Ernestine Mbakou -Tata Nadia

Ernestine Mbakou -Tata Nadia Auteure prolifique aux multiples talents. femme multitâches, bienvenue dans mon univers !

! Auteure prolifique aux multiples talents

⛔🌳      ✍️📚📚  L'écrivaine :  Je fus une utilisatrice assidue des réseaux so- ciaux. Abonnée à plusieurs pages, je passai...
11/01/2025

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✍️📚📚 L'écrivaine :

Je fus une utilisatrice assidue des réseaux so- ciaux. Abonnée à plusieurs pages, je passais presque toutes mes journées à décortiquer
la vie des autres qu'à me concentrer à la mienne.
Cette passion dévorante me coûta mon ancien boulot.

Mon patron me prit plusieurs fois en flagrant dé- lit d'abandon de poste. J'étais dédiée à mon téléphone.
Après plusieurs mises en garde, il me dit un
jour :
"Patricia, tu n'as pas besoin d'un travail. Je te li-
bère. Va au quartier travailler sur Facebook."

Du jour au lendemain, je me vis privé de ma seule source de revenu.
Je me mis à maudire la terre entière et la vie.

🎄🎄🎄

Je savais que c'était de ma faute mais je n'arrivais pas à l'admettre.
Je me promis pendant cette période difficile de ne plus me laisser distraire par des sujets qui ne me concernaient pas.
C'était mal me connaître.
Je tins six mois loin des réseaux sociaux.
Je trouvai heureusement un nouveau boulot. Mon téléphone était désormais loin de moi. Mais un soir, je cédai une fois de plus à la tentation, j'étais sur Facebook, je répondais à une amie.

Sans le vouloir, j'y passai toute la nuit.
C'était reparti pour une autre longue période de dépendance.
Même si cette fois-ci j'arrivais à faire la part de choses entre mes heures de travail et mes pauses, il n'en restait pas moins que je me faisais littéralement bouffée par Facebook.

Je n'avais pas une vie sociale réelle.
Toutes les personnes que je connaissais étaient virtuelles.
Je m'étais construite une vie qui n'existait même pas en vrai.
Un jour, je vis défiler sur mon fil d'actualité la photo d'une jeune fille très riche et célèbre.

Tout le monde enviait sa chance et son argent. Le post disait qu'elle avait gagné des millions à un jeu de hasard.
On la présentait comme une jeune fille qui s'était battue pour atteindre les sommets. La chance lui avait souri et dorénavant, elle était à l'abri du besoin.
Je cliquai malgré moi sur son profil pour en sa- voir plus sur elle.
Je me retrouvai en train de dévorer tous ses posts.
Elle avait des milliers d'abonnés et faisait des statuts tous les jours où elle posait toujours belle et dansdes endroits luxueux.

🎄🎄🎄

Elle était si belle, coquette. Sa peau brillante était le reflet d'une vie bien remplie.
Je regardai ses photos pendant des heures et j'éprouvai malgré moi un pincement de jalousie. Je m’imaginais être à sa place.

Je me disais que je serai si heureuse si je possédais toute cette richesse.
Ces histoires avec une belle fin n'arrivaient qu'aux autres, me disais-je.
Je ne pourrais jamais avoir une chance pareille.
Je vis un statut où elle demandait à tous ceux qui voulaient être comme elle de mettre en commentaire : Même prière !

Je le fis automatiquement sans même réfléchir : "Même prière !"

Pour moi, ça ne voulait rien dire. J'oubliai rapidement ce commentaire.
Plusieurs jours plus t**d, j'avais presque oublié la jeune fille même si son image n'avait pas arrêté de me hanter.

Je voyais ses posts sur mon fil d'actualité. J'évitais de les lire.
Je savais au fond de moi que je ne serai jamais riche et célèbre. J'étais persuadée que l'argent était pour les autres, pas pour moi.

Un matin, je me levai avec une sensation de lour- deur comme si j'avais couru dans mon sommeil.
Quelque chose n'allait pas.
Je me sentais mal. Habituellement, à mon réveil, j'ouvrais toujours
Facebook et je parcourais les premiers posts.
Ce jour-là, je vis directement le post de cette
fille.
Elle présentait ses dernières possessions, une
magnifique villa et une voiture qu'elle venait d'acquérir.

🎄🎄🎄

Spontanément, je remis en commentaire : Même prière Seigneur !

Je partis rapidement m'apprêter pour mon boulot minable pour lequel je me tuais à la tâche. Ce n'était

pas avec ça que j'allais pouvoir un jour m'acheter une roue de voiture.
À ma pause, un phénomène étrange de produisit. Je venais d'ouvrir mon téléphone, je sentis dégager une odeur de putréfaction qui me fit sursauter.
Je regardai autour de moi. Tous mes collègues étaient plongés dans leur conversation.

Mais d'où venait cette odeur bizarre d'œufs pour- ris ? Y avait-il un aliment avarié à la cantine ?
Je laissai passer l'incident.
Cette même nuit, je fis un rêve étrange.
La jeune fille vint dans mon rêve et me tendit la
main.

