Bibliothèque de Renaud Camus

Bibliothèque de Renaud Camus « Le seul secret qui vaille est le secret qui reste, lorsque tous les secrets sont levés. »

Décolonisation est classé 4e des ventes (et ça grimpe) en philosophie politique sur Amazon. Commandez pour 30€ votre exe...
25/10/2025

Décolonisation est classé 4e des ventes (et ça grimpe) en philosophie politique sur Amazon. Commandez pour 30€ votre exemplaire !

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20/10/2025

📣 "Décolonisation" est disponible sur Amazon !

Le couple colonisation / décolonisation est la seule façon de penser le problème du Grand Remplacement, et de penser sa solution.

Renaud Camus nous le montre brillamment dans ce dernier essai. Lecture indispensable pour tous !

Décolonisation, Éditions du Château, 30€

J-1 avant la publication de Décolonisation !« Le colon, certes, c’est l’occupant innombrable et toujours plus nombreux, ...
19/10/2025

J-1 avant la publication de Décolonisation !

« Le colon, certes, c’est l’occupant innombrable et toujours plus nombreux, et dont l’instrument de colonisation, le moyen militaire de la conquête, est la nocence sous toutes ses formes, qu’elle soit importune seulement ou sanglante. Mais le colonisateur, la forme juridique de l’État colonial, sa constitution comme colonie, c’est le droit, sous ses diverses formes, fourmillantes et tentaculaires : droit pénal des nations colonisées, droit règlementant la liberté de la Presse, ou, au contraire, la liberté d’opinion, droit civil, droit constitutionnel, droit européen, convention européenne des Droits de l’Homme (particulièrement efficace, au point qu’elle est plutôt une convention des droits de l’homme à l’Europe), traités internationaux, convention internationale des Droits de l’Homme : pas une de leurs phrases qui ne puisse servir et ne serve en effet à rendre inévitable la destruction des Européens d’Europe. »

J-2 avant la publication de Décolonisation !« Admirables enquêteurs, chroniqueurs et débatteurs qui parviennent, tant il...
18/10/2025

J-2 avant la publication de Décolonisation !

« Admirables enquêteurs, chroniqueurs et débatteurs qui parviennent, tant ils sont professionnels et tant ils ont peur, à juste titre, de l’autorité de contrôle, à ne jamais, au grand jamais, nommer la seule raison de tout ce qu’ils dénoncent, alors qu’elle crève les yeux. Il faudrait faire une série policière inspirée d’eux, et qui aurait pour héros un inspecteur qui jamais, pas une seule fois — et ses supérieurs lui en seraient très reconnaissants, il ferait une superbe carrière —, ne résoudrait dans la ville la moindre énigme, parmi les histoires de pots de vin, d’achats de voix, de ballets roses, de délits d’initiés et de trafic d’influence autour de l’hôtel de ville. Le Bloc Génocidaire se met en quatre pour attirer vers la France et vers la plupart des pays d’Europe toute la misère du monde, comme disait Michel Rocard, et ses journalistes se creusent tous les ans la cervelle, à date fixe, pour essayer de comprendre comment il peut bien se faire que la pauvreté non seulement ne recule pas, mais augmente, augmente, quel invraisemblable mystère ! À l’évidence leur statut et leur carte professionnelle imposent qu’à toutes les récurrences bizarres du désastre, crime, chaos, misère, réensauvagement de l’espèce et guerre qui n’ose pas dire son nom, on puisse compter absolument sur eux pour qu’ils n’offrent jamais la seule explication qui vaille, à savoir le changement de peuple et de civilisation, qu’on choisisse de l’appeller (mais justement, on ne l’appelle pas) immigration massive, submersion démographique, Grand Remplacement, colonisation, haine de race ou vivre ensemble : disons (mais justement, on ne dit pas) la race, les races. »

« Les Français et les Européens sont de plus en plus nombreux à souhaiter la remigration de l’occupant colonial imposé. ...
17/10/2025

« Les Français et les Européens sont de plus en plus nombreux à souhaiter la remigration de l’occupant colonial imposé. Hélas, dans l’ensemble, ils ne croient guère qu’elle puisse advenir. Elle leur semble un rêve impossible. Ils sont très attachés à l’État de droit, ils ne veulent pas se départir de lui, même s’ils voient bien qu’il les tue, ou qu’il les ensevelit vivants sous des masses toujours plus épaisses d’étrangers pour la plupart hostiles. Ils voudraient libérer le territoire de leurs patries livrées, mais sans pour autant enfreindre la loi. Or c’est la loi qui les livre, elles et eux. »

J-3 avant la publication de Décolonisation, le dernier essai de Renaud Camus.

