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Mes textes & oeuvres sont authentifiés, certifiés & protégés par la LOI avec : - Filecys & - Syndicat National des Auteurs Compositeurs (SNAC). Ceci est une Nouvelle "Mystico-trash". Lauréat 1997
J'ai écris une nouvelle, qui résume la barrière pour ouvrir mon cœur ou le su***de du désespoir.
C'est un petit bijou symphonique, dans lequel les violons amples répondent à des pianos mélancoliques, qui raconte de la difficulté d'exister et du temps qui passe.
Vous pensez que mon histoire est banale comme la plupart des histoires d'amour, où le garçon rencontre une fille, ils tombent amoureux l'un de l'autre, ils s'aiment jusqu'à la fin de leur vie, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.
Non pas cette histoire. Je n'ai pas voulu en écrire une, pour que ça en face une de plus dans la bibliothèque, mais j'ai voulu écrire mon histoire à moi, comme toutes autres personnes qui ont envie de raconter ses rêves ; mon histoire retransmet l'âme humaine.
Ce que je veux dire, c'est que l'humain ressent des choses au fond de son cœur.
J'ai voulu écrire, pour moi c'est un besoin de vous raconter mes aventures, c'est une libération de mon esprit par rapport à vous. Si vous êtes d'une nature sensible, vous aurez le cœur serré, mais si vous êtes insensibles, rien ne pourra le changer ; alors, c'est pour répondre à un besoin que j'écris, une libération intérieure.
Il n'y a aucun scripte, aucun acteur, c'est juste une version de la réalité de la vie. (signification du MENSONGE VRAI)
Vous savez, les gens disent que les adolescents ne peuvent pas comprendre les choses de la vie. Ils se trompent, car en général, les jeunes ressentent parfois beaucoup plus d'émotions et de sentiments, car leurs cœurs sont sensibles, c'est à cet âge que l'on découvre, que l'on apprend. Ils découvrent tout simplement les plaisirs humains.
Moi j'ai appris une chose dans cet événement : Qu'il faut toujours se battre en allant jusqu'au bout de ses rêves et qu'il ne faut pas baisser ses défenses.
Mon histoire est peut-être trop sentimentale à votre goût, mais pour moi, elle est tout simplement unique et rien ne pourra changer l'éruption volcanique qui fusionne mon cœur, car mes idées forment quelques choses d'inoubliable à mes yeux.
Dernière chose, ce blog représente un message pour moi, de l'amour qui peut sauver mais peut aussi détruire, tout comme l'amitié. Il faut faire attention aux personnes que nous côtoyons, il faut choisir ses bons amis et c'est dans les moments difficiles qu'on les retrouve.
On se rend compte à quel point, se serait épouvantable, s'il n'avait pas conscience de l'influence considérable qu'ils ont eu sur nous.
Chaque personne a vécu des choses uniques et si nous rassemblons toutes ces histoires uniques, nous créerons une personne totalement unique mais qui possède une part d'histoire que notre personne, notre moi a vécu. Cette personne serait un repère, un phare, une sorte de... ma moitié ou du tiers de moi. Malgré la diversité du déroulement de la vie nous vivons quand même des même choses, des choses communes.
Je lis beaucoup, j'observe et j'écris, mais ça, je n'aime pas en parler. Il y a quelques temps, j'étais une personne quelque peu différente. J'étais encore en train de grandir. Il a fallu que je prenne des pauses pour faire le point et savoir réellement où j'en étais et ce que je voulais.
Je m'étais réfugié dans le silence de l'écriture et je serais, je crois, toujours sur l'écriture de ma vie. Oui, à un moment de ma vie, j'ai été dépressif sans m'en rendre compte et pendant cette période-là , j'ai continué d'écrire. Quand on écrit sur le papier, les événements se déroulent selon notre volonté.
Mais dans la vie, c'est la réalité qui nous gouverne.
J'ai voulu écrire ce blog, car comme les humains, cette histoire a un destin, imprévisible mais réel. Lorsque nous avons vécu des choses, des histoires extraordinaires, nous y pensons le plus souvent possibles. Mais ceci est différent, lorsque nous vivons des choses négatives, voire destructrices. Ceci est peut-être hilarant, c'est la réalité dans tous les cas. Du moins, pour la plupart des gens.
Ce blog a traversé des grosses crises qui ne retracent pas la réalité dans un premier plan, mais qui peut relater et faire allusion à certaines choses et certains souvenirs dans le passé ou le présent.
En relisant mon blog, je me suis aperçu que j'ai eu une vie riche en émotions. Mais c'est difficile de se livrer complètement. Alors, j'ai besoin de me retrouver seul pour méditer les choses. Dans la vie, je fais des choix précis auxquels je me tiens et je me suis aperçu que je n'avais évoqué aucun sentiment de haine à l'égard de la mort, mais c'est vrai que cette haine met assez étrangère, elle me paraît tout simplement grossière et dans la mesure du possible, je préfère que mes actes et mes pensées soient inspirés par la raison ; C'est pourquoi, à travers ces différents personnages évoqués ici, pour ma part, je n'ai jamais récolté la haine comme un désir de revanche, de souffrance ou de vengeance particulière, même si au fond de moi je le pensais.
Pourquoi entamerais-je une procédure de haine ? Et pour qui surtout ? Sur qui voulez-vous que je me venge, que je prenne ma revanche, cela me servirait à quoi ? Pour que ça ma fasse du bien et qu'après ça redevienne normal ? Non, c'est idiot !
Le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui est persécuté par la mort, qui arrive si subitement !
La mort est notre « Peur » à tous, et parfois les gens ne profitent pas assez de leur temps alors que la vie est un cadeau à porter de mains...