"Tu as dit même prière Patricia. Je peux t'aider si
tu veux.

—M'aider ? Mais comment ?

—À obtenir la même chose que moi. Tout !

—C'est impossible, j'ai trop la poisse et...

—Tu veux ou tu ne veux pas...

—Je veux, mais...

—D'accord... Tu auras la même prière.

—Comment ça ?"

Elle avait disparu. Je parlais seule.
Je sursautai avec la sensation que tout était réel.
Je m'assis sur mon lit en sueur. Le rêve m'avait paru si réel.
Je me rendormis un peu perturbée.

🎄🎄🎄🎄

Le lendemain, les choses commencèrent à chan- ger pour moi.
Le poste que je n'avais même jamais rêvé d'oc- cuper me fut attribué alors que je ne me sentais pas apte à le tenir.
Mon supérieur hiérarchique me fit appeler pour me dire qu'il était désolé de ne m'avoir pas donné ma chance depuis.

"Tu es chef de service Patricia.

—Moi ?

Demandé-je, hébétée.

Quelque chose n'allait pas.
Mes collègues me félicitèrent du bout des lèvres.
Je vis qu'ils n'étaient pas contents.
Mais, j'étais très éberluée pour m'encombrer de leur état d'âme.
La nouvelle méritait pourtant d'être célébrée.

J'appelai ma mère, le seul parent qu'il me restait pour lui annoncer ma nomination.

—Hum !!!

Fut sa seule réponse.

—C'est quoi mama ?

—Toi là, chef de service ?

Ce n'est pas que tu ne travailles pas. Mais, je me demande ce que tu as pu faire pour avoir ce post.

—Mama, je travaille ici depuis deux ans !

—Mais il y a des gens plus expérimentés que toi
!
Ma mère avait raison. Il y avait les anciens de la
boîte et des personnes plus performantes que moi.

—C'est moi qu'on a choisie mama.

Lui dis-je pour couper la conversation.

🎄🎄🎄🎄

J'étais un peu déçue par sa réaction. J'attendais plus d'elle, qu'elle me soutienne au moins une fois dans ma vie.
La relation avec ma mère avait toujours été conflictuelle.
À vingt-huit ans, j'avais toujours cette sensa- tion là que ma mère ne m'aimait pas.
Que tout ce que je faisais, ne trouvait jamais grâce à ses yeux.
La mort de mon père cinq ans plus tôt n'avait pas arrangé les choses. Il était le seul à me comprendre et à servir de courroie de transmission entre nous.

Je fêtai donc la nouvelle de ma nomination toute
seule.
Casanière, je n'avais pas d'amies proches. Toutes celles que je connaissais vivaient à des
milliers de kilomètres de moi.

Seul Facebook nous liait.
J'avais de nouvelles responsabilités et j'étais prête à tout faire pour être à la hauteur.

Je passai cette nuit-là plus sereine, le sourire aux lèvres.
Dès le jour suivant j'occupai mon nouveau poste.
La journée se passa sans anicroche, même si je ne savais même pas ce que je faisais là.

J'étais au carrefour en train d'attendre le taxi lorsqu'une grosse voiture noire gara devant moi
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🛑 Affaire de grosse voiture noire là....hum!

Une Histoire qui nous plonge dans les profondeurs de la sorcellerie et du paranormal transmis du virtuel au réel...

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Même derrière les réseaux sociaux se cachent les deux facettes de la société dans laquelle nous vivons aujourd'hui : Le Bien et Le Mal.

Les deux nous sont servies à longueur de journée sous formes codées sur les réseaux sociaux.

Patricia était tellement envieuse au point où elle a réussi à débloquer Le Mal à travers juste un commentaire.

"Une fois les dés jetés, il faut les compter"

📣 Cette année on partage comme le riz et on lit sur Youscribe. Qu'en pensez-vous ?

🌳⛔    .         ✍️📚📚 L'écrivaine :    Je m'appelle Nathalie Nassoutou. Je naquis dans  une famille monoparentale. Ma mèr...
07/01/2025

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✍️📚📚 L'écrivaine :

Je m'appelle Nathalie Nassoutou.
Je naquis dans une famille monoparentale. Ma mère avait des troubles mentaux et je lui fus arrachée à l'âge de trois ans pour être confiée à une cousine éloignée de la famille. Celle-ci trouva qu'elle avait assez de bouches à nourrir et me
jeta à la rue à huit ans. Je fus recueillie par une autre cousine de la famille qui a son tour se débarrassa de moi trois ans plus t**d.

La raison ? Je mangeais trop !