« Le dogme génocidaire de l’inexistence des races a plongé le monde dans une irréalité totale. Il n’y a pas un jour un v...
12/10/2025

« Le dogme génocidaire de l’inexistence des races a plongé le monde dans une irréalité totale. Il n’y a pas un jour un viol, un jour un égorgement, un jour un professeur assassiné, un jour une jeune fille battue presque à mort par ses coreligionnaires parce qu’elle ne voulait pas vivre comme eux. Il y a une sinistre guerre raciale, le vivre ensemble, imposée par le Bloc Génocidaire. Il ne sert à rien de réformer l’École et l’enseignement, de réformer la politique du logement, de mettre partout des sas et des caméras de surveillance, d’augmenter indéfiniment le tribut aux quartiers : c’est parler pour ne rien dire, montrer pour ne rien voir et agir pour ne rien changer. La réalité tâche bien de percer quelquefois sous la chappe de fiction instaurée par le Dogme mais tout le monde prend grand soin d’en faire précéder le timide exposé de l’incipit rituel, bien ridicule à la longue mais qui n’en demeure pas moins agissant, “Je suis pas raciste, mais…”. On pourrait sauter ce prologue, car tout dans le mais… Hélas la captatio benevolentiaeliminaire lui ôte d’avance toute portée. Le dogme fonctionne comme un tourniquet, rendant, une fois franchi, toute retraite impossible. L’antiraciste proclamé ne peut plus rien voir, il ne peut plus rien dire, et surtout il ne peut plus rien faire. Grâce à lui, et grâce à la foule immense de gens comme lui et d’électeurs de sa sorte, le génocide par substitution peut se poursuivre en toute tranquillité, et sans aucune possibilité pour ses victimes de se révolter. Pour se révolter, il faudrait renverser le Dogme et le fouler au pied comme l’imbécilité mensongère et criminelle qu’il est. Pour les endoctrinés, hélas, ce serait marcher sur son âme. Ils aimeraient mieux mourir que d’y consentir et d’ailleurs ils meurent un peu tous les jours, un à un, égorgés, poignardés, violés, harcelés, rackettés, et quand ce n’est pas eux se sont leurs enfants. Aussitôt après, soigneusement apprêtés (menaces ou promesses à l’appui) par les urgentistes des services de propagande du Bloc Génocidaire, eux ou leurs proches apparaissent à la télévision pour dire qu’ils n’en veulent à personne, que ce drame a pour coupable la malchance, ou l’abandon dans lequel sont laissés les quartiers, ou les insuffisances du vivre ensemble, voire le racisme systémique (sic). Les plus sophistiqués évoquent la décivilisation, comme le chef de l’État. L’ensemble des médias s’accordent à célébrer leur exceptionnelle dignité. Jamais une fausse note — qui serait une sacrilège mise en cause du Dogme. »

Renaud Camus, Décolonisation
Publication le 20 octobre

« Les   avaient aussi le grand tort, ou la malchance, d’être riches, d’êtres vieux, d’avoir leur destin historique accom...
26/09/2025

