Streetmedia

Streetmedia Societé spécialisée dans la distribution et l'affichage

Réseaux culturels ou / et sur mesure su

Streetmedia distributeur exclusif de La Strada
22/04/2025

Streetmedia distributeur exclusif de La Strada

La Strada n°376, de Mai 2025 vient de sortir en version papier

"En mai, fais ce qu'il te plaît" est le titre de l’édito de ce numéro. Ce mois est souvent celui où l’on se lâche, parce que les beaux jours arrivent. Il fut aussi, au cours de l'Histoire, celui de nombreuses révoltes… Eh bien, force est de constater que l’histoire a bien changé. Le monde est comme apathique. Il n’y a plus de révolte, de refus, de contestation. L'avenir, c'était mieux avant… Alors, réveillons-nous, et en ce mois de mai 2025, au lieu de nous contenter de proverbes printaniers, rappelons-nous que la liberté se défend. Le monde d’aujourd’hui n’est plus en révolte, il se fait endormir par l’emprise de dirigeants au comportement absurde et dangereux, armés de bombes et de réseaux sociaux. À l’image de Donald, alias Coincoin, gourou d’un cirque complotiste où le mensonge règne, où les extrémistes de la planète, soutenus par un milliardaire qui fonctionne à tout sauf à l'eau, s’en donnent à cœur joie. Ce duo infernal exporte son autoritarisme en Europe, tandis que le monde devient un plateau de télé-réalité où seuls l’égoïsme et l’argent triomphent. Il est temps d’agir : refusons la résignation, défendons nos droits, rappelons que la liberté ne s’achète pas. Et la Culture, qui paie souvent le prix fort avec ce type de personnages, est là pour nous le rappeler !

Découvrez dans ce numéro les programmations respectives des deux "patriarches" du jazz sur la Côte d'Azur. Si le Nice Jazz Fest poursuit sa mue en proposant une affiche accessible au plus grand monde, mêlant tradition et ouverture aux autres musiques, Jazz à Juan offre un solide panorama du genre, un peu comme sur une photo de famille où toutes les générations sont représentées. Dans un cas comme dans l'autre, rendez-vous en juillet. [page 5]

La musique classique fait aussi son festival en ce printemps. Les Heures Musicales de Biot joueront leur 42e partition, en hommage à son historique directrice artistique, Liliane Valsecchi, disparue en janvier dernier. Une nouvelle Vague Classique s'apprête à déferler dans cinq lieux aussi différents qu’incontournables de la ville de Six-Fours. Et à Draguignan, le festival Play Bach continue d'explorer la galaxie du "Père de la musique"… [pages 6-7]

Mai étant celui du 7e Art dans l'Hexagone, nous mettons le focus sur quelques personnages et événements de la région. Découvrez le parcours de Janaka Samarakoon, artisan du documentaire, les récentes réalisations des diplômés de l’ESRA, et dans un même élan, le 1er Festival international du film des écoles de cinéma à Cannes, qui propose de révéler les futurs talents du 7e Art. Du côté d'Antibes, Anthéa accueille le cinéaste Vincent Moon, pour une performance Live Cinema, alors que l’Institut audiovisuel de Monaco fait un zoom sur le Cinéam (Club des artisans cinéastes de Monaco), et que le Musée national du Sport inaugure l'exposition Action ! Le sport au cinéma, sous le commissariat de Gérard et Julien Camy. [pages 15-18]

Enfin, retrouvez également dans ce numéro, et sur notre site www.la-strada.net, une sélection de concerts, pièces de théâtre et chorégraphiques, expositions, événements, qui rythmeront les prochaines semaines.

L’équipe de La Strada vous souhaite une très bonne lecture
@super fans

Streetmedia distributeur exclusif de La Strada
24/03/2025

Streetmedia distributeur exclusif de La Strada

Édito – Michel SAJN in LA STRADA N°375 d’Avril 2025 qui vient de sortir et sur www.la-strada.net à partir de mercredi
ÇA TREMBLE AUSSI POUR LA CULTURE
C’est à se demander si le Printemps aura lieu cette année ! Le Printemps, c’est le retour des "beaux jours", des couleurs et des parfums… C’est aussi une période qui a vu naitre beaucoup de révolutions, de grandes manifestations, de changements… Eh bien, tout ceci n’est plus du tout "tendance" de nos jours. La Planète a mal, les fleurs éclosent n’importe quand, le climat est devenu fou, car l’activité humaine détruit les équilibres naturels.