C'est ainsi qu'après avoir erré dans la rue pendant deux ans, un homme me récupéra pour m'emmener dans un orphelinat.
Je devins pupille de l'État.
Ça ne devait pas changer grand-chose à ma vie. Je fus ballottée de famille d'accueil en famille d'accueil. Ma vie allait être une succession de déséquilibres émotionnels. Je ne savais même plus qui j'étais, quelle identité vêtir.
Mon séjour dans ma dernière famille d'accueil fut une horreur. L'homme censé prendre soin de moi voulut abuser de moi.
Sa femme ne me crut pas. Elle dit que j'étais là coupable. Si je n'avais pas revêtu une courte robe, son mari ne m'aurait pas regardée. J'étais la seule à blâmer.
"Quand on allume un homme, il ne faut pas avoir peur des conséquences !"
Me dit-elle.
Elle me demanda de partir. Elle ne voulait pas
mettre son mariage en péril à cause de moi. J'avais seize ans. Je me retrouvais encore une fois de plus dans la rue. Mais, j'étais plus vieille. Je sombrais dans la drogue, l'alcool et de mau- vaises fréquentations.
Je n'étais pas allée à l'école.
Je ne savais même pas lire.

J'étais une belle jeune fille d'un mètre quatre vingts, formée comme une guitare, avec les longues jambes fuselées, la bouche naturellement pulpeuse. Les traits de mon visage ovale étaient parfaitement harmonieux. Mes grands yeux de biche faisaient tout mon atout.
Ma peau noire et luisante était si belle qu'il arri- vait que des inconnus me touchent dans la rue pour savoir si j'utilisais des produits adaptés.
Il n'en était rien. Je n'avais même pas de quoi manger. Ma beauté n'était pas un atout mais une malédiction.
Les gens se plaisaient à dire que je n'avais rien dans la tête.
Ils avaient peut-être raison. Je ne réfléchissais pas avant d'agir. J'aimais commettre une erreur non pas une, ni deux mais, mille fois avant de retenir la leçon.
Malgré tout ça, je savais au fond de moi que
j'aurais pu faire mieux. Je voulais m'en sortir. Avoir une vie stable, une famille et être enfin heureuse. Allais-je un jour y arriver ? Je ne savais pas.

Ma vie dans la rue m'avait aguerrie et ne me
laissait peu d'espoir quant à l'avenir.
Je ne savais plus quoi faire exactement. L'argent que je gagnais en me prostituant me permettait à peine de tenir quelques jours.
Et pourtant, j'étais douée de mes mains. Je coiffais gratuitement mes amies dans la rue.
Jusqu'à ce jour où l'une de mes amies, Irène vint me voir et me dit :
—Nathou, ma cousine veut que tu la coiffes ! Brigitte n'était pas vraiment dans la rue comme moi. Elle vendait des vivres frais au marché. Je l'avais rencontrée par hasard un jour où j'étais allée faire mes courses. Elle fut si gentille que je lui proposai de la coiffer si elle était d'accord. Elle accepta ma proposition. Une amitié bizarre naquit entre nous. Elle ne sa vait pas qui j'étais.

Je fus surprise par sa proposition.
—Ta cousine ? Tu en as une ?

Elle éclata de rire.
—Bien sûr ! Même un frère, une sœur, une mère et un père !
Ébahie, je ne sus plus quoi répondre.
Elle me dit que sa cousine avait vu sa coiffure et elle voulait la même. Elle lui avait dit que la coiffeuse était son amie.
—... Bien sûr, j'ai dit que tu coiffes à domicile, elle est prête à payer le prix qu'il faut pour ça ! Je ne comprenais pas pourquoi Brigitte s'était donnée cette peine.
J'acceptai le rendez-vous comme un défi.
Je voulais voir à quoi ressemblait la vie loin de ma sphère.
Je fus introduite dans une famille extrêmement riche. La maison était si grande que je me demandai si Brigitte ne s'était pas trompée. C'était impossible. Il était impossible que mon amie ait un lien de parenté avec ces gens-ci.

J'avais même peur de m'asseoir sur ces
magnifiques chaises en cuir que je restai debout durant de longues minutes avant que la maîtresse de maison ne fasse son entrée et ne me dise d'un ton péremptoire :
—Asseyez-vous !
Elle était belle, la plus belle femme que j'aie
jamais vue. Pas très grande, je la dépassais d’une bonne tête. Elle était toute menue et arborait une magnifique robe bleue qui lui allait à merveille. Ses talons rouges complétaient cette tenue.
À ses côtés, je me sentais si gauche dans mon pantalon jeans bleu délavé et mon tee-shirt blanc qui avaient connu de jours meilleurs.
Je ne savais pas quoi dire.

—Ainsi, vous êtes Nathalie.

Ce n'était pas une question. Je hochai la tête,
incapable d'articuler le moindre mot. Cette femme m'impressionnait. Quel âge pouvait-elle avoir ? Trente ? quarante ans ? Je n'aurais pu le définir.

—J'ai vu la coiffure de Nathalie. Elle est jolie. Je veux des rastas encore plus longues jusqu'aux fesses... vous sentez vous capable de les faire ?

Le fait qu'elle me vouvoie me laissait pantoise. C'était la première fois dans la vie.
Habituellement, on ne se gênait pas pour
m'appeler directement par mon nom.
Je hochai la tête de haut en bas.

—C'est bon alors. Pour le prix, si je vous paie... ça vous va ?