Pour moi, à présent, la vie est importante, même si elle ne l'a pas toujours était. Des personnes m'ont prouvé le contraire et je leur dois la vie...
« La vie c'est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on tombe », cette phrase vient du film Forrest Gump, je l'ai trouve vraie et authentique.
Ma philosophie, je l'a verrait par cette phrase :
« En frappant l'œil, on fait couler des larmes, en frappant le cœur, on fait apparaître les sentiments. »
La plus réelle des philosophies, se rapporte à la société d'aujourd'hui :
« C'est l'histoire d'une société qui tombe et qui au fur et à mesure se répète sans cesse pour se rassurer ; jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien... L'important c'est pas la chute, c'est l'atterrissage... »
L'histoire de cette société doit évoluer et non régresser.
A l'époque des philosophes des Lumières au XVIII ème siècle, Jean-Jacques Rousseau l'avait prédit, les autres disaient de lui qu'il ne valait rien, mais lui disait déjà que : « L'homme est né bon, c'est la société qui l'a pervertit. »
Alors essayons de relativiser les choses réelles et non abstraites.
Voyez un peu la tournure que la planète prend, on s'engage dans un cercle vicieux où seulement quelques personnes pourront en sortir...
Il fait forger nos expériences mais il faut voir le bon côté...
Mon blog apporte juste un message dans ce monde cruel et parsemé d'hommes brutes et pervertit...
Une personne pourra me comprendre et je sais que là où elle se trouve aujourd'hui, elle est fière de moi, soucieuse de l'enjeu que chaque être humain prend à son compte...
Je dédis ce blog à une autre personne que j'aime du plus profond de mon âme, pour lui dire que ma vie quand on réfléchit bien, est remplie de joies, de bonne humeur et de cadeau qui combattent tous ces malheurs, tristesses, soucis et mal-être que chacun traversent...
Envole-toi à tout jamais et emporte mon « Paradis » et mon âme. Je vivrais dans un silence profond s'il le fallait, mais je me battrais toujours et encore contre toutes ces intempéries sans âme qui me font face...
Merci à tous ceux qui me connaissent et qui me comprennent car ce n'est pas le tout d'apprécier et d'aimer une personne, mais il faut la comprendre. Je sais que les gens qui m'entourent sont de vraies personnes remplies de bons sens et d'un cœur pur...
Je vous aime.
Auteur, malgré moi
MIRACLE
De mon corps à mon âme,
De mes rires Ă mes larmes,
Je te vois toujours présent,
Et je te sens.
De mon humble attente,
De ma joie plus forte,
Je t'admire telle que tu es,
Et cela pour l'éternité.
MĂŞme s'il faut se battre,
De notre amour acrobate,
J'ai la force et la foi,
De toujours croire en toi.
Ne m'abandonne pas,
Se serait le pire des crimes,
Que de perdre notre combat,
Car aujourd'hui tu ne vis qu'Ă travers moi.
J'ai pas attendu la fin de mes pensées,
Pour plus y croire,
Mais j'attends serein,
Qu'un jour tu vives avec moi.
S'il fallait que je te perde,
Je n'en sortirais pas vivant,
Mais il faut oublier mon passé,
Car maintenant que je t'ai,
Tu es mon Miracle chaque jour renouvelé.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Là -bas, de notre côté de la berge
Je t'aperçois,
Ton regard amoureux, tes yeux langoureux
Je submerge,
Y-a-t-il une possibilité de te rejoindre ?
Marcher sur l'eau n'est pas Ă craindre.
Pour moi tout est possible,
Pour toi je suis irrésistible,
Mais je ne suis pas la cible
D'une tentation peut crédible.
J'ai injecté dans mes veines
Le poison de mes souffrances,
Je n'ai voulu que coule ma haine
Mais juste sentir tes absences,
Pourquoi la peur me hante-elle ?
Pourquoi je ne suis pas dans la cadence ?
Je voudrais juste vivre serein
Et pouvoir faire un pas de danse.
Vivre dans l'immensité de mes rêves,
Je veux marcher dans l'ignorance.
Je lève la tête, je respire,
Je vois le sentier de l'autre côté,
Ça y est je t'ai enfin retrouvé...
Dépeindre les fonds abyssaux pour encourager la mise en lumière de nos lueurs fragiles. Aux rythmes de mes jours, aux rendus de mes nuits...
Quelqu'un a dit un jour, que la vie n'était qu'une perception de la réalité. Et tous ce que nous voyons n'est qu'une mauvaise collection de rêve névrosée. Et bien tout le monde à le droit à son opinion.
En fin de compte nous avons eu ce que nous voulons. La réalité est un moment présent comme si nous l'avions arrêté.
Avec le recul, c'Ă©tait un superbe spectacle...
« L'illusion, n'est pas la réalité ; la réalité n'est qu'une illusion. Et seul, ceux qui ont accéder à la paix intérieure peuvent percevoir cette vérité. »
Je vois les choses comme Shakespeare, le monde entier est une scène et nous jouons tous nôtre rôle dans cette pièce qu'est la vie. Nous sommes que des comédiens de la vie et notre vie n'est qu'une immense fiction.
J'ai compris que nous n'étions pas victimes de notre vie, mais que nous en étions les créateurs. Cela semble virtuel, mais c'est exactement ça.
L'Ă©criture tient une place importante dans ma vie.
C'est pour moi, un recours silencieux à un trop plein d'émotions difficilement exprimables. C'est une opportunité de parler d'autre chose que le quotidien des quartiers.
L'idée d'écrire à logiquement germé, car je n'avais rien d'autre à faire que de penser. Et je ressens le besoin d'écrire comme pour me défendre contre la fatalité.
Ce que j'écris, c'est du vécu, rien que du vrai, je n'ai jamais parlé d'un truc que je n'ai pas vu ; J'ai ma façon de voir les choses, mais je ne suis ni poète ni écrivain, je crois pas en tout cas. J'ai seulement mes images à moi.
