Citoyen224

01/02/2024

[ On aime ce pays mais n’EXAGEREZ PAS, LIBÉREZ INTERNET ]
Parfois le silence doit être assez suffisant pour réaliser qu’on fait du mal. On ne saura jamais les secrets enfouis de l’Etat, toutefois, quand on dirige un État qui souffre des séquelles du manque de sérieux dans son passé et même dans ce présent car le mal perpétue, force est de reconnaître qu’il faut se fixer des limites.
La Guinée était entrain de prendre un bel élan qui n’est pas encore perdu car on peut raviver la flamme de l’espoir.
Néanmoins, ce qui est entrain de se passer n’est pas concevable du tout. Avec toute la souffrance qu’a engendrée l’incendie du dépôt de carburant de Kaloum et tout ce qui va avec, il faut trouver comment équilibrer en soulageant les populations.
Le Dédommagement est un dû même si ce n’est pas évident, il faut trouver des solutions.
Pour revenir au sujet, couper INTERNET 🛜 impacte réellement les entreprises et les jeunes entrepreneurs et c’est un dommage collatéral pas des moindres. Il ne faut pas rajouter une couche de torture à la torture quotidienne.
Les rares jeunes qui ont toujours brandi la réussite à la Guinéenne, qui ne choisiraient aucun autre pays qu’ici pour grandir sont entrain de baisser les bras. Est ce un bon signe ? Non.
Nous qui avons décidé de rentrer vivre ici alors qu’on avait d’autres choix ne voulons pas regretter nos décisions.
A un moment donné, il va falloir faire STOP 🛑 La résilience du peuple a des limites qu’il ne faut pas franchir.
A se prendre des bouffées de poussières et une qualité de vie qui laisse à désirer Trop C’est Trop. Pas d’électricité Pas de Médias Pas d’INTERNET Where are We going ?

20/01/2024

Dans l’euphorie de la victoire, un message très fort pour décrire la souffrance du peuple de Guinée sans internet 🛜

24/10/2023

IDENTITÉ - Extrait de « Ça Décrypte, Bienvenue aux rivières du désespoir »
Qui sont les Guinéens ?
Comment les reconnaît-on ? Qu’est ce qui nous distingue des autres ?
Ces questions ont l’air banales mais les réponses ne sont pas si évidentes qu’on le croit..
Quand on dit Guinée à l’étranger, les autres pensent Guinée équatoriale, Guinée Bissau, pour nous reconnaître un minimum il faut rajouter le fameux Conakry et même à ce niveau ce sont ceux qui maîtrisent un tantinet la carte de l’Afrique qui arrivent à localiser. Cela est sans doute dû au fait de n’avoir pas créé une identité aussi forte, aussi singulière et particulière du guinéen mais aussi de la Guinée 🇬🇳
À la question qu’est ce que vous mangez en Guinée ? Difficile d’avoir une seule réponse. Par exemple le Sénégal s’identifie au Thiep, les maghrébins au couscous, chez nous chaque région a plusieurs spécialités qu’on a malheureusement pas pu exporter à l’étranger comme il se doit et la plupart de nos sauces se retrouvent ailleurs aussi à part le konkoué touré gbeli, le fouti etc. Nous avions dans les temps des emblèmes nationaux tels que le Bembeya Jazz, les ballets africains, une équipe du Hafia et j’en passe qui faisaient notre grande fierté à l’international.
Aujourd’hui comme si on avait pris un gros re**rd à nouveau, on n’a pas encore réussi à construire cette identité puissante qui nous aiderait à nous démarquer internationalement.
Le même problème se pose au niveau des langues, le fait de ne pas avoir une langue nationale que tout le monde parle nous pénalise quelque part car ça ressort parfois nos différences.
Les différences peuvent être un atout si elles sont bien exploitées, bien valorisées mais malheureusement,nous, peuple guinéen, ne sommes pas unis autour de valeurs communes, fortes, identitaires. On est encore dans les décombres d’un passé sombre et non élucidé. Des rancœurs qui rongent nos cœurs. Un repli identitaire qui se fait ressentir par moment et qui ne fait pas avancer ce pays.
Pour avancer il nous faut nous pardonner, purifier nos cœurs, être fiers de ce qu’on est comme un peuple, vouloir le montrer au monde entier en œuvrant chaque jour pour redorer cette image. Nous avons tout pour renforcer cette identité, la valoriser.
Construisons notre pays sur tous les plans, jouons sur nos différences, nos richesses et atouts. Cultivons l’honnêteté, le sens du travail et de la rigueur, du patriotisme et de l’amour du pays pour les futures générations qui, sinon, risquent de se retrouver sans repères réels à Cheval entre une Guinée qui ne connaît pas son histoire et une Guinée bâtie sur des valeurs quasi inexistantes.
Vivement la vraie identité Guinéenne

