La Règle d'Abraham

La Règle d'Abraham R***e annuelle d'herméneutique principalement consacrée à l'étude des Traditions ésotériques issues des trois Révélations monothéistes

Le numéro 46 de la r***e La Règle d'Abraham (déc. 2024, 28e année) est maintenant disponible.Avec 247 pages et plus de 7...
13/12/2024

Le numéro 46 de la r***e La Règle d'Abraham (déc. 2024, 28e année) est maintenant disponible.

Avec 247 pages et plus de 70 illustrations, ce numéro est particulièrement riche en contenu.

Nous avons décidé de le publier en deux formats : une édition en couleur, pour ceux qui souhaitent apprécier les illustrations, et une édition en noir et blanc, pour offrir une version plus abordable.

Au sommaire de ce numéro:
- Michel Chodkiewicz - La vision de Dieu selon Ibn ‘Arabī
- Patrick Geay - Deux problèmes kabbalistiques
- Wajid Grall - Moïse et Shiva (II) - La Théophanie du Buisson ardent et l’affirmation de la Personnalité divine
- Yehuda Moraly - La colonne de lumière - La joie de Rabbi Shimon bar Yochaï
- Gauthier Pierozak - Entretien avec le Gardien des Flèches Sacrées
- Jean-François Houberdon - Masculin et féminin en Islam (II) - À propos d’un livre d’Éric Geoffroy
Jean-Michel Roessli - La vision cosmique de saint Benoît - Sa place dans l’iconographie de la “Vie de saint Benoît” de Grégoire le Grand
- Comptes rendus

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Compte rendu du livre ‘Le char des chérubins’ de Baptiste Sauvage, paru aux éditions Cerf, 2023.    On attendait beaucou...
08/11/2024

Compte rendu du livre ‘Le char des chérubins’ de Baptiste Sauvage, paru aux éditions Cerf, 2023.

On attendait beaucoup de cette longue thèse consacrée à Ézéchiel (dirigée par P. Lefebvre) dans la mesure où elle fait l’effort de citer, bien que a minima, les sources mystiques juives et ses spécialistes contemporains. Ceux qui les connaissent savent que la vision grandiose du Trône céleste dont Ézéchiel fait l’expérience est liée à ce que le Talmud estime être “la discipline la plus élevée de l’ésotérisme” (J. Darmon), c’est-à-dire de la kabbale, que l’auteur mentionne curieusement de manière très marginale dans ce gros travail.
Ce qu’on appelle “Maassé Merkava” (Œuvre du Char) représente en fait l’accès à la contemplation du Corps divin (Chi’our Qomah). Il s’agit d’une ascension que la littérature des Palais (Hékhalot) évoque de manière sublime dans plusieurs écrits qui relèvent à l’origine de la Tora orale. L’apparition seulement vers le 1er siècle de notre ère de ce que P. Schäfer (Cerf, 1993) appelle “la mystique juive ancienne” (méprisée par l’auteur, p. 406, n. 1) n’implique pas qu’elle soit tardive, suivant le vieux préjugé historiciste, puisqu’elle représente l’âme secrète de la Bible!
L’approche de l’auteur, il faut le dire, n’a rien à voir avec tout cela; elle consiste plutôt en une analyse littérale qui décompose, découpe, dissèque le texte au point de le rendre paradoxalement méconnaissable. L’examen microscopique de la structure éloigne même de son objet qui finit par être écrasé sous le poids de cet échafaudage exégétique. Le lecteur inhabitué à cette méthode risque d’être assez déconcerté par l’accumulation de tableaux Excel dans lesquels il trouvera des fragments inintelligibles d’extraits en hébreu ou en grec, non transcrits! Ce commentaire littéraire sophistiqué du texte d’Ézéchiel substitue à la tradition juive une série de rapprochements formels souvent forcés avec d’autres passages de la Bible, qui vise en fait sans le dire à contourner la perspective ésotérique (p. 235) que tout un courant ecclésial dominant condamne! Pourtant, sur le plan textuel, l’apocalyptique chrétienne s’inscrit totalement dans la tradition hébraïque sans laquelle elle serait incompréhensible. Les explications morales ou allégorisantes paraissent bien faibles en comparaison (p. 533). Vouloir trouver par ailleurs des influences “culturelles” à la forme des “Hayyot ha-qodech” (animaux saints) paraît saugrenu pour expliquer une vision céleste, ce qui n’exclut pas un fond symbolique commun, négligé par l’auteur. La notion d’Imaginal signalée in extremis dans une simple note (p. 530, n. 2) aurait rendu possible une toute autre perception des quatre Vivants, mais on doute que même dans la suite de sa recherche, discrètement annoncée, l’auteur en fasse un quelconque usage...
On mesure ici au final toutes les limites d’une lecture et d’une interprétation du texte biblique qui demeure extérieure dès lors qu’elle refuse expressément d’intégrer l’idée de connaissance cachée, sur laquelle Valérie Triplet a publié un livre important.