Je trempe ma plume dans la mélancolie et la nostalgie d'un passé que je ne parviens pas à oublier...
Je ne me donne pas le droit Ă l'erreur, se sera une victoire sur moi-mĂŞme.
Ecrire, c'est participer à mon intégration de ma tête, de mon moral, de mon corps, de mon esprit.
C'est pour moi un recours silencieux à un trop plein d'émotions difficilement exprimables. Serait-ce le signe de la guérison ?
Je m'aime un peu plus et je suis plus serein, je crois.
J'écris dans mes blogs, pour conserver la trace du passé. Ce que j'écris dans mon blog, m'a aidé à mieux voir les choses et à comprendre les relations qui existent entre les événements.
L'importance, c'est de se battre pour vivre, parce que la vie est un miracle. Même si j'avais peur... comment allait se passer tout ça.
Je me suis aperçu que dans la mesure du possible, je préfère que mes mots et mes pensées soient inspirés par la raison ?
On affronte tous les matins le mystère de la vie et on s'endort le soir sans l'avoir résolu. Mais aujourd'hui la seule certitude que j'ai, c'est de ma propre existence. C'est un vrai parcours du combattant. Je fini par me perdre. C'est troublant. Je ne sais pas où je suis. Je me fais les questions et les réponses.
Il y a tellement de choses que j'ai à vous dire. Je ne sais pas par où commencer. Je n'ai jamais eu ce que je voulais. Mais en tout cas, je suis doué pour me débarrasser de ce qui me gêne ! Tout ça, s'est bien terminé. Moi, je veux m'en sortir seul. Tout seul. Sans l'aide de personne ! Ce n'est pas..., qui va m'arrêter.
C'était la fin de l'aventure. Certains avaient frôlé l'héroïsme, d'autres la vraie catastrophe. Mais finalement, on sent est pas mal sorti. Avec le recul, je ne sais pas trop ce qui s'est produit cet été-là . En tout cas, on avait tous changé, tous grandi.
Je n'oublierai jamais ces périodes-là . Je n'ai qu'une envie : avancer le plus loin possible parce que ces expériences constituaient un véritable apprentissage de la vie !
Aujourd'hui, je n'ai plus besoin de leur dire, ni de me comparer à eux, c'est une démarche personnelle. Je l'ai fais pour moi, en fait. J'ai envie de savourer mon succès et de vite me retrouver sur le pont, de sentir le soleil sur mon visage et... d'avoir le sentiment que de la première fois de ma vie que je suis capable de maîtriser les choses. J'ai pu me dépasser.
J'étais en train de penser à demain ? Et demain ça ressemble à quoi ? C'est léger, c'est lumineux. Je ne vois aucune différence entre de demain et aujourd'hui.
Je sens que j'ai vraiment besoin de partir pour vivre ma vie quelque temps. Cela dit, je ne tiens pourtant pas à ce que ça finisse de cette manière, ce n'est qu'une hypothèse.
Je réaliserai toujours mes rêves !
C'est la première fois depuis longtemps que je peux dire sans hésiter que rien ne cloche.
C'est un tremblement de Terre Ă©motionnel pour moi.
J'attendrai, et j'attends une réponse positive ou négative !
On ne peut pas toujours imposer aux autres ses propres erreurs ; ... Mais c'est dur de recommencer de zéro ? Même si comme on dit : « Pourquoi écrire une longue formule mathématique, quand le résultat est égal à zéro. »
« Je suis la lumière du monde, qui me suit, ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie. »
Jean chap. VIII verset 12
Ainsi, le conseil que certains pourraient donner c'est de ne pas y penser et d'agir !
C'est douloureux, les problèmes de cœur et à tout problème, existe une solution. Mais cela pimente la vie...
Quelqu'un que j'ai connu autrefois a écrit que nous renonçons à nos rêves par crainte de l'échec ou pire... par crainte de la réussite. Il faut que tu saches que... qu'alors... Que j'ai compris assez vite que tu réaliserai tes rêves ; Je n'ai jamais imaginé qu'un jour, je réaliserai le mien un jour encore. Les saisons changent un homme. Et si j'ai du attendre l'hiver de ma vie pour voir toutes les choses que j'ai vu au cours de l'année passée... il ne fait aucun doute que... sans toi, j'aurai attendu trop longtemps.
En réalité avec le temps, ce que nous serons amenés à être les uns pour les autres : des souvenirs. Certains merveilleux et attendrissant, d'autres moins. Mais l'ensemble de ses souvenirs, nous aidera à être ce que nous sommes... et ce que nous allons devenir. Si à l'issue de cette invitation (je vous invite à lire mes blogs), nous devions être un bout de temps sans nous rencontrer, souvenons-nous les uns des autres sur la route que nous prendrons. Et, j'espère que, quels que soient les voyages que nous ferons dans cette vie, nous garderons toujours un bon souvenir en nous.
Je sais ce que vous ressentez. Fierté d'avoir abouti, regret de pages qui se tournent, ouverture pleine d'espoir sur l'avenir. Mais je ne pense pas que ce soit nécessaire de s'y attarder. Au lieu de ça, je veux partager quelque chose de plus personnel et... de vous dire qu'il y a beaucoup de mes proches absents aujourd'hui. Des personnes qui me manquent beaucoup ; des personnes dont le souvenir me hante... Chacune à leurs façons. Mais que nous soyons séparés par la mort ou par la distance, je sais qu'elles seront toujours avec moi, parce qu'elles ont une place dans mon cœur.
Dans le fond de son cœur, on sait que l'on connaît toujours une ville où existe quelqu'un capable de faire oublier le plaisir de courir le monde en toute liberté.