15/10/2023

Plus que quelques jours..
Dernière ligne droite les amis 👯‍♂️

📌« Sogué », soleil en soussou est une jeune fille brillante pour laquelle la société nourrit beaucoup d’attentes.

Concentrée, ambitieuse et gardant foi en son avenir, elle gravit les échelons malgré quelques mésaventures. A travers cet ouvrage dont les lignes sont remplies d’espoir, l’auteure nous convainc de la maxime selon laquelle : après la pluie, vient le beau temps.

👉🏽Votez pour Sogué de M’Mah SOUMAH en cliquant ici : https://bit.ly/3ZnH8OC

***
Pour rappel, le Prix du Livre Guinéen se veut promouvoir la lecture des auteurs guinéens et booster la notoriété des Maisons d’édition.
Les gagnants recevront des prix comme suit :

✨ 1er : une enveloppe de 15.000.000 GNF + un an d’abonnement YouScribe
✨ 2e: une enveloppe de 10.000.000 GNF + 6 mois d’abonnement YouScribe
✨ 3e : une enveloppe de 8.000.000 GNF + 6 mois d’abonnement YouScribe
✨ Une visibilité sur les réseaux sociaux pour les lauréats
✨ Des ateliers et dédicaces au sein des librairies de la place.

16/09/2023

Bonjour Chère Communauté,

Mon livre a été retenu en finale parmi les 09 finalistes de la Seconde édition du Prix du livre Guinéen ( concours organisé par la Fondation Orange Guinée ).
Les votes ont été ouverts hier et sont accessibles sur ce lien : https://www.youscribe.com/catalogue/ebooks/litterature/romans-et-nouvelles/sogue-3487526
Je compte sur votre soutien,vos votes et partages 🙏🏾

03/09/2023

❤️

02/09/2023

Excellente journée de Samedi à vous!

Profitez 😍😍

28/08/2023

07/05/2023

Rendez-vous les 19 et 20 Mai à Paris au salon de l’emploi et de l’entreprenariat. Suivez mon témoignage suite à mon expérience sur ce salon en 2018.

06/05/2023

SALIMOU, L’HISTOIRE D’UN ALCOOLIQUE LÉGENDAIRE !
………….
Quand il s’agit de sensibiliser sur les méfaits de l’alcool, un seul nom revient fréquemment et unanimement sur les lèvres des griots les plus écoutés du manding. SALIMOU !

Qui n’a pas encore entendu la fameuse phrase « Salimou dölö magnin… » ? Littéralement, traduit de Malinké, « Salimou, l’alcool n’est pas bon ».

Babadjan, SALIF Keita, Backo Dagno, Bill de Sam, Les Amazones de Guinée… tous ont chanté la légende SALIMOU.

Mais qui était cet homme au nom scellé à l’alcoolisme ? Pourquoi était-il autant célèbre ?

Entre les années 70 et 80, vivait un homme charismatique en République de Guinée. Taille imposante, teint métissé, cheveux frisés, de longues barbes bien soignées…

La beauté physique est relative, dira-t-on, mais celle de cet homme faisait l’unanimité des gens de son époque. Son nom ? Salimou Cherif HAÏDARA.

LE BRISEUR DES INTERDITS ET DES NORMES SOCIALES…

Historiquement, le nom « Cherif » renvoie à la noblesse. Les Chérifs ont même un lien prophétique parce qu’ils désignent la noble descendance de Fatima, fille bien aimée du Prophète Mohammed (PSL).