Elle avait avancé un prix si élevé que je faillis lui dire que c'était trop. Je n'en voulais pas. C'était du vol. En une semaine, je ne gagnais pas une somme pareille.
Après, je regardai autour de moi et réussis à me convaincre qu'elle pouvait bien se permettre cette extravagance.

—J'ai déjà les mèches. On commence ou vous prenez d'abord une tasse de thé ?

J'ouvris la bouche avant de la refermer. Elle allait me prendre pour une demeurée et elle aurait raison. J'agissais comme la sotte que j'étais !

—On y va Nathalie...

Je venais de mettre le pied dans la fourmilière 🐜 🐜 🐜 🐜
🎄🎄🎄🎄🎄

Bien qu'impressionnée par ma cliente, je finis par m'atteler sérieusement à la tâche.
J'avais découvert que lorsque je coiffais, je
devenais une autre personne. Je savais alors donner libre cours à mon imagination.

Tout me venait d'une façon spontanée.
Les coiffures, je les réussissais toujours. Il me suffisait d'y penser et mes doigts faisaient le reste. Ce jour-là, la dame, qui me dit s'appeler Lola, me mit aux petits soins.

Elle semblait très gentille. Elle parlait pour toutes les deux. Peu habituée à fréquenter ce "genre" de personne, je ne savais pas quoi lui dire.
Nous passâmes la journée dans la pièce qu'elle appelait son bo***ir. Elle me fit servir même le
déjeuner. Je voulus protester mais, mon estomac se mit à gargouiller.
Elle s'exclama :

—Voilà, tu as faim.

Plus de vouvoiement.
Elle m'avait spontanément tutoyée. Il m'était impossible de faire de même. Le plateau qui me fut servi faillit me faire tomber à la renverse. Même dans mes rêves les plus fous, je n'avais jamais vu pareil repas. J'eus peur de l'avaler. Lola m'avait dit qu'elle déjeunait en famille. Elle me laissa toute seule dans son bo***ir. Je tremblais en fixant mon plat.
Il y avait des choses que je ne connaissais pas. Moi qui étais habituée à mes repas pris au bord de la route vite fait.
La première bouchée me renseigna que le goût était au rendez-vous. En quelques minutes, j'avais tout avalé jusqu'à lécher le plat de ma langue.
J'eus honte de moi-même.

🎄🎄🎄🎄

Heureusement que j'étais seule.
Je ne pouvais m'empêcher de me demander ce que je venais de manger si avidement.
Lola revint quelques minutes plus t**d et nous continuâmes notre coiffure.
Elle avait choisi un modèle qui allait durer toute
la journée.

Je ne pouvais pas me plaindre, vu le prix qu'elle payait.
À la fin, elle fut si satisfaite qu'elle s'exclama :

—Oh mince Nathalie tu as des doigts de fée. Mes amies vont être vraiment jalouses en voyant ça. Tu es tout simplement géniale !

Elle aligna un flot d'éloges flatteurs qui me mirent mal à l'aise.

—Je vous en prie madame...

—Où as-tu appris à coiffer si bien ?
Je te jure, j'ai fait les plus grands salons de ce pays mais c'est la première fois que je suis aussi satisfaite.

J'ouvris la bouche pour répondre que je n'avais rien appris avant de la fermer. Cette réponse allait probablement susciter d'autres questions auxquelles je ne pourrais probablement pas répondre.
Lola n'attendait pas spécialement une réponse de ma part car elle enchaîna aussitôt :

—...Tu sais quoi ? Je vais doubler l'argent que je t'ai promis. Tu as passé huit heures ici et tu as travaillé pour deux jours et...

Cette fois-ci, je trouvai la force et le courage de protester.
—...Non madame, c'est trop...

Elle ne m'écoutait plus. Elle sortait déjà de son sac des liasses de billets comme je n'avais jamais vues. Mes yeux se mirent à briller.

—Tiens, c'est pour toi ! Tout travail mérite un salaire.

J'étais estomaquée.

🎄🎄🎄🎄

Lorsque je sortis de cette maison avec mon petit sac plein d'argent, je sus que c'était un signe du ciel. Il était peut-être temps pour moi de changer de vie.
J'avais vingt ans. Je pouvais recommencer
ailleurs et aussi changer mon activité.
Je savais qu'il me fallait beaucoup de courage et de volonté pour y arriver.
Après tout ce que j'avais traversé dans la vie, je ne demandais qu'à être une personne normale. Était-ce le moment de saisir l'opportunité qui m'était offerte ?
Avec cet argent, je pouvais me louer une petite chambre pour un mois. Et ensuite, j'allais me débrouiller pour chercher de quoi manger. Je n'étais plus obligée de me prostituer pour continuer à vivre.

⛔que faire lorsqu'on se retrouve



à combattre un ennemi dont on ne connait même pas ???

📣📣📣 L'histoire de Nathalie continue... Suivez mon regard 👇

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Photo crédit : Facebook

🌳🌳.     Dans un petit village niché au pied des montagnes, vivait la famille Durand : Simon, le père, un menuisier talen...
05/01/2025

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Dans un petit village niché au pied des montagnes, vivait la famille Durand : Simon, le père, un menuisier talentueux, sa femme Clarisse, douce et résiliente, et leurs deux enfants, Divine et Séraphine. La vie était simple, rythmée par le travail et les saisons, mais l'amour et la foi étaient au cœur de leur foyer.