L’homme détruit aussi ce qu’il avait mis des siècles à construire : la loi, la démocratie, le vouloir-vivre commun. De nos jours les tyrans sont admirés et élus. Et il faut bien reconnaître qu’ils le sont par les votes de ceux qu’ils oppriment. Récemment la Terre a tremblé dans notre région comme si la Planète bleue grondait… Bien entendu la raison dira que nous sommes en zone sismique et que ce n’était qu’une petite secousse. En faudra-t-il une énorme pour que nous nous réveillions ?
Personne n’aurait cru vivre la dystopie qui prend forme aujourd'hui : des dictateurs incultes se livrent à des élucubrations qui font des milliers de victimes, qui sèment le malheur, la mort et la misère. L’idée d’avoir inventé des armes de destruction massive était déjà très dangereuse, mais maintenant qu’elles sont aux mains de fous, que va-t-il se passer ?

Nous constatons que les budgets culturels baissent, que l’éducation est de plus en plus mal gérée, que le secteur Santé commence à s’étioler. La réponse est simple : il n’y a plus d’argent et nous devrions payer encore plus. Seulement, ce sont toujours ceux qui travaillent, qui "cotisent". Il existe pour certains une voie perverse pour profiter des Services Publics sans les financer. Le mot qui qualifie cette posture est d’un cynisme sans limites : l’optimisation. Qu’y a-t-il d’optimiste dans le fait de voler la collectivité ? Personne ne veut s’attaquer à cette tare qui, bien sûr, fabrique des milliardaires, mais détruit le Service Public, l’équilibre social, et en fin de compte, fait éclater l’unité d’un peuple.

Notre journal traite de Culture, et il faut bien admettre que le désengagement de l’État en la matière est un symptôme inquiétant de la direction que prend notre pays. Sans Culture et sans éducation, les liens sociaux se délitent. Et la réponse répressive ne pourra pas changer les choses. Si l’on n’investit pas pour que les peuples soient constitués d’individus matures, connaissant leur histoire et les règles que le collectif décide, on aura beau mettre un policier derrière chaque citoyen, rien ne s’arrangera. Car pour faire société, il faut le vouloir et le pouvoir, grâce à un "minimum essentiel" de Culture commune.

Vous lirez en page 32 pourquoi les acteurs culturels tentent de freiner les coupes drastiques pour la Culture. Loin de ne vouloir juste protéger leur statut, leur lutte devrait être partagée par le public, car la Culture c'est le lien social. Et les moteurs du secteur que sont les salariés, les entrepreneurs et les créateurs devraient recevoir un soutien appuyé du public tant ils sont indispensables à cette valeur essentielle. Ne serait-il pas souhaitable que les dirigeants de théâtre ou d’institutions culturelles, tout autant que des collectivités territoriales qui sont, elles aussi, lésées par ces coupes claires dans les budgets de l’État, aident ces acteurs culturels à concerner le public, les citoyens en somme, pour provoquer une prise de conscience de la misère culturelle qui érode notre pays ? Certaines collectivités territoriales en France ont déjà commencé leur sale besogne en coupant des budgets ou en orientant leurs subventions de manière fascisante sur une vision de la culture excluant des pans entiers de population.

Outre les revendications et manifestations, la résistance s’organise. À Toulon, un festival d’art digital, le FOMO, tente de poser les bonnes questions sur l’Intelligence artificielle (voir page 19). Il est vrai que les artistes ont toujours détourné les outils, ce qui a permis au reste de la société de les contrôler au lieu d’y être asservi. On peut espérer ! Mais quand on voit comment les grands patrons de la Tech les gèrent et ne nous en laissent qu’une utilisation partielle, on peut s’inquiéter. Fabrique du mensonge, suppressions d’emplois, négation de la propriété intellectuelle… autant de conséquences qui mettent à mal l’humain et font barrage à notre capacité à "faire société".

