Je m'appelle Jérôme Vigliano, j'habite au 1 rue de Chantilly à Paris, je suis animateur radio. J'ai été licencié de la radio MFM Radio en novembre 2010, sans indemnités, sans motif valable, après ce que je considère comme 3 ans de placard et 5 ans de harcèlement moral. Le motif de mon licenciement est : j’ai demandé à la direction de cesser ses agissements de harcèlement. Je n'ai pas démissionné c
ar je ne cède pas au chantage (même avec un chèque de 36000 € proposé à l’époque, comme base de négociation). La totalité du personnel de MFM Radio de l’époque ne fait plus partie de la société, suite à licenciements ou négociations. J’ai déposé une plainte (mon avocate) aux prud’hommes le 13 avril 2011 contre MFM Radio sur les motifs suivants : licenciement abusif, sans cause réelle et sérieuse, et harcèlement moral. Elle a abouti à un partage de voix en septembre 2012. Le dossier a été jugé en chambre de départage au Conseil des prud'hommes de Paris, rue Louis Blanc, par un magistrat professionnel, le 15 octobre 2013. Le jugement a été prononcé le 19 novembre 2013 et a condamnné la société LV and Co MFM Radio à me verser 8800 € en tout. Le Conseil des prud’hommes a pourtant jugé que le licenciement avait une cause réelle et sérieuse (mais pas pour faute grave) et jugé qu’il n’y avait pas eu harcèlement moral, malgré les innombrables preuves de faits apportées. Pour cette affaire, j’ai cherché personnellement et sans aide aucune mon avocate car je refuse d’obliger quiconque à me défendre, par le biais du système de l’avocat commis d’office. Cette avocate et son cabinet ont accepté de me défendre sans y être obligés et m’ont consenti une défense payée sur les résultats, mis à part quelques centaines d’euros à verser (sur mes propres deniers) et une autre partie couverte par ma garantie juridique privée. J’ai également été licencié de Parenthèse Radio, réseau national « Talk Radio 100 % Famille », à Paris, suite à mon refus de signer une pile de contrats de travail antidatés et signés par Madame Isabelle Schmid, patronne de la radio, qui, suite à la faillite de sa société et la violation de la loi, pour information, s’est retrouvée bombardée Directrice de cabinet de Madame Berra, ex-Ministre. Une requête est en cours auprès du Conseil des prud’hommes de Paris, pour licenciement abusif et harcèlement moral (menaces). La première audience (conciliation) a eu lieu le 12 septembre 2013 au Conseil des prud’hommes de Paris, rue Louis Blanc. La prochaine audience est fixée au mois de février 2014. Pour cette affaire, je paie intégralement tous les frais d’avocat et de justice, dont les services d'un mandataire ad hoc dans la mesure où cette radio a fait faillite depuis mon licenciement. Je suis actuellement et depuis septembre 1991 en ALD (affection de longue durée CPAM, syndrome dépressif), en invalidité partielle depuis le 1er. avril 2012 pour les mêmes raisons, avec revenus nets mensuels de 572 € et j'ai le statut RQTH (travailleur handicapé, uniquement statut, pas d’allocations) depuis décembre 2012, pour les mêmes raisons. Au bout de deux ans après déclaration de ma situation, Pôle Emploi s’est enfin réveillé et a commencé à me verser des indemnités chômage complémentaires à partir du 28 janvier 2013 (1104 € par mois). Ce syndrome dépressif (ou plus simplement cette souffrance chronique) est originellement du à l'abandon puis l'absence de mon père. Ce fait a démoli toute ma jeunesse - crise d'identité, absence de modèle, absence de racines, tabou, silence de ma famille, peur, stress, manque de confiance, difficulté à me construire, liste non exhaustive. Après avoir démoli ma jeunesse, il entache encore ma vie d'adulte