Un hiver particulièrement rude frappa le village. Les récoltes avaient été maigres l'été précédent, et les réserves de nourriture s'épuisaient rapidement. Les Durand, comme beaucoup d'autres, étaient confrontés à une situation désespérée. Simon, malgré son talent, voyait peu de commandes arriver, car personne n’avait les moyens de se payer de nouveaux meubles.

Un soir, autour du feu de leur modeste maison, Simon partagea son inquiétude.
— Je ne sais pas comment nous allons tenir jusqu'au printemps, dit-il d'une voix tremblante.

Clarisse, les mains jointes, répondit calmement :
— Nous avons traversé des épreuves avant. N'oublions pas que la foi est notre lumière dans les ténèbres. Dieu pourvoira.

Divine, âgé de 10 ans, écoutait en silence, tandis que Séraphine, de 7 ans, prit la main de sa mère et murmura :
— Maman a raison. Prions.

Cette nuit-là, toute la famille se réunit pour prier avec ferveur, demandant guidance et courage. Ils décidèrent également de partager ce qu'il leur restait avec leurs voisins qui étaient dans une situation encore plus critique.

Le lendemain, alors que Simon coupait du bois dans la forêt pour se réchauffer, il fit une découverte inattendue : un arbre ancien, à moitié enseveli sous la neige, s'était écroulé. Son bois, d'une qualité exceptionnelle, pouvait être utilisé pour fabriquer des objets précieux. Inspiré, Simon se mit au travail avec une énergie nouvelle.

Clarisse, de son côté, commença à coudre des couvertures à partir de vieux vêtements, qu'elle vendit au marché pour quelques pièces. Divine et Séraphine, quant à eux, ramassaient des pommes de pin qu'ils décoraient pour en faire des ornements de Noël. La famille trouvait des moyens créatifs pour survivre, guidée par l'espoir et la foi.

Peu à peu, leur travail attira l'attention des habitants du village, puis de ceux des environs. Les commandes affluèrent pour les meubles de Simon et les couvertures de Clarisse. Bientôt, non seulement la famille Durand surmonta la crise, mais elle aida aussi les autres villageois à retrouver espoir en partageant une partie de leurs revenus.

Le printemps arriva, apportant avec lui des récoltes abondantes. La famille Durand s'assit autour de la table un soir, contemplant tout ce qu'ils avaient surmonté. Simon, ému, déclara :
— Ce n'est pas notre travail seul qui nous a sauvés, mais notre foi, notre unité et notre volonté de partager.

Depuis ce jour, les Durand devinrent une source d'inspiration dans le village. Leur histoire montra que, même dans les moments les plus sombres, la foi et la générosité pouvaient illuminer le chemin.

BON Dimanche

Que votre générosité ne soit pas affectée par les abus des malins qui ont pour mission de vous décourager afin de semer la graine du mal en vous.

God bless you 🙏🏻 😇

Partage cette petite histoire de vie et laisse en commentaire ton point de vue sur l'enseignement qui s'en dégage si elle t'a plu.

 Seigneur,Dans le silence de ce jour qui se lève, je viens te confier ceux qui ont perdu la foi en leurs combats.Ceux do...
04/01/2025



Seigneur,
Dans le silence de ce jour qui se lève, je viens te confier ceux qui ont perdu la foi en leurs combats.
Ceux dont les épaules ploient sous le poids des épreuves,
Ceux dont les rêves s’effacent dans l’obscurité des doutes.

Répands sur eux ta lumière,
Qu’ils retrouvent la force d’avancer, même dans la tempête.
Qu’ils se rappellent que chaque pas, aussi petit soit-il, est une victoire.

Donne-leur la paix intérieure,
Pour calmer les tumultes de leur âme.
Ravive en eux l’espérance,
Cette flamme fragile qui éclaire même les nuits les plus sombres.

Rappelle-leur que, même dans les moments de solitude,
Tu es là, fidèle et aimant, prêt à les relever.
Qu’ils trouvent en Toi un refuge,
Un souffle nouveau pour continuer leur chemin.

Amen

Partage et remet quelq'un quelque part en confiance.

Bon week-end



Photo crédit: Google

03/01/2025

S'il Vous plaît le bon délai pour la conso des réchauffés du nouvel an c'est quand ?

02/01/2025

Joyeux anniversaire à toutes celles et ceux qui sont nés aujourd'hui. Qu'est qu'il y a au menu ? Pas de restes d'hier svp.

01/01/2025

Qu'est ce que tu as finalement décidé de laisser derrière toi avant d'entrer en 2025 ?