Au sens étymologique, Chérif viendrait de l’arabe « Al Sharif » qui signifie « sainteté » ou « noblesse ».

Traditionnellement, on peut tout attendre des Cherif sauf des conduites anti-islam. Ils sont de grands chefs religieux, des grands marabouts aux comportements irréprochables. Les Chérif ne boivent pas, ils ne chantent pas, ils vivent conformément aux principes islamiques.

C’est justement cette norme qu’un certain Salimou viendra inverser en brisant l’un des chemins les plus interdits de l’islam. La consommation de l’alcool.

Salimou était un chauffeur sur la ligne Conakry-Kankan. En lieu et place du Coran et du chapelet, Salimou avait développé un amour irrésistible pour l’alcool. Il buvait en tout lieu et à tout le temps.

Si le buffet de la gare de Kankan était équipé de caméra, on verrait Salimou traîner dans les rues avec les bouteilles d’alcool. On verrait les remontées de sang sur les prunelles de ses yeux a mis-ouverts. On verrait également un Cherif aux démarches dandinantes, titubantes et trébuchantes dans les rues de Kankan. On le verrait même jouer à la guitare, une autre passion qui l’emportait.

Pourtant, Salimou était le « meilleur » chauffeur de son temps. Quel que soit l’état de la route, il fallait jusque qu’il boive à en vomir pour conduire ses passagers à destination avec sureté et succès.

De toute sa vie, Salimou n’avait jamais eu d’accident de route. Pourtant, le digne fils de la lignée prophétique était tout le temps ivre.

Un jour, il confia à l’une de sa passagère qu’il aimerait être lavé avec de l’alcool quand il va mourrir. Qu’il aimerait que l’on imbibe son corps et sa tombe d’alcool.

UN ALCOOLIQUE ANTI-ALCOOL

Autant Salimou buvait, autant il défendait les jeunes contre l’alcool. S’il fallait donner toute son économie aux griots pour sensibiliser les jeunes, il le faisait.

Il conduisait même gratuitement certains griots à condition que ceux-ci chantent « Dölö bila », chanson devenue mythique et très populaire au Manding.

La consommation immodérée de l’alcool a fait de Salimou le baromètre de l’ivresse. Il en est même le superlatif.

ORIGINES CONTROVERSÉES…

« Plusieurs versions tournent autour de son origine. Certains témoins racontent qu’il ne serait pas de la grande famille Chérif de Kankan. Qu’il serait d’origine mauritanienne qui se serait installé à Kankan.

D’autres rajoutent que c’est sa mère qui serait mauritanienne. L’un dans l’autre, toujours est-il que Salimou est connu comme étant un fils de Kankan qui, dans l’exercice de son métier de chauffeur routier, a fait beaucoup de miracles, malgré son état toujours alcoolique.

D’aucuns racontent qu’avant sa mort, on lui avait interdit l’alcool. Cela aurait précipité sa mort, car il était devenu dépendant de l’alcool.

Aujourd’hui, la photo de Salimou, le plus grand alcoolique connu de l’histoire de notre pays, traine au musée de Kankan. » Sayon MARA

Et vous, connaissez-vous une autre version de l’histoire de cette légende des maquis ? Partagez avec nous !

Ousmane Bangoura

05/05/2023

🆘 URGENT : M'MAH a besoin de votre aide ! 🆘

M'MAH a été gravement brûlé et nécessite une chirurgie. Nous lançons une collecte de fonds pour financer son traitement médical. Chaque don compte pour lui donner une chance de guérison.

Faites un geste généreux et participez à cette collecte sur le lien suivant 👉🏾 : https://bit.ly/3VQ3QgV pour sauver la vie de M'MAH.

Merci de votre soutien et de votre solidarité. N'hésitez pas à partager cette publication pour toucher un maximum de personnes et aider M'MAH à obtenir les soins dont elle a besoin.