et je dois composer avec ce traumatisme. Tout ça ne m'a jamais empêché de faire mon travail, et de le faire correctement. Je suis toujours désireux d'aller travailler. Le 21 mai 2012, EDF m'a coupé le courant totalement, en violation des textes légaux, et j'ai vécu jusqu'au 20 décembre 2012 sans courant. Mon assistante sociale m'a déclaré le jour de la coupure qu'elle ne " pouvait pas faire grand-chose ". J'ai donc cessé de communiquer avec elle. Depuis plusieurs semaines, mon contrat EDF est même résilié, malgré les nombreux appels à l’aide adressés à EDF par courriers recommandés. Le tout dans l’illégalité pour EDF. Une plainte contre EDF est en cours auprès du Tribunal administratif, pour non-assistance à personne en danger et violation des textes légaux. Je suis dans une procédure d'expulsion de mon logement, suite à une décision de la Cour d’Appel, rendue le 19 juin 2012. Suite à la circulaire ministérielle co-signée par Cécile Duflot et Manuel Valls le 26 octobre 2012, je suis théoriquement inexpulsable, étant prioritaire DALO (Droit Au Logement Opposable). Mon propriétaire refuse d'encaisser mes paiements depuis plusieurs années et malgré plusieurs courriers recommandés que je lui ai adressés, restés sans réponse. J’ai fait des demandes de logement social, je suis - donc - prioritaire grâce à mon dossier DALO, déclaré recevable. Je demande à loger dans un F3, au rez-de-chaussée, dans le 9ème. arrondissement de Paris, là où j’habite depuis 9 années, sans l’avoir choisi. Cette demande est appuyée – entre autres – par des certificats médicaux prouvant son sérieux. On m’a déjà proposé deux logements ne correspondant pas à mon besoin. Madame D., de la Fondation Abbé Pierre, m’a également reçu, a écouté mon histoire et la nature de mon besoin. Elle a compris et pris en compte ce besoin. Des courriers ont été adressés par moi à toute administration concernée, dont la Mairie de Paris. J’ai également déposé une plainte auprès du Tribunal administratif contre la Mairie de Paris, pour attribution illégale de logements sociaux à des élus, ou autres personnalités dont les revenus et la position sociale interdisent l’accès à ces logements. Ma garantie juridique m’a désigné un avocat, qui me fait savoir que cette procédure n'est pas envisageable. Ce n'est pas mon avis, je vais donc insister. Je suis en engagé dans 47 procédures en justice ou combats administratifs en tout. En ce qui concerne mon parcours professionnel, pendant 10 années, j'ai été poursuivi, dénoncé, harcelé, par plusieurs ex-employeurs ou collègues. Ce harcèlement, et maintenant, des menaces, continuent. Ces individus ont, selon les cas, fait leurs choux gras de mes problèmes de santé ou bien m’ont poursuivi pour des raisons, je le suppose, de jalousie. Des plaintes sont en cours pour ces motifs et également, pour injures publiques et diffamation, contre 9 personnes, auprès du Procureur de la République de Paris et auprès de Monsieur le Doyen des juges. Le 9 novembre 2012, sur une page publique Facebook, j'ai été menacé, insulté. Ma vie privée a été violée, j'ai subi de graves propos diffamatoires. J’ai entre autres été accusé mensongèrement d’avoir menacé par arme à feu un « père de famille ». En 2013, suite à enquête de ma part et contact avec des gens tentant de m’aider, j’ai découvert qu’en 2008, un ex-« employeur » me harcelant depuis 2003 avait – je le pense – harcelé également un autre de mes ex-employeurs afin de m’apporter d’autres ennuis encore. C’est ce qui est arrivé avec une garde à vue et une perquisition chez moi. Depuis plusieurs années, toujours sans motif légal ou sur mensonges (rébellion, outrage), j’ai subi 5 gardes à vue. Avec