26/12/2024

Qui vivra, verra. Depuis que tu vis là, tu as déjà vu? Parce que moi je ne sais même pas ce qu'il disait qu'on devait voir🤷🤔

24/12/2024

La différence ne réside pas dans ce que tu gagnes mais, ce que tu fais avec ce que tu gagnes

⛔🌳    . (05)  ✍🏾📚📚 L' écrivaine :   J’aurais bien aimé lui demander ce qu’il voyait. Mais le moment n’était pas appropri...
23/12/2024

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. (05)

✍🏾📚📚 L' écrivaine :

J’aurais bien aimé lui demander ce qu’il voyait. Mais le moment n’était pas approprié. Il me dit :

— Wouyia, tu sembles être une bonne fille.
Ton papa m’a dit que tu étais studieuse. Tu ne traines pas avec la mauvaise compagnie. Je vais prendre soin de toi.
Tu le mérites amplement.
Quoi ?
J’étais perdue, de quoi parlait-il ?
Pourquoi voulait-il prendre soin de moi.
Je ne le connaissais pas. Du moins, nous n’avions pas de relation, ni familiale, ni amicale.
Je ne voulais pas de pitié. J’étais pauvre mais je voulais conserver ma dignité.
Grand-mère disait que la dignité est le vêtement que revêt le noble. Elle reste la seule chose que nous devons emporter sous terre. Personne ne doit nous l’enlever.
Jamais !
En avais-je besoin en ce moment ?
Mon père ne s’encombra pas de tant de scrupules et les choses allèrent trop vite.

✍🏾📚📚 L' écrivaine :

Je me retrouvai rapidement dans un hôpital plus grand. Je fus examinée par un médecin. Une radiographie des poumons fut faite où une infection pulmonaire fut diagnostiquée.
Je fus mise sous antibiothérapie pour une dizaine de jours. Tout se passa comme si subitement ma famille avait eu de l’argent. Une somme d’argent tombée du ciel.
Je retrouvais mes forces tout doucement. Le spectre de la mort s’éloignait peu à peu. On me trouvait déjà bonne mine. Je n’avais plus une tête de déterrée.
Je revenais de chez les morts. L’espoir renaissait. Je pouvais enfin croire à mon objectif principal : posséder un climatiseur plus t**d. Les jours filèrent à la vitesse de l’éclair. Je fus déclarée apte à regagner le domicile familial. J’avais des médicaments à prendre en relais à la maison. Ensuite, je devais me rattraper pour l’école.

J’avais perdu plusieurs jours. J’étais à la traine. Il me fallait réussir. L’école était mon dernier espoir de faire bouger les lignes. Je devais quitter cette maison plus t**d, seule l’école pouvait me permettre d’atteindre cet objectif.
Mon insouciance d’adolescente revint.
Je devais me concentrer dans mes études. Il ne restait plus que deux mois avant la fin d’année.
Je me donnais à fond.

✍🏾📚📚 L' écrivaine :

Deux semaines avant la remise des bulletins de notes, mon père me fit venir dans sa chambre et me fit asseoir.
J’étais surprise. Nous n’avions quasiment jamais de conversation.
Il était mon père, j’étais sa fille. C’était tout. Un lien familial nous unissait.
A défaut de trouver un autre lien, je pouvais au moins retenir celui-là. C’était un papa las.
Un papa qui avait flétri sous le poids des vicissitudes de la vie. Il avait galéré. Il avait cru voir le bout du tunnel jusqu’à son licenciement. Il avait commencé à boire.
Marié bien jeune, il avait toujours dit qu’un chef de famille prend soin de sa famille. Dans l’incapacité d’assumer pleinement son rôle, il s’était cru inutile.
Je savais qu’il nous aimait mes frères et moi.
Ce n’était pas un amour démonstratif. Je ne parle pas de cet amour dont on parle dans les livres.
Cet amour coloré. Cet amour qu’on décrit. Cet amour dont on rêve. Cet amour qu’on recherche.
C’était juste cet amour dont on ne parle jamais, cet amour qui existe même s’il n’est pas palpable, visible. A-t-on besoin de voir l’amour ?
Décrire à cet instant l’amour que me portait mon père serait un peu difficile. Je ne l’aurais pas pu. Dans notre culture, l’amour n’a pas besoin d’être crié. Nous savons que c’est une obligation de nous aimer les uns les autres.

✍🏾📚📚 L' écrivaine :

Même entre mes parents, ne transparaissait aucun signe d’amour. Je me demandais s’il arrivait parfois que ces deux-là se touchent. C’était étrange de s’interroger ainsi pour un couple qui avait eu sept enfants. Il avait bien fallu qu’ils soient proches à un moment donné, n’est-ce pas ? Je regardais autour de moi. La chambre n’était pas différente de la nôtre ?
Peut-être moins encombrée car elle n’accueillait que deux habitants. Un lit plus étroit occupait le centre de la pièce. Maman avait essayé de donner un aspect plus g*i à la pièce. Mais on devinait aisément que les choses n’étaient pas à leur place. Papa me regarda droit dans les yeux et prit la parole après quelques secondes.
J’eus peur. Que se passait-il ? Je n’oubliais pas ce rêve fait des semaines plus tôt.
J’avais finalement conclu qu’il était lié à la maladie qui avait failli m’emporter. Peut-être y avait-il quelque chose d’autre ?
— Oui papa.
— Tu es une grande fille désormais n’est-ce pas ?
— Oui papa.
Je répondis instantanément sans savoir ce qu’il pouvait bien définir comme grande.
— Tes sœurs n’ont pas été à l’école comme toi.