Nous ne pouvons pas laisser ainsi dériver notre monde, ne serait-ce que pour nos enfants et nos petits-enfants. Ils ne peuvent pas payer l’addition à notre place. Ceci serait inique. Certains réagissent individuellement à leur manière. Comme le Music Truck, initiative personnelle et libertaire, outil artisanal pour créer du lien social (voir page 25). Ces petits exemples, qui pourraient paraître anodins, démontrent bien que chacun peut lutter, avec ses moyens, pour rendre du sens à nos liens sociaux, à notre "vouloir vivre commun". Nous tentons avec notre modeste publication de préserver ces liens. Est-ce une illusion ? Nous continuerons tant que les algorithmes et les magnats d’extrême droite qui possèdent une grande partie des éditions et médias ne nous bloqueront pas. Il ne faut pas que le Printemps devienne la saison où les fleurs fanent, car après elles, ce pourrait bien être notre tour.

18/03/2025

CONCOURS

Gagnez vos invitations pour le concert de la BBC Symphony Orchestra et François-Frédéric Guy samedi 22 mars à 19h30 à l'Auditorium Rainier III dans le cadre du &
Festival Printemps des Arts de Monte-Carlo

Pour tenter votre chance:

👉 Direction le blog de La Strada : https://www.la-strada.net/jouez-et-gagnez/

Bonne chance à vous 🍀

👍 REJOIGNEZ-NOUS SUR https://www.la-strada.net

18/03/2025

CONCOURS

Gagnez vos invitations pour le concert d'Ancuza Aprodu et Vincent le Texier jeudi 20 mars à 19h30 au Théâtre Princesse Grace de Monaco dans le cadre du Festival Printemps des Arts de Monte-Carlo

Pour tenter votre chance:

👉 Direction le blog de La Strada : https://www.la-strada.net/jouez-et-gagnez/

Bonne chance à vous 🍀

👍 REJOIGNEZ-NOUS SUR https://www.la-strada.net

Streetmedia distributeur exclusif de La Strada
25/02/2025

Streetmedia distributeur exclusif de La Strada

EDITO - Michel Sajn in La Strada N°374 de Mars 2025 qui vient de sortir en papier et sur le net www.la-strada.net
"QUAND ON DIT NON, C’EST NON !"
Comme toutes les années, nous consacrons un numéro aux Femmes à l’occasion du 8 mars. Bien entendu, une unique et seule journée dans l’année ne saurait suffire à lutter contre la régression planétaire actuelle qui frappe les femmes et spolie leurs droits conquis de haute lutte. Mais à cette occasion, depuis plusieurs années, nous avons tenu à dénoncer plus particulièrement, et comme on s'attache à le faire à chaque parution, ce recul sociétal quant aux droits des femmes qui ne cesse de s’accentuer.

Des pays sont en train de faire machine arrière sur le droit à l’avortement et donc sur la liberté des femmes à disposer de leur corps. Dans d’autres pays, c’est pire : on interdit l’éducation aux femmes et même leur existence sociale… Dans le même ordre d’idée, on interdit aux transgenres d’exister comme vient de le faire Trump. Ce qui est plus grave encore c’est que ces idées sont amplifiées par les patrons de la "Tech" qui dirigent les réseaux sociaux ou créent des logiciels d’IA… On condamne la Chine pour son totalitarisme, mais les idées de Trump et de ses courtisans ne valent pas mieux, tout comme celles de Poutine dont il n’est plus la peine de décrire la violence et l’intolérance. Et il y a tant d’autres exemples…