Ayez confiance, parce qu'ils ont cessé de se fier à leurs propres instincts.
Quand j'ai envie de me plaindre, j'ai en souvenir, grâce à cette charge, précisément, que je ne ressens pas le froid du petit matin.
Ici tous poussent dans n'importe quel sens, sans aucun contrĂ´le. La nature aussi a le cancer, et fais tout pour que l'on ne l'oubli pas. MĂŞme pas une malheureuse seconde. La forĂŞt ne ressemble pas au cancer. Elle est belle. Le cancer lui, non.
Je combats la mort ; elle a des comptes à me rendre. On la combat simplement en se réveillant le matin.
Toute ma vie, je n'ai jamais pu agir sans analyser chacun de mes gestes. C'est peut-être pour ça que les autres commencent à avoir de l'emprise sur moi. Ce qu'ils ont envie de faire, ils le font. C'est tout. Ce qui compte pour moi dans la vie, ce sont les voyages, l'inconnu. Tandis que pour certains, c'est la destination. Ça ne se passe pas comme ça, chez moi.
J'ai deux buts dans la vie. Deux buts que je peux réaliser : le premier est de pouvoir remplir suffisamment de pages dans ce journal pour le faire publier. Et ! Ah ! L'autre c'est... c'est... mais je ne peux pas faire de telle distinction.
On a qu'une vie, et la mienne est mal barrée.
C'est un endroit sympa pour y grandir. Mais disons qu'au niveau des choix et des distractions c'est assez limité. Le top du top, pour ceux qui ont la chance d'y être inscrit ; l'avenir pourrait être... tous ce qui voudront qu'il soit. Et cette chance aujourd'hui m'est offerte... à moi aussi.
Je le savais... enfin c'est ce que je pensais. Mais, pourquoi tout le monde à l'air de croire le contraire. Parce que...je n'ai pas réagi comme les gens s'y attendaient et ils m'ont jugé pour ça. Très durement. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est comme les divorces ? Comment ça ? Les gens te regardent un peu de travers, l'air de dire... Eh ! Tes parents vont divorcer... C'est tout l'effet que ça te fait ? Tu pleures pas, n'y rien. Ouais je sais ; C'est bizarre. Je n'arrive pas à montrer ce que je ressens, pas la façon que les gens attendent parce qu'en fait ça me paraît encore...Vous savez... irréel ? Quand est-ce que ça commence à devenir réel ? Je ne saurais pas vous dire ? Jamais ?
Sartre a dit : « aucun existant ne peut justifier l'existence d'un autre existant. » J'ai bien peur qu'il faille vous contenter de cette réponse. C'est de la folie ? Oui, mais la folie n'est pas une clause de lucidité de qualité de contrat.
Vous savez ce que dit Forrow dans la désobéissance civile. Parfois, il est bon d'enfreindre les lois si on les fait pour de bonnes raisons. On doit toujours faire ce que l'on croit juste, sans se souciaient des conséquences.
Quelqu'un a écrit un jour, l'enfer c'est la suppression de la raison, c'est l'impression que donne ce pays. L'enfer, je le hais déjà , et je ne suis là que depuis une semaine, une saloperie de semaine. C'est bizarre la vie.
C'est à moi de me débrouillez avec ce dilemme. Ce n'est pas moi qui est la connaissance, la culture et la philosophie. Ce n'est pas moi l'adulte responsable. Ce n'est pas moi de décider du bien et du mal.
J'encourage les autres à vivre passionnément leurs vies. Parfois ça en vaut la peine, c'est très gratifiant mais c'est parfois très égoïste.
Quand j'étais petit, je pensais que la vie pouvait être parfaite. En faisant attention on ne se trompait jamais. On était jamais seul. On ne restait jamais incompris, on n'avait jamais peur. C'est pas comme ça que ça marche...
La vie est une vaste forêt remplie d'embûches et de broussailles. Il nous faut la traverser et enfiler nos bottes en espérant que le voyage ne sera pas trop rude.
Comme Forrow le disait : le paradis est aussi bien sous nos pieds qu'au-dessus de nos tĂŞtes. Et lorsque qu'arrive la fin du jour, je crois encore que je suis heureux d'ĂŞtre lĂ oĂą je suis.
Ce que je veux vraiment ? Il faut que je sorte de ma souffrance. Pourquoi je vis ? On dirait que certaines personnes réagissent comme si elle méritait mieux... C'est tellement stupide. On a l'age qu'on a, non ? Et si on fuit ces gens-là , ceux qu'on a, on passe son temps à fuir. Je sais que certaines personnes disent que je me fais des idées, tout ça, mais je sais ce qui se passe. Je crois que les gens compliquent trop les choses, qui se font mal pour rien, sans raison. Enfin, moi, je trouve !
Je veux me sauver d'un naufrage dont je suis le seul responsable. J'ai une vision assez désuète de ce que peut être un partenariat. Je n'ai plus d'amertume envers les autres, j'ai de l'animosité.