Elles ont vite abandonné. Nathalie sera bientôt dans son foyer. Maury ne comprend rien du tout. Tu es la seule qui a toujours désiré aller à l’école. L’année prochaine, je ne pense pas être à mesure de t’inscrire en première. Ça sera difficile, voire impossible.

✍🏾📚📚 L' écrivaine :

— Ne t’inquiète pas papa. Je pourrais commencer un boulot durant les vacances. Je gagnerai de quoi payer ma scolarité.
— Tu ne comprends pas Wouyia.
— Si papa, je peux déjà très bien me débrouiller. Je le fais déjà d’ailleurs.
— Ce n’est pas suffisant ma fille.
— Je mettrai les bouchées doubles.
— Wouyia, ce n’est pas si simple.
— Grand-mère dit que tout est simple, c’est nous qui rendons les situations compliquées.
— N’écoute plus ta grand-mère. Elle est bizarre.
— Papa !
— Laisse tomber. Ce n’est pas le plus important pour le moment.
Vois-tu, il y a certaines décisions que nous devons prendre dans la vie même si elles ne sont pas ce que nous aurions voulu.
Il faut parfois oublier ce qu’on veut pour faire ce qu’on doit faire.
Cette discussion commençait à me faire peur.
Le ton inhabituel adopté. Mon père me parlait comme à une adulte. C’est vrai que j’étais grande mais je restais une gamine, une adolescente.
Pourquoi me disait-il tout ça.
J’eus le ventre noué. J’avais besoin d’air, urgemment. Mon père continuait sa litanie sans tenir compte de mon air désespéré.
— ...épousera donc...
— Pardon ?
J’étais perdue. De quoi parlait-il ?
J’avais perdu le fil de la conversation depuis longtemps.
—Tu n’écoutes pas.
C’est une faveur qu’il nous accorde ainsi.

✍🏾📚📚 L' écrivaine :

Tu pourras continuer tes études, aller à l'Université et avoir tous les diplômes que tu désires.
De quoi parlait papa ? Qui était « il » ?
Mon père reprit tout dès le début.
Je vivais probablement un cauchemar. Non, ce n’était pas vrai. Je devais me réveiller.
Je ne prenais jamais d’alcool mais j'eus l’impression d’entrer en transe.



Ça commence à prendre forme 🤔. Le père que ta fille de 16 ans doit aller où ? Ça va se savoir...

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Ça y est. Voilà ma contribution.Je vous attends avec le riz. Le parfumé s'il vous plaît.
23/12/2024

Ça y est. Voilà ma contribution.
Je vous attends avec le riz. Le parfumé s'il vous plaît.

🌳⛔   👉    (4)   ✍🏾📚📚 L' écrivaine :   Grand-mère entra dans une colère noire. Je l’entendis se disputer avec papa. — Ce ...
21/12/2024

🌳⛔

👉 (4)

✍🏾📚📚 L' écrivaine :

Grand-mère entra dans une colère noire. Je l’entendis se disputer avec papa.
— Ce n’est pas possible, vous n’allez pas laisser cette pauvre enfant mourir !!!
— Que veux-tu que je fasse la vieille disait papa. J’ai épuisé mes économies. J’ai à peine de quoi nous nourrir. Dis-moi ce que tu veux. Dieu veillera.
— Laisse Dieu où il est. Il a déjà assez fait en te donnant deux bras. Il ne va pas en plus te dire que ta fille est mourante. Ce n’est pas nécessaire de se soucier de quoi manger lorsque nous aurons un décès à la maison. Elle devrait être prise en charge dans un grand centre de santé. Elle tousse beaucoup. Et la fièvre ne tombe pas. Les mauvais esprits lui ont sûrement rendu visite. J’avais dit à cette enfant qu’on ne crache pas au milieu de la cour la nuit. Elle n’écoute jamais. Maintenant, je vais devoir enterrer ma petite fille. Qu’ai-je fait à la vie ?
— La vieille, ne sois pas si dramatique. On dirait que tu appelles la mort. Elle va guérir. Personne n’est jamais mort d’une fièvre.