Ainsi ce numéro est émaillé d’articles évoquant la création féminine, leurs combats, et une résistance qui génère ses propres réseaux s’opposant à ce dictat machiste et informatique. La poésie sous toutes ses formes est un de ses principaux moteurs, car elle reste un des rares modes créatifs qui ne subit pas de formatage, ce qui en fait un outil de déstabilisation de ces logiques algorithmiques programmées par des fous. Sabine Venaruzzo, avec ses Journées Poët Poët, festival de poésie qui en est à sa 19e édition, en est une brillante illustration : femme, poétesse, militante, elle écrit, performe, agit, partage dans un désordre et une bienveillance rare et libertaire (page22)… Dans un autre genre, à Nice, le Musée d’Art naïf, brut et singulier : cet art pratiqué par des autodidactes, plus intéressés par la sincérité que par les codes d’une élite est aussi un rejet de tout formatage (page 19). L’exposition de la designeuse Zoé Aegerter à la Villa Arson // École nationale supérieure d'art - Centre d'art contemporain nous rappelle que si l’IA est une intelligence artificielle relationnelle, les relations humaines en restent le modèle et que partager une chanson en réseau peut se faire sans machine (page 19). Elle revalorise ainsi le potentiel humain de mise en réseau et prouve que le cerveau humain peut toujours mieux faire que la machine. Au théâtre, les Dissonances de la du Dire Dire dénoncent avec ironie les Tartuffe qui réécrivent l’Histoire pour justifier leurs points de vue en prenant, par exemple, le mythe de Jeanne d’Arc comme support de leurs idéaux totalitaires (page 12). L’humour, comme la poésie, dérange les totalitaires.

Ce numéro "Spécial femmes", s’il met l’accent sur les créations que nous devons à des femmes, ouvre ses colonnes à quelques-unes d’entre elles pour des portraits qui démontrent à quel point la condition féminine n’est pas un long fleuve tranquille et à quel point il faut qu’une femme lutte pour obtenir droit de cité même dans cette partie du monde qui se dit "démocratique". Comme Michèle Pedinielli - Auteure. écrivaine, spécialiste du roman noir, militante et féministe qui livre un 5e ouvrage poignant et salvateur (page 23). Comme Awel, qui a redécouvert ses racines grâce à la musique : elle chante en kabyle, libérant ainsi sa propre parole en se réappropriant sa culture d’origine et en créant un métissage étonnant (page 5). Comme Sophie Raimond militante, enseignante et chercheuse qui a lancé REC.forward, un festival de cinéma et des colloques autour de films faits à partir d’archives privées, à partir d’images vraies du quotidien et son cinéma du réel (page 21). Marquant ainsi son amour des cinéastes/poètes, engagés politiquement. Toutes œuvrent pour la liberté, la sincérité, l’authenticité et le partage.

En fait, il est important que nous comprenions, toutes et tous, que défendre la liberté des femmes est une manière de lutter contre le totalitarisme bien souvent sous-tendu par un masculinisme violent et amoral, comme l’expliquait Pınar Selek dans son ouvrage Le chaudron militaire turc (1). Car l’Histoire nous a appris que la régression du statut des femmes et de leurs libertés a toujours été un signe de montée des idéaux totalitaires. Et le slogan que l’on doit au féminisme pour la question du consentement — "Quand c’est non, c’est non !" — s’applique totalement à la réponse que l’on doit adresser aux masculinistes qui comptent parmi eux certains grands dirigeants de la Planète, dictateurs de tous poils et patrons de la "Tech". On ne peut que malheureusement constater, en ce moment, une retenue lâche et pitoyable de nombre de nos dirigeants qui n’ont même plus le courage de dire "Non !" aux prédateurs qui décident tueries, régressions, déportation… C’est là que le fameux "quoiqu’il en coûte" serait volontiers partagé cette fois-ci. Tant il serait de bon aloi de dire "Stop ! Assez !", et lutter pour que cessent les élucubrations des leaders de ces "démocratures algorithmiques" qui colonisent les esprits à grands coups de fake news, de réseaux sociaux et de violences en tous genres. Il n’y a plus à négocier. Quand on dit non, c’est non !

(1) Pinar SELEK : Le chaudron militaire turc, un exemple de production de la violence masculine, publié aux Éditions des femmes-Antoinette Fouque, en octobre 2023 (voir article dans La Strada n°358 et sur la-strada.net/2023/09/05/la-liberte-est-feministe).
fans