Patrick Geay

Compte rendu du livre ‘Au nom du Temple’ de Charles Enderlin, paru aux éditions du Seuil, 2023.    La centralité spiritu...
08/06/2024

Compte rendu du livre ‘Au nom du Temple’ de Charles Enderlin, paru aux éditions du Seuil, 2023.

La centralité spirituelle de Jérusalem explique l’importance, partout reconnue, de la crise israélienne. En spécialiste de cette dernière l’auteur évoque: les vicissitudes de la guerre fratricide qui oppose depuis si longtemps Juifs et Palestiniens; les multiples tentatives avortées de rapprochement, mais aussi, à côté des calamiteux attentats suicides fomentés par les Arabes, l’existence d’un terrorisme juif ancien qui remonte au moins au groupe Stern et à l’assassinat de F. Bernadotte. L’auteur rappelle courageusement à ce sujet l’influence du rabbin extrémiste M. Kahane sur B. Goldstein qui provoqua en 1994 le massacre du caveau des Patriarches. C’est d’ailleurs l’exemple de celui-ci qui poussera l’année suivante Y. Amir au meurtre de Rabin, qui selon l’auteur aurait aussi été victime d’une tentative d’élimination par le biais de la “magie juive” (p. 254)!

Ce climat de fièvre néo-messianique est bien sûr lié au sectarisme eschatologique et au désir de “précipiter” la Rédemption en reconstruisant le troisième Temple: “Assez des rêves d’un Temple qui descendrait du ciel” s’exclamait le président des Fidèles du mont du Temple G. Salomon en 1998 (p. 309). Cette remarque volontariste sur la nécessité de ne plus attendre la venue d’un Temple céleste est très révélatrice de l’existence d’une tendance qui n’est pas nouvelle (Y. della Reina) à forcer la venue du Messie. On notera à ce sujet un point fondamental auquel fait allusion ce propos. La tradition juive, qui en l’occurrence n’est ici pas respectée, celle du Rouleau du Temple (IIe s. av. JC), celle de la Michna (IIIe s.) et du Talmud de Babylone (VIe s.) soutient au contraire que le Temple à venir “viendra tout construit” des Mains de Dieu (Traité Soucca, 41a), c’est du reste à cette tradition (Prigent, 2002, p. 46) que se réfère l’Apocalypse de Jean (Ier s.). Son auteur parle d’une “Cité sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel” (21:10) et précise même qu’il ne voit point en elle de temple, car Dieu “est son temple” (21:22)...

On constate donc à quel point le “cocktail de religion et de nationalisme” dénoncé par L. Wieseltier (p. 266) s’avère dangereux et à quel degré certains aspects du sionisme relèvent en effet comme il le souligne également d’une “révolution séculaire”. On pourrait même aller jusqu’à dire que ce sionisme-là est une subversion du judaïsme, une instrumentalisation de la religion que vient soutenir l’évangélisme (hystérique) américain!