violations multiples de mes droits, du Code de procédure pénale, de la Convention européenne des Droits de l’Homme et de la Constitution française. Le 6 janvier 2013, j'ai été menacé de mort publiquement devant chez moi. Le matin, deux individus, Fouad Nait Mohand et Samy Nait Mohand, sous l’influence l’un ou l’autre, de cocaïne, cannabis, opiacées, alcool (rapport de police) m’ont frappé sans sommation à coups de poing, de barre de fer et de pied dans le visage. Je me suis défendu à coups de poing et d’un coup de casque pris à mon agresseur, m’ayant d’abord frappé avec celui-ci. Tous ces gens habitent ou sont en rapport avec la résidence Chantilly, 22 rue de Bellefond à Paris. J'ai subi, physiquement ou matériellement, 4 agressions en un mois entre le 6 janvier et le 9 février 2013, donc un coup dans le nez chez moi par un autre voisin de l’hôtel social en face de chez moi. Le 6 janvier 2013, j’ai été accusé mensongèrement par 3 personnes d’avoir frappé avec un marteau le petit doigt du voisin qui m'a menacé de mort, Salim Nait Mohand, travaillant dans la résidence Chantilly du 22 rue de Bellefond à Paris. Ces accusations mensongères sous serment m’ont valu une garde à vue et un séjour de 24 heures au Dépôt du quai des orfèvres en compagnie de mes agresseurs. Période de trois jours pendant laquelle, par ailleurs, le Code de procédure pénale a été violé à de multiples reprises par plusieurs policiers (pression pour signer les PV, refus de soin, pas d’avocat, pas d’appel à la famille, insultes, humiliations, provocations, locaux insalubres, liste non exhaustive). Le 14 juillet 2013, chez moi, j’ai été menacé de mort à de nombreuses reprises, par la personne affirmant avoir été frappée à coup de marteau sur le petit doigt en janvier, Salim Nait Mohand. Il a dévasté toute la façade de mon appartement. Le tout devant témoins, dont trois policiers. Malgré ça, il n’a pas été interpellé ni même appelé à se calmer par les policiers. Pour toutes ces agressions, j’ai appelé la police et déposé des plaintes. Le seul résultat à ce jour est que j’ai été condamné, à l’image de mes agresseurs du 6 janvier, pour violence en réunion. La légitime défense n’a donc pas été retenue..! J'ai fait appel de cette décision, l’audience aura lieu le 5 juin 2014. Le 18 octobre 2013 dans la nuit, mon mur de nouveau été vandalisé violemment (notamment une plaque en bois arrachée et jetée parterre), à plusieurs reprises. J’ai du courir après l’individu responsable, qui m’a attaqué avec une lame de cutter. Malgré 5 appels au 17 plus deux autres appels d’un automobiliste et celui d’un hôtel, la police n’est jamais intervenue. Le 25 octobre 2013, des membres du syndic de mon immeuble m’ont officieusement informé qu’ils désiraient que j’enlève tout ce que j’ai mis sur le mur de monlogement au rez-de-chaussée. Le 31 janvier 2014, avant 7h30, au saut du lit, encore dans les vapeurs du sommeil, j'ouvre ma porte au rez-de-chaussée, réveillé par des coups et des frottements. Je me retrouve nez à nez avec un homme en combinaison de protection chimique et masque à gaz, venus apparemment pour arracher les affichettes collées sur ma porte et mon mur, racontant mes déboires). Il s’agrait d’agents municipaux (4 ou 5 en uniforme de sécurité et 2 en combinaison chimique)