Streetmedia distributeur exclusif de La Strada   @à la une
27/01/2025

Streetmedia distributeur exclusif de La Strada @à la une

La Strada n°373, de février 2025 vient de sortir dans sa version imprimée.
Mince ! il était là… Ce titre pourrait prêter à sourire, s'il ne soulignait pas une tendance inquiétante : la prise de pouvoir insidieuse du tout numérique et de ses leaders mondiaux, la fameuse "Tech", et l'omniprésence des écrans – et désormais de l'IA – dans nos vies. Une évolution qui montrerait déjà ses premiers effets, puisque les générations nées après 1975 seraient les premières depuis des siècles à montrer un déclin en termes de QI… Musk, Zuckerberg et consorts sont aujourd'hui à la tête d'empires qui pourraient bien devenir plus puissants que celui d'un de leurs amis, arrivé pour la seconde fois au pouvoir. Aussi, le terme de Dévolution, employé dans l'édito de numéro, résonne particulièrement : il fait ici référence aux cinq agitateurs du groupe Devo, dont le patronyme est issu d'un concept basé sur la régression inévitable de la race humaine, due notamment à l’effet "mouton" que les membres ont constaté dans la société américaine. Et cela ne date pas d'hier, puisque le quintet a émergé… dans les années 70 ! Sous sa forme administrative, la définition de ce mot est tout aussi parlante, puisque la Dévolution est un transfert ou une délégation de pouvoir politique d'une entité à une autre… Troublant, n'est-ce pas ? La Culture – créatrice de lien social, voire de préceptrice ! – que nous défendons au quotidien est donc essentielle pour faire rempart et maintenir un certain équilibre aux cœurs de nos sociétés, un équilibre menacé par quelques personnes aux pouvoirs démesurés…
D'autant plus quand la Culture s'engage ! Ainsi, parallèlement à la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC-3), qui se déroulera du 9 au 13 juin, la Biennale des Arts organisée par la Ville de Nice a logiquement choisi de centrer sa thématique 2025 sur ces étendues d'eau essentielles à la vie humaine et à la biodiversité. Renommée spécialement pour l'occasion, Biennale des Arts et de l’Océan, La Mer autour de nous, celle-ci présentera, de mai à octobre, une multitude d’événements, dont 11 expositions dans 7 musées niçois, à la Villa Arson et au 109. [page 17]
Du côté de Draguignan aussi, la Culture occupe un rôle essentiel. Celui d'ouvrir la connaissance au plus grand nombre, en irriguant le territoire de Dracénie Provence Verdon Agglomération, grâce au Pôle Culturel Chabran, qui célèbre ses 10 ans, les 31 janvier et 1er février. Médiathèque, conservatoire, artothèque, archives départementales, auditorium… Ces différents espaces ouvrent leurs portes pour un weekend festif, intégralement gratuit, destiné à rendre compte des authentiques temps de partage que le Pôle s’attache à développer depuis une décennie. Rendez-vous les 31 janvier et 1er février, 10 ans jour pour jour après l'inauguration du site. [page 11]
À Monaco, c'est en musique que l'on célèbre la Culture. Musique classique et contemporaine pour être précis ! Bruno Mantovani, directeur artistique du Printemps des Arts de Monte-Carlo, a cette année construit sa programmation autour d’une figure emblématique de la musique contemporaine française, Pierre Boulez, dont on célèbre le centenaire en 2025. Et ça se passe du 2 mars au 27 avril. [page 5]
Enfin, retrouverez dans ce numéro, et sur notre site www.la-strada.net, une sélection de festivals, concerts, pièces de théâtre et chorégraphiques, expositions, événements, qui rythmeront les prochaines semaines.
L’équipe de La Strada vous souhaite une très bonne lecture…