La situation de rester en vie ou pas, je l'ai connu et je pense que tous les ados sont passés par-là . J'avais eu le sentiment d'être arrivé à un carrefour et la certitude que, si personne ne m'aide, je ne parviendrais pas à retrouver ma route. On veut tous vivre, un voyage d'espoir, d'espérance, mais l'adolescence est un voyage d'épouvante. Je suis sûr maintenant, quand j'y repense, que nous nous sommes pas battu contre l'ennemi, nous nous sommes battu contre nous-mêmes. L'ennemi était en nous. « La guerre » est finie pour moi, maintenant, mais elle restera toujours présente jusqu'à la fin de ma vie. Je suis sûr également qu'en moi, continuera à se battre avec moi, de ce qu'on appelait : la possession de mon âme. Depuis lors, à certains moment, j'ai eu l'impression, d'être un enfant naît de ses deux pères. Mais en dehors de ça, ceux d'entre nous qui ont survécu, ont l'obligation de reconstruire et d'enseigner aux autres ce que nous savons. Et d'essayer pendant les jours qui nous restent, de trouver un but et un sens à cette vie.Je n'ai pas peur d'évoquer mes blessures, si je peux apporter une solution à quelqu'un, tant mieux. La vie n'avait plus de sens pour moi et je me suis emporter par le courant sans opposer la moindre résistance. J'étais au comble du désespoir, en pleine confusion. J'admets que tout été confus (et je ne sais pas trop si ça va mieux). J'ai peur de me prononcer. Je ne savais plus où j'en étais, qui j'étais. Et a un moment, je me suis perdu. J'étais arrivé au point de décider de ne rien décider. J'ai vécu pas mal d'embûches dans ma vie et ça chamboule de vivre de tels événements. J'avais perdu ma boussole, et mes poins de repères effacés et je ne savais pas encore où j'allais. J'ai eu des périodes d'absences, de dépression, et j'ai essayé de m'en sortir comme ça. J'ai vécu des moments pénibles : le stress, le flip de l'adolescence. En clair : j'ai le souvenir d'une partie de vie impitoyable et indifférente, d'une solitude dont personne ne se soucier. Résultat : je suis un type de 23 ans, qui passe son temps à tout analyser, tout décortiquer et qui ne profite de rien. Et je ne savais pas qu'on pouvait souffrir autant.
Tu as vu l'age qu'on a ? Je parle comme si je savais tout de la vie, je ne sais rien, je ne sais rien du tout. On est jeune, très jeune, on va en commettre encore des erreurs. On va changer d'avis je ne sais combien de fois. On a besoin d'avancé, d'évoluer, et de...d'avoir des nouveaux amis, de vivre des histoires sympas. Je n'arrivais pas à me fixer dans la vie, incapable de donner un sens à ma vie, mais je sais combien c'est effrayant chaque fois que je tente de réussir quelque chose. Mais toi, grandis au fur et à mesure des pièces du puzzle. Avec les galères, on a davantage de recul et de maturité pour se connaître et s'accepter. La condition d'une vie réussie est la volonté. Nous avons tous nos démons à combattre, mais les gens ne le comprennent pas vraiment.
Comme quand je me souviens de cette soirée, j'étais comme dire furieux. Et j'avais le droit. C'est une réaction normale. Et maintenant je fais quoi ? Je vais vivre comme tous les garçons de mon âge et décider de ce que je veux faire de ma vie. Et si je ne sais pas quoi faire ? Ce ne serait pas dramatique, mais ; peut-être que je sais ce que je veux (dans mon cœur). Mais il faut regarder la vérité en face : On vit ! Et la vie est un cadeau qu'il faut savourer chaque jour, chaque minute, chaque seconde. Continue de suivre tes conseils et fais ton propre chemin. Ma motivation ? C'est être unique. Prends cela en compte, et si tu veux, fais de même ! Malgré que j'ai vécu le choc de la perte d'identité, j'ai découvert la force et le courage de balayer les fantômes du passé. N'est qu'une certitude : vis en harmonie avec toi-même ! Et va de l'avant ! Ce qui compte pour moi, c'est d'avoir fait quelque chose et d'en être fier et de croire très fort à son destin et à sa bonne étoile. La recette du bonheur est de s'aimer tel qu'on est. J'étais entré dans ce que j'appelle cette période de survie, mais j'ai appris que rien n'est facile dans la vie, et qu'il faut regarder droit devant soi. J'ai appris aussi que le monde est une balance qu'il faut maintenir en équilibre. Le bien et le mal doivent co-exister. Nous devons comprendre pourquoi les choses arrivent. C'est une approche, une vision différente du monde car la vie est une question de point de vue...
De toute façon, pendant les périodes de remise en question, il n'y a que le temps, et c'est ainsi que la vie nous oblige à faire des choix douloureux. Mais qui ne rencontre jamais d'obstacles, de déception ; la sagesse est de découvrir les chances qui se trouvent derrière, car tout le monde rencontre des difficultés. En général, la vie, c'est ça... un grand film où tout les genres se mélangent. Nous sommes jamais que des figurants. Et moi, je sais que je n'ai toujours pas choisi mon rôle.
Mais je pense (?) que je suis sorti de cette situation. Il faut essayer d'aller au bout de ses espérances. Après tant de doutes, la confiance des autres et la mienne est enfin revenue. La confiance, j'ai dû la générer justement dans les moments difficiles. Mais jamais, je n'ai voulu obtenir quelque chose de précis, ni su ce que je voulais.
Quand tu as un moteur dans la vie ou bien quelque chose à bien t'accrocher, quelque chose qui n'est pas quelqu'un, mais plutôt un objectif ou un rêve, et bien quand tu là ça, c'est tout qui t'entoure, tu peux t'en sortir. Je te souhaite de marcher avec assurance dans ta vie !
Seulement, il se trouve que... qu'on a parlé ouvertement à la vie des choses bien, qui m'ont donné l'impression d'être comme les autres.
Je crois que j'ai vite su, ce que je pouvais devenir en Ă©tant ce que je suis, une personne en marge.
L'adolescence, est tout sauf une partie de plaisir ; c'est une période où on est confronté à des difficultés particulières.
Je ne suis pas moi.
Ma vie est mêlée.
J'ai besoin de vérifier si je peux être une personne à part entière.
J'ai le droit de faire quelques impers dans ce bas monde et je suis sûr que tous les offensés finiront par m'accorder mon pardon.
Les rencontres m'ont aidé à réagir.