Le phénomène le plus frappant, et aussi le plus improbable compte tenu des persécutions terribles dont les Juifs furent victimes au XXe siècle, réside dans cette fusion monstrueuse entre le néofascisme d’un A. Ahiméir (p. 158) et l’intégrisme religieux le plus radical.

Patrick Geay

Compte rendu du livre ‘L’État d'Israël contre les Juifs’ de Sylvain Cypel, paru aux éditions La Découverte, 2024.    Loi...
29/03/2024

Compte rendu du livre ‘L’État d'Israël contre les Juifs’ de Sylvain Cypel, paru aux éditions La Découverte, 2024.

Loin des marécages de la désinformation, ce livre audacieux de S. Cypel, ancien directeur de Courrier international, ose aborder de manière frontale les conséquences de la politique israélienne contaminée par une extrême droite ultra-nationaliste qui n’est pas seulement désastreuse pour les Palestiniens mais aussi, paradoxalement, pour les Juifs. Ce qui fait la force de cette démonstration c’est qu’elle s’appuie sur une importante documentation, et surtout sur les faits. Qui plus est, la plupart des sources de ce réquisitoire accablant étant israéliennes ou juives, il faut souligner la conscience aiguë de la situation tragique dont elles témoignent. Parmi les multiples informations qu’il donne, l’auteur signale l’importance de celles qu’a apporté l’ONG Breaking the silence (p. 163) fondée en 2003 par des vétérans de Tsahal. On sait que dès 1948 des maisons et des villages palestiniens entiers ont été détruit comme aussi l’ancien quartier magrébin de Jérusalem (V. Lemire), mais ce que rapporte cette courageuse organisation c’est qu’il existe une pratique militaire de l’“imposition de la frayeur” (hatalat eima) qui vise à intimider (p. 65), harceler, brutaliser les populations comme l’indiquait son rapport paru en 2013 (Autrement), avec une préface de Z. Sternhell. Ces méthodes cruelles, pouvant s’avérer meurtrières comme le reconnaît S. Cypel (p. 271), reposent sur un ethnicisme exacerbé qui relève clairement d’une forme d’eugénisme considérant l’arabe comme un animal, à la manière de l’actuel ministre de la Défense Y. Gallant (p. 10). À la stupéfaction du lecteur, on découvre que certains chercheurs ont même été jusqu’à soutenir l’existence d’un “gène juif” (p. 133) qu’une “génétique juive” (p. 135) pourrait mettre en évidence afin de justifier “scientifiquement” le sionisme!

C’est donc une dérive suprémaciste, comparable à celle de l’Amérique, qui explique un tel déchaînement de violence. L’auteur cite d’ailleurs un article de M. Sfard paru en 2018 dans Haaretz qui n’hésitait pas à parler de “Ku Klux Klan juif” (p. 71). Parmi les pratiques de l’armée, l’auteur évoque également la stratégie de la “Dahiya” qui consiste dans l’usage de frappes massives volontairement disproportionnées contre les habitations des populations civiles (p. 48), comme on a pu l’observer depuis la fin de l’année 2023 à Gaza.

Pour l’auteur, il n’y a aucune raison d’espérer que cette région du Proche-Orient parvienne à régler cette crise majeure de notre sombre période (p. 287), tant le mal est profond. Mais qu’une “coalition internationale des principales puissances” intervienne comme il le souhaite paraît hélas assez incertain après des décennies d’incurie, d’atermoiement et souvent de complicité.

Patrick Geay

Compte rendu du livre ‘Le nouvel o***m des progressistes’ de Pierre-André Taguieff, paru aux éditions Gallimard, 2023.Si...
21/02/2024

Compte rendu du livre ‘Le nouvel o***m des progressistes’ de Pierre-André Taguieff, paru aux éditions Gallimard, 2023.

