation de leur vie de couple. Ils font ce constat : « Il faudrait que tout le monde sache que l’on peut tout remettre en question et qu’il est en notre pouvoir, individuellement et à deux, d’interagir sur une relation de couple et en conséquence sur notre bien-être individuel ».
L’image du couple en danger et sa nécessaire reconstruction reflètent-t-elles une civilisation en mutation au chevet de laquelle nous devrions tous nous pencher ?

Le sexe s’use que si l’on ne s’en sert pas !        L’être humain est en capacité d’atteindre l’orgasme jusqu’à la fin d...
12/01/2024

Le sexe s’use que si l’on ne s’en sert pas !
L’être humain est en capacité d’atteindre l’orgasme jusqu’à la fin de sa vie, tant que sensorialité et sensualité habitent son corps et tant qu’il peut fantasmer. Il y a un âge favorable à la génitalité avec la capacité de reproduction, mais il n’y a pas d’âge pour l’érotisme. Dans nos représentations actuelles marquées par le « jeunisme* », le mouvement, l’action, la beauté, la séduction, la sexualité restent étroitement associés à la jeunesse. Nous avons encore du mal à nous libérer de cette image et à goûter notre vie au rythme de nos désirs et de nos possibilités concrètes, quel que soit notre âge, ici et maintenant. Dans le couple amant, nous avons à tout âge la capacité de ressentir des désirs, mais c’est le plus souvent à un âge mûr que nous aurons le courage de les exprimer.
De plus, la lenteur est un atout et non un frein à l’amour et à la sexualité. Beaucoup d’hommes et de femmes seuls n’osent pas provoquer de nouvelles rencontres, car ils ont peur de décevoir leur partenaire. Une mauvaise image du corps et une diminution de l’énergie physique vont déclencher anxiété et dépression. Dans le cas où le couple désire vivre une sexualité tendre et enrichissante, il n’y a aucun obstacle physiologique à cela. Si nos réactions sexuelles ne sont pas tout de suite à la hauteur de nos attentes, essayons de les façonner avec lenteur et constance. Apprenons à nous abandonner et à improviser à deux. Fermons les yeux et écoutons nos deux respirations s’accélérer ou pas, mais néanmoins dessiner les contours de notre excitation, aussi infime soit-elle. La caresse commence avant même de caresser. Ce comportement érotique n’a rien de performant et ne nécessite pas des capacités de champion·ne en haltérophilie. Apprenons à faire l’amour avec des compétences que nous n’avons peut-être pas encore explorées. En matière de sensualité, recommencer c’est accepter de commencer autrement.

D’où vient cette croyance au sujet de l’orgasme féminin ?Dans son livre : « Le corps libéré » , Suzanne Képès parle du «...
11/01/2024

D’où vient cette croyance au sujet de l’orgasme féminin ?
Dans son livre : « Le corps libéré » , Suzanne Képès parle du « mythe de l’orgasme vaginal » déclaré au début du XXe siècle comme le seul, le vrai, l’authentique. Sigmund Freud va renforcer le trait en n’hésitant pas à expliquer que la femme vaginale (qui jouit à la pénétration) est mature, et la femme clitoridienne (qui jouit en se masturbant) immature. Combien de femmes encore aujourd’hui viennent demander s’il n’est pas « mal » ou « anormal » de j***r par stimulation clitoridienne au cours d’une relation sexuelle ? Combien d’hommes attendent de leur compagne une jouissance vaginale équivalente en intensité à la leur ? Les images pornographiques renforcent l’idée de jouissance facile et systématique chez la femme. Comme s’il suffisait d’appuyer sur un bouton pour déclencher un orgasme. Je finis par me demander si la pornographie n’a pas été inventée pour compenser le mystère du « continent noir » de la féminité... et pour renforcer d’une façon machiavélique l’illusion d’une superpuissance virile.

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14 Place Du Régiment D'infanterie
Tarbes
65000

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