J'ignore si l'avenir m'offrira une possibilité de rédemption. Je n'ai plus de bouclier pour me défendre... Après avoir été en colère de ne pas être perçu pour ce que j'étais, un peu comme une caricature, je me suis posé des questions.
On est totalement impuissant face à ça : C'est une maladie de la volonté. Parler, mais surtout entendre la souffrance mentale. Apaiser l'angoisse, le mal-être, les solitudes aussi.
C'est pas la petite chose qui faut fait partir en vrille, qui est importante, c'est juste la goutte qui fait déborder le vase... Et on écoute le silence.
Je veux me redonner courage ; celui de continuer à regarder autour de moi, à croire encore que d'autres peuvent nous aimer. La vie continue, mais différemment.
Je ferais bien de cesser de rêver et de fréquenter le commun des mortels. Mais il ne faut pas tirer toujours des conclusions hâtives ! Il faut avoir un brin de fantaisie. Mais si on en a trop, les intuitions farfelues finiront par avoir des ennuis.
Tout le temps passé avec lui, il a fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Ils ont reconnu en moi les plaies incicatrisables qu'il y avait lorsque j'étais jeune.
J'ai même été dégoûté de choses...
Je ne sais pas quoi dire, ni par où commençait.
Tout est brouillon dans ma tĂŞte.
Non, ne soit pas écœuré, ne sois pas bouleversé, ne juge pas, ne rit pas, parce que je ne comprends pas moi-même, et que.. qu'un jugement lui ferait plaisir...
Soyez ma fierté, meurtri dans l'espoir de rédemption. Pourquoi ?
Parce qu'inconsciemment, j'invertissais les gens que j'aime d'une mission, celle de me protéger de moi-même, c'est injuste, égoïste en fait, mais j'ai compris que l'importance c'est ce que l'on est, ce que l'on vaut. Même si..., même si c'est douloureux.
Pour moi, rien ne va de soi. Ce que toute personne fait sans avoir à réfléchir, je n'y parviens qu'au prix d'un grand effort. J'ai fait tout ce qu'on m'a dit. J'ai donné la main, j'ai pris la place qu'on m 'avait attribué. Mais je me suis aperçu qu'assis, je me tenais toujours très droit et que je me sentais pas bien. Et à un moment ou à un à autre, je demandais : Est-ce que je peux rester debout ? Je me suis installé dans le coin. De cette manière, je pouvais laisser libre court à mes émotions. Etre nerveux ou être agité. La seule chose qui me fait peur c'est quand je manque d'air et que j'ai de violent crise de toux. Autrement, je n'ai pas peur. Je m'en sors bien. Très bien même.
Il m'arrive d'être tellement tendu que je perde tout mes moyens ; et il y a des effets secondaires : je me gratte jusqu'au sang, je mange ou je vomis pour évacuer la tension. Ou je joue aux cartes pendant des heures. Résultat : depuis 2 ans, j'ai mal aux poignets et je n'arrive toujours pas à y voir clair. Dans ma tête ça va, mais dans le plan affectif c'est une autre affaire.
Quand je suis assis ici à 3 heures du matin, je me dis : ce soir, je vais être raisonnable, je vais me coucher. Je vais donc me coucher, j'aère : j'ouvre la fenêtre de ma chambre, je m'étends sur le lit et je commence à avoir la gorge serrée. Puis je tousse. J'essaye de prendre mon spray contre l'asthme pour que ça se calme. Et à un moment ou à un autre...je me relève.
Il m'arrive que j'aille me coucher qu'après 3 tentatives. C'est vraiment la peur des cauchemars, des serpents. Parfois je me mets à râler, et j'ai peur d'étouffer à tout moment....
Je veux surmonter les horreurs de mon enfance. A 12 ans, j'étais à la police. J'ai décidé de tout oublier...
Je me suis fixé un tas d'objectifs et je suis plein d'espoir. Quelles sont mes objectifs ? Quelles sont mes espoirs ? Mes souhaits ? Mon objectif principal, pouvoir rendre tout ce qu'on m'a donné. De mener une vie plus normale et de ne plus penser au passé, dès que j'ai un problème. J'ai d'abord des flashs back, puis un souvenir, une image apparaît. Ça me travaille et après c'est fini.
Un oubli, c'est pas la fin du monde. J'ai jamais dit que j'étais parfait. Mais il me semble que je m'en veux beaucoup trop. Et puis, qu'est-ce que ça a changé. Je pense que ça me soulagerais de le reconnaître. Ça me libérerait d'un poids et c'est là le but d'une thérapie.
Je ne sais même pas ce que je fais. Une personne pourrait se trouver à un mètre devant moi, sans que je le sache. Je suis si fatigué. Je me lève à 5 heures du mat', je marche toute la journée, je reviens vers 17-18 heures, je mange, je désigne l'écoute... c'est déprimant, personne ne me dit ce que je dois faire, parce que je suis nouveau. Personne ne s'occupe des nouveaux, ils doivent même pas savoir mon nom.
La règle non écrite, c'est que la vie d'un nouveau ne vaut pas grand-chose parce qu'on n'a pas d'expérience.
A 14 ans, un garçon, ne s'est pas se débrouillé forcément comme un adulte. Mais il faut que je lui pardonne, j'en suis conscient. C'est vital ; oublier, pardonner, ce qu'il m'a fait subir si je veux m'offrir aux autres. J'ai peur de lui ressembler par certains cotés. C'est dingue, j'ai vraiment l'impression qu'il a déteint sur moi. C'est terrifiant.
C'est vrai, je suis comme lui. Je suis névrosé, excessif, autoritaire et... je fais peur aux gens et j'ai très peu d'amis. Mais je ne pense pas que je puisse changer. Même si je m'aime pas beaucoup. Je sais au moins qui je suis. Et si, j'essayais de changer, ... Le résultat serait peut-être pire.