« Les avaient aussi le grand tort, ou la malchance, d’être riches, d’êtres vieux, d’avoir leur destin historique accompli peut-être, comme on le dit d’une classe sociale (et les races etc.) : en un mot de n’avoir plus besoin de grand-chose, sinon d’oubli et de repos. Bien sûr ils avaient les moyens de consommer beaucoup, à titre individuel, et de s’offrir bon nombre des plaisirs de la vie ; mais en tant que société, une fois accomplies les reconstructions de l’après guerre, ils avaient déjà tout. Il ne leur fallait pas davantage de logements, davantage d’hôpitaux, davantage de routes et d’autoroutes, davantage de parcs de loisir, davantage d’artificialisation des sols ; tandis qu’avec un flux constant d’immigrés, ainsi qu’il est convenu par prudence d’appeler les colons, les occupants et les remplaçants, toutes ces choses devenaient absolument indispensables, les affaires reprenaient. Bien sûr les nouveaux venus n’avaient aucun pouvoir d’achat, mais les transferts raciaux — vaguement dissimulés sous l’appellation moins alarmante de transferts sociaux, et cela d’autant plus facilement qu’avec un cynisme rare on avait baptisé quartiers populaires les casernes de l’occupant, et même classes ou milieux populaires ses régiments — allaient assurer bien vite qu’ils en aient un, et toujours plus de besoins, ceux de leur nouvel environnement, pour assurer leur consommation. »

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Publication le 20 octobre. Disponible à la la lecture anticipée en ligne sur le site de l'auteur

Le site de Renaud Camus est en panne, nos équipes techniques mettent tout en œuvre, etc. C'est l'occasion de divaguer, e...
19/06/2025

Le site de Renaud Camus est en panne, nos équipes techniques mettent tout en œuvre, etc. C'est l'occasion de divaguer, en attendant, sur le site Sanctuaire : https://renaudcamus-oeuvres.com

Ne rien faire peser sur la phrasec’était leur façon d’être graveset heureux
11/06/2025

Ne rien faire peser sur la phrase
c’était leur façon d’être graves
et heureux

Plieux, mardi 3 juin 2025, neuf heures et demie du matin. Je n’ai pas souvenir qu’un pays m’ait inspiré autant d’immédia...
05/06/2025

Plieux, mardi 3 juin 2025, neuf heures et demie du matin. Je n’ai pas souvenir qu’un pays m’ait inspiré autant d’immédiate antipathie que l’Andorre. Il faut dire que venant de France on l’aborde par le Pas de la Case, qui devrait être plutôt de la Casse, ou du Casse, comme Isidore, car de tous les magasins et boutiques, et il n’y a que ça, sauf des hôtels pour les casseurs, on voit sortir des étrangers, presque toujours français, en l’occurrence, portant entre les bras d’énormes boîtes et paquets qu’ils sont venus acquérir à prix cassés, hors taxes, et cela de dizaines, voire de centaines, de kilomètres à la ronde. Dans ce qui a dû être un beau cadre de montagnes, Le Pas de la Case a l’air d’une station de ski milieu de gamme, mais c’est en fait une ville sainte de la consommation et de la bonne affaire, doublement antiécologique, et par la frénésie d’achats qui s’y déchaîne, et par l’afflux de pèlerins qui s’y précipitent, même et surtout le dimanche — une horreur.

Ensuite ça ne s’arrange pas. Après le col on s’enfonce dans une profonde vallée de plus en plus étroite et encaissée, à vrai dire déjà passablement sinistre en soi, le long de laquelle se pressent pour ainsi dire sans interruption de grands et petits grands hôtels pour les amateurs de sports d’hiver, longs bâtiments empoussiérés par l’unique et très dense voie de circulation, et qui bien sûr semblent particulièrement désolés hors saison, quand tous leurs volets sont tirés et toutes les vitrines de leurs cafés et restaurants badigeonnées. Il y a bien quelques jolies et très petites églises romanes, qui semblent ravissantes sur les photographies du Pyrénées romanes des éditions Zodiaque, mais ces images sont autant de leurres, comme vont d’ailleurs l’être les miennes, car, outre que ces chapelles sont toutes un peu suspectes de sur-restauration (avec la pierre meulière, sans âge, c’est facile, il suffit de remplacer…), elles sont toutes serrées contre la grand-route, avec des abords suraménagés, parcs de stationnement, allées goudronnées, lampadaires, panneaux didactiques, tous également décourageants pour l’âme et l’œil — on dirait de grosses maquettes.