Streetmedia distributeur exclusif de La Strada
02/12/2024

Streetmedia distributeur exclusif de La Strada

La Strada n°372, de décembre 2024 / janvier 2025 vient de sortir dans tous les points de distribution et sur
www.la-strada.net
Nos vies sont bien fragiles… L'apparition du Covid il y a quelques années l'a bien montré, les guerres en cours un peu partout sur la planète le confirment encore et encore, et les changements climatiques attendus ne risquent pas d'arranger les choses. Pourtant, certaines personnes au pouvoir démesuré continuent de décider de "jouer" avec notre avenir et celui de nos enfants. La COP 29, organisée très récemment à Bakou, dans un pays où le président estime que le pétrole est "un cadeau de Dieu", en est un symptôme, à l'instar de l'élection américaine, qui a remis au pouvoir un homme qui ne jure que par le repli sur soi : rien ne bouge, et ce n'est pas près de changer. Pire, on en arrive même à se demander quand tout va basculer !
Alors, dans un trait d'humour – parce qu'il est important d'en avoir dans le monde d'aujourd'hui –, on lance ces quelques mots, en forme d'alerte : Ça va fêter ! Parce que, malgré tout, l'humain a ceci de beau, d'unique : il est créatif, il sait manier l'ironie, être résilient, d'autant plus en cette période qui veut que l'on se rassemble, que l'on pense à sa famille, à ses proches, aux autres, à ceux qui ont besoin d'aide…
Aussi, ce numéro est un peu "spécial", car il est double (décembre et janvier) et parce que vous y trouverez quelques coups de cœur littéraires. Les fêtes de fin d’année sont le moment idéal pour lire et faire lire. Drôles, trashs, poétiques.... Les livres sélectionnés sont une invitation à voyager vers l’ailleurs, vers l’autre, ce sont autant de morceaux d’humanité qui n’ont pas besoin de courant électrique pour être partagés. Découvrez nos suggestions pour du rêve "durable", en pages 28-29-30.
Et puisqu'en plus de ces quelques idées cadeaux, on a quand même "un peu" travaillé, vous retrouverez dans ce numéro, et sur notre site www.la-strada.net, une sélection de festivals, concerts, pièces de théâtre et chorégraphiques, expositions, événements, qui rythmeront les prochaines semaines.
Meilleurs vœux à tous pour ces « fêtes » de fin d’année.

16/11/2024

« Si tu as un pain et moi un euro, et que j’utilise mon euro pour acheter ton pain, à la fin de l’échange, j’aurai le pain et toi l’euro. Cela semble être un équilibre parfait, n’est-ce pas ? Au début, A possède un euro et B un pain ; ensuite, A a le pain et B a l’euro. C’est une transaction juste, mais purement matérielle.

Maintenant, imagine que tu possèdes un poème de Verlaine ou que tu connais le théorème de Pythagore, et que moi, je ne connais rien de tout cela. Si tu me les enseignes, à la fin de cet échange, j’aurai appris le poème et le théorème, mais tu continueras à les posséder également. Dans ce cas, il ne s’agit pas seulement d’un équilibre, mais d’une véritable croissance.

Dans le premier exemple, nous avons effectué un échange commercial ; dans le second, nous avons partagé des connaissances. Alors que les biens matériels se consomment, la culture, elle, se diffuse sans limites. »

Michel Serres, philosophe français
1/09/1930 - 1/06/2019

Streetmedia distributeur exclusif de La Strada et de documents culturels pour de nombreux acteurs culturels@à la une
28/10/2024

Streetmedia distributeur exclusif de La Strada et de documents culturels pour de nombreux acteurs culturels
@à la une