C'est bête mais c'est à mon père que j'en veux. C'est peut-être une saine réaction. Lui aussi, était en colère contre moi. C'était un père autoritaire, c'est lui qui a... Je ne l'ai pas accepté. Et j'avais sans doute mes raisons. Mais il avait peut-être de bonnes raisons pour vouloir me voir reprendre les cours. Oui, c'est évident. Et il avait peut-être tort ! Si je pouvais lui poser la question, je découvrais probablement que mon père se projetait en moi. Il faisait preuve d'égoïsme. Il voulait réalisait ses propres rêves à travers moi. Il passait tous ses espoirs en moi. Et c'est pas parce qu'il m'a quitté, qu'il a obligatoirement reporté la partie. J'ai vécu au côté de cette personne pendant des années sans jamais comprendre qui elle était.
En fait, c'était une journée comme les autres. J'avais 7 ans. Je suis rentré de l'école. On me regardait en ricanant bizarrement. On me dit : « viens là ! » J'avais des cheveux bruns bouclés. Il m'a attiré avec sa main gauche. En un éclair, ma main droite disparaît sous son pantalon. D'un coup, il baisse mon slip, jusqu'aux genoux. Il referme la porte de la cuisine. Je suis tétanisé. Il ferme à double tour, laisse la clé dans la serrure. Alors, sa grosse patte d'homme se met à glisser sur ma cuisse droite, plus haut, toujours plus haut. Cette énorme patte d'homme aux ongles manucurés et à l'épaisse chevalière dorée, je ne l'oublierai jamais !
Comme d'habitude... toute ma vie... il portait un peignoir vert foncé. Sa main monte, monte. Il n'avait pas de slip et il me laisser entrevoir son pénis. Soudain, d'un coup violent, il enfonce son majeur dans le cul.
En fait, c'était une journée comme les autres. Je suis absolument tétanisé. Incapable de crier. Incapable de me défendre.
Le pire en fait, c'est que je ne savais pas ce qui se passait. Par exemple, je devais décrire à la police comment il était en bas ? J'ai dit noir. J'avais je ne sais plus, je n'avais pas encore de poils en bas, ni sous les bras. J'ai juste dit noir. Et bien sûr, on ne m'a pas cru. Je ne sais pas qui était le psychiatre qui m'a examiné, je ne sais pas s'il a cru que je perdais la tête. Que c'était vrai ou pas. Mais j'ai dit : noir.
Voyagé seul en train ou en voiture était est une chose impensable pour moi. Voyage dans l'incertitude. Je ne sais plus quelle est la part de cauchemar et de réalité. Bien sûr, je sais beaucoup de chose. Mais j'ai peur que ce soit encore pire que ce que je sais. J'ai un gros problème : pour le moment je ne peux pas avoir de contact physique ; mais ce n'est pas par manque de politesse.
Enfant, j'ai été violé par un « membre de ma famille ». Très tôt, ça été insupportable. J'en suis arrivé à un point ou je ne peux plus continuer. Et aujourd'hui, j'écris cela pour... d'une certaine manière tirée un trait sur mon passé. Et pour ce, j'ai besoin d'écrire. Mais ça suffit comme ça, je crois. J'ai retiré ma déposition, c'est pourquoi il n'y a jamais eu de procès. Maintenant il y a prescription.
Cela été le début de l'anéantissement total... le premier bombardement de mon enfance. De ma jeunesse...aucune sirène ne hurlait. Et presque de ma vie entière. Je n'ai pas eu le temps de me mettre à l'abri. Pourtant, j'ai survécu. Et j'ai survécu à un bon millier de bombardements. Le soir, je reste assis sur mon lit de ma chambre. Cela fait longtemps que je n'ose plus me déshabiller. Alors, j'enfile mon pyjama au-dessus de mon slip, de mon tee-shirt et de mon gros pull en laine. Et par-dessus, je mets mon peignoir. Assis là , je guette le moindre bruit de la maison.
Je l'entends qui, doucement, tout doucement, marche à pas feutré dans le couloir pour ne pas réveiller « certains ». J'entends sa respiration, quand il se tient devant la porte de ma chambre. Non, non, non ! N'entre pas, je t'en prie. Mon Dieu, fais qu'il se passe quelque chose. Fais que ma mère rentre à la maison, que le téléphone sonne. Mais, s'il te plaît, je t'en supplie, fais qu'il ne rentre pas.
Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de dire que je n'ai pas menti. Et aujourd'hui, je ne peux plus raconter tout ce qui s'est passé. Il y a certaines choses que je ne sais pas, plus ; d'autres dont je ne peux pas parler pour le moment. Mais ce que je peux dire, c'est que je n'ais pas menti. Avec le désespoir, l'angoisse et l'humiliation. Mais aussi avec la force, la volonté d'affronter le passé.
Là , je dis stop. Pour la première fois de ma vie, je suis largué.
Le journal de Mary Waldeck Ă©crit par Wende Dalrymple.
... Encore un jour... Je ne suis que depuis..., mais cela me semble une éternité.
Le temps fait son œuvre et je me demande si nos liens n'étaient pas une illusion... je nourris mes jours de souvenir de... Je me souviens... la route devant moi me semble longue et ma tête est lourde, obscurci par tant d'idées noires. Je crains que mes liens avec ma vie s'affaiblissent de jours en jours, je suis impuissant face au temps qui passe.
Ne vivons pas notre vie Ă travers celle des autres. Moi,
J'ai le souvenir d'une partie de vie impitoyable et indifférente, d'une solitude dont personne ne se souciait... Je veux me libérer de ce lieu qui appartient à un passé que je veux oublier.
Il s'agit de remédier à une erreur. Je ne suis plus une personne, mais juste un problème.