Si la lutte contre l’antisémitisme, dont l’auteur s’est fait une spécialité, demande la plus grande persévérance d’où qu’il vienne, l’étude du conflit israélo-palestinien qu’il aborde dans cet opuscule exige une objectivité rarement atteinte. Le traitement médiatique pour le moins tendancieux qui lui est réservé le prouve amplement... Reprenant le titre d’un ancien livre de R. Aron (“L’o***m des intellectuels”), l’auteur s’en prend ici de façon polémique, une fois de plus, à ce qu’il appelle depuis une vingtaine d’années l’islamo-gauchisme, expression au fond trompeuse dans la mesure où la gauche laïque ne saurait soutenir l’islam en lui-même mais plutôt des populations socialement opprimées qui se trouvent être musulmanes sur le plan religieux.

Plutôt que de citer à ce sujet tel ou tel chanteur ou humoriste de troisième ordre, l’auteur aurait mieux fait d’analyser un recueil de textes que R. Aron, précisément, avait publié autrefois (“De Gaulle, Israël et les Juifs”) et qu’il ne mentionne pas !

Tout d’abord, sur l’amalgame imposé entre antisémitisme et antisionisme, il faut préciser que si le premier vise une appartenance religieuse au judaïsme, le second rejette une idéologie politique apparue au XIXe siècle dont les éléments sont empruntés au socialisme et au nationalisme européen, qui l’un et l’autre sont totalement étrangers à la religion juive. C’est d’ailleurs peut-être pour cette raison que Aron ne se disait pas sioniste (“Le temps du soupçon”) et qu’il se refusait à “soutenir inconditionnellement la politique” de l’État israélien, dont on dit qu’il est à l’origine d’une des plus longues occupations militaires de l’histoire contemporaine (P. Anderson). Aron sur ce point avait fait preuve d’une grande lucidité et même de compassion à l’égard des Palestiniens, de leur souffrance et de leur humiliation. “L’État d’Israël, [disait-il en 1962], a été taillé à grands coups d’épée – à cet égard enfin, les Juifs ont réussi à ressembler fidèlement aux Gentils. Mais, du même coup, l’hostilité du monde arabe devient intelligible, inévitable et, selon toute probabilité, irréductible.”

Contrairement à ce qu’affirme P.-A. Taguieff, le sionisme s’est par ailleurs lui-même dès l’origine doté d’une structure mondiale (OSM) dans le but de promouvoir ses objectifs, ce qui n’a donc pas de rapport avec le complotisme (p. 10) qu’il réprouve. J. Mearsheimer, dans un ouvrage central sur “Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine” (2007), a montré avec beaucoup de rigueur et de précision, quelle était la réalité de ce problème géopolitique, sans doute le plus complexe de notre époque.

Enfin, beaucoup d’observateurs qui ne sont pas vraiment de gauche, comme l’ambassadeur G. Araud, le général Yakovleff et même le philosophe L. Ferry, n’hésitent plus à parler à l’heure actuelle d’épuration ethnique concernant Israël.

Patrick Geay

Compte rendu du livre ‘Le Jésus des historiens’ de Pierluigi Piovanelli, paru aux éditions PUF, 2023.La révolution cultu...
26/12/2023

Compte rendu du livre ‘Le Jésus des historiens’ de Pierluigi Piovanelli, paru aux éditions PUF, 2023.

La révolution culturelle qui se met en place au XVIIIe siècle a cherché par tous les moyens à remettre en cause les fondements chrétiens de la civilisation occidentale. Après les répressions violentes de 1789, cette hostilité a pris des formes plus atténuées allant du scepticisme prosaïque d’un Renan au négationnisme le plus radical. Aujourd’hui encore la “vie de Jésus”, malgré la laïcisation extrême de nos sociétés, demeure un enjeu culturel majeur que prouve une immense bibliographie qui ne cesse de s’accroître. Comme si au final le mystère du Christ demeurait insondable malgré les tentatives grossières de le réduire à un phénomène sociologique ou psychologique!