La Strada n°371 de novembre 2024 vient de paraître et sera en ligne mercredi sur www.la-strada.net
Les tempêtes et alertes météorologiques se succèdent à un rythme effréné, alors que les océans, importants puits de carbone, pourraient prochainement ne plus jouer leur rôle et par conséquent accentuer encore ces épisodes climatiques extrêmes… Un peu partout, de plus en plus de suffrages démocratiques sont contestés, et de l'autre côté de l'Atlantique, un homme que l'on peut considérer comme fou (certains de ses plus proches collaborateurs l'ont faire comprendre) pourrait même revenir au pouvoir… Quant aux violences envers les personnes, elles ne cessent d'augmenter, et ce parallèlement aux conflits armés qui se multiplient sur la Planète… Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes ! Mais loin de nous apitoyer sur notre sort, il est important d'œuvrer chacun à notre niveau, avec nos capacités et nos moyens, pour ce qui nous semble juste. Voilà pourquoi, nous continuons contre vents et marées à travailler pour que se développe le "lien social", synonyme de Culture. Car elle est l'un des remèdes pour préserver le "vivre ensemble", l'un des moyens pour (sur)vivre en paix.
La Biennale In&Out fait donc partie de ces événements qui s’imposent naturellement en ces temps où le respect de l’autre dans toutes ses différences doit plus que jamais être entendu et accepté. Manifestation hybride mêlant spectacle vivant, cinéma, rencontres et débats, In&Out innove dans sa rencontre entre une scène nationale (Châteauvallon-Liberté) et une association (Les Ouvreurs), et sa thématique : la défense des personnes et des cultures Q***r. À l’aube de cette 3e édition, du 18 au 30 novembre à Toulon, nous avons échangé avec Benoit Arnulf, coordonnateur des Ouvreurs. [page 19]
Toujours à Toulon, la Fête du Livre du Var fut créée pour lutter contre des idées nauséabondes. Ainsi du 22 au 24 novembre, quelques 450 auteurs, illustrateurs, journalistes célèbreront la littérature – toutes les littératures ! – dans le chapiteau géant installé sur la place d’Armes à Toulon. En vedette cette année : Marcel Pagnol, disparu il y a 50 ans, Bernard Minier, chef de file du polar français et président de cette édition, ainsi que Véronique Olmi, Dorothée Ollieric, Yann Quéffelec et Julien Sandrel, auteurs à l'honneur présents lors de cette 27e édition. [page 21]
À Antibes, on combat également avec la Culture en étendard. Label Note a 20 ans, l'occasion de faire un bilan pour cette association qui, sous l’impulsion de Sébastien Amar, a changé l’environnement urbain et doté la ville de deux festivals comme les Nuits Carrées et Coul'heures d'Automne, prouvant ainsi qu’Antibes affirme en toute liberté sa modernité, sa diversité et son urbanité. Un engagement que l'on retrouve avec Jazz à Juan, une manifestation mise en réseau avec les autres grands festivals de la Planète, et qui montre la voie en permettant à de nouveaux projets de trouver une économie et de se faire connaître, notamment grâce à deux festivals placés sous sa tutelle : Jammin’Juan, en novembre, et les Jammin' Summer Session, en été. [page6]
Retrouvez également dans ce numéro, et sur notre site www.la-strada.net, une sélection des concerts, pièces de théâtre et chorégraphiques, expositions et événements qui rythmeront les prochaines semaines, et confirment plus que jamais notre conviction que la Culture est une "zone à défendre".
L’équipe de La Strada vous souhaite une très bonne lecture.

Streetmedia distributeur exclusif de La Strada
23/04/2024

Streetmedia distributeur exclusif de La Strada

La Strada n°365 de mai 2024est sortie retrouvez la dans les 400 points de distribution du 06,83 t Principauté de Monaco ou en ligne sur www.la-strada.net

Ah ! Quel joli moi de mais… où les "s" sont comme un soupir… Cette période de l'année est sans doute la plus belle, d'autant qu'elle fut celle de toutes les révoltes, de toutes les espérances. Mais voilà qu'en 2024, elle est celle de toutes les angoisses et de toutes les déceptions. "Il est bien court le temps des cerises", chantait Jean-Baptiste Clément dans sa ritournelle devenue un hymne de révolte ; aujourd'hui, il est surtout bien loin le temps des cerises, de tous les espoirs, de la gaieté, du romantisme propre à l’esprit français – celui-là, on le recherche depuis un moment.

Le contexte social exigerait une politique qui aille dans l'intérêt général afin de fédérer pour mieux vivre ensemble, mais… les partis qui dominent sont ceux qui réunissent toutes les haines …. D'un point de vue environnemental, on pourrait imaginer changer nos schémas énergétiques et de transport, mais… ceux qui dirigent les grandes firmes et leurs actionnaires préfèrent leur propre gain à notre futur commun. L’IA pourrait être utile, mais… elle est utilisée par des prédateurs qui n’en veulent qu’à nos données personnelles et à nos pauvres deniers. Alors bon, il fait beau, mais… c’est inquiétant, car la dernière année a battu tous les records de chaleur. Quant à la période olympique qui s'annonce, elle devrait être une pause pour la paix, mais… elle est simplement devenue un spectacle qui se paie (et rapporte beaucoup à quelques-uns). D'ailleurs, notre été culturel pourrait être bousillé, car les forces de l'ordre qu'exigent les grands rassemblements culturels seront en partie mobilisées par ces Jeux de Paris. Il y a trop de mais… et cela commence à être assez pénible.