Achetez vos billets 🎟 et faites un don sur www.billetfacile.com

30/04/2023

Vous pourrez désormais retrouver SOGUÉ et ça Décrypte en version numérique sur youscribe en allant sur le lien suivant :
https://www.youscribe.com/plumes_inspirees/?sort=publish_date
☀️♥️

20/04/2023

Parution de mon nouveau livre ( recueil de chroniques ) « ça décrypte : aux rivières du désespoir »

Bonsoir la famille, je vous informe de la parution de mon recueil de chroniques aux éditions Plumes inspirées. Vous pourrez me retrouver mardi aux 72h du livre. Soyez au Rendez-vous.
♥️☀️

20/04/2023

Rendez vous aux 72h du livre..

[ Invitation ]

Dans l'après midi de la journée du mardi 25 avril 2023, retrouvez M'mah Soumah au stand des Éditions Plumes Inspirées pour vous dédicacer ses deux ouvrages.

28/03/2023

[ Branding national, le logo seul fait-il l’affaire ? ]
Eh ben voilà, que des idées créatives explosent çà et là autour de cette histoire du N’dimba incrusté dans le logo de la RTG.Cette déesse de la fertilité en pays baga qui a toujours existé dans notre culture profonde mais qui n’a jamais attiré autant l’attention des guinéens jusqu’au jour où le CNRD à travers son projet de branding national qui s’est matérialisé dans un logo désavoué par une certaine partie de la population prenne vie.Qu’est ce qui dérangeait? La simplicité du logo selon certains, pour d’autres le fait de n’avoir pas impliqué les vraies compétences qui auraient pu exécuter un vrai travail de qualité sans occulter les religieux qui s’y sont mêlés car il était hors de question de prôner cette statue qui serait contraire à la religion musulmane ( majoritaire dans ce pays ). Entre griffes, où était ce beau monde quand le Ndimba figurait sur les pièces de monnaie, sur le logo de la télévision nationale ? et j’en passe. Avons-nous oublié notre culture ? Arrêtons de nous emmêler les pinceaux. Non je ne suis pas une supportrice du logo mais je cherche à déceler les incohérences. Bref, revenons à ce fameux logo, comme pour répondre à tous ceux qui l’ont toujours saboté, c’est ainsi que ce logo s’est retrouvé sur presque tous les panneaux, tous les courriers administratifs, toutes les banderoles. Gare à celui qui ne l’userait pas ? Au risque d’être traité de quelqu’un de l’autre camp qui serait contre le branding national.
Comme si cela ne suffisait pas, il a fallu qu’un nouveau logo avec un Ndimba incrusté dans la R de RTG accompagne le nouveau plateau luxueux du journal télévisé de la RTG estimé à 14 milliards de nos francs. Le plateau c’est bien mais la formation du personnel de la RTG c’est pas encore mieux, on reviendra dessus prochainement.C’est devenu soudain la goutte d’eau qui déborde le vase, débordements, ironie, moqueries, sabotages mais surtout propositions de part et d’autre de logos qui seraient acceptables par le peuple. Eh ben, faut le dire, les internautes guinéens n’ont plus de frein. Chacun glisse sa bouche dans tous les dossiers sur la toile. Ne dit-on pas que les critiques aident à s’améliorer ? On est donc copieusement servis pour mieux faire.
Bon revenons aux vraies choses, branding branding oui mais pas que…. Moi j’opterai pour un vrai branding de fond, pas seulement un qui se limiterait à confectionner un joli logo qui se retrouverait partout dans nos maisons mais donner du réel contenu au dit branding.. Faire de la Guinée 🇬🇳 une vraie destination paradisiaque. Est-ce compliqué d’y arriver ? Je pense que non car la nature nous a déjà gâté naturellement. On ne manque pas de sites, de forêts, de vestiges, de montagnes, de paysages à couper le souffle. Qu’est ce qu’il faut ? Réhabiliter les sites abandonnés, aménager des parcs naturels, nettoyer le pays et le reconstruire à plusieurs endroits car il ne faut pas s’en cacher, le plan actuel n’est pas fameux, tout est en désordre. Le tourisme peut être une des grosses clés de notre développement. On apprécie les petits efforts consentis mais il faut aller au-delà, il faut foncer. Derrière le branding, on doit avoir du solide. Nos voisins nous montrent l’exemple, d’ailleurs c’est chez eux qu’on passe nos vacances, qu’on se soigne etc… Sont-ils plus intelligents que nous ? J’en doute fort…