Ce recueil d’articles de P. Piovanelli, dont l’un des plus remarquables est paru dans notre n° 43, présente un intérêt particulier en ce qu’il met l’accent sur une dimension essentielle voire occultée par une apologétique plate, également responsable d’une certaine banalisation de la figure du Christ. Non seulement, comme beaucoup de chercheurs l’ont maintenant établi, la fonction de celui-ci est indissociable du judaïsme palestinien, mais elle ne serait compréhensible que dans le cadre de l’ancienne mystique juive de la Merkava (Trône divin) qu’il s’agissait de restaurer. Son caractère ésotérique, nécessairement souligné par l’auteur (p. 159), tant à propos du contexte essénien que de celui des disciples de Jésus, Paul et Jean de Patmos (p. 235), révèle sans doute ce que fut le christianisme avant de devenir la religion, séparée de sa matrice hébraïque, que nous connaissons. Plusieurs savants (non cités par l’auteur) comme Joachim Jeremias, ou plus récemment Justin Taylor, n’avaient pas redouté l’usage du mot ésotérique pour parler du christianisme originel et Charles Mopsik a même publié une étude capitale sur “La datation du Chi’our Qomah” (1994) qui faisait explicitement référence à l’expérience spirituelle de Paul. Le rapport de tout ceci avec la Transfiguration dont parle également P. Piovanelli (p. 246) permettrait d’autres commentaires sur la fascinante transposition de la vision d’Ézéchiel dans celle de l’Apocalypse (4 et 5) par exemple. Le lien entre Jésus et Métatron est aussi mentionné (p. 266, n. 1) quoique discrètement par l’auteur.

Cette perspective spéciale nous semble la plus pertinente qui puisse être, mais elle nécessiterait pour être totalement opérante une synthèse éclairée et homogène de toutes les recherches qui vont dans le même sens. Il va sans dire que rien dans ce cas, ne viendrait à nos yeux s’opposer aux conceptions traditionnelles de la théologie, bien au contraire.

Patrick Geay

Le politologue O. Le Cour Grandmaison, auteur notamment des remarquables ouvrages "Coloniser, exterminer" et "Ennemis mo...
17/12/2023

Le politologue O. Le Cour Grandmaison, auteur notamment des remarquables ouvrages "Coloniser, exterminer" et "Ennemis mortels", donne dans son article "Islamophobie: brève histoire d'une tradition française" un aperçu de ce phénomène passionnel d'intolérance et de rejet dans notre pays. Sa diffusion dans les milieux cultivés depuis au moins le XIXe siècle jusqu'à nos jours, montre qu'il n'est pas dû à un manque d'instruction mais à une forme pathologique de haine viscérale dont il faudrait faire l'étiologie.

Un article à découvrir dans le dernier numéro de la r***e “La Règle d'Abraham” #45. Disponible sur https://regle-abraham.com ou auprès de votre libraire local.

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Histoire de la r***e

Fondée en 1996, La Règle d'Abraham est une r***e annuelle française d'herméneutique principalement consacrée à l'étude des traditions ésotériques issues des trois révélations monothéistes: judaïsme, christianisme, islam. Pour autant, elle est aussi vouée à la connaissance approfondie de toutes les religions du monde. Son but est de favoriser une meilleure compréhension de celles-ci, mais également d'établir l'existence d'un véritable fond commun universel à partir de leur dimension intérieure, métaphysique, cosmologique et symbolique. Notre r***e vise en ce sens le rétablissement d'une interprétation spirituelle du sacré en général, en opposition à toutes les formes de réductionnismequ'elle critique. Elle fait appel à des spécialistes, universitaires le plus souvent ou indépendants. Nous publions des recherches originales inédites ainsi que des traductions de textes anciens et contemporains.

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