Mais… La Culture n'a heureusement pas attendu après nos dirigeants pour continuer à œuvrer, à se poser des questions, à rassembler. Comme la scène nationale Châteauvallon-Liberté, scène nationale qui propose, le 25 mai, une journée théâtrale pas comme les autres, avec Léon Blum, une vie héroïque. Un spectacle-événement d’un genre inédit, multifacette et festif, qui s'étalera de 14h à minuit ! Le dessinateur Sébastien Goetals, l'historien Nicolas Rousselier, une chorale, et les comédien.ne.s Charles Berling et Bérangère Warluzel seront en scène 10h durant… Jusqu’au grand banquet de soirée qu’ils partageront avec le public.

Un public qui pourra profiter des nombreuses et importantes expositions qui jalonnent ce printemps : Djamel Tatah au Musée Matisse, Herman de Vries à l' de l'Art Concret - centre d'art contemporain, Jean Marc Pharisien à l'Espace A Vendre, Charlotte Pringuey-Cessac à la Galerie Eva Vautier, deux collectifs italiens à la Villa Arson // École nationale supérieure d'art - Centre d'art contemporain, le sport (et l'alu) à l'honneur au Musée des Gueules Rouges, ou encore quatre expositions autour de la thématique de la Californie à l'occasion de l'événement Éclairage Public à Nice…

En cette période olympique sur fond de guerre – qui nous ramène à d'autres moments terrifiants : Berlin 1933 et Munich 1972 –, il est important de se souvenir. Et c'est ce qu'entreprend le Département du Var, dont une partie des événements auront pour fil rouge les célébrations du 80e Anniversaire du débarquement de Provence. La collectivité vient juste de présenter, à l'occasion 2e Soirée de la Culture, ses différentes actions culturelles pour cette année 2024, dans les domaines du patrimoine, de l'environnement, de l'art, de la musique ou encore de la littérature… Avec la mémoire et l'Histoire au cœur de sa programmation.

Retrouvez également dans ce numéro, et sur notre site www.la-strada.net , une sélection de concerts, pièces de théâtre et chorégraphiques, expositions, festivals et événements, qui rythmeront les prochaines semaines.

L’équipe de La Strada vous souhaite une très bonne lecture.

17/03/2024

❗️Les Visiteurs du Soir à Nice❗️

Festival d'art contemporain
Parcours libre et gratuit

Vendredi 12 avril, de 18h à 22h
Samedi 13 avril, de 14h à 20h
Soirée de clôture samedi au 109 à partir de 21h

Au programme de cette édition, nous vous proposons un parcours médiation et mobilités douces. L’association entre|deux invite la compagnie de danse Camin et Sami Loviat à arpenter poétiquement l’espace urbain d’un lieu d’art à un autre, avec une performance dansée.

Une soirée de clôture est organisée samedi avec une présentation de la r***e Phylactère, l'activation de la bounce station par Smarin à La Station et un DJ set du Cycle du Temps Élastique au 109.

Tous les événements du festival sont gratuits.

Les marches photographiques sont accessibles uniquement sur réservation. Les autres temps forts sont en accès libre
Un festival BOTOX(S), réseau d'art contemporain Alpes & Riviera

Plus d'informations : https://www.botoxs.fr/evenement/les-visiteurs-du-soir-a-nice-printemps-2024/


Le 109 Galerie Eva Vautier Le 22 La Trésorerie Espace A Vendre Hôtel Windsor La Gaya Scienza Galerie Depardieu Librairie Vigna Off sept

Villa Villaarson Narcissio ENTRE DEUX MAISON ABANDONNEE [VILLA CAMELINE]

Adresse

306 Route DES VESPINS
Saint-Laurent-du-Var
06700

Heures d'ouverture

Lundi 10:00 - 18:00
Mardi 10:00 - 18:00
Mercredi 10:00 - 18:00
Jeudi 10:00 - 18:00
Vendredi 10:00 - 18:00
Samedi 00:00 - 00:00

Téléphone

+33493193740

Site Web

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Streetmedia publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter L'entreprise

Envoyer un message à Streetmedia:

Partager