Ce que je suis est le pire des ignominies. Et tout chose Ă un prix. Je me suis perdu Ă jamais.
Tu m'as appris que dans chaque histoire, il y a toujours une page de plus, pour Ă©crire une nouvelle fin.
La gravité est le remède de la matière de la solitude.
Je ne sais pas être heureux. Je dois oublier ma colère.
Cette nuit, j'ai fait un rêve… et vous étiez si beau que je n'ai pas voulu vous réveillez pour vous le raconter. Moi qui n'ai jamais su être entier avec quelqu'un, j'ai rêvé que je vous offrez l'un à l'autre. Cet amour vous est fait pour lui, et il est fait pour vous.
Je n'ai jamais aimé dire au revoir, ni adieu, ni à toute à l'heure ; mais je vous promets que je ferai attention à moi. Ne soyez pas triste sans moi, vous êtes comme la source et l'horizon de ma vie.
Vos visages, vos mains, votre odeur, vos voix coulent dans mes veines. J'emporte avec moi comme le plus beau des trésors, le souvenir de ces 2 dernières journées.
La vie est un brouillon qu'on ne peut pas mettre au propre. Mais c'est mon brouillon de ma vie. Mon brouillon à moi. Je me sens régulièrement, comme une coquille vide, sans espoir.
Je pé**le dans cette grande machine dont je suis un des nombreux esclaves volontaires, mais j'espère être un jour le témoin de quelque chose de vraiment nouveau. Je serai peut-être l'esclave d'autre chose… mais au moins, ce sera une surprise. Allez, je vais voler, m'efforcer d'être libre. Voler, m'efforcer…
Je voudrais que tu puisses m'entendre. Que tu me comprennes. J'ai entendu leurs discours. Leurs mots font dériver le monde. C'est comme si d'un côté c'qui disent mais qui n'est pas réel. Et de l'autre, ce que nous ont vit, mais qu'on n'pourra jamais exprimer. Il y a une frontière déformante qui nous sépare du monde, comme si j'étais dans une fin de pièce, séparé en deux par un voile. Du côté d'où je suis, je peux voir le monde qu'à travers des images. Des images d'un cauchemar. Même si je sais que de l'autre côté, il y a la vie, la réalité, je ne peux pas traverser. Je reste du mauvais côté. Ces images horribles, finissent par me hanter. Par m'habiter. Cette haine, cette peur, cette répression. Puis, la résignation de ma génération qui sait, qu'elle ne changera jamais le monde.
Cet extérieur ici, en moi, de partout. J'arrive plus à extirper ce monde extérieur de moi. Je suis tout ça. Tout ce que je vois à l'extérieur, et ce que je ne supporte pas, c'est ce que je suis. C'est ce que je suis maintenant. Je suis tout ça. Cette peur de tout perdre, que tout ça, ici, s'effondre. Je suis tout ça maintenant. Je suis tout ce que je vois à l'extérieur, mais que je ne supporte pas. Je ne veux pas être ça. Je ne peux plus regarder ça, comme un élément extérieur. C'est ce que je suis moi-même. Je suis tout ça, moi-même. Et si, tout ça décline, alors moi, je décline aussi. Et quand je veux détruire tout ça de l'extérieur, alors il faut que je me détruise aussi moi-même. Que je dépasse ce voile, que je fasse ça quelque part, parce que… non, ça pas toujours été comme ça.
Quand, quand on était petits, quand on s'allongeait sous les arbres, on regardait les feuilles remuées par le vent. On était juste là . Je sais qu'au fond, ont partagé les mêmes choses. On est tous traversés par des choses beaucoup plus belles. Ces choses qui nous lient au monde. Des chansons, des rencontres, des regards, des amours, des histoires, des ancêtres, des souvenirs… toutes ces choses qui nous constituent mais qu'on ne voit pas. Faudrait qu'on soit tous de nouveau là . On voudrait tellement sentir un truc fort, tellement intense, comme un instant qui contiendrait tous les autres. Comme si on n'avait jamais vraiment vécu avant ça.
Y'a tout ici, dans cette nuit entière, dans cette fraction de seconde. Qu'est-ce qui peut nous arriver ? Qu'est-ce qui nous empêche de nous retrouver ?
J'ai vu la fin de notre histoire. J'ai regardé ce moment s'enfuir sans pouvoir le retenir. Je l'ai vu passer, comme on reste sur un quai à regarder le train qu'on a raté. J'ai senti la naissance et la mort.
La nuit tombe sur le monde. La nuit s'abat sur nous. C'est ce qui nous glisse entre les doigts. C'est ce que nous sommes.
On n'y est pour rien. C'est ce monde autour de nous. C'est tout ce qu'on ne pourra jamais changer. C'est ce qu'on est maintenant. On ne sait rien de plus. Ya rien de plus Ă savoir.
Non, attends, … j'ai peur que tout recommence. Même si cette vie est peut-être qu'un rêve. Même si y a cette ville entre nous, même si la nuit est tout autour de nous, c'est maintenant que tout est possible. Seulement, maintenant. Même si ce monde est comme un avion qui tombe, même si sa chute est longue, y'a une urgence à essayer des choses, à croire que c'est possible. Y'a une urgence à changer ensemble le cours de cette chute. Même si on est en équilibre dans le vide, même si l'impact est inévitable, il faut qu'il y ait cette chose entre toi et moi.
Et si demain, tout s'effondre, si dans une seconde, l'avion percute le sol, on gardera le monde en nous. On gardera cette nuit, comme l'instant qui contient tout.
Et si demain, tout s'effondre, on allumera un feu et on se réchauffera avec les débris de leur monde. Ça sera ça, notre lumière.
MĂŞme si demain, tout s'effondre.