Face à mes protestations, et au fait que je tiens ma batte de base ball dans la main, sans sortir de chez moi, pendant 23 secondes, un des agents fait irruption dans mon domicile, place sa face à 5 cm de la mienne, m’insulte et me menace. Puis appelle la police pour dire que moi, je l’aurais agressé. Des policiers viennent ensuite et font irruption chez moi sans mandat de justice, contrôlent mon identité. Tout ce temps, je suis resté chez moi, apeuré, sans geste ni parole agressive. Pour toutes ces affaires et d’autres, j’ai envoyé des courriers recommandés à la Présidence de la République, à Madame la Garde des sceaux, aux ministèrs concernés, au Député, au Maire. J'ai également déposé une plainte auprès de Monsieur le Défenseur des droits, afin qu'il déclenche une enquête de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, "Police des polices") pour agressions dont j'ai été victime de la part de policiers, en 1994 (coups et blessures, fausse déclaration) et 2008 (insultes, fausse déclaration). Il a accusé réception de cette plainte le 28 février 2013. A ce jour, je n’ai aucune nouvelle. Je suis non-violent, je n’ai menacé personne, ni utilisé ni détenu d’arme quelle qu’elle soit, ni frappé. La seule fois où j’ai frappé quelqu’un dans ma vie c’est le jour où j’ai failli me faire assassiner en janvier 2013, pour défendre ma vie. Mon histoire a été relatée par beaucoup de médias :
- TF1 JT 20h00 Laurence Ferrari – Sujet de Sylvie Pinatel
http://videos.tf1.fr/jt-20h/jerome-bientot-sdf-7314209.html
- France Inter - Journal 13h00 – Sujet de Mathilde Dehimi
https://soundcloud.com/spookymulder-2/france-inter-journal-13h00
- France Inter – Comme on nous parle - Pascale Clark / Chronique Les Kids
https://soundcloud.com/spookymulder-2/france-inter-comme-on-nous
- Les Inrockuptibles / Anne Royer
http://www.lesinrocks.com/2012/06/12/actualite/un-journal-mural-pour-raconter-son-expulsion-11268211/
- Agence France Presse / Cécile Azzaro
http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/expulsables-en-galere-de-logement-ils-interpellent-le-nouveau-gouvernement_1124619.html
- Citizenside - www.citizenside.com / Photographe : Patrice Pierrot
http://www.citizenside.com/fr/photos/faits-divers/2012-07-17/64168/rencontre-avec-jerome-vigliano-l-animateur-radio-bientot- expulse-de-son-logement.html =0/516978
http://www.citizenside.com/fr/photos/faits-divers/2012-07-16/64125/jerome-vigliano-expulsable-de-son-appartement-ce-mois-ci.html =0/516407
- Radio AirShow / Arno Koby – 20 minutes d’interview en direct
http://arnokobymedias.canalblog.com/archives/2012/06/04/24515721.html
- Radio Orient, réseau FM mondial / Nadia – Intervention en direct
- StreetPress, www.streetpress.com / Camille Malderez
http://www.streetpress.com/sujet/67638-jerome-46-ans-expose-le-journal-intime-de-sa-vie-sur-les-murs-de-son-appart
- Radio Nova / Mathilde Serrel
https://soundcloud.com/spookymulder-2/radio-nova-parle-de-mon-mur-de
- idFM / Stéphane Aujé – Interview en direct
https://soundcloud.com/spookymulder-2/mon-passage-sur-idfm-en-direct
- Le Bordal, Damien Renoulet
http://www.lebordal.fr/1069/jerome-vigliano-un-resistant-des-temps-modernes
- MétroNews, Eugénie Cohen
http://www.metronews.fr/paris/depuis-plus-d-un-an-il-raconte-sa-descente-aux-enfers-sur-la-facade-de-son-immeuble/mmht!qc0qyxi1E8BWg/
- Georges & Lorette, Magazine Indépendant du 9e
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=657527774286009&set=a.657527717619348.1073741874.407820479256741&type=3&theater
Des blogs :
- Yves Pagès - www.archyves.net - http://www.archyves.net/html/Blog/?p=3257
- Yves Pagès - www.archyves.net - http://www.archyves.net/html/Blog/?p=3373
- www.sans-abris-sdf-exclus.com - http://www.sans-abris-sdf-exclus.com/article-jerome-le-resistant-obstine-et-pacifique-de-la-rue-de-chantilly-118652916.html. Mon histoire a été intégrée à un documentaire-fiction sur le mal-logement réalisé par Luc Wouters http://www.dailymotion.com/video/xummrn_je-veux-nous-voulons-un-logement_webcam #.UP04YI7Xf7