Mais le pire est à venir avec la capitale, Andorre-la-Vieille, sans doute ainsi nommée par antiphrase, car la vieille ville, un village, d’ailleurs suraménagé lui aussi, occupe à peine un centième de l’ensemble, en fait constitué de deux villes plutôt qu’une : Andorre proprement dit et Escaldes-Engordany, où paraît concentré l’essentiel du mouvement d’affaires, hôtels, hôtels, hôtels, banques, centre commerciaux, emporiums, et même musée Carmen Thyssen-Bornemisza, qui était fermé hier lundi, qui a peu d’apparence et qui pourrait bien être une belle arnaque lui aussi, car on ne parvient pas à voir et à comprendre ce qui y est montré. On dit toujours que Charleroi est la ville la plus laide du monde, je crois qu’elle a plusieurs fois remporté le titre, mais Andorre-la-Vieille est un sérieux rival. Nous montâmes jusqu’à la petite église Sant-Miguel-d’Engolasters, qui présente toutes les caractéristiques que j’ai dites : jolie, assez suspecte, en bord de route, et n’offrant sur elle-même aucun recul possible, dans son environnement de riche banlieue en proie à l’artificialisation galopante.

À mesure qu’on s’élève sur les pentes de l’infernale vallée centrale la situation s’améliore un peu, mais très lentement, il y faut chaque fois une demi-heure ou une heure, car l’urbanisation va presque aussi vite que la voiture. On dirait que la population d’Andorre, outre un colossal accroissement démographique (elle devait être très réduite, à en juger par la taille des églises anciennes, qui peuvent contenir à peine trente ou quarante personnes…), a subi un gigantesque auto-Grand Remplacement, qui a l’avantage de lui assurer prospérité et sécurité, mais qui n’en est pas moins changement de civilisation, et pas pour le meilleur. C’est comme une tribu indienne dont tous les membres seraient devenus banquiers, hôteliers, directeurs de c.sino, spéculateurs, boursicoteurs, promoteurs immobiliers, hommes et femmes d’affaires, entrepreneurs de travaux publics, millionnaires. Sauf dans les zones très reculées, et encore, il y est très rare, et Maison des Vallées ou églises romanes exceptées, la bâti traditionnel a pour ainsi dire totalement disparu. On ne voit pratiquement pas de maisons anciennes. À peu près personne ne paraît habiter dans un édifice de plus de trente ou quarante ans. Par voie de conséquence, personne n’a l’air d’un indigène. On ne croise que des gens d’affaires, des employés de gens d’affaires, des commerçants et des voyageurs étrangers, qu’on n’ose appeler des touristes, car ce n’est manifestement pas l’art, la culture et l’histoire, pas même la nature, qui les attirent.

Que s’est-il passé ? Comment un peuple a-t-il pu changer aussi vite, au point de disparaître, au moins superficiellement ? On cite toujours le statut de paradis fiscal, et certainement il a joué un rôle considérable en effet, mais il paraît qu’il n’a plus cours et cela ne semble interrompre en rien un développement économique et financier fatal au paysage et à l’esprit des lieux. Peut-être a-t-il été l’occasion, tant qu’il a duré, de judicieux placements, qui en prolongent les effets. Tout est riche et laid, chaotique et prospère.

