02/01/2025
Qui de mieux que Le Tampographe Sardon pour exprimer les vœux pour 2025 ?
A l'heure où l'intelligence artificielle bouleverse et bouleversera notre quotidien, et malgré le caractère fatiguant, chronophage et aléatoire de mon métier, je suis fier de travailler de mes mains et n'ai perdu ni l'imagination ni l'envie de créer.
Je suis à ma place, c'est précieux et je vous le souhaite à tous et à toutes.
Ben voilà c’est 2025. Je vois pas bien ce qui pourrait nous sortir de ce grand toboggan qui dévale vers la fosse à m***e mais bon, admettons qu’on se souhaite des choses pour la nouvelle année. La santé, la prospérité, des grands mots à imprimer en doré sur des cartes de voeux avec chatons adorables, une fois par an on peut bien faire semblant d’y croire alors tous mes voeux. Les années passent vite, on file dans le toboggan, on prend de la vitesse et les jours et les nuits qui défilent trop vite se transforment en crépuscule perpétuel. L’image n’est pas de moi. C’est dans la Machine à Explorer le Temps, le roman de H.G Wells. Quand le héros voyage vers l’année 802701. J’aime beaucoup ce livre mais on a pas besoin de sa machine pour foncer tête en avant vers le futur. On aimerait plutôt des machines à ralentir le temps. Quelques suggestions: ne rien fo**re ou alors des siestes crapuleuses et des promenades le nez en l’air. La glandouille c‘est efficace pour ralentir les heures. C‘est tout ce que je vous souhaite. Je sais que c’est rarement possible, c’est un programme ambitieux, ya le boulot et la banque qui veillent au grain. Mais le 2 janvier on peut faire semblant d’y croire. Bonne année 2025, donc. Qu’elle ne passe pas trop vite.
La nuit du Nouvel An était calme dans mon bled mais j’aurais été étonné du contraire. Mes chiens ont veillé t**d devant des documentaires, on leur a tenu compagnie et à minuit on s’est embrassé. Ce matin on reprend le boulot à l’atelier, Blandine a apporté des croissants, il flotte, on prépare les stocks pour l’ouverture de samedi. On ouvre le 4 janvier de 11h à 19h tout à fait comme d’habitude. Ça change pas. Chaque samedi j’aime bien retrouver la galerie. J’ai mes petites routines. J’ouvre le rideau de fer et je regarde les corneilles. Elles éventrent les poubelles et elles étalent sur le trottoir les restes de Noël, et les sapins abandonnés perdent leurs épines dans les flaques de pisse. C’est Paris. C’est encore un peu la magie des fêtes. À samedi pour les gens qui passeront