http://www.dailymotion.com/video/k36RsZuoDf0TQF3PAua. Luc Wouters prépare un nouveau documentaire sur mon histoire. Le tournage a commencé. Mark et Thomas, des étudiants en cinéma du CLCF, ont tourné un documentaire, « Pignon sur rue » sur le thème du changement, en prenant mon histoire comme sujet
http://vimeo.com/69309688. Après plus de dix ans de combat pour tenter d’arrêter de me faire taper dessus, après une vie entière passée à être celui dont on riait, après tout ce temps à tenter de rester quelqu’un de bien, travailler, aider mon prochain et me taire, j’ai amplifié le combat et ouvert ma grande gueule encore plus grand. J’ai cherché à me défendre mieux encore en mettant en garantie ce que j’avais de plus précieux : mon intimité. Je l’ai rendue publique, au jour le jour, afin de donner des faits, des faits en temps réel, afin de pouvoir être compris et afin que des gens se trouvant dans une faiblesse et un désespoir similaires au mien puissent trouver, je l’espère, quelque chose à quoi se raccrocher. J’ai donc créé :
- une chaîne sur YouTube, VigliTV http://www.youtube.com/user/VigliTV/videos?view=0.
- un site internet personnel http://www.jeromevigliano.com/
- un blog-journal de résistance http://www.jeromevigliano.blogspot.fr/
- son pendant sur le site Médiapart http://blogs.mediapart.fr/blog/mulder
Ma résistance est celle d’un homme qui refuse la dictature intellectuelle et sociale mais garde néanmoins une grande fragilité émotionnelle. Et qui refuse catégoriquement d'entrer dans la règle non-dite et communément admise comme une norme par un très grand nombre de gens : le mensonge, sur lequel repose une partie du système dans lequel nous vivons. Résistance d'un homme qui encaisse chaque jour, à côté des nombreuses marques d’amitié et d’humanité, certaines réactions violentes, basées sur l’intolérance, la jalousie et l’égocentrisme. Mon combat n’est en lien avec aucun mouvement politique, religieux ou associatif. C’est une résistance personnelle et elle doit le rester. C’est un combat pour mes droits. Ces droits sont les mêmes que les vôtres. Mon combat doit servir aussi à ceux qui se trouvent dans une situation similaire. L’aide de particuliers est la bienvenue lorsque ceux-ci en ont la possibilité et le désir. Et que l’aide proposée correspond à mes besoins et mes attentes. D’autre part, je ne veux pas d’argent. De même, si je peux aider d’autres personnes, je le fais, en fonction de mes possibilités. La résistance consiste à ne plus bouger, ne plus demander, ne plus écrire, ne plus téléphoner, ne plus communiquer avec les gens payés pour m'aider, ne plus revendiquer par d'autres moyens qu'une manifestation la plus factuelle et la plus passive possible, sur mon mur, internet et au travers des médias. Et ne plus faire tout ça car j'ai passé ma vie à le faire. Et que j'ai constaté que - au moins dans mon cas - ça ne mène à rien et que, pire, tout ça entretient un système malsain et tirant vers le bas. J'ai aussi travaillé toute ma vie, bien plus que de raison, en portant mes problèmes de santé, et tant que je le pouvais, sans en faire pâtir mon entourage. J'ai gagné le droit de me loger, j'ai gagné le droit de me loger comme je veux, j'ai gagné le droit de me loger où je veux, j'ai gagné le droit au respect, j'ai gagné le droit d'être payé quand je travaille, j'ai gagné le droit d'être soigné, j'ai gagné le droit de ne plus être considéré comme un criminel, un con de pauvre, un fainéant. Tout ça n'est pas respecté. Je suis légitime à rester dans ce logement, je suis légitime à manifester, je suis légitime à résister. Merci à tout ceux qui savent comprendre ce combat et qui le respectent de toutes les façons possible. Mise à jour 8 février 2014.