Il y a bien quelques zones qui paraissent avoir échappé à la sécularisation urbanistique, mais elles sont rares et de difficile atteinte. De Sant-Julià-de-Lòria, dans le sud de la principauté, part en est une route en boucle qui, passées les pénibles et longues premières pentes habituelles, atteint à ce qui paraît enfin, du côté des Bordes de la Peguera, des paysages véritables, de vrais pâturages, et ils sont magnifiques. Un embranchement sur la boucle mène au Bosc de la Rabassa, à plus de deux mille mètres d’altitude, dans un très majestueux et large cadre de montagnes. Las, c’était trop beau, littéralement. Il a fallu aménager, à des fins d’exploitation. Il y a là un affreux Naturland, tout en parcs de stationnement recouverts de plaques photovoltaïques, et que nous trouvâmes déserts, Dieu merci, vilain hôtel, vilains chantiers, vilains édifices bizarres, récents, et qui paraissent déjà abandonnés. Il en va de l’amour de la nature comme de la lutte officielle contre l’immigration de masse : tout ce qui prétend contribuer à cette lutte et à cet amour ne fait que détruire cet objet — les lois contre l’immigration l’intensifient, les aménagements en faveur de la nature la circonscrivent, la salissent et la tuent. Je remarque aussi que chaque fois qu’on prétend démocratiser une institution ou un site, on commence par l’infantiliser. Ce qu’il y a de plus laid, au Naturland de la Rabassa, c’est une sorte de gigantesque toboggan à circonvolutions et spirales qui permet à garçons et filles de descendre à toute vitesse sur plusieurs centaines de mètres. Au lieu de préparer les enfants au monde et de leur faire aimer ce qu’il a de beau, les forêts, les sommets, les chemins, les tableaux, la musique, les livres, on l’aménage à leur intention et on le rend hideux, vulgaire et imbécile. Loin de tendre à cultiver les masses et à les rendre adultes, la démocratisation est presque toujours une infantilisation. Elle est aussi bien sûr une commercialisation, et plus encore une exploitation. Après tout les masses sont infiniment plus nombreuses que l’élite de jadis, d’ailleurs éradiquée et dont il n’y a plus rien à tirer, financièrement. Elles sont beaucoup plus rémunératrices, surtout dans les pays prospères où elles ont les moyens d’offrir à leurs enfants DisneyWorld, les parcs à thèmes ou les centres aquatiques. Mais pour obtenir leur clientèle et bien les exploiter, il faut tout vulgariser, américaniser, infantiliser, détruire et reconstituer à leur intention.

Du Bosc de la Rabassa la redescente vers la méchante vallée est aussi belle que la montée. À Juberri, déjà dans la zone d’urbanisation à outrance, on aperçoit même une minuscule chapelle, romane ou préromane, mastoc à souhait, entre quelques maisons qui sont encore anciennes mais ne le resteront sans doute pas longtemps car la modernité monte à leur assaut de toute part et les encercle déjà. Le village d’Aubinyà, presque tout en bas, est un cas intéressant. Je ne sais ce qu’il en restait vraiment à la fin du siècle dernier mais il a été reconstitué, encore tout récemment, avec autant de fantaisie que de moyens. Mutatis mutandis il fait penser à ces hameaux du nord-ouest du pays de Galles où exerça son prodigue talent l’architecte Sir Clough William-Ellis. C’est le couronnement de l’inauthenticité, mais avec au moins l’honnêteté de n’avoir nullement l’air vrai, et d’être assez drôle. Nous y rencontrâmes un chat noir, d’une coolitude méprisante parfaite.

https://www.renaud-camus.net/journal/2025/06/03

« Dimanche 21 juillet 2013, dix heures vingt, le matin. “Et maintenant vous ouvrez la porte, vous tournez la page et vou...
02/06/2025

« Dimanche 21 juillet 2013, dix heures vingt, le matin.

“Et maintenant vous ouvrez la porte, vous tournez la page et vous entrez au beau milieu d’une phrase.”

On tourne la page, et :

“Et on voyait déjà sur la blancheur des routes les ombres vigoureuses de l’été.

— Était-ce au Pays d’Allen ?
— Pays d’Allen ?”

Entrouvrir Larbaud m’a fichu un affreux désir du pays d’Allen, de l’été du pays d’Allen, d’une chambre à Bourbon-l’Archambault, du jardin de Valbois, du clocher d’Ygrande, d’un étang au profond de la forêt de Tronçais, de la modeste vue qu’on a sur une cour étroite et sur les arbres de Marcellin Desboutin, à travers la fenêtre de Charles-Louis Philippe, au dos de sa maison de Cérilly (et Giraudoux enfant habitait la maison voisine, est-ce seulement croyable ?).

Enfin… Ça repose un peu de l’épuisant désir de l’Écosse, des Îles d’Été et de l’Assynt Coigach… »

Renaud Camus, Journal

https://www.renaud-camus.net/journal/2013/07/21/ygrande

Connaître les pensées de Renaud Camus en temps réel ? C’est possible, grâce au Journal en ligne. Chaque jour, l’actualit...
28/05/2025

Connaître les pensées de Renaud Camus en temps réel ? C’est possible, grâce au Journal en ligne. Chaque jour, l’actualité commentée par un grand écrivain. Une œuvre littéraire monumentale, à suivre au jour le jour.
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