✍🏾📚📚 L' écrivaine :

— Ah bon ! Sur quelle planète vis-tu ? Mado, criait-elle à l’intention de ma mère, sa fille, ton mari déclare qu’on ne meurt pas de fièvre. De quoi meurt-on alors ? Je suis vieille mais pas f***e. Fais quelque chose.
Ma mère ne pouvait rien faire. Elle se mit à pleurer tout doucement. Elle dépendait totalement de papa. Elle n’avait pas de source de revenus. Elle avait bien essayé de faire des prêts dans certaines associations. Mais l’argent était peu et s’était rapidement volatilisé.
Impuissante face à la situation, je pris le temps de me remémorer toute ma petite vie. Mon parcours, ce que j’aurais aimé devenir. Mes rêves, mes peurs, mon climatiseur dans cette belle chambre avec matelas. Je n’en voulais pas à ma famille.
Naître au milieu de la pauvreté, ressentir ses affres avait fait de moi très tôt une personne désabusée et blasée.
J’avais déjà ressenti dans ma chair la morsure de la pauvreté, du manque.
La pauvreté ici ne se résumait pas seulement en à une absence de moyens financiers. C’était une pauvreté plus globale qui attaquait jusqu’à la racine même de la mentalité, de la réflexion. Je ne devais pas me plaindre. J’étais allée à l’école. Je tenais mon petit cartable laminé au milieu de ces enfants aux sacs d’école si neufs.

✍🏾📚📚 L' écrivaine :

Je me tenais toute droite au milieu de ces gamins qui apportaient une gamelle à l’école. J’ouvrais grands les yeux durant les cours lorsque certains de mes camarades avaient leur livre du jour et moi pas. J’avais un cahier, de quoi écrire. Je n’allais pas me plaindre. On ne se plaint pas lorsqu’on a le minimum, disait grand-mère.
Je n’avais jamais rêvé d’avoir plus que le minimum. Tout ce que j’avais voulu était une chance de changer ma vie et de la façonner comme je le voulais. Pour cela, il m’aurait fallu vivre plus longtemps. Ce qui me semblait impossible pour le moment. Mes jours étaient comptés mais je ne me laissais pas abattre.
J’avais pris le soin de lire et de relire ce roman de la collection Harlequin, offert par une amie, un an plus tôt. Je ne cessais de lire cette histoire de la princesse qui trouvait son prince charmant. Je ne cessais d’imaginer une vie pareille dans un futur proche.
Que se passe-t-il réellement dans ces maisons luxueuses où vivent les gens ?

✍🏾📚📚 L' écrivaine :

Que se passe-t-il réellement derrière ces murs, si hauts. Que devenons-nous après la mort ? Des pensées à la fois sombres et g*ies m’animaient.
Les dés étaient jetés lorsqu’un jour, apparut le messie. Il devait me donner de l’espoir. Mais en contrepartie, j’allais y laisser ma vie. Pas un souffle de vie. Plus qu’une vie, une partie de moi allait mourir à jamais.

Le diable peut revêtir un visage d’ange, dit-on souvent. Parfois les bonnes intentions peuvent conduire aux plus grands crimes. Ne dit-on pas que l’enfer est pavé de bonnes intentions?
Je le découvris quelques jours plus t**d à mes dépens. Au lieu d’organiser mes funérailles, je devais organiser mon enterrement. Difficile à saisir n’est-ce pas ? Ben, je vais vous tracer le tableau. Il apparut, le messie, sous la forme de Robert.
Robert était le collègue de mon père. Je veux dire l’ex-collègue de mon père. Mon père avait perdu son boulot depuis des années. Je ne pourrais vous expliquer clairement la raison. Je peux juste souligner qu’il était rentré un soir, comme une abeille et avait crié :

✍🏾📚📚 L' écrivaine :

— Je n’ai plus de boulot. Fichu pays, tout marche sur la tête.
J’avais douze ans à l’époque. Je ne pouvais donc pas comprendre les choses des adultes. Robert, lui, avait conservé son boulot. Il était mieux nanti que nous.
Il avait une belle maison. Il possédait une moto.
Il ne pouvait pas se plaindre.
Il vint me voir à l’hôpital un soir. Je m’exprimais à peine et les visites m’épuisaient. J’écoutais sans piper mot. Comme je ne parvenais pas à m’alimenter à cause de la toux, j’avais perdu près de dix kilogrammes en quelques jours.
Pour quelqu’un qui était auparavant un poids plume,
c’était énorme. On me confondait désormais au traversin de mon lit.
Bon, ce n’était pas ça le plus important. Robert vint s’asseoir tout près de moi, me tint la main fermement.

✍🏾📚📚 L' écrivaine :

J’étais surprise car nous n’étions pas si proche ma famille et lui. Je l’avais aperçu quelques fois lorsqu’il travaillait avec mon père. Je ne connaissais pas sa famille. Ses enfants, son épouse encore moins. Ah oui, j’avais ouïe dire par mon père qu’il était polygame. Oui, Robert avait déjà trois épouses.
C’était un homme grand, le mètre quatre-vingt-dix. Il était formé comme une armoire à glace dans le sens propre du terme. Il me semblait gigantesque. Son âge ? Je ne l’aurais pas affirmé avec certitude mais il me semble qu’il avait dépassé la quarantaine. Une supposition, car mon père et lui devait avoir sensiblement le même âge. Cette proximité me surprenait. Bien qu’étant privée de mon énergie, je trouvai la force de retirer ma main de la sienne.
— Oui, je vais bien. Répondis-je d’une voix entrecoupée à sa question.
— Je vois, fût sa seule réponse.
J’aurais bien aimé lui demander ce qu’il voyait. Mais le moment n’était pas approprié. Il me dit :



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